samedi, 12 septembre 2009
Sauver le monde
"Plus on est informé, plus on est prêt pour la propagande"
JACQUES ELLUL cité par J.L. PORQUET : "Jacques ELLUL, l'homme qui avait presque tout prévu". Editions le Cherche-midi 2003.
Il est clair que "sauver le monde à notre niveau" comme on le lit ici et là, s'avérera insuffisant. Maintenant quasi tout le monde, chacun à sa façon, le sachant, fait assez semblant de l'ignorer. Ce qui ne change rien à notre problème. Je ne dis pas qu'on ne peut pas accomplir un petit quelquechose, à son niveau, chacun à sa façon... Encore faudrait il savoir exactement ce que signifie "son niveau", tout autant que "sa façon". (Bonjour PIRANDELLO !). Après on peut relire I.ILLICH (1926-2002) et son concept de contre productivité, de "convivialité" ou son ami J.ELLUL (1912-1994), qu' A.HUXLEY (1894-1963) ("On ne peut avoir une civilisation durable sans une bonne quantité de vices aimables"), nous fît mieux découvrir, avec quelques questions se posant face à l'évolution de "la technique", notamment. (Je résume grosso modo, il s'agit ici d'une rubrique "offre d'emploi", innovant le premier sommet utilitaire de Certains jours, et sans doute le dernier, pas d'un billet philo, que cela soit bien clair entre nous !) ELLUL (Jacques), était l'ami de CHARBONNEAU (Bernard), ne pas confondre avec Jean-Pierre, urbaniste consultant, (là on s'éloigne de notre sujet). Bernard CHARBONNEAU qu'on peut relire aussi, oeuvra avec J. ELLUL à réfléchir (entre autres) aux conséquences de la "mue" des populations de moins en moins rurales, dans notre société. A noter Qu'ELLUL écrivît des choses assez interessantes sur le phénomène de la "propagande" au sein de nos mêmes sociétés (cf. le maître livre "Propagandes" 1962), mettant en relief les propagandes dites sociologiques (par opposition aux plus perceptibles propagandes politiques), ELLUL, militant anarchiste, interessé par la démarche situationniste proposa même un jour, à notre Guy chéri, une collaboration, que le philosophe refusa pour la raison que le christianisme d'ELLUL était peu engageant. No future donc ! ILLICH, ELLUL, DEBORD et tous les autres, n'ayant pu s'accorder pour sauver le monde d'une même voix, son lecteur pourra peut être s'en remettre au "Grand soir", histoire de s'informer un peu d'une autre manière, on ne peut pas sauver le monde, en regardant l'ennui (bien que fort sobre) d'une blonde sur téfin défilant ses infos un peu comme on lit l'annuaire, ni en plaçant tout à fait notre confiance dans les infos de France 2, 3, etc... (de la télévision républicaine, of course), je n'insiste pas sur la critique, "Arrêt sur image" est bien plus compétent que moi. Pas plus qu'on ne pourra croire aujourd'hui, que les femmes parviendront à sauver le monde à elles toutes seules, ou par la force des balconnets. Même si l'idée est fort jolie. Pardon, Loulou, pour ceux qui aiment la belle poisie aroumeuse engagée, voire chantée, mais "la femme avenir de l'homme", d'une part ce n'est pas encore prouvé à 100%, (sinon juste biologiquement), d'autre part, c'est un peu lourd pour nos frêles épaules (je sais de quoi je parle, moi qui adore que ces messieurs m'ouvrent les portes, et aident à porter mes cabas). Aussi, il existe des dames, des vedettes, qui en ce moment enlèvent le haut dans "Elle" et le "Marie Rose" pour la bonne cause, (on est déjà loin de l'ingénue "Margot" qui de son plein gré, mais au delà du bien et du mal, exhibait un tétin discret, pour l'amour des chats du vieux Georges ou de quelques copains de la bande à Lucien). Autant GEORGES, ELLUL, CHARBONNEAU et les autres, (allez hop ! j'amalgame), nous les savons très investis, tout autant "ELLE", "Marie Claude", j'hésite à cautionner (heureusement, personne ne me le demande ;-), pour la bonne cause ! que ne ferait on pas ? Et puis si ce n'est que le haut, il n'y a pas à en faire un drame. Mais parfois, je me dis que je préfère une voiture qui enlève le haut pour rien. "C'est plus franc" comme dirait Lucien. Et les voitures c'est bien connu, "c'est comme les femmes", ça enlève le haut comme rien. Voilà ce calamiteux certains jours virant vers la rubrique "auto"... Que ne ferait on pas pour attirer du monde ? dans un but, toujours le même : la bonne cause. Ca y'est ? Ca commence à rentrer ? En radio, on appelle ça clairement le matraquage. Loin de moi, l'idée d'une polémique, si ce parti-pris (de vedettes enlevant le haut pour aider le dépistage) aide un peu, c'est tant mieux. Ce qui me gêne ce n'est pas tant l'effeuillage, mais ce showbiz, mêlé au monde de la médecine et de la maladie, ce titillement de la peur, grand classique unanime, trifouiller aux entrailles, de la crainte collective, sous prétexte d'informer. Comme si, encore pour ça, pour la bonne cause (dit-on), les protagonistes et les dames qui s'y prêtent (et ne sont pas mauvaises filles, au fond) désiraient nous faire oublier dans leur enthousiasme pétri d'intentions louables, qu'il s'agit encore de spectacle, enfin pas tout à fait l'oubli, "se servir du spectacle, pour aider une bonne cause", cela est entendu, assumé, clamé même ! les dames elles savent, "elles se servent" disent elles de "leur notoriété", mais il y a comme qui dirait un petit décalage entre le monde de la notoriété se déboutonnant pour la photo (même si c'est de la photo-réalité) et celui de cette inconnue qui a rendez-vous avec l'imagerie médicale pour de vrai. Je ne suis pas sûre que les deux exemples, se situent sur la même planète. Ce que ce cher Gilles ou un certain Jean-Luc, appeleraient (peut-être ?) "Les puissances du faux"(?). Ou de l'indistinction ici presque inquiétante, entre le document et la fiction. Et dans ce cas, je ne sais pas s'il faudra enlever le bas pour sauver ce principe de contradiction. Quoi qu'on en dise, tout semblera incorrect, avec ou sans notre façon au regard de l'autre principe, belle noble cause incontestable. Surtout, lorsque d'autres images toujours (pour la bonne cause, "mains propres et tête haute") affichent clairement l'obscénité y compris idéologique, aux arrêts de bus et de métro, voire aux sorties des écoles. Une vieille idée pestilentielle, qui semble remonter d'assez loin, à côté de laquelle ces courageuses filles qui dégrafent leurs corsages aux portes des pharmacies, paraissent bien innocentes (enfin presque) venues offrir encore une part d'humanité à peu près acceptable (quoique). Nous faisant oublier, quoi ? Quelques secondes, à peine, dans la dramaturgie, (une déclinaison de gestes, gestes simples, ceux de tout le monde, le doigt près de la boutonnière, par delà le spectre du cancer, de la chimio, et de la mort peut être ?) tout cet univers de la com', des concepteurs, rois de la tendance, autres viseurs, ô cibles que nous sommes ! et nous nous trouvons surpris d'entrevoir, les dessous moins avantageux, d'une pensée qui râcle les fonds, et réinvente le quotidien avec un balai de chiotte. On s'en étonne, "Ils ont osé mais oui !". Là, le "réflexe mains propres", parfaitement odieux, (il y en a quelques autres du genre, vous n'aurez pas trop de mal à les (re)trouver), pas vraiment du même grain, que nos vedettes déboutonnées, mais passant toujours par le même canal. Voilà un peu le hic. Tout ce qui entre fait ventre ? Et ils ont pour métier de nous intéresser, nous émouvoir, de nous prévenir pour tout dire, de nous mo-ti-ver quitte à nous effrayer ? Pourquoi pas ? Si c'est pour la bonne cause, hein ! allez ! comme le bon père qui dresse son fils au martinet, en lui disant "c'est pour ton bien !" ou comme personne, pour rien, sortes de choses à vide (en 2 ou 1 seul mot). on peut bien bousiller un petit peu les nerfs de nos masses, un petit peu plus, un petit peu moins... Déjà qu'ils sont bien laminés. On sait que les gens s'habituent à tout. Jusqu'à un certain point... La méthode de surcroît étant parfaitement indolore, (au moins, apparemment), pourquoi se priver ? Et puisque ces réalités là, vraies ou fausses, on nous les colle sur notre chemin, au fond quelle importance ? Nous on ne croisera toujours que des images mais tellement reversées, renversées sur nos corps, qu'elles en deviennent la réalité. Nous voilà faits comme des rats ? la critique étant impuissante, elle se débat dans tous ces flux, sitôt parus et sitôt disparus, et voilà qu'on assiste à cette noyade, le mot est beau "déliquescence", en jetant de nostalgiques oeillades, à l'Ami Ricoré (dont je croyais pourtant à une époque qu'on ne pourrait pas vraiment faire pire) et aux redoutables enzymes gloutons, fin des années 60's, qui terrorisèrent tellement les français, dit-on, qu'on dût retirer la lessive, les enzymes étant représentés par des petites tête méchantes (ancêtre, sans doute, du mythique Pacman) avec une grande bouche pleine de dents, on frôla presque la psychose, tant les français eurent peur que les enzymes dévoreurs de saleté, engloutissent aussi leur chemises, pantalons et autres gentilles lingeries. En roue libre, l'imaginaire ! Nous nous arrêterons deux secondes afin de poser bien à plat les problèmes, (là haut sur la colline, sous un vieux saule pleureur, nous contemplerons le panorama); avant de retrousser nos manches, pour l'affaire qui nous interesse: sauver le monde. Pressons ! avant que tous ces gens ne donnent à leurs enfants les (pré)noms des voitures de la maison Renault... Là encore, je n'invente rien. Une publicité dégueulasse, a hanté les villes, attaquant cette rentrée par une toute autre maladie, l'affiche se glisse maintenant partout, (partout où je vais, elle s'y trouve). En attendant que je vous ramène quelques images, (ou pas), vous pouvez lire Boudou. Colère à vif.
Plusieurs centaines de milliers d'années pour inventer la roue, et quelques décennies pour en arriver là, le vertige, à très grande vitesse: l'invention de la brouette, du char à cerf-volant, du grand bi, puis de la Citroën, artiste, la C4,"Grand Picasso" jusqu'à la navette spatiale et ses autres produits dérivés. Je ne parlerai pas de Ron Hubbard "Je ferai de vous des esclaves heureux" (tout un programme ! mais il nous reste un peu de marge, n'est ce pas ?) je ne soufflerai pas un mot à propos de la future ambassade de Raël et je n'entrerai pas dans le détail d'autres héros plus rigolos, à défaut d'un monde complètement sauvé il y aura des élus sous condition bien sûr... (Envoyez vos dons ! qui ne tentera rien, n'aura rien.)
Nota : Pour notre offre d'emploi, il s'agira avant tout de travailler plus, sans être payé du tout (ah ah ! Certains jours devient visionnaire ;-) "le futur vient te chercher chez toi, sans que tu aies à bouger de ton fauteuil, tente ta chance, ô lecteur !", pas d'hésitation, la cause est archi-noble. Messieurs, prenez vos plus belles plumes, vos boucliers, vos arbalètes, n'oubliez pas la petite photo, j'attends de pied ferme, votre CV.
Photo : Une affiche étonnante, détournement vu rue de Sève ! ça ne s'invente pas, (c'est à croire qu'ils le font exprès). La rue de Sève se situe presque en haut du plateau de la Croix-Rousse. Il s'y trouve, hors de l'apocalypse, (loin des fluides anti-peste et des bébés-turbos), quelques fenêtres fleuries comme en voit peu dans nos villes. Un lueur d'espoir ? Qui sait ? A suivre peut être un certain jour... Lyon, fin de l'été 2009. © Frb
22:18 Publié dans Affiches, panneaux, vitrines, Art contemporain sauvage, De visu, Impromptus, Le nouveau Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
Commentaires
J'ai butiné votre article avec plaisir. Mais j'en ressors inquiète, moi qui pensait penser... je ne serais donc que manipulée ?
Écrit par : gballand | dimanche, 20 septembre 2009
Peut-on évoquer ou évoquer ici " Noël au balcon "?
Baltha
Écrit par : Baltha | dimanche, 20 septembre 2009
@g balland , Non, non, tout n'est pas si tranché je suppose, pas manipulée comme cela, disons que nous sommes soumis à un environnement, aux sollicitations fort agressives de tous ces produits et autres bonnes consciences à adopter. Cela dit, j'ai passé quelques temps à la campagne, ceci est beaucoup moins taraudant, ça doit venir du fait que les gens ont une vue pleine sur ciel... Je pense quand vous avez lu, ce billet,il n'était pas terminé. même en plein bug, mais c'est vrai, j'ai tendance à penser que nous sommes un peu manipulés par nos outils, (ça ne nous empêche pas de réfléchir, d'écrire, de vivre) regardez Stiegler ou Ranciere, nous sommes juste un petit peu tributaires, malgré tout, souvent agressés...(c'est une version citadine, les publicités de la rentrée me paraissent trop décomplexés,c'est inquiétant; mais heureusement je n'ai pas la science infuse ;-)
Écrit par : Frasby | dimanche, 20 septembre 2009
Une photo d'un prince de sève ?
Écrit par : La princesse exilée par Sarko | dimanche, 20 septembre 2009
@la princesse exilée par Sarko :
Tout à fait, un Prince de Sève véritable ! et grand ami à moi ! voulez vous que je vous organise un dîner avec lui, dans mon loft rue de Sève ? Ma petite ...
(Et après il faudra que j'aide Frasby à arroser ses feuilles mortes, parce que ça va bien 5mn, tout ça, mais si on loupe les ocres et dorés, elle ne me le pardonnera jamais)
A quelle heure ? Vous conviendrait-il que je manigançasse ce dîner avec le Prince de Sève ? Votre heure évidemment sera la mienne.
Écrit par : Jacques Séguéla | dimanche, 20 septembre 2009
@Baltha : Oui, on peut
On peut tout ;-)
Écrit par : Frasby | dimanche, 20 septembre 2009
Lorsque tu vois d'où vient l'argent qui permet à certains apôtres de l'écologie d'exister, tu t'aperçois que, même pour cette saine lutte, tu te fais encore blouser.
Tout ce que touche une fondation, et la provenance de ces sommes devrait être claironnées aux communs des mortels !!
Écrit par : patriarch | dimanche, 20 septembre 2009
Au réveil de mon dimanche, ça donne des envies de réactions ! J'adore cette offre d'emploi (je vais aller écrire sur les murs, je sens), j'aurais adoré croiser cette image dans la rue et le sourire que ça m'aurait fait.
Quant à la bonne cause, oui, c'est toujours compliqué de la défendre et comment. (pour lutter contre le cancer de la prostate, ils ont pas fait des photos où ils enlèveraient le bas ?) (c'est toujours les mêmes qui se déshabillent : les filles et les rugbymen)
Écrit par : ficelle | dimanche, 20 septembre 2009
@Patriarch: Tout à fait d'accord. Vous vous rapprochez doucement des vieilles pensées d'Ellul et de Charbonneau...
Et Sarkozy en petit homme vert ? c'est étonnant non ?
J'ai connu très jeune, des vrais écolos, macro bio, qui faisaient leurs pains et tout et tout et qui mangeaient des milky way et des smarties en cachette (entre le riz complet et les germes de soja maison)... Ils écrivaient dans des journaux et critiquaient les colorants. Peut être qu'il en est de l'argent des fondations, et autres comme des smarties et des milky way ? Mais je m'avance un peu, je connais très mal ces milieux, les fondations, les petits hommes verts et puis il y a des gens qui font un très beau boulot (ne jetons toute l'écologie ni les belles causes dans la poubelle). C'est vrai qu'en ce moment, après bien avoir bien nié tous les problèmes, maintenant qu'il est trop tard, c'est facile pour nos dirigeants de jouer les chevaliers blancs ou verts... Ah patriarch ! je vous envie avec votre zoo merveilleux, vos animaux tous aussi farfelus les uns que les autres, je suis sûr qu'avec eux vous n'êtes jamais déçu, même avec les animaux verts ! Sur ce je vous souhaite un bon dimanche !
Écrit par : Frasby | dimanche, 20 septembre 2009
@Ficelle : Si vous écrivez sur les murs, cette fois, ramenez nous une petite photo ! Déjà qu'on n'a pas vu (mais presque vu, puisque fort bien décrites) les chaussures géantes à bouts carrés, sur ce coup là, votre réaction murale, je veux être au premier rang... Un badge VIP quelque chose du genre pass pour avoir le droit de voir ça !
Je confirme, j'ai adoré croiser cette image dans la rue. En général, ce genre de truc me fait sourire seule en marchant. D'ailleurs je ne suis pas loin de récidiver( sourire seule en marchant, pire, en pédalant) il ne faudra surtout pas que je repense à votre histoire de prostate, d'une logique implacable ;-) On imagine pourtant très bien nos héros préférés enlever le bas pour sauver la prostate... Allez, pour votre petit plaisir, une consolation, c'est mon petit doigt qui me l'a dit il y a des paysans de l'agglomération de Vesoul qui vont poser tout nus pour "enfance et sourire", calendrier 2009 oblige !
Ah cré vindiou ! tout dans les foins à grand coup de fourche, (Juste pour vous remercier Ficelle ! parce que vous le valez bien : http://french-rugby-players.com/wp-content/uploads/image/calendrier%20agriculteurs%20nus.jpg
Écrit par : Frasby | dimanche, 20 septembre 2009
super héros pour sauver le monde ? vous vous sentez dans la merde ?
vite vite vite ! Lulu du plateau ! Lucien le plombier le super héros de vos teuyaux !
(et il est pas cher !)
Écrit par : hozan kebo | dimanche, 20 septembre 2009
@Hozan Kebo : Si on collait chaque jour une nouvelle affiche, pire que celle de la veille dans votre jardin, ( ces affiches qui nous portent la merde, oui, c'est le mot juste, on dirait)
Vous ne pourriez pas faire toutes ces confitures de curcubimachin et ces bocaux de fruits (sauvages), dont toute la pulpe, et le doux caramel, nous reviennent à vol de colibri, nous faisant sentir cruellement, qu'il existe autre chose que la merde, sur cette terre... Lucien du Plateau ! Bon sang mais c'est bien sûr ! c'est cet homme qu'il nous faut ! ben vrai qu'il a toujours de bons teuyaus, et quand il soude, ça tient un siècle. Bon, alors vite, je vous laisse ! il faut que je trouve, la grosse Germaine, elle seule doit savoir où se trouve Lucien. Le dimanche il joue à la couinche , mais Dieu sait où ! Avec un petit peu de chance, on pourra sauver le monde avant le coucher du soleil. Si la nuit tombe, demain ils nous colleront de nouvelles affiches, et on sera encore faits marrons.
j'enfourche ma draisienne ! vite ! vite ! cherchons Lucien le temps presse ! Merci infiniment Hozan, avec vos idées lumineuses, vous nous sortez d'une sale affaire !
Écrit par : Frasby | dimanche, 20 septembre 2009
ah que ça diantreventresaintgris&palsambleu (pour faire bonne mesure) : le premier qui vient me coller une "affiche"
au fond de mon jardin je .... je .... je crois bien que je l'inviterai à boire un chtiot ballon ...le pauvret ! y n'saurait point où la coller sa naffiche ! dans mon fond de jardin ! ... y risquerait de s'choper le tétanos en se piquant aux ronces , c't'andouille ... et p't'être (on a l'droit d'être un peu optimiste de temps en temps , non ?) ; qu'au bout de quelques ballons d'rouge il se mettrait à m'apprendre des trucs intéressants ce colleur de zaffiche ! du genre , comment qu'il s'appelle , c'qu'il aime bien manger , c'qu'il aime pas , le genre de zique qu'il écoute ... ce genre de choses quoi ... intéressantes ... enfin , pour c'que j'en pense ....
Écrit par : hozan kebo | dimanche, 20 septembre 2009
@Hozan Kebo Ah ben sacrediou de commentaire ! moi qui croyait que c'était la grosse Germaine, (ou la grosse Simone) que vous inviteriez dans vot' maison, pour lui choper au passage des recettes de confiture à la griotte, ou celle de l'andouillette poêlée dans sa moustache de beurre maison, vous me surprenez là, à vouloir pactiser avec ces traîtres, (à moins que vous les mettiez dans votre poche comme rien) un canon voilà la manip !, evidemment un chtiot ballon et on retourne sa veste, on retrousse les manches, copains copains et puis c'est vrai que ceux qui collent les affiches, ne sont pas les vrais assassins, m'enfin s'il faisait comme ici au bourg, votre colleur et qu'il la colle quand même, mettons dans votre cuisine, cette affiche pour la laguna turbo ou le savon pour pas attraper la vérole (parce que le boulot c'est le boulot, et les ordres sont les ordres), je sais pas si vous y trouveriez bien de votre goût. Je veux pas casser votre utopie Hozan, si vot' colleur aime la musique on pourra peut être le reclasser, donnez lui au retour l'adresse de Kl-loth ou même la mienne, et on le cuisinera à point pour en faire un graffeur soigné
Je compte sur votre sens de l'accueil pour nous le transformer à point. Vous avez le droit d'être optimiste Hozan ! Je ne suis pas contre un peu de couleur de temps en temps (rouge blanc rosé etc...;-)
Écrit par : Frasby | dimanche, 20 septembre 2009
La nièce de Bernard Charbonneau, qui travailla naguère dans le même lycée que moi, m'a offert un livre de son oncle titré "je fus", édité chez "opales" et sous-titré "essai sur la liberté". Lorsqu'elle me parlait de lui, elle me disait qu'il lui paraissait "foudroyant de vie". Bon. En même temps, elle avait le sens de la formule.
Je n'ai jamais lu ce livre, en réalité. Grâce à votre billet, je l'ai retrouvé. Occasion peut-être ?
Amitiés.
Écrit par : solko | mardi, 22 septembre 2009
@Solko : Très interessant dites moi ! "foudroyant de vie", oui, l'image nous vient assez directement ! j'imagine que Debord, devait avoir ce petit côté là aussi (avec tous les paradoxes que cela suppose). Donc si je comprend bien, l'occasion ferait le larron (enfin je dis" larron" dans le même sens où mes billets seraient d'occasion, hein ! ;-)) , je vous avoue ne même pas pouvoir vous encourager à lire ce livre (je pourrais faire semblant pour la frime) sauf que je ne l'ai pas lu, par contre on m'en a dit bien des choses engageantes. Donc je vous encourage à lire ce livre, sur des "on dit" de confiance ! Charbonneau a été fort critiqué en son temps (aujourd'hui je ne sais pas trop ce qu'il en est) j'ai lu beaucoup d'articles signés de lui, et il est très troublant de constater qu'il avait une grosse longueur d'avance... sur NOTRE époque.( voyez le grenelle et tous ces machins trucs)
Notamment sur l'écologie... Vous voyez c'est un peu comme Debord avec "la société du spectacle"... , Une lucidité, une réflexion foudroyantes si j'ose plagier un peu la formule votre illustre camarade. Merci de votre visite, Solko, bonne soirée ! et (bonne lecture !) si d'aventure...
Écrit par : frasby | mardi, 22 septembre 2009
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