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dimanche, 06 septembre 2009

Comme un dimanche

Après une franche repue,
J’eusse aimé, toute honte bue,
Aller courir le cotillon
Sur les pas de François Villon,

Troussant la gueuse et la forçant
Au cimetière des Innocents,
Mes amours de ce siècle-ci
N'en aient aucune jalousie...

GEORGES BRASSENS "Le moyenâgeux"

christ brisé bis - copie 1.png

Dans la langue médiévale le mot "église" ne désignait pas seulement les batiments de l'église mais aussi l'espace tout entier qui l'entourait. Pour la coutume de Hainaut, l'église "paroichiale" (paroissiale) est "assavoir la nef, le clocher, et le chimiter" (cimetière). On prêchait, on distribuait le sacrement aux grandes fêtes, on faisait les processions dans la cour de l'église, réciproquement, on enterrait à la fois dans l'église, contre ses murs et aux alentours. Le mot "cimetière" désigna plus particulièrement la partie extérieure de l'église, l'atrium ou "aître"... Aussi, étrangement qu'il sonne à nos oreilles, le mot "aître" était l'un des deux mots utilisés dans la langue courante pour désigner le cimetière. Mais le mot "cimetière" appartint plutôt jusqu'au XVem siècle, au langage des clercs. Il y avait un autre mot employé en français synonyme d'aître : le charnier. On le trouve déjà dans "la chanson de Roland". "Carnier" est resté dans sa forme la plus ancienne, la plus proche du latin "carnis", (dans notre parler populaire, "une vieille carne"), et sans doute appartenait-il déjà avant "la chanson de roland" à une sorte d'argot pour désigner ce que le latin classique ne nommait pas et que latin d'église désignait d'un mot grec et savant : "cemeterium". Dans les mentalités médiévales, l'espace clos qui enfermait les sépultures comptaient plus que le tombeau. A l'origine, si "charnier" était synonyme d'"aître", à la fin du Moyen-Age, il désignait seulement une partie du cimetière, c'est à dire, les galeries qui couraient le long de la cour de l'église et qui étaient surmontées d'ossuaires.

Le fait que les morts étaient entrés à l'église et dans sa cour, n'empêcha ni l'une ni l'autre, de devenir des lieux publics. La notion d'asile et de refuge, est à l'origine de cette destination non funéraire du cimetière. Pour certains lexicographes, le cimetière n'était pas toujours nécessairement le lieu où l'on enterre, il pouvait être indépendamment de toute destination funéraire un lieu d'asile et il était défini par la notion d'asile : "azylus circum ecclesiam". Ainsi dans cet asile intitulé cimetière, qu'on y enterre ou qu'on n'y enterrât pas, on prît le parti de construire des maisons et de les habiter. Le cimetière désigna alors, sinon un quartier, du moins un îlot de maisons jouissant de certains privilèges fiscaux et domaniaux. Enfin, cet asile devînt un lieu de rencontre et de réunion, comme le forum des romains, la Piazza major, ou le corso des villes méditerranéennes, pour y faire commerce, y jouer, ou tout simplement pour le plaisir d'être ensemble. Le long des charniers, s'installèrent parfois boutiques et marchands. Au cimetière des innocents à Paris, les écrivains publics offraient même leurs services.

christ brisé m - copie.jpg

En 1231, le concile de Rouen, défend de danser au cimetière ou à l'église sous peine d'excommunication; un autre concile de 1405, interdira de danser au cimetière et d'y jouer à un quelconque jeu. Il défendra également aux mimes, aux charlatans, aux musiciens et autres montreurs de masques d'y exercer "leur métier suspect". Un texte de 1657, montre qu'on commençait à trouver un peu gênant ce rapprochement en un même lieu, des sépultures et des "cinq cents badineries que l'on voit en ses galeries [...] au milieu de cette cohue, écrivains publics, lingères, libraires, revendeuses à la toilette, on devait procéder, à une inhumation, ouvrir une tombe, et relever des cadavres qui n'étaient pas encore consommés, où, même dans les grands froids, le sol du cimetière exhalait des odeurs méphitiques [...]"

Si à la fin du XVII e s. on commence à apercevoir des signes d'intolérances, il faut admettre que pendant plus d'un millénaire on s'était bien accommodé de cette promiscuité entre les vivants et les morts. Les ossements cotoyés, à la surface des cimetières, n'impressionnaient pas plus les vivants que l'idée de leur propre mort. Ils étaient aussi familiers avec les morts que familiarisés avec leur mort.

Source : Philippe ARIES "Essais sur l'histoire de la mort en occident", (du Moyen Âge à nos jours), éditions du seuil 1975.

Photo : Ce qu'il reste... Vestiges d'un "Jésus au bras coupé", vus en traversant les allées du cimetière de Charlieu, cité médiévale au blason échiqueté d'argent et de sable), et "cher lieu "Carus Locus" autant qu'un paisible refuge sable et argent (où on ne boit pas, on ne fume pas, on ne danse pas. Tenue correcte exigée. Tout bien comme il faut). Fin Août 2009. © Frb

Commentaires

j'aime beaucoup cette photo.
Il y a aussi un livre vraiment passionnant qui parle des églises et des cimetières en Bretagne ( mais pas que de ça, de toute façon, il est passionnant de bout en bout ), c'est "Fils de plouc" de Jean Rohou. Vous y lirez comment on enterrait les morts sous les dalles des églises, jusqu'aux problèmes de santé publiques que cela posait, mais aussi quelle vie, il y avait dans les églises, les gens y venaient complétement saouls, se battaient, enfin, il y avait des scènes apocalytiques :), j'ai oublié les détails (mais je peux les retrouver ), c'est aussi drôle que passionnant ...

Écrit par : Nuage | mardi, 08 septembre 2009

l'Eglise était une puissance plus politique qu'elle ne l'est de nos jours, quoique je crois qu'elle est en train de reprendre de plus en plus de terrain perdu. Du moins, chez les politiques !!

Bonne journée chez toi .

Écrit par : patriarch | mardi, 08 septembre 2009

@Nuage : Merci d'apprécier ! Je connais votre oeil sagace, j'en profite d'ailleurs pour louer sans réserve votre magnifique domaine, où j'aime m'aérer quotidiennement (si, si, j'insiste)
Mais je crois (par dessus le marché) que vous allez devenir ma conseillère de lecture (je n'ose dire de chevet) enfin de lectures de chevet, oui. Semaine prochaine j'attaque la bibliothèque municipale par tous les fronts Sabato, Jean Rohou (Je me demande si Jean Rohou ne va pas passer devant tout le monde, là, sur tout ce que vous m'en dites, je suis scotchée à l'écran, ( je veux lire ça ! absolument), des scènes apocalyptiques, voilà ce dont j'ai besoin en ce moment... Si je ne trouve pas ce livre, de toute façon, je vous solliciterai , (puisque c'est très gentiment proposé ;-)
Merci à vous nuage ! ce commentaire m'a convertie (une fois de +) Passez une excellente journée !

Écrit par : frasby | mardi, 08 septembre 2009

Félicitations pour cet article, chère consœur.

Écrit par : Alain Rey | mardi, 08 septembre 2009

@patriarch : Très difficile à comparer... L'église et la politique étant aujourd'hui vraiment séparés, l'église représentait aussi la culture et eût longtemps entre ses mains le savoir...
Aujourd'hui, l'église reprenant du terrain chez les politiques, je ne sais pas trop quoi en penser...
Difficile à dire, (de mon champ de patates), n'ayant pas vécu au Moyen âge, et étant assez horrifiée par mon époque, tant par les propos de Benoit 16 que par la politique actuelle dans son ensemble, Je vais laisser la main à ceux qui en savent plus long. Sinon , je n'aurai à dire que des choses désagréables sur ces 2 domaines. Vous me voyez donc ce matin , plutôt aquoibonniste... Merci de votre visite, Bonne journée à vous patriarch !

Écrit par : frasby | mardi, 08 septembre 2009

@Alain Rey : Merci, cher confrère. Ravie de vous accueillir sur ce blog (quelle émotion). J'ose rêver, vous qui changez de nom comme d'autres changent de rivages que vous nous reviendrez un jour en Alain Resnais.
(D'ailleurs j'avais cru un instant...)
Mais Alain Rey c'est très bien aussi ;-)

Écrit par : frasby | mardi, 08 septembre 2009

Noooooooooooooooooooonnnn !!! Ernesto passe avant , ce n'est pas negociable !!!! (mais bon, de ce que je lis en matière de lecture ici, vous en connaissez mille fois plus que moi ).
mais pour dire un mot de Jean Rohou, il est né dans un milieu rural démuni ou la seule culture etait celle des champs et qui ne parlait que le breton à la maison, il a donc appris le français à l'école et il est devenu universitaire et l'un des meilleurs spécialistes de Racine ... c'est cette appartenance à deux mondes très différents ( ainsi qu'une personnalité très attachante, parceque les universitaires, parfois, n'est-ce-pas ...) qui font la valeur de ses livres, je pense ...

Écrit par : Nuage | mardi, 08 septembre 2009

Et moi je croyais commenter le blog de Frasby, qu'est-ce que je fous chez Sabine Azéma ?

Écrit par : Alain Rey | mardi, 08 septembre 2009

@Alain Rey : Pardonnez moi ! j'ai profité du sommeil de Frasby pour me déguiser en Frasby, et vous m'avez reconnue !
A mes cheveux peut être ? ou à ma voix ?
De toute façon si on ne ne lui dit pas, elle n'en saura jamais rien. D'accord ?
Entre nous Monsieur Rey! je suis bien honteuse surtout quand je lis ce que vous avez un jour écrit :
" Le langage ne sert pas uniquement à s'exprimer, il sert aussi à mentir, à influencer, à se faire valoir."
Voilà ce qui m'embête au fond, d'autant que cela ne pourra plus jamais être contesté.

Écrit par : Sabine Azéma | mardi, 08 septembre 2009

@ Nuage :
En tant que directrice des universités de France...
(non, non je déconne !)
Bon. D'accord ! Devant tant de véhémence, je baisse les armes. Je cède. Je me serais pourtant bien offert un petit truc apocalyptique, mais bon ERNESTO ! (en prem's ! m'dame!)
D'ailleurs à la BM de Lyon on peut emprunter 10 documents en tout, alors je suis pas obligée de prendre 10 Ernesto, je peux prendre 9 Ernesto et 1 Jean Rohou, (je peux ? )
Les négociations sont en cours.... Peut être faudra t-il refaire un tour de table ? Merci d'éclairer ma lanterne sur Jean Rohou, quel chemin !
Et surtout ne vous laissez pas impressionner par cette satanée colonne de droite, (pas de ça entre nous ;-) côté connaissance, j'ai un peu l'impression de tourner toujours autour des mêmes auteurs, mais finalement avoir des lacunes permet aussi d'envisager l'avenir avec beaucoup de sérénité. Ceux qui ont tout lu doivent être très malheureux.
J'ai hâte de découvrir ERNESTOOOO ! (et un petit peu Jean Rohou ? J'aurais le droit ? Juste une page ?
Merci pour l'enthousiasme !

Écrit par : Frasby | mardi, 08 septembre 2009

ah ! mais il n'y a pas 9 Ernesto ! hélas ! puisqu'il a passé sa vie à brûler ses chef-d'oeuvres ... cela sera donc très vite lu ! alors, mettons que vous prenez "Héros et tombes", et "l'ange des tenèbres" et puis, "Fils de plouc 1" et "Fils de plouc 2" ( ce dont je parlais sur les églises est dans le 1 ).. c'est parfait, équilibré, et dans Rohou, on peut papillonner , on a le droit (mais pas de papillonnage dans Sabato, hein ! imaginez-vous papillonner chez Dostoïevski ? non! bon, vous voyez !!)
cela vous va - t-il comme arrangement ? :)

Écrit par : Nuage | mardi, 08 septembre 2009

au blason déchiqueté oui :)

Écrit par : Gondolfo | mardi, 08 septembre 2009

Les ossements cotoyés, à la surface des cimetières,
n'impressionnaient pas plus les vivants
que l'idée de leur propre mort.
Ils étaient aussi familiers avec les morts
que familiarisés avec leur mort.



ah si seulement mourir
par inadvertance
voire en gaffant

(oh gush !
what a big mistake
so sorry!)

(avec un petit sourire
« en coin »)

Écrit par : hozan kebo | mardi, 08 septembre 2009

Magnifique travail que celui d'Aries, une somme.
Du temps que la littérature & la poésie comptaient encore. L'ère d'avant la sociologie. Pour ça, un livre réjouissant à lire et relire, même si son sujet a la réputation de n'être pas très gai.
J'avais pris beaucoup de plaisir à le lire
Merci de nous le rappeler.

Écrit par : solko | mardi, 08 septembre 2009

J'aime beaucoup le mot danois pour "cimetière" : "kierkegaard", c'est-à-dire, le jardin de l'église.

Écrit par : kl loth | mercredi, 09 septembre 2009

Un peu en décalage. Encore une fois.


Dans le cimetière
J’ai rôdé
Comme un
Chat
Perdu

J’ai vu
Bouger
L’ombre des
Peupliers
Sur les gravillons
Et quelques in-
Sectes
Courir à
Tout berzingue
Sur le granit
Et sur les marbres
Chauffés à
Blanc

C’est tout
C’est rien

Merci

Écrit par : mon chien aussi | mercredi, 09 septembre 2009

Lorsque j'ai reçu sous pli recommandé les "minutes" du Concile de Rouen, je n'ai pu m'empêcher de dire : "On connaît la chanson."

Bien à vous, chère admiratrice.

Écrit par : Alain Resnais | mercredi, 09 septembre 2009

cher Alain R , nous recommandez vous vraiment la lecture de ces "minutes" là ? ne peut on leur préférer les "minutes du sable mémorial" de Jarry où l'on peut lire par exemple (restons au cimetière) :

BERCEUSE
DU MORT POUR S'ENDORMIR



Le grand portrait pendu au mur,
solaire sous sa tente obscure,

dans les plis du fantôme blanc
qui me couve hausse son front lent.

O que pâle est mon front lunaire
sous les étoiles septénaires.

Le portrait de mon front mural
a sucé tout mon sang qui râle.

Le vampire hume dans mon cou
et mes artères des airs fous,

cependant que les araignées
trottent de mes mains décharnées

avec leurs toiles de velours,
bagues où s'empêtrent mes doigts lourds.

Qui donc a caché sous ma glotte
un pipeau de hulotte,

m'empêchant d'ouïr les navettes
tisser de mes cierges squelettes ?

A leur pointe des papillons
ont des élytres de grillons

et s'en vont voler sur les fleurs
de la tenture de pâleurs.

Leurs ailes jaunes sont des tuiles
dont on bat les cartes mobiles;

et du plafond qui dort très calme,
du plafond plat tombent des larmes...

Puissent mes os rester intacts
dans leur fourreau de chair compacte,

rester intacts jusqu'à l'heure
où se débat le corps qui meurt,

où la peau fait comme une vitre
transparente à l'âme, et se vitre

l'oeil de méduse à tentacules...
Des poulpes noirs autour circulent,

faisant des ronds avec leurs mains
pour figurer les lendemains.

Le cierge hausse son coeur qui pleure
de clepsydre me comptant l'heure;

cependant que les Absalons
indifférents des rideaux longs

larmoient les pieds mous dans le vague...
Voici qu'une petite vague

mousseuse aux oreilles de lièvre
ou d'escargot vient sur mes lèvres,

et que mes narines de voeux
ont respiré des pastels bleus.

De mes genoux que le poids gonfle
se dégrafent mes pesants ongles :

très doucement je me déplie
comme un habit dans mon grand lit,

dont on verrait flotter les manches
au vent des cloches des dimanches.

Les sonneurs de leur bras très las
abattront des cloches des glas...

Je vois leurs cloches sous les nues
bâiller des langues inconnues...

Dans le ciel où le jour s'efface
Splendit voilée la Sainte-Face...

Écrit par : hozan kebo | mercredi, 09 septembre 2009

La nef, le clocher, le cimetière, tout l'espace est occupé : hauteur d'homme, plus haut, plus bas...

Écrit par : Nénette | jeudi, 10 septembre 2009

Merci beaucoup, j'ai appris plein de choses que j'ignorais ! Et votre photo est vraiment touchante !

Écrit par : Zabou | jeudi, 10 septembre 2009

@gondolfo : Le blason déchiqueté oui ! j'y ai pensé mais je n'ai pas osé (Les crainte d'émeutes charliendines sous mon donjon)
Merci de votre visite pas déchiquetée j'espère !

Écrit par : Frasby | jeudi, 10 septembre 2009

@Nuage : La négociation est parfaite. je pensais vous faire hurler en vous parlant des 9 Ernestooo (s), car vous m'aviez bien dit que le monsieur était un pyromane
(auto-pyromane ?). Vos bons conseils iront dans mon petit carnet de notes. je suivrai tout cela scrupuleusement. Et Quand je serai présidente des français je vous nommerai conseillère suprême à la Très grande bibliothèque. Nous mettrons des ailes de papillons (en papier soie très jolies) à dispositions pour les lecteurs de Rohou, et un gros pardessus noir (Râpé ?) pour les lecteurs de Sabatostoievski.
Pour ma part, je promets une lecture des plus attentives d'Ernesto (sombre agathe perlée unique et véritable ) et la récré (sac de billes à gogo) avec monsieur Rohou. Ca va aller comme ça ? Merci à vous me voilà prête. "fine prête" je ne sais pas mais prête et bien impatiente.. Merci à vous !
un nuage qui éclaire ? C'est assez rare non ? ;-)

Écrit par : Frasby | jeudi, 10 septembre 2009

@Hozan Kebo : Excellente suggestion.
Cela supposerait peut être de vieillir d'abord en se bidonnant bien ???

Écrit par : Frasby | jeudi, 10 septembre 2009

@Solko : Vous aimez Ariès ? ça ne m'étonne pas !( et trove confrimatoin dans ce moccientare me varit au plus haut piont.)
Une somme, une mine et c'est vrai, une façon d'aborder la mort avec beaucoup de sérénité, une écriture à la fois impliquée mais avec juste ce recul suffisant pour qu'aucun lecteur n'en fasse une maladie... Beaucoup de plaisir à Lire à Ariés. Je suis d'accord ! sans réserve inconditionnelle du monsieur.
Merci d'apprécier.

Écrit par : Frasby | jeudi, 10 septembre 2009

@Kl-loth : Très interessant !!! Comme le philosophe du même nom ? Soren Aabye Kierkegaard ? ("crainte et tremblement").
Merci pour cette petite note linguistique § polyglotte.

Écrit par : Frasby | jeudi, 10 septembre 2009

@Mon chien aussi : Merci ! j'aime beaucoup ce texte (poème) et votre "petit décalage" sera toujours bienvenu dans nos pages.
Vous me faites assez penser au "chat qui s'en va tout seul"...
Vous savez bien ;-)

Écrit par : Frasby | jeudi, 10 septembre 2009

@Alain Resnais : Ah ! ah ! le concile de Rouen, foutaises ! faites le donc chanter par vos guignols, appelons Sabine, Helen, et les vaches seront bien gardées.
Gneurk gneurk concile de mes deux.

Écrit par : John Gieguld | jeudi, 10 septembre 2009

@Hozan Kebo (bis) Hozan(na !) qu'ébau-bisse nos oreilles d'un son superbe et haletant.
Evidemment Jarry...
Si vous nous prenez par les sentiments !!!

Écrit par : Alain Resnais | jeudi, 10 septembre 2009

@Nénette : Hauteur d'Homme c'est ça !
Serions nous descendus de quelques crans ?

Écrit par : Frasby | jeudi, 10 septembre 2009

@Zabou ! Merci d'apprécier.
Je vous conseille vraiment (en rajoutant une petite couche à celle de Solko) de lire Philippe Ariès (si ce n'est pas déjà fait), je pense que vous pourriez aimer beaucoup ce livre "essais sur l'histoire de la mort en occident".
Quant aux photos j'en aurai d'autres du genre à venir (pour vous)... J'adore me balader dans les cimetières, c'est reposant. A bientôt donc ici ou là...

Écrit par : Frasby | jeudi, 10 septembre 2009

Je note alors car, non, je ne connais pas.
Bonne fin de soirée à vous ! :-)

Écrit par : Zabou | jeudi, 10 septembre 2009

@Zabou ps : J'ai essayé de venir vous dire un petit bonjour chez vous ,mais vlà ti pas que votre biniouf me redit encore que mon adresse mail n'est pas valide !!! ça marchait bien pourtant ?
Pourquoi Zabou ? expliquez moi ! sniff sniff...

Écrit par : Frasby | jeudi, 10 septembre 2009

@Zabou : Philippe Ariès il est recommandé par
deux maisons, Solko il vous dirait la même chose que moi
(je prends ça un peu sous mon bonnet mais c'est d'après son commentaire) et puis je crois que vraiment, c'est un livre qui pourrait vous passionner, je suis presque sûre de ce que j'avance (enfin, vous me direz...)

Écrit par : Frasby | jeudi, 10 septembre 2009

Euh... je ne sais pas ? Vous êtes passée sur quelle adresse ? http://www.zabou-the-terrible.fr tout court ou http://www.zabou-the-terrible.fr/dotclear ? A priori, je n'ai touché à rien lors du changement d'url en ce qui concerne les commentaires mais... ?

Sinon, oui 2 recommandations qui ne me donnent aucune peine à croire qu'il s'agit d'un bon livre !

Écrit par : Zabou | vendredi, 11 septembre 2009

@Zabou : je ne pourrais vous dire, j'ai cliqué ici sur votre prénom
le zabou en grisé un peu + haut...
Ne vous inquietez pas. Je vais ressayer jusqu'à ce que ça passe.

C'est plus qu'un bon livre. C'est un livre de référence sur cette thématique (la mort). Vraiment il est riche, profond , très bien écrit, très bien conçu. (Je défends Ariès inconditionnellement)
A suivre, peut être...

Écrit par : Frasby | vendredi, 11 septembre 2009

Héhé, votre passion fait plaisir à voir ! :-) Je note bien... après avoir un peu réduit l'irréductible pile de livres à lire à côté de mon lit toutefois !

Écrit par : Zabou | vendredi, 11 septembre 2009

@Zabou : A voir ??? diable ! votre ordinateur ne s'appelle pas encore Big Brother ? j'espère !
mais côté passion vous n'avez pas tout vu ;-))
Au moins si ça se communique autant que ça j'en suis absolument ravie ! cela dit vous avez peut être des livres encore plus interessants dans votre pile ??? (mais d'ici je suis myope ! )
Au fait ? vous aussi ? une pile de livres à côté du lit !
Un style de rangement qui se propage, on dirait !
;-)

Écrit par : Frasby | vendredi, 11 septembre 2009

Mon ordinateur s'appelle non Big Brother mais Harry Potter pour les sombres raisons d'un vieux délire que je ne préciserai pas ici ;-)

Pour les livres intéressants, sans doute, mais... je ne les ai pas encore lus ! Beaucoup de classiques cependant pour la littérature + un Jourde et, en essais, "La Crise de la culture" d'Arendt et "Les Règles de l'art" de Bourdieu.

Écrit par : Zabou | samedi, 12 septembre 2009

@Zabou : Alors ne précisez pas, personnellement je n'aime pas trop ce Harry Potter ;-) bien que plus inoffensif que Big machin... Pour les enfants je préfère Moumine le Troll , (une autre bonne lecture si vous êtes "grande enfant"

Jourde, excellent ! si ne je connais pas bien mes contemporains, j'ai une tendresse démesurée pour "le pays perdu" et je me suis bien fendue aussi en lisant "la littérature sans estomac", la "crise de la culture" hum hum, vous aussi ? (je veux dire que il y a peut être du bon conseil de notre grand Solko là dessous ? ) Et Bourdieu, ouh ben , il est intelligent mais c'est pas des plus faciles à lire, ça...
Conclusion : Zabou vous me semblez avoir des livres de chevet extrêmement impressionnants... Pas un petit marc Levy ? un Brett Bégueule ? Je dis bravo ! ;-))

Écrit par : Frasby | dimanche, 13 septembre 2009

@ Frasby : Ouf, je retrouve ce commentaire à mon retour de semaine de marche sur le Camino. Oui, je suis très très grande enfant et les conseils en ce genre me plaisent bien ;-)

Pour le Jourde, c'est "Paradis noirs", sur le bon conseil d'un ami. Je n'ai pas lu "Le Pays perdu" (pas encore !) mais "La littérature sans estomac" qui m'a beaucoup amusée, ainsi que "Carnets d'un voyageur zoulou dans les banlieues en feu" (+ ses travaux sur Huysmans, mais là, on change de style)

Brr, Frasby, ne citez pas ce nom qui me fait mal quand je passe devant un étalage des "meilleures ventes" (avec quelques autres !). Pour les classiques, c'est par plaisir / envie de les connaître. Pour le Arendt, j'en ai certes lu le plus grand bien chez Solko mais, comme pour le Bourdieu, c'est surtout qu'il va en être question dans un cours que je suis dans les mois à venir, donc... rien d'impressionnant à tout cela ! :-)

Écrit par : Zabou | vendredi, 18 septembre 2009

@Zabou ; quel mot que j'aime, sonore et beau comme l'évolution en son entier sous forme de jeu de marelle : "le camino" !
Super je note pour Jourde !!! J'adore , en plus, je l'ai vu une fois ou deux à la télé il ne sait pas bien y faire avec les médias, il est empêtré, il ne sait pas bien vendre ses livres, pas comme tout ces m'as tu vu le Jourde.
C'est un plus, en plus de ces livres. "Paradis noir "oui, je retiens. Et les "carnets d'un voyageur Zoulou... " connaissais pas, je note aussi !, Huysmans, voilà quelqu'un que j'aimerais évoquer ici...
Brrr ! promis ! je ne citerai plus ses noms qui nous empapaoutent l'esprit... Je pense bien sûr,
(pardonnez moi, Solko ! :-O ) qu'on peut lire Hannah arendt sans avoir lu Solko, mais j'ai fait une petit projection personnelle, j'ai relu Arendt, par la très grande faute à Solko et comme je m'imagine que la planète entière est faite à mon image ;-))ah ! ah ! ou à l'image de Solko !...
ceci explique cela ;) Le blog nous monterait il à la tête ! que nenni ! pas du tout ! Mais Solko a mis le paquet quand même sur l'Arendt, j'veux dire !
Bourdieu ! bon courage !!! si vous êtes obligée. Une vraie pensée, certes ! mais j'ai toujours été fascinée , (submergée) par sa façon de tourner ses phrases ! courage donc et bravissimo pour le camino ! A bientôt Z !

Écrit par : Frasby | samedi, 19 septembre 2009

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