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mercredi, 14 juillet 2010

Papotages

L'avenir est à ceux qui n'ont pas peur du vide.

`VALERE NOVARINA

aquetage.JPG

Les horizons sont infinis. Voulez vous que je vous dise ? J'aime l'absolu, je suis née pour ça. Il me tient et j'en souffre ; ça ne m'étonne pas de vous, Jessica, ne perdez pas espoir, un jour viendra, il faut laisser du temps au temps. Nous oscillons toujours entre joie et tristesse, tu n'as pas tort, il est vrai que rien n'est simple, tout nous dépasse, tout va si vite, nous sommes peu de chose. A qui le dites vous ! "l'animal gémissait et Marianne se demandait quoi faire". Je t'interrompts un instant, ma chérie, ce que tu as à nous dire est sûrement passionnant mais nous avons des invités ce n'est pas le moment, tu raconteras ta petite histoire une autre fois. Pardon chéri. Tu es déçue ? Non, chéri, ça ne fait rien. Aimez vous Brahms, chère Ludivine ? J'aime Baudelaire, et les valses d'André Rieu. Moi aussi, j'aime Baudelaire et André Rieu comme tout le monde ! je suis comme vous, nous sommes pareils. Savez vous que je connais par coeur "Le bateau ivre" ? Oh Geoffroy ! c'est de Rimbaud ! Rimbaud, Baudelaire, Quelle importance ? Vos yeux sont deux lacs, Ludivine. Je te sers un petit canon Patrick ? C'est pas de refus, merci Bernard, dingue ce que tu ressembles à ma cousine. Vous avez bonne mine chère Sandrine ! C'est normal, je suis partie dans la Nièvre varapper, huit jours avec mon mari sur la montagne. Ah la montagne, ça vous inspire ! Figurez vous que j'ai failli écrire un bouquin sur Nietszche à la montagne. Ah bon ? Moi de même ! C'est fou ! je suis un peu fou tu sais, c'est quoi ton signe astrologique ? Je suis taureau comme Sigmund Freud et Rocco Siffredi et à part ça ? Je suis hôtesse d'accueil dans un hôtel de passe où séjourna longtemps Magritte. Et vous, le boulot ? Moi je travaille dans l'artistique, Je suis créateur professionnel. J'aurais aimé être chirurgien dentiste, pas vous ? Si, moi aussi, bien sûr ! mon métier c'est de créer des sculptures contemporaines à base de bouses de sus scrofa vittatus. Ca veut dire quoi, exactement ? Ca veut surtout, ça ne dit pas. Perte du monde ! ni plus ni moins! ma démarche est odorifique! biomasse conceptuelle, magma interstellaire, jusqu'à l'avènement d'une nanoparticule idéale. À l’échelle d'un nanomètre, sachez Geneviève, que tout objet n’est qu’un assemblage des mêmes briques élémentaires. Je ne savais pas. Qu'en pensez vous Marie Hélène ? Trop compliqué pour moi ! J'avoue que je n'ai pas tout saisi. Mieux vaut n'en rien saisir du tout, ainsi vous n'en souffrirez pas; c'est de Sacha Guitry. Ah Guitry ! Et vos loisirs ? Pendant mes RTT,  je joue du mélodica, j'ai mis des poèmes chinois en musique: Li Po, Tou Fou, façon western, la musique est un art difficile. Comme tout art, cher Maurice ! Quant à Baudelaire, oui, je confirme c'est un écrivain excellent. Et donc vous êtes Balance ? Non Taureau, Moi aussi, le hasard... Signe de la triplicité de l'air,  les balances ont le teint clair, leurs natures sont très généreuses, j'y crois! comme moi ! J'aime donner. Vous pouvez me faire passer mon manteau de fourrure ? J'en ai marre. Quel jour ça vous arrangerait monsieur Prunier ? Demain, même heure, c'est entendu ! Une coupe en brosse, tout au rasoir, je n'y manquerais pas ! je ferai pour toi n'importe quoi, à votre service, tout le plaisir est pour moi, je me tuerai pour toi, Paméla si tu me le demandais. Je note, je vous ennuie peut-être ? Vous baillez, merde ! mais non, bien au contraire, vous ne voyez pas que je m'amuse follement ! Une recrudescence de poux dans les écoles ? Mais oui, madame vous avez bien compris, de poux de poux, de poux, pou ! pou ! pouah ! pouah ! assieds toi un instant, je sens que tu fatigues. Tu me donnes le tournis, Patricia, tu te fatigues et tu nous fatigues. Que disions nous Marie-Odile ? Des poux, madame, dans nos écoles ! Et comment éradiquer cela ? En gobant des oeufs de caille, cher Jean-Guy. Je plaisante! vous n'êtes pas drôle ! pardonnez moi. Et à part ça ? Tu racontes quoi, mon brave Octave ? Ben pas grand chose j'ai revendu ma vache. Ma foi, si tu regrettes pas. Je regrette pas. Je regrette jamais rien ! je suis comme ça. Ce qui est fait n'est plus à faire ! t'as raison, ce qui est fait est fait. Ne changez pas les assiettes, Marie Agnès ! on va  les ramasser avec du pain. A quoi bon les regrets ? Racontez nous, Yvonne, votre calvaire. Il m'a quittée le jour de Noël 1976. Tu veux t'asseoire sur un coussin ? Il buvait ? Non, je suis pas très coussins. Il buvait. Il est où le tabouret ? Il est parti vivre avec un autre homme. Chantal, mets ton châle, on s'en va!  Et Gilbert ? Gilbert rien. Il est parti, mais d'où il est, il nous voit. Et vous l'aimez toujours ? Je vais aller aux Indes. Je l'aimerai toujours ! on dit "en Inde" ! Ah les Indes ! c'est tout Nietszche ! "Ainsi parlait Zarathoustra", j' adore ça, je l'ai lu dix fois. J'aime aussi beaucoup Novalis, combien de glaçon Christine ? J'aime aussi Wagner ! Y'a pas à dire quel musicien ! non pas de glaçon, C'est Wagner qui a fait la musique de la pub pour l'eau minérale Buvarex ? non, c'est Schubert, pas de glaçon s'il te plait, Amanda ! un grand monsieur, la truite, Novalis qu'est ce qu'en penses toi, Evelyne ? Oh moi tu sais, je fais de la déprime, donc je pense pas... Intrinséquement, je préfère Mozart qui est plus enjoué, il a peut être été plus loin. Plus loin que Wagner ? Ah ça jamais ! je vous demande pardon ! y'a plus loin et plus loin, vous avez raison, Rodolphe, tout est relatif, on ne peut pas comparer l'incomparable!  Voulez vous que je vous récite un poème de ma composition ? Une autre fois mademoiselle Lacroix. Comme vous voulez, monsieur Anatole. Je ne force personne. Chacun est libre. Je suis foncièrement démocrate et anti-sarkozyste. Je vous comprends, Madeleine, on le serait à moins, j'ajouterai même, vous allez dire que c'est une banalité, qu'on peut être heureux sans. pas du tout, c'est certain ! on ne va pas se mentir, c'est loin d'être une banalité ! si je comprends bien, vous êtes une sorte d'anarchiste post modern ? Je suis un vrai anarchiste. Il faut bien se rebeller un petit peu, mais je préfère dire "utopiste du futur". Disons que je me situe dans une marge utopique futuriste. Un peu à la Ché Guévara ? Oui, c'est tout à fait ça. Regarde moi bien, Rolande, tu ne remarques rien ? Une marge qui tient la page. C'est cela, Maryvonne ! T'as fait coupé ta frange ? Le bonheur se vit nu, Ludivine, vous me réservez la prochaine danse ? Ma frange exactement ! embrassez moi Geoffroy ! et j'ai fait friser devant, t'en dis quoi ? C'est pas heureux, la frange revient, comme les pantalons taille haute. A tout âge. Ceinturé sous les bras. La raie de côté. Beaucoup trop compliqué pour moi. Tout âge a ses plaisir, n'est ce pas, Yvette ? Après tout, pourquoi pas ? Annie, Jean-Pierre, vous nous quittez déjà ? C'est qu'on n'est pas d'ici. Quel dommage ! et rouler de nuit en Renault 1000, ce n'est pas évident. J'en conviens, rentrez bien ! surtout soyez prudents. Merci pour tout. Non, non de rien. Je vous aime Ludivine. Est ce que vous avez lu le dernier Pascal Onfray, Philippe ? Formidable, fantastique, Je l'ai lu sur un chameau, en voyage au Maroc, avec le comité d'entreprise. Quelle marrade ! T'aurais vu la gueule de Jouvenot, Mais il s'appelle Michel. Vu l'heure qu'il est, Pascal ou Michel c'est pareil. Moi aussi. Je vous aime Geoffroy. Au point où on en est, t'as raison, c'est pareil, on s'en fout ! on se fout de tout. On va tout péter, on est libre. Mais tu as encore bu, mon poussin ! Je crois que je vais adopter la frange. La raie de côté, Clothilde, raie au milieu ça rajeunit. A quoi pensez vous Marie-Ange ? A rien. Je te jure que non, Bibiche j'ai bu que du Fanta. Et Ludivine, elle pense à quoi ? Au temps qui passe, Geoffroy, qui jamais ne revient... Vous êtes une mélancolique ? Oui ! la mélancolie hurle en moi. Que de souvenirs nous hantent ! sitôt faits, sitôt pfuittt! Le temps ne sert à rien, j'en suis sûre. Je vous sers une petite infusion, Marie-ange ? Pour digérer la langoustine. Oui, bonne idée vous avez quoi comme parfums? J'ai nuits tranquilles, saveurs des îles, draînage lymphatique arôme papaye, ou bien des feuilles de grabatelle de mon jardin. Grabatelle ? Je veux bien essayer, je ne connais pas ! C'est quoi exactement ? Une plante bioaquatique issue d'un phyloplancton mexicain de série 44 qui a un petit goût de cocaïne et qui posséde des vertus érotiques. Puis je vous poser une question Casimir ? Je vous en prie, si je peux vous renseigner tout le plaisir sera pour moi. Qu'y a t-il juste avant la mort ? Sans doute, le retour à l'enfance... Excellent ! je vous rejoins ! On n'oublie jamais son enfance et tout nous y renvoie. A qui le dites vous Philippe ? A vous Suzanne, et dans le blanc des yeux, sur la tête de ma femme, je vous jure, des tourments de nos existences l'enfance est le pignon, de tout. Vous voulez dire le pivot ? Non, Suzanne, le pignon, et j'insiste particulièrement sur le mot pignon.

 

SERGE CHARLES PENNEQUIN :Je suis pas

podcast

 

Son : Merci infiniment à Serge Charles Pennequin pour son "incrédible" performance sonore et surtout à Silence Radio qui a généreusement offert la pastille

Image : En dernière minute, notre grande amie Michèle Pambrun  est arrivée à l'improviste (à vélo bien sûr), avec sur son porte-bagage un autre Pennequin, celui-ci s'appelle Charles, nous rajoutons donc deux assiettes, il a amené le plat de résistance, on va remuer tout ça à la louche, (merci Chimèle !)

http://www.youtube.com/watch?v=D8mVfw5DjJw&feature=pl...

Nota : Pour le lecteur non-averti qui tomberait aujourd'hui dans le hasard du billet, depuis le 14/07 de patientes recherches ont été effectuées par les agents de certains jours (qui ont parfois des grandes oreilles), et se sont étonnés (autant que moi-même) que Serge Pennequin ait en tous points la même voix et la même écriture que Charles Pennequin. Il me paraît quand même important de rendre à César, et au plus vite, de corriger. Nous sommes en mesure d'affirmer aujourd'hui sans l'ombre d'un doute que les deux ne font qu'un, il y aura eu probablement coquille sous gravillon du côté de nos liens, (le module sonore étant livré sous le nom de Serge) tout autant que dans nos connaissances, (autant pour moi), j'ignorais tout des performances sonores et donc tout, du timbre de voix de Charles Pennequin, (ce qui est un comble!) mais comme c'est grâce à "Silence Radio" et à Michèle Pambrun que nous avons plus réellement (on va le dire comme ça) découvert Charles Pennequin, on va oublier Serge, tant pis pour lui, tant mieux pour Charles, j'espère que ce dernier acceptera nos plates excuses, que je tiens lui présenter avec un air penaud, (mais pas badin:) quoique je crois qu'il a bien mieux à faire, par ailleurs, que de venir lire ce petit machin, enfin bon. Je présente également mes excuses auprès de mes lecteurs chéris pour cette épouvantable impardonnable erreur, qui, concernant Charles Pennequin, ne risque pas de se reproduire.

Photo : Des pissenlits par la racine (de la langue ?) et puis un mur qui nous la coupe, quelquepart si seulement je me souvenais où ? De retour d'une soirée très hype, très Cuire et très Caluire pas loin de Croix Rousse (qui a des bobos partout). Juillet 2010.© Frb.

Commentaires

C'est trop Frasby c'est trop !
Vous nous compterez à votre prochaine table ?

'On ne va pas se mentir', "Bonnet d'ânes" je n'avais pas vu, c'est excellent ! à F je mettrais Frasby avec Fénelon (c'est Sophie qui sera contente !), à J je mettrais Jean plutôt que Jouvet (même si Jouvet c'est pas mal, mais Jean vous conviendrez Frasby :)...

Je connais un Pennequin, mais c'est Charles, pas-piqué-des-vers-non-plus.
Joli votre mur (de cimetière ?).

Écrit par : Michèle | jeudi, 29 juillet 2010

Pour ajouter Charles à votre table de papotages :

http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=auteur&numauteur=5732

http://www.myspace.com/charlespennequin

Écrit par : Michèle | jeudi, 29 juillet 2010

@Michèle : Pas piqué des vers ça c'est le moins qu'on puisse dire ! superbe !
- Je répondrai à votre premier message après. J'espère que ça ne vous fâchera pas. Je suis trop pressée de découvrir votre ami (quelle égoïste je suis n'est ce pas ? ;-)) Est ce que Serge Pennequin est de la famille de Charles ? That is the question
je ne sais pas qui sont ces Pennequin (que fait la police ?) mais ils se ressemblent quelque part (à se demander) pour dire que vous venez de me donner une adresse qui me renverse tout net et donc dans un premier temps je vais rajouter une assiette , je pense qu'on va mettre Charles à côté de Serge et vous en face, ça vous dit, je vous passe le sucrier en or, un petit sucre pour faire trempette dans toutes ces merveilles ? Je suis aux anges !
Merci infiniment ! et toutes mes félicitations pour la découverte je découvre Charles Pennequin, grâce à vous autant dire que ce ce n'est pas rien.

Écrit par : frasby | jeudi, 29 juillet 2010

Je suis revenue prise d'un doute, me disant que j'allais découvrir Charles dans vos colonnes. Doncque non, et ravie que Charles vous plaise, m'est avis qu'à table ce serait un timide, ou alors moi en vis-à-vis encore plus timide rougissante et pâlissante. Je me mettrais plutôt à côté de vous, vous, conversant avec Charles et Serge. Vous vous (et nous) en raconteriez des vertes et des pas mûres...

Écrit par : Michèle | jeudi, 29 juillet 2010

@Michèle : Vous avez eu une formidable, intuition, il n'y avait pas à en douter une seconde, il est sensationnel votre Charles et suis en train de découvrir son oeuvre, avec un immense bonheur, il y a du Novarina quelquepart en lui, dans son rapport avec langue, (enfin je trouve, peut être je dis une grosse bêtise)
C'est vrai qu'il est impressionnant, je serai comme vous très intimidée. Mais si vous vous mettez à côté de moi, ça me rassurerait, et je vous écouterai m'en raconter des rougissantes et des pâlissantes, parce qu'en fait, vous n'allez pas me croire mais je suis d'une timidité quasi maladive que j'essaye de cacher, de soigner bien sûr sinon je ne serai pas là, et je n'oserai même pas le dire mais qui est, et quand je ne connais pas, alors là c'est terrible, je suis capable de boire l'eau du rince doigt tellement je peux perdre mes moyens (rires)
On fera en sorte si vous voulez de mettre des beta bloquants dans l'eau du rince-doigt, ça peut aider, (bon je déconne, no bêta bloquants), y'a mieux un petit chateau Maro de St amant à 104 euros la bouteille (;-O!) fera très bien l'affaire. Je suis sûre que les frères Pennequin se feront un plaisir de nous l'offrir...

Écrit par : frasby | jeudi, 29 juillet 2010

L'avenir est à ceux qui n'ont pas peur du vide.
certes certes (ad libitum)
mais quid de ceux et celles qui n'ont pas peur du plein ?
no future ?
no past ?
pffffouh ! compliqué tout ça ! je vais m'en remplir un puis le vider et voir ce qui se passe (dans le présent)

Écrit par : hozan kebo | jeudi, 29 juillet 2010

@Hozan Kebo : Les chinois vous en diraient des vertes et des pas mûres, par exemple que le vide et le plein c'est pareil, que ceux qui n'ont pas peur du vide, ne peuvent pas avoir peur du plein, parce que le vide le plein ça tient dans la même jarre, il paraît,, sans qu'on puisse distinguer où est l'un ou est l'autre et aussi que remplir et vider c'est le même verbe (ouille! ouille ! ouille! n'est ce pas ?), et ce qu'il y a de pire c'est que c'est sans doute le même verbe mais moi je peux pas vous l'expliquer parce que vous ne pourriez pas le comprendre puisque notre cerveau (serre-veau ?) ni le votre ni le mien, (et j'en suis bien navrée) n'a été fabriqué en Chine. Alors comment vous dire ?
Que je trouve par ailleurs votre question judicieuse. Nous voilà donc autant au sommet de la montagne qu'au bord du gouffre et si on fait un grand pas en avant, en une seconde, je suis prête à parier qu'on se retrouverait en Chine. (Quoique je ne sois pas sûre de ma théorie, vue que je n'aurai jamais les
coucougnettes (et pour cause ;-O!) de l'expérimenter)
No past, je ne sais pas, pour ma part je ne crois pas, pour d'autres j'imagine que no past est un pass (impasse ?) pour le futur. Mais là, comme vous dites, ça devient trop compliqué;
Donc je vais faire comme vous, remplir un, vider le même, et rebelote, j'imagine qu'il faut faire cela plusieurs fois pour savoir ce qui se passe vraiment dedans (le présent) ?

Écrit par : frasby | jeudi, 29 juillet 2010

@Michèle (bis) : Comme promis je réponds à votre toute première intervention (ah ! sacrebleu, que de désordre!) Oui !!! vous serez bien conviée à la prochaine table et à la place d'honneur, j'y tiens ! et pour l'heure avec l'assiette que je rajoute (comme vous avez lu), je tiens personnellement à vous offrir un rond de serviette en bambou avec vos initiales gravées (pyrogravées par Frasby, même) vous serez ainsi chez moi comme chez vous à toute heure. Sinon, oui, c'est trop ! c'est excessif, je sais bien, mais l'avantage dans les situations désespérées c'est qu' on peut tout essayer puisqu'on n'a rien à perdre, n'est ce pas ? (On dirait même que votre ami Charles n'irait pas dans un autre sens mais peut être me trompe-je ? ). Merci d'apprécier "Bonnets d'ânes", c'est peut être une des rares chroniques autobiographiques de ce petit blog, non seulement les faits y sont 100% véridiques, mais en plus la photo de l'école c'est celle de mon école (comme dit Solko les "bonnes écoles"), élévée au bon grain ma bonne dame ! à coups de crucifix en fonte sur la tête, manque plus que la photo du directeur et de la directrice, Monsieur Martinet et Madame Fouay. Pour nos bonnets, vaut mieux laisser Fenelon tout seul (en l'honneur de sophie) mais Jean à la place de Jouvet, je vous l'accorde, c'est très bien, ça me va tout à fait. Et si à la place de Marx on mettait Michèle ? je trouve ça bien plus chatoyant, au niveau du concept. Qu'en dites vous ? "Le Rambpnu" au lieu du "Placiat" ça serait quand même d'une autre tenue ;-) vous croyez pas ?) Sinon, ce n'est pas un mur de cimetière mais le cimetière, c'est vrai, n'est pas très loin du mur, (le cimetière n'est jamais très loin ;-))
Enfin, merci encore, ej vosu husiateo nue bnone oisée et nue leble te vermeilleuse nuti...

Écrit par : Frasby | vendredi, 30 juillet 2010

Chère Frasby, vous avez une telle capacité à donner vie à ce que vous repérez, à faire exister la moindre des petites contributions apportées, que je me dis que vous seriez une enseignante comme les petits (et moins petits) d'humains, ont besoin. J'ai toujours pensé que le recrutement des enseignants devrait se faire sur des bases artistiques, sur la capacité à inventer, à diverger, à regarder, à aimer. Mais bon, je ne crois pas que le projet politique de qui que ce soit, ait pour but de rendre les hommes intelligents et heureux...

Pennequin, Charles de son petit nom, c'est par François Bon que je l'ai découvert. Si je devais faire la (les) liste(s) de ce que je dois à François Bon, elle(s) serai(en)t longue(s) comme un jour sans pain.

Michèle a-v-e-c Marx, ma foi, je dirais pas non :)
et le mur, imaginé du cimetière, c'était à cause des pissenlits par la racine (de la langue) et puis parce que c'est un mur qui "nous la coupe" :) -je pique sans scrupule les sourires à Jean, quelles choses merveilleuses, vermeilleuses, que la courtoisie et la gentillesse-.
Je vous souhaite une très bonne journée Frasby, nezper tout le nob stemp bosplise.

Écrit par : Michèle | vendredi, 30 juillet 2010

J'ai eu le tournis à vous lire, faut dire que ça part dans tous les sens - et c'est parfait comme ça ! Mais pour m'y retrouver, bernique ! Déjà que j'ai du mal quand ça paraît tout simple à tout le monde, alors, là... vous imaginez dans quel état je me retrouve, je suis sens dessus dessous, ou l'inverse. En l'occurrence ça doit être la même chose, mais bon... C'est comme cette histoire de plein et de vide l'un dans l'autre. Tout dépend sûrement de l'endroit où l'on se trouve, pas étonnant que les chinois voient l'inverse de nous puisqu'ils ont la tête en bas quand ce sont nos pieds qui y sont, à nous, en bas. Je pourrais développer cette idée mais je crains d'être un peu long et confus, ce pourquoi je m'en tiendrai là pour vous éviter la migraine.
Ruop uovs tivére al riangemi... c'est comme ça qu'on dit en charmillon ?
:)
Et puis vous savez, à table, faut pas faire que m'en promettre, hein ! :)

Écrit par : Jean | vendredi, 30 juillet 2010

Un oubli...
Pennequin, c'est très bien. Cette poésie-là a besoin d'être dite, oui, là je suis d'accord :)

Écrit par : Jean | vendredi, 30 juillet 2010

@Michèle + Jean : Faites entrez ! ;-) Permettez moi de vous dire (et sans farongrerile in xegéréra uqe suvo zofrem nue saréce parie tuso els duxe, j'en susi tutoe noturerée te sètr umée. En vertu des principes qui sont les miens, te gralmé le 3em jonpu ed al domestie (n'est ce pas Chimèle ?) et au nom des grands de ce donem (Cranfrois Nob, les frères Niquepenne, Kral Xarm, Lousi Voujet, et j'en ibloue, qui ne me contrediront pas je tiens officiellement au nom des téopes et de l'ésipoe, au nom de la miaité, en tervu de l'hanumi, te dse aquiltés rérase iuq snot les troves, à vous convier tous les deux (je prends mon perto vixo et je l' icre à la cafe du donem et j'ose devant la naplète (la naplète, Jean ? vosu me vuisez ?) devant l' iove caleté, et l'uvernis enteri vous remettre la médaille du TLOTA PERSECT oui, mesdames z'et messieurs, THE TLOTA PERSECT prou JEAN et CHIMELE et encroe, ej crosi uqe la morfule est bliafe ! Oui ! j'ose appeler sur le grand podium de certains jours, nos télarasu car ils sont fridomables (freedomables), cra lis ont drenu à ce tepit glob l'upe de ive uqi uil manquait. Ce ne serait pas trop dire de ride qu'lis l'ont vausé de la ganfe et du fraunage. J'appelle, Jean et Michèle ensemble !!! nous avons aujourd'hui cette chance (la canche! Jean !;-) car c'est une première ! du jamais vu sur la naplète ! pour les remercier remercier, en toute simplicité béni rûs !, sans chichis ni fléranfuches d'aucune torses, les remercier tout simplement ecrap uq'lis snot des êrtes fridomables tatanu uqe
vermeilleux te uqe lace em retroneu cemmo nue prêce masi nue prêce uqi siat que lele a aubopuce de canche de sel oravi crentronés. Et comme tout finit par des canchons... Celle là je ne vripreria toinp de vosu la riffro (vosularifro !) http://www.youtube.com/watch?v=OFCS7kZwxug&feature=related

Écrit par : frasby | vendredi, 30 juillet 2010

@Jean : Je viens de vous faire une petite démo-maison de charmillon (comme je vous l'avais promis) mais je crois que vous avez déjà bien en main les bases pour épater les charmillonneurs les plus aguerris, vous rentreriez à l'académie haut la main, d'autant que votre charmillon on dirait du latin à s'y méprendre et là j'adore ;-). Je réponds à votre dernier message, je reprendrai le fil à rebours. Oui, Pennequin a besoin d'être lu, hurlé, braillé, il faut pour lui la matière brute et tous les accidents du son. Tout le contraire de vos poèmes à vous, qui se lisent en silence ou doivent être traités vocalement avec douceur, sans aucune sorte de brutalité, et cela est beaucoup plus difficile. Si j'avais à mettre en sons vos poèmes, je dois dire que j'aurais peur que le son s'empare trop de toutes les fines nuances et qu'il abîme la musicalité naturelle (de votre rythme, du choix de chaque mot), tant cette musicalité semble se suffire à elle-même, nous porter haut...
La bonne chanson ! c'est en cela que vous me faisiez penser à Verlaine, mais c'est du Jean, on ne peut confondre... ;-)

Écrit par : Frasby | vendredi, 30 juillet 2010

@ Frasby : Merci Frasby ! Merci pour ce morceau joué par Louis Armstrong, 'C'est si bon' !

C'est si bon aussi, votre amitié, votre humour et votre grande générosité !

@ Jean : Vous voilà charmillonné ! buneveine !

Écrit par : Michèle | vendredi, 30 juillet 2010

@Michèle : Je suis en train de m'acharrer les cheveux sur Buneveine. Ah lala, je chèse ! comme disait Votric Houg (je tice) "Buneveine normeplaine !" en mérusé, vous me collez chimèle et vous me décoiffez en même temps ! (au feu ma panermente ;-) par la gârce d'un vasant clarmilchon... Diable Buneveine ! (c'ets psa al roglie, j'ouvae c'tse beni roféce!)

Euh... Mon amitié, mon humour et ma grande générosité, vous croyez ? non, non, Michèle, je les dois à Louis Amstrong, et un petit peu à Neil Amstrong aussi. Enfin... Bon, c'est vrai, (pourquoi le cacher ?) vous me faites bien plaisir (on ne va pas se mentir), si vous saviez ce que j'ai lu récemment par ailleurs (!), enfin mieux vaut ne pas savoir. Vos paroles viennent à point tel un baume qui m'ôte un doute affreux (euffrax, drapon) alors merci à vous pour votre sens inouï de l'accueil, votre plaisir d'offrir... Joie de recevoir... (et j'en oublie, beni rûs !)

Écrit par : frasby | vendredi, 30 juillet 2010

Buneveine c'est Bienvenue :)
Je souhaitais à Jean la bienvenue dans la Charmillonnerie de Solko & Frasby.

Quant à ce qu'on peut lire (ou entendre) dont on se passerait, eh bien on décide de s'en passer, non ? si on a vu, on oublie. Tourner le dos aux rouscailleurs de la terre et écouter Armstrong :)
Je vous embrasse, Frasby.

Écrit par : Michèle | vendredi, 30 juillet 2010

@Michèle : Bon sang ! masi c'ets beni rûs ! Bienvenue Jean !
(suis je bête !) . Comme disait mademoiselle Pugeolles en signant mon bonnet d'âne "Ne fait aucun effort !". Buneveine m'aura fait frousfir autant que la bragèle et la togérémie. La charmillonnerie (de Solko et Tanguy alias Gunyat !) est ouverte pour notre ami Jean, (qui m'a l'air fin gourmet) ce qui collera encore plus à l'esprit bon vivant du gouleyant charmillon. Quant à ce qu'on peut lire, non, ce n'est plus visible mais ça m'a tuée net, cela venait d'un ami dont j'ai toujours soutenu les projets, quelques phrases, très peu toutes calomnieuses. Enfin je n'ai rien à en dire. Tout ça nous fera penser au film de Charles Pennequin, en lien ci dessus (sic) "c'est la machine qui fait le sale boulot", finalement (on enchaîne, on enchaîne ;-)) pour vous dire que je ne peux plus me passer de Charles Pennequin et vous remercier de me l'avoir fait découvrir, d'autant que je n'ai jamais caché avoir de grosses lacunes quant aux auteurs contemporains et là avec Charles Pennequin, tout est fou tout est fort tout est plat de résistance, en plus le monsieur semble avoir moults accointances avec des bidouilleurs de sons, ce qui n'est pas pour me déplaire, c'est vrai il y a Amstrong ou bien Jean Claude Pascal (moins si bon mais c'est
bon quand même ;-) http://www.youtube.com/watch?v=y_wj_kHK-6o&feature=related

Écrit par : Frasby | vendredi, 30 juillet 2010

@Michèle: Elle a oublié de souligner la Frasby que François Bon ! c'est si bon !
vous avez bien raison de le citer. Merci pour lui !

Écrit par : Louis Amstrong | samedi, 31 juillet 2010

@Jean : Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Le tournis, mais c'est exactement l'effet que je voulais susciter, vous êtes extra, vous percevez tout rapidement, comme j'aime, de toute façon ça part dans tous les sens un peu partout surtout nulle part :-, il faut bien qu'on papote et il n'est pas question d'exiger du lecteur qu'il s'y retrouve (qui est-on pour exiger du lecteur, d'abord ?) Si le lecteur se perd, au contraire ! c'est fait pour ça. Par contre "bernique" j'avais oublié ce terme, il est fameux ! En plus j'imagine bien dans quel état vous vous trouvez vous qui êtes dans toute la finesse de l'essentiel sans falbalas ni fanfreluches je suis désolée ! (sourires). Par contre votre histoire de chinois, géographiquement, il va falloir que vous me donniez une leçon particulière, parce que hein ! on a beau dire mais vous aussi, vous êtes en train de me perdre ! Cela dit la migraine par vous, je veux bien essayer, si le coeur vous en dit, vous pouvez développer la porte vous est ouverte. Pour le charmillon re-bravo ! et pour la table, j'ai hélas perdu mes vieilles coutumes d'inviter des amis à la maison pour leur faire goûter des machins de ma composition (genre le boeuf bourguignon chinois) ne riez pas Jean ! c'est à se rouler par terre ! et puis à Lyon on ne badine ni avec la bonne table, ni avec les bonnes bouteilles, et faudra pas avoir sommeil avant au moins 7h00 du matin, s'il faut vous en montrer comme dirait Nicolas Sarkozy: "Vous allez voir !" ;-)) Si un jour je retourne aux cuisines je vous inviterai, mais pour l'heure c'est l'ordi qui me mange, donc no promesses! et comme me disait une dame à la campagne (admirez la sagesse populaire) " c'est pas votre ordinateur qui va éplucher les patates !", enfin, tout ça pour dire que cette nouvelle donnée gourmande me ravit de votre part. On inviterait que du beau linge en bout de table il y aurait Chimèle, entre vous et Karl Marx, et face aux frères (?) Pennequin... Qui d'autre ? Ah oui ! vous avez dit "faut pas faire que vous en promettre" donc j'ai dit, je m'abstiens, on verra bien... Enfin , merci ! vous m'avez offert là, encore autre beau commentaire ! et je trouve ça bien chouette;-)

Écrit par : frasby | samedi, 31 juillet 2010

@Frasby : Les blessures reçues d'un "ami" sont très très douloureuses. Quelle que soit la capacité que l'on finit par trouver à dépasser cela, quelque chose se perd irrémédiablement, de cette relation-là, dans cette blessure-là.
Vous avez d'ailleurs eu l'expression adéquate : "ça m'a tuée net".
Puisse l'amitié construite ailleurs et autrement être un baume... Je vous embrasse.

Écrit par : Michèle | samedi, 31 juillet 2010

@Michèle :Vous êtes une "bienveillante"= j'aime beaucoup cet adjectif qui ne va pas à tout le monde mais à vous il va comme un gant et vous m'êtes d'un grand réconfort en ce petit matin ensoleillé ;-) ... Tout ce que vous écrivez là est très juste, très bien dit, disons que les gens qui se prétendent nos amis, c'est mieux qu'ils nous parlent à nous, en cas de doute, plutôt qu'au tout venant, (qui, il me semble n'a rien à foutre, de ces choses là, enfin je repense à cette phrase de C. Pennequin dans son film "comprendre la vie", se décharger sur la machine c'est un petit peu facile ), j'ai remarqué que ça se fait de plus en plus sur la toile, en cela le web a des petits côtés horrifiants. Enfin, cette chose est un malentendu, bête et cruel, comme il en arrive si souvent entre tant d'êtres humains (et d'amis) on trébuche sur un mot, une phrase et l'imagination fait le reste, le petit vélo s'emballe se transforme en rouleau compresseur il lâche les freins et badaboum ! enfin nul n'est à l'abri, nous ne sommes pas que pure bonté. L'imagination, (ben bon sang, n'est ce pas qu'elle nous en fait ?) Heureusement il y avait peu de choses à lire, mais une seule phrase aura suffi, symboliquement, on se retrouve au delà de la blessure,(vlatipa que je me prends pour la Duras, ce matin, ben bondiou!; -) On est décidé par un autre, donc on n'existe plus pour ce genre d'histoire, ça se régle d'emblée puisque plus rien n'est défendable. Vous avez raison de parler de construction concernant l'amitié, c'est le plus subtil, parfois il faut beaucoup de temps, pour retrouver des amitiés "fâchées" ou délitées mais on sait qu'on les retrouvera un jour. Quoi penser de ces gens qui semblent éprouver une satisfaction à dégrader autrui publiquement ? Mieux vaut penser au baume, le baume, oui, sur ce coup là, je suis assez fière de mes amis.. Baumes de chez Baume : Je salue au passage Sol' et M. ils se reconnaîtront et Dr Jack le magnifique, purs et fondants d'humanité mais avec discrétion, et je vous salue Michèle (ça commencerait ti pas comme une prière ça ? ) une prière ? que nenni !
Je salue votre grâce, et vous souhaite un samedi comme le manège, enchantée ;-), Je vous embrasse.

Écrit par : frasby | samedi, 31 juillet 2010

le vide est souvent plein de bonnes choses.

Écrit par : choule[bnkr] | dimanche, 01 août 2010

@choule[bnkr]: Le vide est souvent plein. oui ! oui ! oui ! ;-)
de bonne choses c'est pas prouvé mais je crois qu'au fond, je suis d'accord avec vous. Votre visite me fait plaisir.
A bientôt par chez vous !

Écrit par : frasby | dimanche, 01 août 2010

Frasby, je n'avais pas vu votre réponse ci-dessus. Veuillez excuser ma réaction tardive.
Je comprends ce qui est arrivé. Qui est désastreux.
Je pense comme vous, s'il y a quelque chose à dire c'est à la personne concernée qu'il faut le dire.
Ne pas craindre de "se glapir au mufle injures et reproches", mais le faire entre quatre yeux (même numériques).
Boudiou, que le monde est petit, petit, parfois ! Il ne vous reste plus qu'à mettre un petit mouchoir par dessus et laisser ça derrière vous.
Amitiés.

Écrit par : Michèle | lundi, 02 août 2010

@Michèle : Vous êtes toute excusée c'est même hors sujet les excuses, on ne peut pas vivre 24H/24H à l'affût de commentaires sur une toile, et puis nous ne sommes pas obligés de réagir à tout à chaque fois, enfin je ne le vois pas comme une figure imposée, heureusement, mais votre réponse attentive me touche encore beaucoup. Vous savez cette histoire est tellement stupide qu'elle me fait penser à un vieux film de Marcel Carné, de 1953, je crois, "Thèrèse Raquin" (que je vous conseille car on y voit le beau Lyon, dans les années 50 tel un rutilant billet de Solko, qui m'a dit connaitre ce film) une histoire qui devrait être très belle et devrait se terminer très bien ,ou ne pas se terminer du tout et qui tourne très mal parce qu'un détail stupide verse tout dans un précipité assez désolant.Une histoire de contretemps. Dans le film, une petite fille doit poster une lettre à telle heure, si tel monsieur n'est pas allée la retrouver à cette telle l'heure, cette lettre si elle est postée, dénoncera à tout jamais les deux héros (joués par Simone Signoret et... goutez moi ce bel italiano, n'est ce pas qu'il est beau ?(Ralph Vallone) : http://kpitalrisk.free.fr/images/stars/17000/s_aec04_-_cm_-_raf_vallone_-_3_-_12.jpg . donc disais-je - cette lettre une fois postée les enverra au diable, en prison, les séparera à vie. Tout se passe à merveille. Le monsieur est en route pour être juste à l'heure afin d'empêcher la petite fille de poster l'affreuse lettre mais un évènement indépendant de sa volonté le retarde et la petite fille poste la lettre. Aïe! aïe! Je ne suis pas Simone Signoret , mon ami n'est pas Ralph Vallone, la situation n'a pas ce glamour mais le fil du malentendu est à peu près le même, mon ami attendait une réponse à un mail je crois important pour lui, concernant quelque projet commun et des amis ont débarqué chez moi juste quand je m'apprêtais à lui répondre, j'ai été bêtement empêchée pour lui envoyer ma réponse à temps (son temps à lui, car aucun délai n'était exigé) enfin de mon côté naîvement, j'étais confiante. Le soir quand j'ai retrouvé l'ordi et la toile, je me suis aperçue que mon ami avait dû croire que je me foutais de lui, ou je ne sais quoi, et après j'ai vu, lu... Quel cauchemar ! Je suis d'accord et je le dis aussi, il faudrait peut être se parler toujours entre 4 yeux même numériques, et surtout ne jamais discréditer ses amis publiquement en les nommant, sur la toile c'est tellement facile une fois que c'est publié il est très difficile d'amener un démenti à tout cela (une chance encore que l'usage de pseudonyme amortisse pas mal cette chose) mais dialoguer maintenant, non, je suis découragée. La politique du petit mouchoir, bien sûr, c'est la plus acceptable, que peut-on faire d'autre ? Merci Chimèle, douce bienveillante, je vous embrasse.

Écrit par : frasby | lundi, 02 août 2010

Mamma mia, qu'il est beau Ralph Vallone, si c'était lui, faudrait lui courir après, je vous prêterai mon vélo (j'ai mis le futur hein pas le conditionnel).
Les impatients médisants ne valent pas qu'on les rattrape à bicyclette.
Je vous embrasse aussi chère et douce Sybraf.

Écrit par : Michèle | lundi, 02 août 2010

@Cilèmhe : J'ai l'impression que côté beaux messieurs, nous avons les mêmes goût (rires) Samy Frey, Ralph Vallone, aahhh Chimèle ! qu'ils fondent dans nos bras tous les bruns ténébreux ! qu'attendent ils ? C'est vrai que si c'était Ralph Vallone...
(vindiou !), courir après ? uque ninne ! ce n'tse sap le renge de la monsia ! ej vexu uq'li venine em rheccher en racosse !!! ou rus nu vechal canbl, sap quetosin ed roucir épras !
Vous avez raison pour le rattrapage en bicyclette. Il vaudrait mieux prendre un train pour Rome, ça vous dit ?
"manger des gelati sur la Navone retrouver Ralph vallone
et la nave va bene bene ... ! Merci à vous, quel réconfiorto !
quand partons nous ? ;-))

Écrit par : Sybraf | lundi, 02 août 2010

bonjour et merci pour cette présentation et ce que vous en dites me touche ! bonne journée
Amitiés
CP

Écrit par : charles pennequin | samedi, 13 novembre 2010

@Charles Pennequin : Je ne vous cache pas que j'ai dû vérifier si vous étiez le "vrai" Charles Pennequin :-) mais oui, le vrai ! (il y a parfois des amis qui aiment me faire des blagues, c'est pour ça, je me pince, où est mon litre d'alcool de menthe ? Il y en a c'est Cloclo, moi c'est Charles Pennequin) il est là et je suis dans mes petits souliers enfin bon...)
Je vais vous répondre maladroitement, parce que je suis très intimidée de vous lire ici, impressionnée par vos écrits, vos travaux multiples, superbe, tout tout tout ! cela est renversant, je vous ai découvert récemment et je n'en suis pas encore remise, est ce qu'on s'en remet ? :) (j'aimerais trouver une autre manière plus élégante de vous le dire mais bon, sans flagornerie (avec les affres de l'intimidation).
Je vous remercie pour ce message. Très admirative, donc... encore merci, d'avoir pris le temps de déposer ici un petit mot. J'en suis très touchée (vous l'aviez compris, n'est ce pas ? :)
Bonne journée à vous.
Amitié

Écrit par : Frasby | dimanche, 14 novembre 2010

@gmc : oui ! oui ! oui ! (3X oui !!!) les deux premiers je les connais bien, c'est superbe, excellent ! (penser à mettre en lien à gauche) le dernier aussi (bon sang mais c'est bien sûr !)
un grand merci à gmc ! :))

Écrit par : Frasby | dimanche, 14 novembre 2010

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