jeudi, 14 octobre 2010
La grande route
Le mensonge est aliéné au secret,
Légitimé, prudent et raffiné ;
Aveugle à tout sauf à son intérêt,
Il forge des fers pour l'esprit [...]
WILLIAM BLAKE extr. "Nouveaux vers gnomiques" traduits de l'anglais par Alain Suied
Pour connaitre le début de cette histoire, vous pouvez cliquer sur l'image
Nous regrettions les trottoirs de nos villes, l'absence de vitrines nous flouait peu à peu, exilés à mille lieues de la terre natale nous voulions retrouver l'ouverture mais allions doucement à la sauvagerie sans nous en rendre compte. Nous étions à bout de force, de peines et de chagrins, nul n'avait le droit de se confier à quiconque, afin que nul ne s'affaiblisse, nous portions sur notre dos à tour de rôle des outres remplies à ras bord d'eau de source cela pour continuer d'avancer, continuer sur la grande route. Nous étions sans cesse assoifés. Puis nous ne vîmes plus rien du tout. Un grand pays venait, que l'on ne pouvait connaître. Le ciel fût plus léger nous en savourâmes la fraicheur sous forme de flocons tièdes qui tombaient de petits nuages. Nous avions vaincu les piqûres des becs d'oiseaux, chanté des chansons ridicules et maintenant ceux qui savaient apprenaient aux autres la prière et la dévotion, nous n'avions plus ni père ni mère. Notre mouvement suivait celui d'une mauvaise étoile qui de loin nous paraissait très belle, peut-être plus tard rayonnerait-elle ? Des statuettes d'idoles féroces furent sculptées dans la glaise ou le bois, tout ce que nous trouvions à terre servait à ça. Les plus dévoués d'entre nous les posèrent le long de la route. Ainsi le monde se souviendrait longtemps de notre chemin exemplaire.
Photo : La grande route commence ou finit sur les marches d'une petite Chapelle, quelque part (nous gardons le secret), dans une ville, là bas, dont le nom ressemblerait un peu à L'Espagne, (j'ai dit un peu...). October en Nabirosina. © Frb 2009.
Commentaires
Où était-il ? ..... Irlande ?
Écrit par : patriarch | lundi, 25 octobre 2010
@Patriarch : Je ne vous donnerai pas la clef de la grande route, mais vous savez que quelque part vous "brûlez" un peu, ou "chauffez" en ces lieux car ce texte a été écrit, après une conversation, sur l' Irlande, avec un ami, un voyage à venir juste envisagé, et sans doute impossible; Alors si ce n'est pas exactement l'Irlande, c'est peut être par dérive et détours, quelque part, l'Irlande qui l'aura inspiré, (bravo Patriarch ! :)
Je vous souhaite une belle bonne journée.
Écrit par : frasby | lundi, 25 octobre 2010
J'ai lu et relu ce texte "La grande route" (From here to eternity). J'aime cette idée d'errance : errare = aller de côté et d'autre, au hasard, à l'aventure ; s'égarer. Et aussi, iterare = voyager, cheminer ; le chevalier errant, ce voyageur que l'on suppose condamné à voyager jusqu'à la fin des temps, ce personnage imaginaire tant peint par Chagall.
Puis surtout, cette aventure, la nôtre, une marche incessante vers l'essentiel... :)
Écrit par : Michèle | lundi, 25 octobre 2010
@Michèle : Merci Chimèle pour votre très beau commentaire! Merci pour l'étymologie que j'aime beaucoup, décidément, et pour le glissement tout évident vers le personnage imaginaire peint par Chagall, puis il y aurait aussi ce petit hommage au titre merveilleux (quelque part à côté ici et là, d'un livre d'André Dhotel "Le pays où on n'arrive jamais", un peu d'écume sur la rivière, jusqu'aux voyages immobiles si différents de Friedrich à Michaux, et j'en oublie bien sûr :). Ce qui est insensé avec l'essentiel et nous laisse chaque fois soit un brin égarés voire perdus, soit émerveillés, c'est que nous sommes assez doués pour le déplacer que ce soit dans un sens ou un autre, et que cette chose crée par nous, semble nous échapper, enfin voilà, c'est tout pour aujourd'hui (la bonne louche de panacée offerte gratuitement par le chef de gare :))
mais demain ça se déplacera encore, pas la bonne louche ! la grande route, l'essentiel enfin bon :) ou bien nous serons déplacés, qui saura le dire à l'avance ? Je vous souhaite une journée pas moins que merveilleuse
(avec le sourire de Jean, ce sera sans douleur :)
Écrit par : frasby | lundi, 25 octobre 2010
Dites Frasby, pensez-vous que la grande route (elle aussi) tourne ?
Écrit par : Chr. Borhen | lundi, 25 octobre 2010
@Chr. Borhen : On me brûlera pour cet aveu Chrisbor mais je commettrai l'imprudence le clamer au monde entier en vérité je vous le confirme (parce que c'est vous et que vous me croirez) il n'y a plus à tortiller, si aujourd'hui je suis désavouée l'avenir dira que j'ai raison, mais vous qui citez en un très texte fort inspiré chez vous, Rimbaud, St Paul :("C'est lorsque je suis faible que je suis fort"), vous ne pourrez que me croire sur parole, n'est ce pas que vous me croirez ? J'ose vous répondre avec aplomb (ce qui est rare) la révélation semble étrange mais je vous prie de n'en plus douter :
"Et pourtant, elle tourne !" ...
(même si nous sommes sans cesse dévorés par le feu, mais on n'a rien sans rien, n'est ce pas ? :)
Écrit par : frasby | lundi, 25 octobre 2010
Merci pour votre aimable réponse chère Frasby! J'avoue mon "charmillon" était un peu réti rap sel veuche (celui-ci également, il me faudrait des cours). Pour l'autre il fallait lire : faites-vous toujours du... me souviens plus? Mmmm! Je cherchais le mot de charmillon.
Il me semble vous avoir dit un jour chez Solko que j'étais impressionnée par votre blog (je le suis encore). J'ai une "grande route" à faire si je veux le parcourir un peu. Là, J'ai eu envie de cliquer sur Dubuffet dans vos "auteurs à découvrir" et je tombe sur votre charmillon :
"A sesmieurs les dindons et autres edams dindonnes du naf club imsarpial à qui Lavitate pliât et uax utraes saspionnés de véchas." et :
(Note serponnelle en apraté: que le "Naf club de Lavitate" ne m'oivene toinp ses droufes car ce sont toinp des nocerines, l'eau s'en foin !)! Tout compris!
Le charmillon m'enchante!
Mais foin de cela, j'aime l'idée que :
"Le mensonge est aliéné au secret,
Légitimé, prudent et raffiné ;"
Pardon d'être un peu bavarde mais c'est une reprise de contact et je m'en vais voir votre Henry Miller par Brassaï.
Écrit par : Ambre | lundi, 25 octobre 2010
@ Ambre : Merci à vous, vos messages sont précieux et je vous lis chez Chrisbor également, à chaque fois épatée par vos notes vives et très pertinentes, d'ailleurs étant très souvent intimidée par d'autres blogs et certains commentaires ici je crois que vous ne devriez pas être impressionnée par C.J parce que ce petit blog est en réalité plus porté par ses lecteurs, commentateurs que par moi même, enfin ce sont des vases communicants, j'ai horreur de l'idée de vitrine, qu'on viendrait contempler sans avoir le droit de briser la vitre, beaucoup des sujets qui passent à l'étage si j'ose dire, m'ont été inspirés par certains commentaires, qui sont venus offrir ici des références, des energies, des auteurs que je n'avais jamais lus, (comme entre autres Pennequin , Dhotel, Follain, Cortazar j'en oublie) et tout ça circule assez bien pour aviver la curiosité, et se repasser , ici et là, je tiens beaucoup à cette idée, toutes portes fenêtres ouvertes, ce n'est pas la décomplexion sarkozesque mais une façon de vous rassurer sur l'intimidation (je suis de bons conseils pour les autres, côté intimidée je serai du genre à ne pas trop savoir me soigner mais c'est pas grave, on s'en fout n'est ce pas ? Puisque je trouve votre venue ici épatante, votre charmillon très aguerri :)) vous n'avez pas besoin de professeur, que nenni ! vous pourriez l'enseigner à la GUUC (grande Université Universelle charmillonnante) je pense que Solko président et Tanguy créateur du mot pourraient vous le confirmer). La route vous la prenez où vous voulez avec non pas les bavardages car c'est un peu mieux que cela il me semble de votre part, Solko dirait "causerie" au sens noble beni rûs !, prenez la place, toute la place qu'il vous faut, Ambre si cela vous inspire, j'en serai absolument ravie. Merci encore à vous, à très bientôt, j'ajouterai qu' il n'y a rien à pardonner puisque vous êtes la bienvenue, et que j'ai un vrai plaisir à vous lire, (c'est vrai quoi ! sinon je ne vous le dirai pas ! (ej en el vuso ridia sap drapon ! evi el charmillon "ambré"! (bramé ? oh ym dog !) Excellente fin de journée à vous :))
Écrit par : frasby | lundi, 25 octobre 2010
La pensée "sauvage" en pleine action... l'idée de l'errance, du chemin (de Damas) qui mène à la connaissance. J'aime beaucoup que dans le Tao, le chemin, la Voie n'ait rien de matériel et que l'immobilité est même prônée, pour ne pas désignée comme le vecteur essentiel de la connaissance... En Occident, c'est bien différent... et de Jésus aux beatniks, c'est la route, le chemin, la poudre des sentiers qui emportent les esprits.
Bon, j' suis un mauvais occidental et je pense sincèrement que les voyages ne forment pas la jeunesse. Sinon, Diogène est un imbécile, puisqu'il n'a jamais voyagé de sa vie, et que n'importe quel touriste estival est largement plus "formé" que le vieux misanthrope.
Écrit par : mon chien aussi | lundi, 25 octobre 2010
Ah, chaque fois que je lirai un billet sans liens dedans, je dirai bravo avec mes petites mimines. J'espère que vous allez bien et vous embrasse Frasby.
Écrit par : Sophie | lundi, 25 octobre 2010
@Mon chien aussi : Jolie surprise ! Vous z'ici ? C'est bien chouette de vous retrouver, et j'ignore par quels cerbères très mystérieux ( tout comme chez Jean), il m'est impossible d'entrer chez vous pour commenter, ce n'est pas faute d'avoir essayer toutes formules à l'endroit, à l'envers et cela n'a dû fonctionner qu'une fois ou deux à la création de votre plume ("sur la commode" comme chacun sait).
Le Tao vous êtes en plein dedans, je ne pratique pas ça comme une discipline mon serre-veau est trop plein d'occident (malheureusement) mais je ne cache pas que le tao m'inspire assez souvent concernant toute façon de cheminer, et votre reflexion sur la voie prônant l'immobilité (en tant que chemin) me convient, vous n'en serez pas si étonné, ça fait un bon moment que je ronge ce petit os en le radotant, tant il me paraît infini, enfin bon, Jésus et les beatniks j'avoue que ça m'échappe un peu même si je lis avec un certain plaisir certaines oeuvres "pique-niques"(comme disait ma grand mère). Que les voyages forment la jeunesse je suis d'accord avec vous, tout dépend de la jeunesse de qui, il y a un nombre de d'ex- djeuns qu'on a vu revenir passablement épuisés et vieillis de leurs voyages mais bon c'est aussi folklo qu'assez dramatique quelque fois, tout étant très particulier c'est comme Cendrars dont la pensée me plait encore assez, qui dit à son copain (j'écorche la petite histoire d'autant que je l'ai passablement épuisée) "A quoi ça sert que ce soit vrai que je sois allé à tel endroit, puisque je t'y ai emmené". Je ne sais pas si Diogène est un imbécile vue que je ne l'ai jamais croisé, mais je reconnais là votre style sans pitié, j'aime assez les cyniques grecs pour ma part, le "ôte toi de mon soleil" à l'empereur Alexandre, qu'il soit authentique ou non, pourrait m'attendrir suffisamment pour que je pardonne à Diogène certains bidules moins attrayants. De toute façon les vieux misanthropes ont ma sympathie juste par esprit de contradictions-, et sentimentalisme ( béat, peut-être ?) j'ai horreur de ceux qui s'annoncent "philanthropes" c'est comme les gens toujours de bonne humeur et souriants je les trouve "suspects" (sourires), mais je m'égare de notre sujet, merci à vous, mon chien, je vous lis toujours avec le même vif et franc plaisir. A bientôt ici ou là ...
Écrit par : frasby | lundi, 25 octobre 2010
@Sophie : Chaque fois que je fais un billet sans lien, je pense à vous :) si en plus vous y mettez vos deux mimines, je vais finir par ne plus mettre de lien du tout mais sans promettre du tout au tout, je m'attacherai à mieux équilibrer cette petite affaire d'hyper textes, je prends note, j'essayerai peut être de calmer ma bête à la tentation de l'emphase et des voracités "hyper". Je vous souhaite une belle et bonne soirée, baisers itou, Sophie.
Écrit par : frasby | lundi, 25 octobre 2010
absoluement ding... je lis depuis hier un roman étrange, perturbant, "les jardins statuaires"... et voilà que j'ouvre le net ce soir et je tombe coup sur coup sur des histoires à statues... en voilà un monde habité !
Écrit par : thomas p | lundi, 25 octobre 2010
@thomas p : Merci de votre visite. Les hasards ding ding sont également mes préférés, "les jardins statuaires" sont ils ceux de Jacques Abeille ? Dont on m'a parlé récemment me disant qu'il y avait en lui un petit brin de Gracq (que j'apprécie beaucoup par ailleurs), et que ce livre était à lire... Et voilà que vous venez sortant (de sous le manteau ? ou de sous la porte ? :) ce fameux petit livre que je n'ai jamais ouverte. Ca fait pas mal de ding... Félicitations pour votre domaine dont j'ai pu apprécier grande rénovation. il ne manquerait que les mondes ne soient pas habités ! et qu'il n'y ait personne derrière les portes ou dans les statues :))...
A bientôt, ici et là et aux intersections toutes surprenantes, j'espère...
Écrit par : frasby | lundi, 25 octobre 2010
@thomas p : -ERRATUM- "Ce petit livre que je n'ai jamais ouvert", et non "ouverte", comme je l'écrivais bêtement, que voulez vous ! j'ai toujours confondu les livres avec les portes, c'est comme une maladie, un tic, un toc, est ce si grave, docteur ? :))
Écrit par : frasby | lundi, 25 octobre 2010
@ Frasby : À la troisième lecture j'ai mis tous les verbes au présent. C'est la même chose, mais en plus inquiétant. Merci pour la citation du poème de Blake. C'est encore une fois enrichissant de croiser votre route.
Écrit par : Marc | mardi, 26 octobre 2010
@Marc : Vous êtes vraiment très malin, :)) (mais je le sais depuis longtemps :) On ne saurait vous amadouer quant aux ombres, ni les enrober dans une forme un peu accueillante (ombres au tableau bien sûr). Pure errance ? mon oeil ! tout au présent une couleuvre avance... Mettre les verbes au présent, il faut le faire tout de même ! (rires)
Mais ça me ravit, c'est envoûtant le cheminement, (tant qu'il n'a pas de chef), et vous avez raison de trouver ce texte inquiétant et bien raison aussi de le mettre au présent, permettez moi de vous dire que vous m'épatez, par vos méthode appliquées autant qu'intuitives
Blake, oui, cet artiste est éblouissant, enrichissant pour moi, aussi de lire vos commentaires, avec un étonnement à chaque fois renouvelé. Pourquoi ne pas essayer, demain, le "plus que parfait" ? :)
Écrit par : frasby | mardi, 26 octobre 2010
Bon je m'attaque dès que possible à Jacques Abeille. Jamais lu, honte à moi. Mais là après que Thomas en a parlé, et puis avant lui, ArD chez Bohren (elle parlait même "d'antidote obituaire", et là c'est carrément impressionnant), et puis peut-être Solko. Enfin bref, faut que j'aille voir...
J'ai lu "La grande route" au présent, à la manière de Marc. C'est autre chose, oui autre chose...
Écrit par : Michèle | mardi, 26 octobre 2010
@Michèle : Que lis je ? C'est pas vrai ! elle a pas lu Jacques Abeille ! c'est très mal et c'est pas gentil pour monsieur Abeille, il ne va pas être content du tout ! vous me rappelez au passage que moi non plus je n'ai pas lu Jacques Abeille, le matin à l'aube (10H41!:-O!), lire ? mais il faut être fou ! je ne peux point m'interesser à ça, le matin il n'y a rien à faire j'ai un niveau intellectuel qui s'arrête à "Pépin la Bulle", à la rigueur je peux lire "Trompette, l'éléphant" mais pas plus, et je peux le dire depuis que Sophie K (allez je balance !) a cité "Aglaë et Sidonie" chez Solko (très courageuse la Sophie K! chez le drang Solko il fallait oser le faire !) et donc je suis décomplexée, -au sens noble comme dirait Solko, à lire = ("la décomplexionalité nobiliaire" ! allez hop !) je fais ma commère autant que la solidaire de vous, Chimèle, ("les solidaires"), et voilou! puis bon, vous savez, moi euh, "les antidotes obituaires", oui bon.. (c'est vrai que ça en jette), les jardins statuaires, d'accord, (ça fait rêver), et pis zut ! hein ! les "particules élémentaires" ( à d'autres !) et vous me mettrez ! "le hollandais ferroviaire"(Ouh ben, moi je dis :-) = c'est de Nothomb, (notons, notons) euh, et ben qu'est ce que je dis ? je dis "très bien" mais posons nous la question et pensonz'y: est ce qu'on est obligées ?
Si vous n'avez pas lu Jacques Abeille, c'est sûr que vous irez au piquet Chimèle. N'avoir pas lu Jacques Abeille, excusez moi ! c'est grave et je crie au scandale ! je suis à vos côtés, certes mais il y a des limites, allez ouste ! au piquet ! brûlons les ignorantes ! qu'on les brûle qu'on les pende ! Par contre si vous avez lu "La grande route" à la manière de Marc, ça change tout. On lève le blâme. Sainte Chimèle ! Voilà une saine lecture, réjouissante, pleine d'espoir :) comme vous dites "c'est autre chose" :), je traduis ? Quand le présent transforme "la grande route" en voie de garage ... Allez ! du sérieux ! Jacques Abeille,
on peut savoir quand est ce que vous l'attaquez ? (:-O)
Écrit par : frasby | mardi, 26 octobre 2010
Pour l'instant je suis morte de rire, alors attaquer Jacques Abeille, non ce n'est pas pour aujourd'hui. Ceci dit j'espère que ma remarque sur antidote obituaire ne sera pas mal interprétée, car très sérieusement j'ai un grand respect pour les mots justes, le vocabulaire recherché et les personnes qui manient les concepts avec justesse. La pensée précise, exigeante est un puissant antidote à la barbarie (pense-je, d'autres diront que les barbares peuvent être partout). Si j'avais le choix, c'est-à-dire si le boulot se faisait tout seul, je passerais mon temps avec les livres, papier ou électroniques, car il y a longtemps que l'ordi prend beaucoup beaucoup de place, bouhh !
Bref Abeille c'est ni pour aujourd'hui ni pour demain, faut d'abord que je flaire, que je hume... Nothomb notons jamais lu, Aglaë et Sidonie, si. Et Sissi. Et au piquet je veux bien aller si c'est avec un bouquin, et si ça me dispense du travail que je dois et que j'ai pas envie de faiiire...
Écrit par : Michèle | mardi, 26 octobre 2010
@Michèle :Si votre remarque est mal interprétée, je prends le voile chez les bénédictines demain après le chant du coq (faut pas je dise ça il y en a qui feraient exprès... Enfin bon, ce n'est pas une promesse, c'est une image, je précise) si votre remarque est mal interprétée, ce qui serait quand même affligeant, je vous défendrai bec et ongles devant la Sainte Justesse des mots § la pensée Précise, que je respecte et auxquelles je tiens aussi, on dirait pas mais si ! et vous avez raison de dire que la pensée précise est un puissant antidote à la barbarie, nous sommes d'accord sur le sujet. Sûr, oui, il y a des barbares qui ont pensé la barbarie avec précision, on ne le sait que trop, hélas ! nous ne tergiverserons pas, pour éviter toute polémique .. Sincèrement je ne vois pas où votre commentaire serait irrespectueux, d'ailleurs "antidote obituaire" très sérieusement c'est beau, à regarder, impressionnant à lire. Sinon, s' il y a une chose qui devrait être mal interprétée c'est ma première réponse tout de même :) elle est d'un goût...:( mon côté potache qui me rattrape que voulez vous je ne sais pas me tenir surtout après mes nuits de travail) je ne sais pas non plus si je peux assumer mes gaudrioles devant la naplète, et je m'en veux pour Jacques Abeille car j'apprécie beaucoup, mais on ne peut pas toujours être drapé de solennité, je m'y refuse encore quoique je ne virerai pas ma cutie du côté des grosses têtes (enfin j'espère !) votre commentaire ne mérite aucune foudre ! en mérusé je vous rusase, j'y veillerai serponnellement ici, c'est moi qui modère d'abord, et si on choute la Fée Chimèle, je me châferai tuto goure et il y aura de la gabarre. Je croyais que vous travailliiiez (3 i !) dans les livvres (2v) enfin avec eux, à vous lire on dirait que vous travaillez (pas de i) avec des livres. Jacques Abeille, j'avais lu un court extrai à la bibli après qu'on m'en ait parlé, ça a l'air très particulier, assez beau, j'ai pensé un peu à Gracq mais pas seulement, c'était un court passage mais très engageant, à humer donc :) Nothomb, jamais lu non plus, au feeling j'irai d'abord chez monsieur Abeille, et puis faut que je lise l'Ulysse de Joyce avant de lire Nothomb, c'est comme ça on a certaines priorités dans la vie on ne sait pourquoi. Vous avez lu Aglaë et Sidonie ? incroyable ! j'ai vu à la télé, ensuite j'ai découvert qu'il y avait des livres, mais à 18 ans, c'était un peu tard :)) Et Sissi ? Diable ! Encore une histoire de princesse qui danse , moi j'ai lu la "Petite fille aux allumettes, c'est pas le même humour mais au fond c'est presque comme Sissi (que je n'ai pas lu) j'imagine que ce genre de lecture ça nous suit toute une vie, det nous z'hante, donc vous prenez votre livre de Sissi, Chimèle ou de qui vous voulez, vous êtes dispensée de votre travail jusqu'à nouvel ordre, j'appelle votre directeur général vous allez au piquet, en silence, un joli petit piquet rien que pour vous, ça vous convient ? Et je rassure monsieur Abeille que l'attaque n'aurait pas lieu aujourd'hui.
Tout est bien qui finit bien, non ?
Écrit par : frasby | mardi, 26 octobre 2010
Oui Frasby tout est bien qui finit bien et ya pas de mal à aller au piquet d'ailleurs j'y vais. Là !
Je travaille avec des livres oui, mais pour moi c'est pas du travail d'être avec les livres. Le travail dont je parle, tripalium, c'est le travail de la maison, vous savez bien, le lit qui se fait pas tout seul (on peut toujours passer son temps au lit m'enfin ), les courses, les repas et pis tout ça quoi, la serpillière, ah, la serpillière, et l'aspirateur, que des fois j'aimerais qu'il aspire tout et pis on n'en parlerait plus. En fait, je suis dans un petit creux de vague là, vague à l'âme ça s'appelle ; ça va passer, tout passe et trépasse, et ça recommence. La grande route qui tourne, vous savez ? :)
Avec le sourire de Jean, toujours.
Écrit par : Michèle | mardi, 26 octobre 2010
@Michèle : Vous êtes bien au piquet ? Si vous avez besoin d'un petit chou à la crème, d'un petit jus d'abricot ou quoi que ce soit, n'hésitez pas vous appelez, on est là :) (avec le sourire de Jean qui ne se doute de rien evidemment)= quand le chat n'est pas là les souris .etc... Donc si je ré-capitule : vous travaillez avec des livres, mais c'est pas du travail vous me faites rire, Chimèle, (et vous avez un décodeur ? desfois ça aide :) mais bon, j'ai compris car qui dit tripalium dit serpillière ça veut dire que vous travaillez quand même dans les livres et que c'est oeuvrer c'est ça ? et que le travail, tripalium, torture, horrreur (3 r) c'est balayer, essuyer la vaisselle, faire son lit, toutes ces atrocités affreuses épouvantables qui nous font perdre un temps fou nous empêche de lire et nous esclavent donc on est d'accord c'est le travail de la ménagère de moins de 80 ans, l'aspirateur qui aspire tout (ah! ah ! je suis désolée c'est triste mais comme vous le racontez c'est très marrant !) vous voulez que je vous le passe votre aspirateur ? je vous sens en grande détresse, si je peux vous aider, (en fait ça fera juste 1 an à noël que j'en ai un d'aspirateur, eh ben vinzou c'est épatant !-ça va passionner la naplète c'thistoire ! avant je faisais tout à la brosse avec un baquet d'eau savonneuse comme Cendrillon, et je pleurais, sans rire, (tout est vrai :), après j'ai eu un bissel le balai traître qui étarpe, plus vous balayez plus il étarpe, Sisyphe version balai ) mais là j'aspire j'aspire à mort, dans mon sac aspirateur y'a la moitié de mon appart, il fait trousse, il y a mes feuilles d'impôt dedans, ma carte d'électeur, beaucoup de bagues, de bracelets, d'élastiques, le sac aspirateur c'est un peu l'annexe de mon sac à main, c'est puissant j' veux dire. Je vous sens en grand desarroi avec votre ogre aspirateur, vous voulez qu'il aspire tout ? ah ! mais jamais de la vie ! je veux pas ! mais qu'est ce que c'est que ce creux de vague à l'âme ? La grande route tourne et la roue aussi, si vous étiez à Lyon je vous aurais emmené faire un tour de girafe à la vogue, de girafe ou de petit ours, pour vous distraire manger des gaufres au sucre avec monsieur Rivière,
des crêpes ? au Nutella ? Allez ! Chimèle ! posez moi cet aspirateur c'est pas pour vous ces engins là, regardez cette belle vague qui arrive et c'est pas jean qui est :) là (ou presque !:) ...
Écrit par : frasby | mardi, 26 octobre 2010
nous portions sur notre dos à tour de rôle des outres remplies à ras bord d'eau de source cela pour continuer d'avancer
ah que cette phrase m'est déplaisante ! pourquoi diantre se surcharger d'outres remplies d'un liquide inodore incolore et sans saveur ? je n'ai rien contre les outres (y compris -tombes) ni contre l'idée de "continuer d'avancer" , mais "quitte à faire" autant se transporter des boissons plus stimulantes , non ?
Écrit par : hozan kebo | mardi, 26 octobre 2010
@Hozan Kebo : Ben ouais, quelque part je suis d'accord avec vous
c'est vrai qu'elle est pas terrible c'te phrase, à chaque fois que je la lis, je ne suis pas si à l'aise, je me dis "c'est malheureux"
mais si je leur mets des litrons de St Joseph ou de la téquila ça change toute l'histoire et après elle aurait trop de sens, l'histoire, s'ils se mettent tous à picoler, ils voudront plus croire aux statuettes et pis le chemin ne sera plus exemplaire, vous comprenez ?
Écrit par : frasby | mardi, 26 octobre 2010
Le ciel fût plus léger nous en savourâmes la fraicheur
Je maintiens qu'un autre liquide que "l'eau de source" aurait mieux fait l'affaire : pour alléger le ciel je connais des breuvages d'une remarquable efficience
. Notre mouvement suivait celui d'une mauvaise étoile qui de loin nous paraissait très belle, peut-être plus tard rayonnerait-elle ?
et les mêmes dits breuvages vous font tant rayonner les étoiles qu'elles en deviennent toutes bonnes
Écrit par : hozan kebo | mardi, 26 octobre 2010
@Hozan Kebo : Mais oui ! chui d'accord, on est d'accord. Je comprends très bien votre point de vue, vous avez raison sur la forme, le fond vous avez raison sur tout ce que vous voulez, je vous accorde tout, tout tout, votre logique je la suis, je vous dis mais comment vous expliquer, euh... Votre logique c'est pas logique de mon texte, voilà et je suis d'accord avec vous parce que la logique de mon texte, c'est pas ma logique à moi non plus
(où sont les godets, qu'on cause un peu autour d'une cuvée de qui de quoi ? Alors mon ami ! vous nous proposez quoi qui ferait rayonner les étoiles, (parce que ça m'interesse voyez vous) où est la carte des
Breuvages d'une remarquable efficience et donc...
je -vous -écoute -:-)
Écrit par : frasby | mardi, 26 octobre 2010
Procession ? Flagellants ? Manifestation contre quoi ? ou pour quoi ? Voyage ? Balade ?
J'ai lu votre exete en me demandant ce que vous aviez à expier, Frasby ? ou aviez à trouver - et les deux, peut-être, ont un lien (?) :)
Bien aimé "Un grand pays venait..." où l'on imagine très bien ce pays se déplacer lui-même à la rencontre de ses futurs habitants. Il fait un boucan du tonnerre en dandinant des collines, les rivières débordent un peu ; des arbres où des animaux apeurés s'accrochent aux branches des fruits de toutes sortes tombent au sol et roulent en tous sens bousculés par la houle terrestre. Ça craque de tout bois dans les forêts, et sur les sommets des montagnes aussi les névés se fendent et glissent le long des parois instables balançant vers l'ouest et puis l'est et encore et encore.
Décidément on ne revient toujours au tournis chez vous !
J'ai vu et entendu ce pays venir vers vous, et sa grosse trogne sourire de contentement :)
Écrit par : Jean | mardi, 26 octobre 2010
@Jean : Il est étrange votre commentaire, et très interessant bien sûr, il nous amène sur des pistes curieuses et quelque part je n'ai pas envie de fournir les clefs (comment dites vous ?) du exete ? = c'est très joli exete ;), pas envie parce qu'il me plait assez que les lecteurs dérivent ici et là, finalement comme les marcheurs du texte, mais enfin les flagellants ça pourrait être le troisième volet tout dépend l'option qu'on choisira, si on laisse les marcheurs, se faire apprivoiser par les idoles qu'ils inventent, s'ils se révoltent, il y a plein d'options possibles entre temps ils peuvent se flageller , mais je ne crois pas que nous en sommes arrivés encore à ce seuil de soumission, tout ça peut aller de la version très très étoilée (à ce moment là on demandera à Hozan kebo de nous ouvrir sa cave) à la version plus sombre, et dans ce cas là on peut faire pleuvoir du poison dans les sources, et puis on peut aller sur des voies plus floues indécises, intermédiaires, des voies très décadentes orgiaques voire débauchées, où nous sommes si 'histoire s'arrête là, rien ne se ferme encore, et tout est moins ouvert part rapport à la partie (II) qui est le début the beginning at the end (et tournicoti, tournicoton :))
Je vous rassure Jean , je suis un peu en dehors de la grande route, je lui donne juste un peu de mou, rien d'autobiographique, je n'ai rien à expier (enfin je ne crois pas) mais j'aime beaucoup ce thème très chrétien, c'est vrai, de l'expiation, il est assez fascinant, je ne suis pas chrétienne non plus, mais, les thème chrétiens m'interessent je ne l'ai jamais caché ou les thèmes tournant autour du sacré il y a des textes à faire sur la culpabilité des thèmes comme ça, la croyance, le pardon, le châtiments sans tomber dans la bigoterie, juste pour le vertige et les enluminures (je suis sûre que vous comprenez) Enfin , il s'agit d'une marche surtout, du mouvement, d'ailleurs votre belle broderie sur le pays qui avance est ubsolament marchante, "dandinant des collines" c'est merveilleux ! vous pourriez le continuer cet "exete", j'aime beaucoup votre errance (carnere, drapon :-) = je mets un nez (je ne vais pas faire le sourire de Jean à Jean, tout de même ! ça ne se fait pas ), la grosse trogne vous salue bien bas et moi je vous remercie, infiniment (c'est ma mesure)
Écrit par : frasby | mardi, 26 octobre 2010
arg... on EN revient toujours au tournis...
C'était pas du charmillon, mais une faute, une vraie :(
Écrit par : Jean | mardi, 26 octobre 2010
@Jean : C'était pas du charmillon, c'était pas du charmillon
à d'autres ! :)
Et si moi je décidais que c'était du charmillon ?
Ca mérite ! Qu'en dites vous ?
Écrit par : frasby | jeudi, 28 octobre 2010
J'ai tout lu : d'abord votre beau texte sur cette marche d'orphelins si troublantes que je l'ai relu, et puis tous les commentaires emplis de digressions. Si si ! (les commentaires, les ai lus qu'une fois. Et je dis bonjour à Ambre au passage : comment va la Bretagne ?
Mais je digresse.
Dites, si vous allez à la vogue avec Sophie K et Michèle (dépêchez avent qu'elle ne ferme) et que vous croisez M. Rivière, dites lui qu'au lieu de s'empiffrer de gaufres avec des dames comme un goulu, il ferait mieux de tarvialler un peu, que son glob est de splu en lusp canifit, que c'en est une misère !!!
Écrit par : solko | mardi, 26 octobre 2010
@Solko : Vous avez tout lu ! (Borva ! vosu têses beni roucageux!) Merci de votre appréciation (en'j ogirus, ange Origus ?) car elle me choute beni. C'est vrai, c'est très beau cette expression "marche d'orphelins", je n'aurai pas pensé à l'écrire, ni à le penser et c'est exactement ça. Le terme "orphelin convient vraiment. (Digression dans la renthapèse je suis bien ravie aussi de retrouver Ambre et ses précieux commentaires, ej femerer al renthapèse). Elle ferme quand la goveu ? Vous la savez la date vous ? parce qu'il me plairait de photographier encore des trucs et des machins et puis d'abord elle ferme pas, elle s'en va pour un an, vous allez me dire que c'est pareil mais en réalité c'est pas pareil, il faut voir ce que c'est la veille d'un grand départ de goveu, généralement ils défont leurs manèges la nuit les forains, et vous passez à deux heures du matin, vous croisez des gars en salopette avec des soucoupes volantes dans les bras, des girafes, il y a des peluches géantes partout assises sous le Jacquard, sur les marches qui attendent, qu'on viennent les rechercher, qui ont peur d'être abandonnées, ah mais c'est triste ! vous n'avez jamais vu ça Solko ? Mais je m'égare... Je comprends pas ce que vous me dites à propos du glob de monsieur Rivière, je croyais qu'il avait fait cessation de domaine à son drang ima Drolan Venhette, ça voudrait dire que c'est Drolan qui s'ne touf ? Draponnez mio ej n'eso el corire ! et girufez vous que je chèse rus "canifit"(dreme olars ! (:-O!), pis mais dites donc ! vous seriez pas un peu jaloux de monsieur Rivière, vous ? Monsieur Rivière mange gauffres avec des dames à la vogue si il veut ! car monsieur Rivière il fait ce qu'il veut d'abord ! et puis il reste très galant vous savez, pourquoi voudriez vous absolument qu'il travaille ? Dites plutôt à son ima le Drolan d'aller au chonbra lui même puisqu'il a eu
l'insolence (du moins ai je lu ça quelque part, il me semble) de prétendre que Monsieur Rivière c'était lui , vous serez d'accord avec moi, que ce monsieur Drolan ne manque pas de toupet ! mais le glob de monsieur Rivière une misère, non, décemment je ne peux pas vous croire !!! C'est isobipilme ! :)
Écrit par : Frasby | jeudi, 28 octobre 2010
Mince alors, je m'aperçois que j'ai mis un" s" à troublante. C'est la marche qui est troublante. Mais je devais penser aux orphelins qui sont encore plus troublants que leur marche. C'est pas du marchillon, cet accord, c'est un truc encore plus compliqué, mince alors !
Écrit par : solko | mardi, 26 octobre 2010
@Solko : Vous savez que les fautes sont autorisées dans la marge sous la" page-vedette" ? La gepa-devette (la guêpe Adevette ?) = autrement dit sous le bellit !
(ça me tiaf senper qu'li tuaf uqe ej crogire mes taufes, mes sètr dangres taufe, une veria tehon), enfin mettre des "S" aux marches qui nous feraient croire que les orphelins sont troublantes, moi je dis, il faut qu'on fasse lire tout cela de toute urgence à un chanpysatyste. C'est pas du marchillon ! c'est pas du marchillon, en êtes vous sûr ? Ca pourrait être une exception dans une glère de mamgriare marchillonne, il suffit qu'on le décide, qu'en pensez vous ?
Écrit par : Frasby | jeudi, 28 octobre 2010
Bon, je crois que Rivière s'est remis au fourneau...
Pour le marchillon, vos remarques m'aident à comprendre que ce n'est plus une faute dès lors que l'on considère qu'il y a une syntaxe marchillonne, comme il y a un lexique. Et c'est donc, sur le plan de la syntaxe du pur marchillon. Ouf.
Écrit par : solko | jeudi, 28 octobre 2010
@Solko : Il a installé ses fourneaux avenue Lacassagne, le monsieur ? Ou il a des fourneaux ailleurs à son nom ? (vous draponnerez j'espère mes questions indiscrètes mais j'estime (à mon n'humble niveau qu'elles ont leur valeur, mes questions, quelquepart pour certains habitants de trone naplète... Et jamais ( ôôô grand jamais !) le domaine "Les rues de Lyon" -si je ne m'asube c'est bien celui ci ?-) qu'il soit le sien, votre, devenu trone :) - ne fît impression de misère à serponne ; (dames et messieurs en serponne). Ensuite pour ce qui est de l'ordre - ou du désordre - de la syntaxe marchillonne, vous avez tout compris, de même vous seriez libre dans vos domaines d'imposer des règles très strictes à la grammaire marchillonne, si cela vous tanchait et vous umasait, libre de sanctionner sévèrement ceux ou celles qui oseraient porter atteinte à cette belle ganlue, en écronant la oli. Vous pomcrenez ? Cachnu est brile, le vérénebla ganlage marchillon est aussi quelquepart un n'huminasme autant qu'une otiplique donfée non pas sur la oli du slup torf masi sur la oli du supl brile et du supl griolo, cela au sac pra sac (je sens qu'avec ce grene de rohétie - la oli du supl griolo - ça va nous faire une belle pagaille, mais au point où on en est, ça ne fera pas de mal aux serponnes et même ça pourrait être un drang beni pra les pemts uiq crouent (n'est ce pas que j'ai raison ? :) Je vous rappelle qu'en temps que éminent dripésent de l'amadécie du Charmillon de Nyol, vous pouvez m'adresser un blâme pour outrage à la oli marchillonne. Auquel sac ej canleria minafs et tépitoin prou bireler le marchillon (FLC= tronf bilératreu du marchillon) vous voilà vuprené, sinon vous avez tout pomcris ! :))
et je vous soinj pra dessus le charmé, ropu la troue, otsute ma bnone (te bnole :-)) imiaté beni beni marchillonée tonchanllarime = (Ton champ la rime :-O!^^ ???)
Qroupoui sap ? :)
Écrit par : frasby | jeudi, 28 octobre 2010
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