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vendredi, 30 octobre 2009

Haute fidélité

"Il fût tiré de sa méditation par un grincement venant de la remise. C'était la girouette qui tournait sur le toit. Et ce changement de vent annonçait une pluie diluvienne".

THOMAS HARDY : "Far from the madding crowd". Editions : Oxford university press, 2002.

clefs.JPG

La campagne est généralement plus hi-fi que la ville. (Il y a deux termes, hi-fi et lo-fi). Dans l'environnement hi-fi, le signal bruit est satisfaisant. Le paysage sonore hi-fi est celui dans lequel, chaque son est clairement perçu en raison du faible niveau sonore ambiant. Dans un paysage sonore hi-fi les sons se chevauchent moins fréquemment. On a chez Alain FOURNIER dans "le Grand Meaulnes" plusieurs exemples, d'images qui donnent précisément une idée de l'acoustique de la campagne française à son époque : "Le bruit d'un seau sur la margelle du puits et le claquement d'un fouet au loin". Le calme d'un paysage sonore hi-fi, permet donc d'entendre plus loin, de même qu'un paysage rural offre généralement des panaromas plus vastes. La ville a réduit les possibilités d'audition et de vision opérant ainsi l'une des modifications les plus importantes de l'histoire de la perception. Dans un paysage sonore lo-fi, les signaux acoustiques individuels, se perdent dans une surabondance de sons. Il n'est plus réellement possible d'entendre un son clair. La perspective, dans une cité moderne, s'évanouit à un carrefour. La distance est abolie, seule reste la présence car il y a des interférences sur tous les circuits. Les sons ordinaires devront être de plus en plus amplifiés. Dans un paysage sonore hi-fi, le moindre changement peut transmettre une information vitale ou intéressante, l'oreille humaine est en alerte comme celle des animaux. Dans la nuit silencieuse, la vieille dame paralysée d'un récit de TOURGUENIEV entend les taupes creuser sous la terre. "C'est bon signe, n'y pensons plus" se dit-elle, mais ces bruits lui rappellent aussi le poète, GOETHE, l'oreille collée au sol :

"[...] Que mon coeur sent de près l'existence de ce petit monde qui fourmille parmi les herbes, de cette multitude innombrable de vermisseaux et de moucherons, dans toutes formes, que je sens la présence du tout puissant qui nous a crées à son image [...]" (Extr. GOETHE, "Les souffrances du jeune Werther).

De près comme de loin, l'oreille répond avec une sensibilité de sismographe. Du temps où les hommes vivaient très souvent isolés ou se regroupaient par petites communautés, les sons ne se gênaient pas les uns les autres. Chacun restait au sein d'un halo de silence, et le berger, le bûcheron, le paysan, savaient lire dans le paysage, le moindre changement.

Vous aussi, (grâce à certains jours), vous pouvez comme en pleine campagne écouter la chouette hulotte chanter depuis un grand arbre (tout en surveillant le passage du moindre petit mulot. Pas vous, voyons ! la chouette ! quoique...). Pure Hi-fi par ICI.

Ou découvrir le chevreuil (capreolus capreolus), monologuer dans la forêt sous les grands feuillus : ICI encore.

Et enfin (un exemple parmi d'autres), découvrir qu'il n'y a pas une différence si énorme entre les très urbains Résidents et autres animaux des champs, des bois et de la ferme, dont notre sanglier : ICI enfin.

Sources tirées de : R. MURRAY SCHAFER: Le paysage sonore". Editions Lattès 1970. (A suivre...)

Autre lien puisé à la bonne source de R.MURRAY SCHAFER : http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/10/17/2f...

Photo: Au bout d'un chemin, une vieille maison, (côté grange ou remise). Vue au hameau dit "les clefs", longeant un étang du même nom (traversé entre les bruissements par de microscopiques insectes). Nabirosina. Octobre 2009. © Frb.

Commentaires

J'ai connu un paysan qui vous entendait, vinzou, ramper un escargot sur une feuille, à cent mètres de là, tant il avait l'ouie non urbanisée.
Dans le même ordre d'idées je me souviens de Jacques Brel qui dans les "Bonbons 68" affirme qu'on peut "entendre pousser ses cheveux"
C'est vrai qu'à force de vivre en prouteau, nous sommes devenus des handicapés auditif. Et tant qu'on aura des prothèses, ma bonne dame, ça sera pas près de s'arranger. Mais bah !
"Dans la grande ville, on n'entend plus mourir ses voisins" disait à peu de chose près, la bonne sagesse des vieux canuts.
Y z'avaient bien raison, jalousant un peu leurs vieux cousins restés de l'autre côté du col des Echarmeaux, dans le lointain Nabirosina.

Écrit par : solko | vendredi, 06 novembre 2009

@Solko : Merci pour le beau commentaire. Votre paysan je connais, il entend même couler la sève des sapins, et quand la coquille de pin baille certains soirs de fatigue il dit que c'est signe de pluie. De toute façon, quant aux prothèses, (Bah ! comment bah ?) puisque vous cherchez la petite bête, la voilà, je l'entends accourir sur ces petites papattes à talons : clap clap clap) vous avez été le premier à savoir que je mène un combat sans merci contre l'oreille amoindrie, tout autant que j'adore ce petit engin de i.pod (un bijou mais j'écoute tout en mp4, je vous exliquerai un certain jour...;-) ce qui m'épargne les continuelles agressions de radio neuneu dans le métro, le bruit des bagnoles, des bus, dans la rue, et les + grands hits de Céline Dion au supermarché. Oyez, Kloso, ce ne sont pas les prothèses qui asservissent les gens, mais la façon dont ils s'en servent. Pour radio neuneu et Celine Dion c'est comme une dictature ces musiques (une dictature qui a horreur du vide) ça fait un fond, un fond qu'on n'entend plus, c'est ça qui est pernicieux pour le cerveau, on l'entend pas, il rentre quand même et pire, il fait ventre ! c'est comme si on nous enfilait des kilos de sucre en poudre dans la gueule, avec, dans l'entonnoir un peu d'anesthésiant. Ces fonds sonores permanents me paraissent + toxiques pour l'heure que les "innocentes" (;-O!) prothèses. Tant que vous accepterez de subir Céline Dion et radio neuneu dans le métro, je ne pourrais pas vous laisser dire sans agiter des grelots (dreling dreling) rageurs (grrr grrr) que le i pod § autres prothèses produit une génération d'abrutis. Puisque le i.pod (§ prothèses) sert aussi quelquefois à ne pas se laisser envahir par tout cette dreme.
(La parole est à la défense;-))...
Je me souviens des "bonbons 68" , bien oui !quand j'étais petite je croyais que c'était pour de vrai. Je croyais que Brel avait l'oreille absolue (et le cheveux sensible). Et cela ne nous emmène peut être pas si loin du monde de l'escargot qui rampe ? Tandis que dans les villes on meurt dans l'indifférence générale sur des chansons de Celine Dion. Brave sagesse des canuts. Vous savez que dans le Nabirosina, y'a des vaches qui ont la musique dans les écuries ?

Écrit par : Frasby | samedi, 07 novembre 2009

Sur une centaine de courts métrages cinéma (formatage 28'30) que j'ai réalisés en dix ans, s'il fallait ne retenir (idiot, il est vrai) qu'un souvenir : le preneur de son.
S'isolant. A la recherche d'ambiance(s) et de raccords.
Etrange alchimie d'artiste-artisan-technicien. Silhouette bizarre. Rendue ventrue par le nagra. Avec l'antenne déployée de sa perche. Le casque (sans pointe) aux oreilles. Solitaire avec les mystères de sons que lui seul dénichait, apprivoisait...
Vous m'excuserez pour le masculin Frasby. A cette époque-là (1976-1986), il n'y avait point encore de preneuse de son pour une équipe de documentalistes comme la mienne. Par contre une monteuse oui. Mais in fine, un mixeur. Les clichés ont la peau dure, en ciné aussi.

Écrit par : JEA | samedi, 07 novembre 2009

Oui, la ville m'insupporte aussi pour ça. C'est vraiment bien le mp4 ? Non parce que le mp3 c'est inaudible. Déjà qu'un CD mal compressé me met hors de moi :o)

Écrit par : Anna de Sandre | samedi, 07 novembre 2009

@JEA : Merci de convoquer le grand Nagra en parallèle de ce billet même si je vous avoue ne pas connaître grand chose en technique de cinéma, malgré quelques bonnes relations avec des amies monteuses (les messieurs contre la parité trouveront bien de quoi railler ce titre ! mais heureusement ce genre de messieurs ne vient pas lire ici ;-))
Je regardé un jour des archives TV des "5 dernières minutes" où les bruitages se faisaient en direct, avec des preneurs de sons courant derrière des bruiteurs, grattant des bouts de bois, claquant de fausses portes, quel beau métier ! quelle aventure ! Je suis allée prendre des sons de portes moi-même au musée St Pierre avant la rénovation, une prise de son style "tout petit reportage" à faire grincer des portes toute la journée, un vrai bonheur, (les gardiens étaient sur les nerfs, mais chacun son boulot) le tout pris à la tête artificielle ! je vous recolle le lien car c'est trop bon: l'engin conçu sur le modèle exact d'une oreille humaine, goûtez moi ça : http://www.neumann.com/?lang=fr&id=current_microphones&cid=ku100_description
"Rendue ventrue par le nagra" j'aime ! En parlant des mystères du son , vous connaissez sans doute (c'est fou ce que je radote !) une de mes idoles absolues : Feu Yann Paranthoën, preneur de son , tailleur de sons. le plus génial peut être. Facilement repérable à son grand parapluie noir ou paravent. Il défendit la radio comme un moyen d'expression, ce qu'elle n'est pas devenue, un vrai gâchis. J'y reviendrai sans doute dans un billet, un sujet qui m'est cher au plus près.
Je vous joins le bon lien:
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=624
Vous avez raison de noter qu'il y a peu de filles preneuses de sons. Et peut être même dans le domaine des sons peu, toujours peu. Même bien après 1986. Je le sais trop ;-) C'est vrai que pour une fille un nagra, ça fait un sac à main très lourd sur l'épaule ;-)) Bon, les temps ont changé avec l'avènement du DAT certes ! mais bon j'arrête là ;-))
J'espère que vous viendrez nous recausez de votre belle expérience, J'aime beaucoup votre approche du monde des sons vraiment. Je m'arrête là. Arrêtez la !!! comment je fais, j'appuie sur pause ? (;-o!)

Écrit par : Frasby | samedi, 07 novembre 2009

trop sourd pour tout saisir.....rires !!!!

Écrit par : patriarch | samedi, 07 novembre 2009

@Anna de Sandre : Vous aussi ? Les sons urbains
vous hérissent ? c'est pas que je m'en réjouis mais je me sens moins isolée dans ma neuneu (:-o!)
Le MP4 si c'est bien ? euh... Non, c'est pas forcément bien. Grosso modo la différence MP3 /MP4 version globale : c'est que le MP3 supporte le format only audio, le MP4 audio and video. (Warning ! ça va être long ;-( à lire et tarabiscoté)
En ce qui me concerne, je m'ais mal exprimée au dessus, je précise: sur le ipod j'écoute en format AAC-MP4. A la maison, aux débuts de l'ordi avant je laissais au format musique originelle, ça faisait chic>; En ne compressant pas un CD d'origine c'est mieux pour la petite noreille. Mais ça grignote vite le Dédé. Très vite j'ai choisi le AAC (advanced audio coding) AAC- Mp4. (i tunes vous l'offre !).Je vous préviens je ne suis pas technicienne de formats non plus, j'implore donc votre indulgence. En fait il existe plusieurs formats qui génèrent des pertes de qualité sonore en échange de gain de taille du fichier. Mais tout dépend des qualités de compressions. Si vous avez un format compressé genre 128kb/s ou moins pour un MP3 la qualité ne sera pas terrible, les aigus =riquiquis, les basses =sans relief, et même que ça grésillera pour les oreilles sensibles. Quand une musique originelle est codée en Wawe ou Aiff (par exemple) pour garder le son nickel, il vaudrait mieux la conserver telle qu'elle est, pour n'avoir aucune perte de qualité mais forcément côté place ça coincera, donc il faudra compresser (grignoter plus pour gagner plus d'espace(;-¢). On pourra passer le format de compression MP3 à 192 kb/s voire +++, ce sera mieux il me semble, ça évitera des pertes de qualité. Dès qu'on compresse un format d'origine, comme chacun sait on perd en qualité. voilà ! quand je rentre une musique sur ordi tirée d'un CD je ne la convertis pas directement en MP3 mais en AAC MP4, c'est ce que je voulais dire ( un format spécifique à Apple mais lisible partout je crois (???) Le format AAC -Mp4, c'est de la compression quand même qui serait d'une qualité d'écoute supérieure au MP3, + proche de l'originale et comme AAC MP4 c'est lisible sur ma prothèse (comme dit Solko) je préfère autant mettre un peu moins de morceaux et avoir un son au plus audible dans les oreilles. Cela dit mes infos datent d'un an et comme tout change très vite. Si ça se trouve cette réponse est peut être complètement obsolète, et puis c'est peut être une explication à la noix. Si elle était vraiment à la noix ? Seriez vous prête à me pardonner Anna ?

Écrit par : Frasby | samedi, 07 novembre 2009

@ Patriarch : C'est pas grave !!! (rires !!!)
On est bien content de vous revoir.
Vous êtes notre soleil Patriarch ! :-))

Écrit par : Frasby | samedi, 07 novembre 2009

ah ça diantreblou ! on en apprend tous les jours ! je vis donc en hifi ? les chevaux "du" Jean hénissent en hifi ! ses tracteurs ronchonnent en hifi ! lui même tonitrue - contre les dits chevaux et les dits tracteurs- en hifi ! les mouches estivales bombinent en hifi ! la pluie tombe en hifi (en ce moment) sur les arbres désormais bien déplumés de mes alentours immédiats !
(et j'écoute Jeanne Lee & Ran Blake en .ape)

Écrit par : hozan kebo | samedi, 07 novembre 2009

@Hozan kebo : Je vous sens tout perturbé là ... Oui les chevaux du Jean hennissent en hi fi,
la poule pond son oeuf en hi fi,
(les tracteurs, non ! si y'en a trop, les chevaux du Jean ne seront plus en hi-fi, ni la gueulante du Jean non plus, si il arrête pas ses moteurs). La pluie en hi fi oui. Le hérisson qui traverse la route en hi fi aussi sauf si il est sur la route express, (pauv' bête! vous connaissez
la route express ? ;-)) eh ben... S'il y a des camions et que ça klaxonne sur la route express le hérisson il sera pas en hifi. D'ailleurs le hérisson si il arrive à traverser la route express en lo fi, sans se faire transformer en paillasson de chez charpy, à la seconde il aura droit d'aller croquer une feuille de mâche dans votre jardin en hi fi !
Les arbres sont déplumés, j'ai vu ça en partant, ils ont changé de couleurs en une nuit. Ouh ben ! Ici, en ville, Hozan ce sont les gens qui se déplument (en une vie !)
Jeanne Lee et Ran Blake je ne connais qu'une seule chose (mais vraiment bien ! une reprise de "Summertime" très piano free-style, c'est 'ti ça ?) C'est quoi .ape ?(.anpe?)
Et ben moi j'écoute Elysian Fields en . an orak

http://www.deezer.com/listen-2085653

Écrit par : Frasby | samedi, 07 novembre 2009

@Anna de Sandre : Je m'aperçois que ma grande thèse fleuve très interessante (Ouh ben ça!) sur les MP3 / MP4 c'est sûrement une leçon que vous savez sur le bout des doigts depuis + longtemps que moi... (Ah bougre d'âne ! je les accumule !) mais bon ! "rien ne se perd..." (écosser tes rats)
Je suis sûre que tout ça amusera
beaucoup Patriarch [(;-)) ! Allez zou ! je sors (la tête rentrée dans les épaules, par la petite porte). Et au plumier ! J'ai du courrier en retard, (comme vous savez ;-) ...

Écrit par : Frasby | samedi, 07 novembre 2009

Votre thèse là-haut qué vous dites à Anna de Cendres, c'est plus du marchillon, c'est récament du noichi !
Pour répondre à votre question encore plus haut que vous posez à moué, que dites vous de cet argument : "Avec le ipod vous soignez la dreme par la dreme" ?
Ouh je sais ça fait un peu provo, coum ça, mé n'étize pas vré un piou ?
Là-d'ziou, je m'en vas écluser un cognac par en d'sous l'édredon.
E vive le Nabirosina !

Écrit par : solko | samedi, 07 novembre 2009

@Solko : c'est effectivement du noichi ! Du noichi targiné !
(pourvu qu'aucun expert ne passe par là, c'est tout ce que je demande au Beudoin ! ) (Sauf votre respect, entre nous, je sais que vous adorez ses grandes moustaches et son museau mouillé, mais je vous jure, Solko, qu'Anna de Sandres n'est pas la nouvelle conquête de sonmieur Cendrars, sauf démenti de sa part). Pour répondre à votre argument (entrons dans le vif !) je dirai que c'est un peu ça sans être ça (a provo ,provo et demie) car qu'il y a la dreme et la Dreme vous yovez. voici mon othérie : nosu avons la canche nausoutres dans notre séclie éovulé et nos cosiétés d'onbadance, de conniâtre cela, je diria même de NE conniâtre Que cela. Une atlernitave enidéte qui tend à nuso porposre de la dreme mornale ou de la dreme de laquité ,je ne rapleria sap de la susodreme qui tend à modiner et je sourpuis mon othérie. Vosu evaz : la dreme de 7 téléourjs, ou celle de télémara si vuso louvez), "à cachun les monyxe de sa dreme" c'est à ride qu'audrouj'hui la dreme se donne les yomens de se rempre prou de la laquité et de nuso le fiare ocrire. Avant il aviat la quatilé et la dreme , c'étiat ficale ! (pra exelpem : barabar et Inane Crody) et audour'jhiu il y a la dreme et la Dreme de laquité. (Cilène Doni et Crala Burni) .Tuto le dome criot que Crala Burni est topétesse, que ninne! comme dit le prevrobe "l'hibat ne tiaf sap le mieno" en cucolsion prou voutrer de la quatilé souv voupez joutours vuso grattre et vuso vereser une crasée sarade de trove gnocac et même pulsieurs cra vuso n'y rouprez reni gancher et même si d'avutenre vous edneviez cébrèle en saifant de la qualité telle qu'on en voutre sru trove domiane (j'en porfite prou vuso fiaire un tepit pomcliment trsé rémité), je sius rûse qu'li se voutrera joutrous dans un cion, un braficant de dreme prou vuso répucerer. Aisin je vsuo rejions sans vuso rejionrde, en vuso aouvant que j'ia effecvemnti chiosi de m'alénierà la dreme de laquité pultôt que liasser rodia neuneu me renpre en atoge de sa dreme,(même si je perfère 7 téléourjrs à télémara).
Cela dit si vuso voutrez un endrito de selince (hirmos l'iglese ou la bioblithoièque) dans la viell, fiates moi gnesi ! je vuso iffroria des tachaîgnes et des nixo que j'ai emarnées du Nabirosina pas guédeus evac un tchi Gromon bien brécham, et un tchi buto de gromafe , amenez Tony ! plus on est de fous ...
(j'espère que vous avez un grand édredon (;-O !!)
Et vive le patois de Couzon !

Écrit par : Frasby | dimanche, 08 novembre 2009

Vous savez Frasby l'ouie s'exerce. Nous identifions très rapidement les sons qui nous sont nécessaires. Oreille sélective et souvent paresseuse.

Le nagra : une merveille. Mais très très lourd. Aïe. Petits pois s'abstenir.

Écrit par : Elisabeth.b | mercredi, 11 novembre 2009

@Elisabeth b : Oui, je sais, l'ouie s'exerce et s'affine très au delà de ce que l'on peut imaginer. J'ai choisi de faire mes études dans cette discipline là. Paul Valery disait que "L'oreille était le sens préféré de l'attention", un point de guet et de veille à la frontière du champ visuel. on peu aussi citer Deleuze aussi
"Le sonore [...] traverse les corps"
Nous avons la possibilité de choisir qu'elle peut être notre perception auditive à tel moment donné, mais je crois que le son n'ayant pas le même pouvoir que l'image, ces qualités auditives, perceptives que nous avons tous ou plus moins, de pouvoir affiner selectionner ou non, sont négligées et pourraient donner l'illusion à un grand nombre de gens qu'il n'y a qu'un mode de perception, écouter et c'est tout. C'est bien dommage...
Le Nagra oui, tout le monde le regrette déjà, je crois qu'on l'utilise de moins en moins... Impossible de passer inaperçu(e) avec un Nagra en bandoulière sur l'épaule et puis oui, c'est le seul problème, une journée de Nagra, autant de courbatures !
Je suis ravie tout de même d'accueillir une admiratrice du Nagra. Merci de votre visite.

Écrit par : Frasby | mercredi, 11 novembre 2009

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