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mardi, 02 décembre 2008

Doux oiseaux, fil amant

"Au début des temps, les Hommes et les Animaux utilisaient le même langage"...

"Jeanne Jeannette Ninette nini ninon nichon
Mimi mamour ma poupoule mon Pérou
Dodo dondon
Carotte ma crotte
Chouchou p'tit coeur
Cocotte
Chérie p'tite chèvre
Mon p'tit péché mignon
Concon
Coucou
Elle dort"

BLAISE CENDRARS

IMG_0098.JPG

Ref: "La prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France" - Dédiée aux musiciens - Poésies complètes - "Du monde entier au coeur du monde"/ Gallimard 2006.


podcast

 

Photo: D'amour tendre, deux oiseaux... vus rue Pierre Blanc, sur les pentes la Croix-Rousse à Lyon. Décembre 2008 ©.

Commentaires

un joli poème de Blaise Cendrars !! merci pour ce moment de poésie et de classe !!

Écrit par : jean-philippe | jeudi, 04 décembre 2008

N'avaient-ils pas déjà brillé sur votre blog ces deux compères? Ce devait être d'autres, vous vous rendez compte à quel point je discrime ces petits en ne parvenant pas à les distinguer. l'oiseau inconnu disait Char, c'est l'image la plus belle que j'ai trouvé chez lui.

Écrit par : Léopold | jeudi, 04 décembre 2008

Que de tendresse !

Écrit par : gazelle | jeudi, 04 décembre 2008

@Jean Philippe: Merci, j'aime beaucoup ce poème, il m'amuse:-)
Et pour la poésie et la classe c'est Blaise qu'il faut remercier,
A bientôt ici ou là, quand vous voulez...

Écrit par : frasby | jeudi, 04 décembre 2008

@Leopold : Vous confondez tous mes oiseaux ... Ce n'était pas les mêmes compères ! Bien sûr que c'étaient d'autres ! Pas de blâme pour cette fois (la prochaine je les peindrai en jaune !juste pour vous)
J'ai ma volière pour vous distraire, j'ai horreur des oiseaux , mais je les trouve très photogéniques, l'oiseau inconnu, là c'est une autre histoire mais j'ai toujours envie de dire (pour plagier -rien à voir - la pub : "Ted Lapidus parlez nous de votre eau de toilette) eh ben moi, j'ai toujours envie de vous dire
"Léopold Révista, parlez nous de votre René char ..." Encor et encor...Personnellement je ne m'en lasse pas. Bonne soirée !

Écrit par : frasby | jeudi, 04 décembre 2008

@Gazelle : D'amour tendre ! sinon rien . Merci de votre visite.

Écrit par : frasby | jeudi, 04 décembre 2008

DES MOTS POUR N'EN RIEN DIRE

Deux oiseaux sur un filament
Deux corbeaux pour un fil aimant
Deux oiseaux noirs
Un fil au téléphone blanc

Des épaules pour porter
La caresse du vent
Comme un hâle de joie

Le son des prairies d'harmonie
En guise de pendentif
Au sourire irisé

Écrit par : gmc | jeudi, 04 décembre 2008

@gmc
DES FORMES POUR ENCORE MOINS EN DIRE

Deux Amants sur un fil au zoo
deux beaux corps pour mille éléphants
deux zozos noirs comme le zan
le faux nez blanc du fol amour
des ports pour épauler les murs
le cadran de l'adresse comme
le jade de l'oie noire
le rire des pinsons aux rats minis
en tifs de grande endive
arimés de souris.

Écrit par : frasby | jeudi, 04 décembre 2008

THERMOFORAGE JUSTE POUR DIRE

Douze amants zoéphiles
D'aube des cors et oliphants
Zorro à Zanzibar
Comme un faune sur une bombe
Déporté par les pôles pas murs
D'un cardan sans adresse
Noir est le jade
Qui pince sans rire Robinson
En grande difficulté d'oraison
Dans son armée de souris

Écrit par : gmc | jeudi, 04 décembre 2008

@gmc:
VERRE D'EAU, FROMAGE, JUSTE POURRIR
Danse au fil ,Joséphine
torse daubant le lit, des offenses
sans barreaux,le sort de Tarzan
plombe le nord de Beaunes
des pulls morts par les rhumes d'Orphée
une caresse sans ardents
j'ois l'art est d'âge
son rein, bon-saint,pique-prince
Rolande fit sculpter leur maison
en grand or
son ami dansait sous le riz.

Écrit par : frasby | jeudi, 04 décembre 2008

FAIRE DEUX FROMAGES JUSTE POUR RIRE

Osez Joséphine
Torticolis sans défense
Les barreaux ceints de sel
Bombe le mors des arômes
Qui s'enrhument sans fée
Une caresse de vent ardent
Voit le coeur des rois-mages
Embrassant de son sein de prince
L'or qui glande sans saison
D'un bel encore
A la vie qui jouit d'un grain de riz

Écrit par : gmc | jeudi, 04 décembre 2008

FAIRE DEUX FOURMIS JUSTE PAR RAGE
Au jet osé, Rosine !
Trottent en collants six amphés,
Les rabbins sautent l'ocelle.
Blondes, mordent l'eau de la Drôme
Qui embrument Morphée.
L'une agresse le hauvent dardant
L'âge des croix. Ma joie voit la couleur
En pinçant son bras d'assassin
Sans ses ongles le chlore, guirlande
d'un bord en querelle
qui geint d'un gris de laverie

Écrit par : frasby | jeudi, 04 décembre 2008

FER DE FOURMI EN PARAGE

Au jet rosé d'éosine
Trot courant si enflé
Les rats biens sans oseille
Morfondent les blondes de l'eau
Des embruns de maure fée
La lune leste au vent devant
Läche des croix sur Montjoie sans couleur
En pinçant pour les bras de l'assassin
Ongle sensé d'une chaude guirlande
Bordant les querelles
D'un gris qui délave les lundis

Écrit par : gmc | jeudi, 04 décembre 2008

FLAIR DE FORAGE EN FOURBIS
Oserai je doser les eaux d'usine?
tôt enflé c'est courant,
les oreilles sans lezards biens ?
les ondes aux morts, font le dos
"brun d'amphore",a morflé
la laisse des dunes au vent
crache des mois de joncs, doux de leur coeur
en sapant le saint bras de la pince
qu'on encensait du Claude qui glande
querellant au bordel
d'un cri qui bave les vains délits

Écrit par : frasby | jeudi, 04 décembre 2008

Gmc et Frasby: mais comment vous faites? et savez-vous que c'est étrange, cela a le charme exaspérant des conversations qu'on entend dans le métro dans une langue étrangère ou confidentielle, musicale, mais qu'on ne comprend pas, voyez-vous l'étonnement sur mon visage, moi qui suis assise sur la banquette en face et qui à la fois voudrait bien savoir et y renonce sans que cela soit grave; cela est bien mystérieux en tous cas!

Écrit par : Marguerite | jeudi, 04 décembre 2008

Bien sûr c'était pas Marguerite qui parlait mais Sophie, ah zut à chaque fois je m'y laisse prendre!

Écrit par : Marguerite | jeudi, 04 décembre 2008

Et de deux! allez bonne soirée Frasby!

Écrit par : Sophie L.L | jeudi, 04 décembre 2008

FER DE NAGE AU GOURBI

Oseraie des usines
Aux toits enflés souvent
Les oreilles se lézardent bein
Dans l'onde où les morts ont bon dos
Plein d'amphores ce moufflet
Sous l'haleine des dunes de vent
Crache-moi donc au doux de leur coeur
Désapant les seins bas qui s'émincent
Quand l'encens gronde en silence
Que l'airelle hante le bordel
D'un cri qui brave l'écrivain

Écrit par : gmc | vendredi, 05 décembre 2008

@SophieLL-marguerite (elle) : Je ne crois pas que ni gmc ni moi même n'ayons prémédité la chose, elle est donc tout à fait mystérieuse pour moi, pour gmc , je ne sais pas , en ce qui me concerne j'écris surtout avec l'oreille de gmc que je raccorde à mon clavier par un jack stéréo, j'écris bien sûr dans le métro ,gmc est dans l'autre rame) ça doit être une langue étrangère je ne comprends pas ce qui se passe ;-)

Écrit par : frasby | vendredi, 05 décembre 2008

NERF DE RAGE AU BOURG GRIS
Rosine désosserait
Nos doigts en flancs voûtés
Les oreilles célestes ,tardent. Est ce bien ?
Dans l'orme où les bonzes abondent haut
Plane un fort en soufflé.
Sous l'avenue des dents du venant
Mâche moi ,donc, l'odeur de leur cour
Les bassins hapant des sapes à la pince
Quand l'essence ronde s'y rend
que le bordant ment , que Laurel
écrit barbant le gris venin

Écrit par : frasby | vendredi, 05 décembre 2008

NAUFRAGE AU BORD GRIS

Rose innée des corsets
Ô toi au flanc voûté
Trésor de vieillesse retardée
Dans l'or des bronzes hauts
Plante forte des soufflés
Que lave l'élan du dedans
Lâche donc cette odeur dans la cour
Des bassins offrant leurs appâts minces
Dans la ronde des sens
Du débordement de laurier
Qu'écrit en blanc ce vélin

Écrit par : gmc | vendredi, 05 décembre 2008

NOS PHRASES AU BEAU GORILLE
Crosse au nez de Circée
Louve floutée, vends toi !
Tes vieilles sortent des laisses d'Arte
Dans le port de Monceau
Pantoufle d'or, doux fêlés,
Que de larves hélant les dodues!
Louche, l'oncle, cet auteur de cas lourds
De bars sympas offrant pas la rince.
Dans l'Aronde,de l'essence !
tu brodais du Mans, tu riais
tu cries en bêlant "c'est Melun !"

Écrit par : frasby | vendredi, 05 décembre 2008

AU PRADO DES TRILLES

Trousseau d'halluciné
L'eau du fleuve est vent froid
L'éveil sort du berceau de l'art
Dans le confort des sceaux
Douce fleur d'or des fous ailés
Clarté des enfants d'obus
Sous les ongles à l'odeur de glamour
Barbares au pas de prince
Arrondi de naissance
Tout en bas des éléments du rai
Tous les cris embellissent en parfum

Écrit par : gmc | vendredi, 05 décembre 2008

AU PARDON DES DRILLES

Tronçon de lancinés
Love effleure Eve en froid
L'Eve elle sort, deverse aux dollars
La dent d'or des forts en conso
Fous d'ocelots, dos refoulés
Que l'arrêté enfle en eau bue
Sous pétoncles, allons dehors, Amour !
Au bar des princes avares
Un radis donne naissance
Tout bas en aimant hêler la durée.
D'où l'écrit en plissant par la fin.

Écrit par : frasby | vendredi, 05 décembre 2008

OVATION DES FILLES

Tronc d'où sort la lance innée
Lovée fleur aimant le froid
Les valses du verso de l'art
Bardent d'or l'effort en solo
Fourrant les osselets d'eau foulée
Sans arrêter l'enfer des rebuts
Souper au talon fort de l'amour
Aux bardes princes sans amarre
Un paradis don de l'aisance
Du bas aimant est la dure haie
Des doux écrits de croix sans fin

Écrit par : gmc | samedi, 06 décembre 2008

AU VAIN SILLON DES FAMILLES

Troussons le sort de l'innocence
L'heure des flores, les froissements
Les vassaux rares versent l'avare
Au bras du seul fort des vols, hauts
Souffrez ! les solos d'os fourrés
Sans faire d'été, l'affaire des ruts
Poussée au pas lourd, fond la mort
On parade par ces âmes minces
Au bras hardi, d'adolescence,
Du rang des brus est la maman
Douze ans aigris de croissants fins

Écrit par : frasby | samedi, 06 décembre 2008

AU VIN SI LONG DES PAPILLES

Tout son sort d'innocence
Pleure et déflore les froissements
Des vaisseaux rares vers la gare
En bas du solfège des vélos
Soufflets qu'assole le fourré
Sans le fer dont sont faites les rues
Poussée des palourdes dont la mort
En parade sur le sésame grince
Au brassard dit d'obsolescence
Durant les bruits d'un firmament
Des années grises croissant sans fin

Écrit par : gmc | samedi, 06 décembre 2008

ON VIENT, SI L'ON DESHABILLE

Tous, on sort :dissonnance !
Frôle l'essor des froids ossements
Déverse au rare verre, l'égard
En beige, des sofas, flashent l'eau
Sont faits de casseroles à fourrer
Dans l'affaire, dansent les dés férus
Pour céder à Lourdes, des pâles morts
Pas en rade sur ces âmes à grains
au Brassens dit "de zob l'aisance"
Dure un débris de frime d'avant
Dès que la croix sent l'âne des frises

Écrit par : frasby | samedi, 06 décembre 2008

EN VAIN SI LABILE

Tout sort dans l'insolence
Fort de l'essor du foisonnement
Des vers ras le verre de quart
Les berges des sofas au lasso
Surfent sur des véroles fourrées
Dans la fleurance aidée par les muses
Course des dés sur la lourdeur
Les pales mortes du ventilateur
Pas un rat sur l'âme du grain
Brasseur au dit sans complaisance
Pour un défi au frimas du vent
De ceux qui croisent l'âme des fraises

Écrit par : gmc | samedi, 06 décembre 2008

ON LAVE UN CIVIL

Tout seul dans un sort rance
Force du sonore d'un soi follement,
Vers des rats verts, le vrai des cars
Héberge les salauds de Sapho
Ces verts ont le rôle foulé en nurse
Dans Florence, Dédé parlait russe
Coeur lourd, Dédé, sourde la douleur
Tape la porte du vil tentateur
Pas un gras sur la main du gramme
Ma soeur aux dix sens brasse des cons
Bourrins des filles aux fourmis devant
D'osseux qui crament à l'aise la femme

Écrit par : frasby | samedi, 06 décembre 2008

LA LAVE INCIVILE

Tout sol en un silence
Porte son or sans affolement
Vers des raves de vrai bazar
Où perchent les saltos de sa faux
Sévère est le refoulé des nurses
Enfle l'orangeraie par les rues
Carrefours des soulagées douleurs
Barre à la porte du fil sans acteur
Par le bas la main des gammes
Passeur d'indécence brasse au col
Bourru des filles aux fourmillements
Comme ceux qui calment d'aise la femme

Écrit par : gmc | samedi, 06 décembre 2008

UN VILAIN CIL

Tout seul un sens de cil
Follement sonore aux portes 100
Rêve des braises, d'errer, d'hasards
Où sèchent les altos des infos
C'est l'hiver, l'heure nue foule l'orée
Enfant, l'ange Ray, se parlait nu
Carreleur fou dessaoûlé d'âge lourd
Porte à l'acte l'heure, le frileux baril
Par le bal maints dégâts
Parasols,crasses sueurs d'essence
Brille des fourbus mous fièrement
Comme galbe 13, que l'homme affame

Écrit par : frasby | samedi, 06 décembre 2008

EN VIE D'UN CIL

Tout seul sans cible
Fol amant insonore du porte-sang
Rêve de braise et des hasards
Peau sèche des hauts-plateaux
Se lovent les valeureux fous dorés
L'enfance de l'ange parle aux nues
Les carreaux de feu des souliers d'amour
Emportent l'acteur au frileux péril
Pare-balle au vin de bodega
Par les sols crasses les lueurs d'essence
Brûlent les fourbis mus fièrement
Gomme aimable presque homme-femme

Écrit par : gmc | samedi, 06 décembre 2008

INCIDENT DE VILLE

Tout cible le sens
Ca t'affole à son heure, sa porte ment
Grèves se taisent aidées d'un tsar
Plats de pêches et pots à eau
Ce vol, les voix d'or doux fourrés
Enfantent les gens ,râpent du nez
L'écart au deux dessaoûlés d'un bourg
En prît le coeur , offrit le répit
Aux vains dégats peau d'âne parle bas
Parler seul, lasse, les sueurs décentes
Brument les tournis lus des ferments
Moquent l'étable presque infâme home

Écrit par : frasby | samedi, 06 décembre 2008

UN SILENCE VIF

Sans cible est le sens
Raffole de l'heure d'emportement
Trêve d'aise et dés d'une star
Plate pêche et peau de halo
Vole en voix d'or au doux fourré
Infante des gens grappe honnête
Et garde les deux souliers d'un bourg
Epris du coeur qui offre le répit
Aux vents des gâteaux du branle-bas
Parler seul a celé les sueurs de descente
Brumes d'éternité lues des fervents
Mots que l'étape presse en femme d'homme

Écrit par : gmc | dimanche, 07 décembre 2008

INCIDENCE DES VICES

Sans bible elle offense
Folle, ma douleur porte un moment
Bretzels aidés de lézards
Pas de pêche en pédalo
Vols au vent fous dardent l'effort
Elle enfante Jean, gare à Ponette!
Et deux soudards liés d'Edimbourg
Repris des coffres d'Euripide
On va branler tôt les cabas
Par les soeurs esseulées les scieurs les sentent
pures, des traits ventrus ternis d'étangs
Montent les papes en presse-fatum

Écrit par : frasby | dimanche, 07 décembre 2008

AINSI DANSENT LES VIS

Cent mille offrandes
Formatent la lueur des temps
Crécelle ailée du hasard
Peau de pêche sur le dos
Des fous-volants du fort des phares
L'enfant Jean gare son poney
Au doux rempart près des labours
Epris à qui s'offre une Eurydice
Chambranle des étoles de roi
Parler sort essoré des cieux récents
Epure des traits venus sans vernis
Montent les pas en tresse d'harmonium

Écrit par : gmc | dimanche, 07 décembre 2008

ASSIS DANS L'EVE LISSE

Sa mine offrante
Fort mate, allumant des tueurs
Ca crée les arts du zélé
Dèche du pot sur chapeau
Des faons volent en fard d'hauetefort
L'éléphant rare en japonais
Odorant la part de balourd
Epître à Christophe, d'une heure d'iris
Grand choix des tôles m'en broie
Par son essor seraient des cirants yeux
Et purs sentiraient ,Venus l'hiver nue
Monde n'est pas en reste d'Hermione

Écrit par : frasby | dimanche, 07 décembre 2008

ASSISTANT DE POLICE

Sa main offrante
Format allumant des lueurs
Sacrés arts des allées
Sèche les peaux de chamois
Défense volant en phare de fort
L'éléphant arrange les bonnets
En dorant les paires de bas gourds
Des piteuses étoffes au leurre d'Isis
Anchois des pôles et lamproies
Percent l'effort serein du silencieux
Pur-sang direct venu à l'hiver nu
Le monde naît du pas d'un zeste d'harmonie

Écrit par : gmc | dimanche, 07 décembre 2008

POLISSANT DE L'ANIS

Ca frotte aux menthes
Morfale humant des hurleurs
Sacrée star ! laisse aller !
Choix de mèches et chapeaux
De Fort de France en forme de Var
Les flancs ailés à l'ange abonné
Adorant l'épée pour des gares
Les Pythies fauteuses à dix à l'heure
Emploient des proies à l'épaule
Perséphone s'éreinte du licencieux
Sans directive nue du versant pur
Le mot donné du palimpseste d'Arménie

Écrit par : frasby | dimanche, 07 décembre 2008

PEAU LISSE EN DEUX ASSIS

Un frottis mentholé
La mort fane au vent des humeurs
Sacre des starlettes ailées
Le froid des rêches appeaux
Transforme la France en forge d'ovaire
Des flans alliés à la langue abonnée
Sur le dos l'épée des soudards
Du pis les faux creusent douze heures
En proie des pôles de l'emploi
Prêt-à-percer les reins des téléphones licencieux
Sans dire au nu qui se renverse mûr
Le mausolée du pâle inceste des amis

Écrit par : gmc | dimanche, 07 décembre 2008

PAUL VI HANTE ONASSIS

Un sentiment frotté
L'amorphe âme au vendu semeur
s'arrête où la crasse télé
Refroidit des chapeaux
Transfert sa frange envers le Georges
Défier la langue à faits lents, a bon nez
Sur les dards: les sceaux des poulets
PIE XII à l'heure creuse, fausse heure,
Epaule de lois, pôles et lamproies
Père, t'as pressé l'airain des télé-cieux, s'il en sonne!
Sans mûe, honnir qui sort au mur, à verse,
Et mon sonnet du patin leste, scelle ta mie

Écrit par : frasby | dimanche, 07 décembre 2008

POP LISSANT LES EAUX ASSISES

Assentiment frotté
L'âme des morphes vend des semis
D'arête qui brasse la télé
Refroidie des chameaux
La transe verte tranche les gorges
La langue délie les effets lents à plein nez
Moutarde des sceaux ampoulés
Pi en douze heures fauche l'heure
Epautre de soie pour les lampions
Perte à presser les reins des téléskis en somme
Sans mugir aux couleurs des murs d'averse
Aimons sonner le pas bien leste qui décèle la mie

Écrit par : gmc | dimanche, 07 décembre 2008

OSCILLANTS, LES OASIS

A frottements cités
Forme d'avant: Dame Sidonie
La tête qui sabre l'arrêté
Froide Audi des machos
L'orge orange torche les trêves
La mangue des lits fait des élans, à planer
Tarde, où mon seau de mou de poulet
Plie en douceur vos chaleurs
Et pour soi les peaux trempent les pions
Berthe, assez près des hommes a rincé la télé en ski
Sans rougir aux coulis des moeurs. Ta veste,
Et mon passé sonnent bien l'est, qui cède à la demie

Écrit par : frasby | dimanche, 07 décembre 2008

COU LISSANT LES SANS ABRIS



À proprement tâter
Les foulards denses et honnis
La tétée s'instille en macramé
Aux roides envies de tacos,
Les porcheries en franges sur le rêve.
La langue fait fi des mélancoliques vannés
Poulardes ou sauterelles vivifiées
Et vous l’oie, aux tempes en rémission,
Pliant de candeurs tel terme Tartempion
« La ferme ! » Assez loin des êtres pour la télékinésie
Sans bougies aux roulis des cœurs, ça reste
Mon lest à jamais entonnant le chant des remises

Écrit par : Cribas | dimanche, 07 décembre 2008

(Je ne suis pas certain d'avoir compris les règles du jeu. Vous me direz. Mais de toute façon, "je", ne comprend que mes manières.)

Écrit par : Cribas | dimanche, 07 décembre 2008

@Cribas: y'a pas de règles , y'a pas de jeu ;-) .(sauf peut être "vos manières" ) si cela vous convient ... venez !

Écrit par : frasby | dimanche, 07 décembre 2008

COULIS DE SANG NAISSANT A BRISE

A propre comme un pâté
Dont les foules dansent au nid
A téter les vrilles des camées
Iroise en vide cadeau
Les ports se rient franches rizières
Filant la langue des colimaçons cendrés
Pour l'art de sauter statufié
Sans vouloir le temps d'une rémission
Pile en couleurs de terre à lampion
Le fermage du coin des stères de céleri
Sans bouger le roulis des coeurs de geste
Moleste les chalands d'enchantement sans crise

Écrit par : gmc | dimanche, 07 décembre 2008

COUPS LENTS DOCILES NAISSENT EN PRISE

Aprement papoter
Dolence des fêlonies
A tes trilles, les vrais décanillent
Vie de roi en mikado
Les proches cerises, franchies hier
Fuyant à l'angle, décollent les jolis maçons centrés
pour les rates son thé fût stratifié
"Souvent Loire..." Aux tempes, une révision
Plie en coureur, déterre un plan de Lyon
Le faire mage du colin? Testé de terres stériles?
S'abroger l'heure au lit, et que reste le joueur
Mollesse mâchant lentement les chattes lentes grises

Écrit par : frasby | dimanche, 07 décembre 2008

CILS COULANTS DES TORPILLES

Après n'en pas douter
L'eau danse les fées aussi
A ces trilles lovées des familles
Cire au doigt d'amis anneaux
Les torches frisent les franchises
Cueillant l'angle encollé des centre-alizés
Pour le raconter au thé des fruits stratifiés
Souvent loir aux temples de la dérision
Mise en plis des couleurs sur terre de lion
Le fier machicoulis hanté de pierre stérile
S'arroge l'heur au lit des gestes de lueur
Caresse des mots sachant lécher les chas d'emprise

Écrit par : gmc | dimanche, 07 décembre 2008

SIX CROULANTS S'Y TORTILLENT

Apprennent un pas d'où t'es
Nos danses lèvent au faux-cil
A ces trilobés fais ta vigne!
mire ton moi au Diamino
Les forces franchissent les friches
Que l'anglais colle en dés, les entrailles hissées
Pour rater l'Orégon tu frustras tes feuillets
Sauvant l'ample noir aux plantes, désirions
Les amplis de colère mis sur tueurs d'oignons
Frère marche au colis entier de péristyle
Sa rougeur en or, lit ,les chaises de tueurs
Car est ce démoustachant d'allécher chatte en prise?

Écrit par : frasby | dimanche, 07 décembre 2008

CRI DE SIBYLLINE LOUVE

Happe Reine l'appât du thé
Les lèvres dansent jusqu'au cil
Vigne et féta assez troublées
Mirliton aux émois de dynamo
Tranche l'effort et aiguise la triche
Comme un désir en clé de portail épicé
L'or est blond pour un autorail effeuillé
Suivant l'amble des histrions au noir d'encre
Couleur d'amplis autour des tueurs de mignons
Des fraises marchent sur des colliers de style empire
Des rouge-gorge pillent les lits de la chaleur
D'un eustache alléchant les tresses grise d'une chatte

Écrit par : gmc | dimanche, 07 décembre 2008

GRIS SISYPHE A LIVOURNE

A part la peine du rat botté
Elle lève les dents juste, oscille...
Vie niée fait tas sous ses bourrelets
Mais Riton n'osait mot de dix mois
Chant très fort, église à tes riches
Comme un désirant cloporte à paille plissée
L'orbe long bourraille un râleur fou d'oeillets,
S'enfuit blanc. Des cystistes rions, autant croire !
Colère des plis aux tortillons des mini-yeux
Des forêts charment l'écolier sur des pencils en cire
des jours égorgent les lyres-pie en chaleur
Les calèches tachent les champs, détresses lâches guérissent

Écrit par : frasby | dimanche, 07 décembre 2008

GRIFFE DE GRAFF A MELBOURNE

Raboter les peines et les parts
Elève les temps jusqu'aux cils
Sans bourrelets sous les vignettes
Dis-moi le son qui mémorise
Ce chant de biche qui dégrise
Orpaillant la porte close des plis qui sonnent
Des oeillets fous baillent de longues orbites
En fûts blancs de cycle en millions d'accoudoir
Colocataires des portillons gris du milieu
Au charme des forêts les plans du délire
Ecorchent les jours des chaleurs de pilori
Chant lâche de la caféine qui se lèche le sexe

Écrit par : gmc | lundi, 08 décembre 2008

http://fr.youtube.com/watch?v=2PcF040AA6k#

Écrit par : gmc | lundi, 08 décembre 2008

RIFF DE GIRAFE, AMER REBOURS

Aborder les peines-léopards
Hélant des îles de sept temps
S'embourber, douce Sévignette
des moissons qui mêlaient Maurice
Sèchant des bises guide des crises
Au ripaillant, cohorte appose, des clips si nonnes
Desseuilés de bouffaille de leurs sons bolides
Fût semblant si clan mignon d'un comptoir
Qu'on moque à terre, déporte Lyon du gris prie-Dieu
O Char, Des Forêts, me plantent de lune , et dire...
Les croches, lèchent lourd de chappe à pot de riz
S'enlacent de la gaffe sèche des hymnes à Nevski

Écrit par : frasby | lundi, 08 décembre 2008

http://fr.youtube.com/watch?v=qwF3MhBV1cg&feature=related

Écrit par : frasby | lundi, 08 décembre 2008

GIROPHARE DES MERS DEBOUT

La plaine de Léo parle d'abord
Des élans faciles de sept ans
Embouts béats de douce vigne
Les boissons maures emmènent
Le guide des crises au séchoir des bises
Eclipse nonne déposant un accorte orpailleur
Son bolide beurre les dessalées victuailles
D'un conteur Cro-Magnon des faux-semblants
Locataire des ports du lion qui rugit sur un prie-dieu
Echarde de lune et plant des forts à dire
Laissent les crochets écharper le lourd des poteries
Dans la graphie sèche des Navy Seals

Écrit par : gmc | lundi, 08 décembre 2008

J'IRAI DEBOUT AU PHARE DES MERS

La pelée désolée panne à bord
D'éléphants faciles décèdant
En bout des bas, déboutés dignes
Les voies sont ma Romaine
Le cri les grise, oser choir les brise
Et des clips sonnent épousant un hardcord aux repailleurs
Son bol, au lait de beurre salé de vie que tu tailles
D'un bon croc de moignon, semble en défaut
Le quatre heures des bordures d'ions git du Dieu des prurits`
Lèche l'art de l'une des plantes des faux radis
L'escroc torché, par lourd chapelet de poutrerie
Grandit l'affreuse mèche des navets lisses

Écrit par : frasby | lundi, 08 décembre 2008

DEUX BOUGIES PAR AMER

L'appel des abords empenne
Les faces des éléphantines
Des bouts dignes des ébats mous
Dévoile les maisons romaines
D'un cri qui grise les perchoirs d'osier
Et les tripes servant d'épouse au bail du hardcore
Tuer l'envie seule taille les bols de beurre
Des faucons qu'un moignon assemble en crocs
Durillons d'un gibet de dieu aux bordures de plusieurs
L'art de la flèche planqué dans les dunes des draperies
Estropie les torses des chats pelés par la poudre de riz
Que la grande affiche plisse du creux d'une brève arbalète

Écrit par : gmc | lundi, 08 décembre 2008

LEURS JOUES BRILLENT A L'AIR



Le ciel des abat-vent benne.
Les élégantes Francine,
Les gnous signant des émeus roux,
Renvoient sous mission d’amen
Un prix lit de fraises aux mitards prostrés.
Et les fripes serviles aux épaules sans rails
Muent et encore, sans vies s’empaillent, en sueur
Et confondent Cro-Magnon et semblables,
Blu-ray d’un gibbon de pieux et disquaire des pleurs,
L’or des poches rêches et les enflures au paradis.
L’estourbi, le morse, ses lattes gelées par la loutre des reins,
Queute l’offrande des sévères friches où bavent les mamelles.

Écrit par : Cribas | lundi, 08 décembre 2008

L'ORGIE DES BOUILLOIRES

Le ciel des vents abat des veines
Thés fragiles des élégances
Signes d'embouts dans les mérous
Qu'emploient les soumissions arvernes
L'épris lien prose aux frais des mites de l'art
Servant les fripes sans vie qui rayent les pôles
Cent vies s'empalent dans la sueur des maisons d'or
Sur des cons qui fondent sous les crocs d'érable
Un pieu git au bon air des disques bleus
Pochant l'or des gerçures qui crèchent au paradis
Mort estourbie par les pattes engelées de l'outre-rien
Que l'offrande défriche sévère en bavette d'aile mâle

Écrit par : gmc | mardi, 09 décembre 2008

L'OR GÎT DES POUILLES NOIRES

Le sel déviant à bas d'ébène
Taie frangine des allégeances
Saigne d'habits dans les remous
qu'un poids laisse aux saoules missions d'art vert
les prix de l'impôt aux fraises débitent le marc
Ca revend les frites sans demi , guillerette l'épaule
servie sans paille , dans la stupeur des vestons d'or
Sueurs des croquis font gros sous, déco dévorable
un pileux shit polaire, ski, des bibleux
Proche alors des chères sciures qui gèrent ce panari
me restent ourdies d'aise par les patents gelés d'où tu reviens
Que l'on offre en de vertes friches la banale mallette!

Écrit par : frasby | mercredi, 10 décembre 2008

POULIES AU NOROIT DU GIVRE

Devant le sel qui bat l'ébène
Des franges signent l'allée d'indigence
D'un beat qui dédaigne les mous
De saouls missionnaires poissent les verres d'art
D'un pot dont les prix frais habitent la mare
Servant d'épaulette à la grille des jolis fruits
Paillasson du stupre des versets d'or
Sous des croquis la sueur dévore les décodables
Des scribouilleurs du biniou polaire
Portes cochères du napalm aux mini-angelures
Les outardes gélifiées deviennent des attentats d'aise
Malabars ou danettes du frigidaire fort en front

Écrit par : gmc | mercredi, 10 décembre 2008

géniale joute poétique

compliments

Écrit par : Mandalay | lundi, 24 février 2014

@ Mandalay, merci pour votre appréciation !

Compliments ? (On n'a rien fait exprès :) ...
remerciements encore de ma part à ce cher gmc, sans qui ces joutes n'auraient pu se jouer à l'impro d'un instant de "fondus" déchaînés dans l'esprit de jouer en ping pong, rien que léger, léger...

Écrit par : frasby | lundi, 24 février 2014

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