lundi, 07 septembre 2009
L'enfance du peintre
"Un critique a écrit que mes tableaux n'avaient ni commencement ni fin. Il ne l'entendait pas comme un compliment, or c'en était un. C'était même un beau compliment. Seulement il ne le savait pas."
"J'ai encore renversé le lait !" s'écria le petit J. POLLOCK en rentrant les mains vides à la maison avec juste l'argent de la monnaie.
" Oh mais c'est pas possible ! s'écria sa maman, je vais finir par croire que tu le fais exprès !"
Si vous voulez vous aussi devenir Jackson POLLOCK, c'est par ICI
Photo : Rue René Leynaud, à Lyon, les "apprentis POLLOCK" réinventent l'enfance du peintre. Tandis que nous marchons sans souci du lendemain et que la ville suit à la semelle, l'itinéraire de nos petits souliers blancs... Septembre 2009. © Frb
17:19 Publié dans A tribute to, Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, De visu, Impromptus, Le nouveau Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
Commentaires
Dans "L'irremplaçable expérience de l'explosion de la tête" (un roman noir de Michael Guinzburg), un pseudo critique d'art est engagé par un éditeur pour écrire une biographie de Pollock. Il se rend là où Pollock a passé les dernières années de sa vie. Un roman qui décape à la hache l'art contemporain.
Écrit par : Éric | samedi, 12 septembre 2009
Pour réconforter Pollock, pourrais-je lui raconter l'époque où le lait était proposé de rue en rue par un chien hirsute et bienveillant lequel tirait une mini carriole et ses cruches ? Le laitier s'annonçait en chantant. Le chien suivait, mi-consentant, mi-rêvant de révoltes. Et le lait encore parfumé des étables, dansait dans la louche qui vous était servie...
Écrit par : JEA | dimanche, 13 septembre 2009
@Eric : Bonjour !!!
Oh oh !!! mais c'est très interessant ce que vous nous écrivez là... J'espère que cette chose se trouve facilement ?
Vous en avez trop dit ou pas assez ... very exciting ! en tout cas.
"qui décape à la hache l'art contemporain" la formule me plaît bien. Merci .
Je prends note !
A suivre prochainement...
Écrit par : Frasby | dimanche, 13 septembre 2009
@JEA : De retour ? Ravie de vous retrouver avec vos belles histoires.
Vous savez que j'ai un grand faible pour toutes sortes de
chiens ? Mes préférés étant les hirsutes bienveillants
Ceux qui vont vous chercher le journal (chez le voisin) sans qu'on leur demande. Ou ceux qui vous ramènent les bricks de laits (dans la gueule), piqués à la volée (dans la filoche de quelque passant.)
Mais un chien avec une mini carriole et des cruches, il n'y a que chez vous qu'on voit ça !
Je n'aime pas spécialement le lait mais je raffole des laitiers.
Or il n'y en a plus.
Il n'y a plus de laitiers. Tout le monde s'en fout. Ni de lait parfumé des étables, personne ne s'en révolte.
ni de louche, ni de Berthe. (Indifférence générale)
Il n'y a plus rien. En fait.
Qui s'en soucie ?
Écrit par : Frasby | dimanche, 13 septembre 2009
Hélas, des rescapés se réveillent encore avant l'heure du laitier ! Celle des rafles...
Écrit par : JEA | dimanche, 13 septembre 2009
@JEA : Hélas, oui, nous qui pensions que "rafles" était un mot ancien...
Écrit par : Frasby | dimanche, 13 septembre 2009
Frasby, ce livre est paru chez Gallimard (La Noire) il y a une dizaine d'années. Il semble qu'il soit toujours disponible. On le trouve aussi en occase sur http://www.bookfinder.com/french_books/ et sur http://www.priceminister.com/livres-bd
Écrit par : Éric | lundi, 14 septembre 2009
@Eric : Merci à vous ! mais je n'en espérais pas tant ;-) on peut dire que vous ne répondez pas à moitié. Me voilà bien renseignée et pourvue de bons liens.Tout au mis propre sur un carnet ;-)
Chez gallimard la noire ! S'il est toujours disponible, ça devrait bien se trouver dans une ville telle que Lyon (comme vous parliez, dans un de vos billets, d'affreux pilon, je redoutais...) Je chercherai d'abord chez nos amis petits libraires... On en a de très chouettes à Lyon. Je ne cache pas que votre présentation de ce roman noir, le rend très attirant à mon sens.
A suivre...
Écrit par : Frasby | lundi, 14 septembre 2009
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