samedi, 20 mars 2010
Dans la roue de Charles-Albert
"Je ne veux surtout pas qu'on dise de moi que j'ai de l'entrain, ni qu'on me compare avec ceux qui ont ou qui n'ont pas de l'entrain (j'emmerde l'entrain)."
CHARLES-ALBERT CINGRIA in "La grande Ourse". Editions Gallimard 2000
J'habite à l'écart, pas loin du bosquet de la colline, et devant les vitrines de la rue commerçante il m'arrive d'admirer les jolies assiettes à dessert en porcelaine de je ne sais où. Des scènes de chasses à courre défilent sous mon sorbet, je traverse la ville à vélo, finissant en roulant sans les mains, ma friandise, une petite cuillère en argent dans la bouche, ou dans la tête. Et je pense à CINGRIA, qui prenait de bonne heure sa bicyclette. (En route! Un vent léger, la vie est courte), à ses intitulés qu'on disait déroutants : "Eloge de ce qui existe tout simplement".
Une adresse à Paris, 59, rue Bonaparte tout près de Saint Sulpice, dans deux pièces à écrire des machins inclassables. L'idée de bâtir une oeuvre ne lui est jamais vraiment venue à l'esprit, la liberté de CINGRIA pour certains paraît une énigme. CINGRIA est parti en balade.
"Cependant, la bicyclette c'est un cheval" (cf. tranches de route")
Monsieur CINGRIA sera quelques jours injoignable, le voici au bord de la Loire :
"C'est si agréable que se réalise exactement ce que vous aviez prévu, si agréable de faire un petit goûter ainsi et puis de rêvasser modiquement sans fin sans être importuné par personne!".
Je respire l'air épais du Rhône, c'est si agréable de chercher en roulant un terreau généreux du côté de l'enclos des biches. Je jette des heures entières des croutons vieux d'un mois aux bêtes avenantes qui se mettent à m'aimer d'un amour authentique, leurs grands yeux en amandes tombés en servitude (pour l'âme magnanime et les beaux yeux de moi), m'offrent la douceur même. L'émotion des jours désoeuvrés de l'enfance prévoit des teintes crèmes irisées de verts pâles somptueux... Les yeux des biches, sont maintenant la seule chose qui ait de l'importance sur terre.
CINGRIA est à Berne, au buffet de la gare, toujours premier sur le motif, à saisir les point de possibles, juste au moment et par mille angles différents, de l'infiniment petit jusqu'au palpitant qui surplombe. Liberté de l'espace et liberté du temps. Il pédale en molletières, s'enivre de chants grégoriens et dégotte en souriant de vieilles chroniques enluminées, il se rêverait réincarné en copiste de monastère. Car Charles Albert est érudit et n'en fait pas tant étalage.
Je retrouve le chapiteau triste, où son bavard est dévoré "éternellement" par quelques drôles de bêtes. Des plantes glissent sur les pierres piquetées de jaune, les secondes s'éternisent polymorphes et calcaires. En ville, un passant encombré, promène sa vie entière dans une lourde valise qui semble grossir à mesure que l'homme la tire, tout l'espace s'amenuise. Une valise prise au délit de gigantisme, dont les roulettes minuscules émettent ce bruit des bétaillères qui vont aux prés et se dévissent de l'intérieur par une grande mâchoire métallique. Un ogre à cinq ou six wagons, nous entasse, et délivre nos âmes de la tentation des dérives.
CINGRIA devient membre actif de l'amicale des piétons de la capitale, on y retrouve Léon-Paul FARGUE. Confrérie de "Rois fainéants" qui croque les scènes de rues, avides de vieux pigeons... Toujours pas loin de Saint Sulpice. Les yeux décrochent les faits divers :
"Qu'est-ce qu'il y avait ensuite dans le journal suspendu aux grilles du métro Invalides ? Il y avait qu'un dépôt de bananes avait sourdement éclaté [...] Comme c'est Paris ça aussi".
Pas loin, non plus à cet instant, on aperçoit André DHOTEL, à l'effeuillage de l'écrivain, il loue bien haut "son art de parler d'autre chose". Des plus nantis, ou des jaloux, le trouvent médiocre, le disent même "piètre fantaisiste". Mais de chroniques badines en papiers assassins, CINGRIA prend plaisir à cogner dans ce qui se veut neuf, déplorant tous "les talents veules et les mystiques à l'eau de Javelle".
Dans une petite rue de presqu'île, chez Fernand Cingria père et fils, (négociants en vin, depuis 1883), l'enquêteur montre une vieille photo au patron, debout, large ossature, un béret vissé sur le crâne. L'homme regarde la photo celle qui montre un autre gars avec le même béret, aussi bien vissé que le sien. On lui demande : - "Vous êtes sûr que c'est pas votre frère ? ou peut être est ce votre cousin ?" - "Comment que vous dites ? Charles-Albert CINGRIA ? Ah ben, non, désolé ! Charles Albert CINGRIA ! ce nom là ne me dit rien !".
Ce nom dit rien ? Pourtant dehors assis par terre, Charles Albert fait des inventaires. Comme un gamin classerait ses billes, ses petites autos dans des boites en fer déglinguées. Presque pas vu, à peine connu. Certains jours, certaines gens disent l'avoir croisé ici ou là. De plus rares autres affirment qu'il se baladait rue de Nuits en plein jour. On le croise c'est à peu près sûr peut être tous les jours ici ou là. En vérité, CINGRIA , grimpe en danseuse, en molletières sur la plus belle colline du monde, vire d'un coup de tête un caillou. Puis comme toujours, re- disparaît.
CINGRIA était suisse, né en 1883 à Genève , il mourra en 1954, dans la même ville. CINGRIA bouffait le temps qui passait vite. Il laisse une malle qu'on ouvre bourrée à craquer de boîtes à clous, papillons de jour, et parmi des chiffons, un bazar sans message particulier. "Le bitume est exquis", "L'herbe est divinement tendre". C'est un jour merveilleux, CINGRIA, est passé chez nous.
NOTA : Le portrait de CINGRIA est ici très incomplet, un petit peu adapté, mais pas trop. Ce billet n'est donc pas représentatif de toute l'oeuvre et la vie de ce cher auteur encore trop méconnu. Le lecteur, (adoré), dont la sagacité n'est plus à encenser, (sans flagornerie, uh ! uh) aura compris que par tous les liens, il trouvera quelques chemins pour mieux découvrir ou redécouvrir le poète.
Photo 1 : Ceci n'est pas la bicyclette de Charles-Albert CINGRIA, mais c'est peut être sa sacoche... ? Ou celle de Fernand Cingria ? Photographiée juste en face du bordel Opéra. (La vélosophie à la rencontre des grands orchestres). Lyon attaché à ses créatures mécaniques. (celle-ci n'est pas tant non plus un vélo D'amour).
Photo 2 : Ce monsieur n'est pas René Char, ni Arthur Cravan, ni André Breton, ni Jean Dubuffet. Ce n'est (oh que non !) pas Louis Aragon, ni Jean Paul Sartre, et encore moins Gustave ou Alphonse. Il n'a même pas, bien qu'à l'aise, les bonnes grolles du père Blaise. Alors qui ? (Question à six sous messieurs dames). Indice complèmentaire : il ne veut pas qu'on dise de lui qu'il a de l'entrain. Si vous ne trouvez pas, retournez à la case départ. Si vous trouvez, vous gagnerez un tour de lyon à vélo d'une valeur inestimable à l'arrière de mon porte-bagage, (quand j'en aurait installé un) c'est à dire un certain jour, plus les félicitations de la maison. Vu à Lyon, juste en face de Morand Pont. Lyon. Mars 2010.© Frb.
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Commentaires
- "En vérité il n'était pas question de bonheur ni de malheur, mais de passer comme passent les mouches, les oiseaux ou les crapauds. Pas inutilement. Cela demeurait très nécessaire pour la figuration du monde. Il ne fallait pas mépriser les plus simples démarches."
André Dhôtel
Écrit par : JEA | dimanche, 04 avril 2010
@JEA : Lumineux ! J'adhère comme l'abeille au pollen à votre merveilleuse citation.
Heureusement que vous êtes là, pour l'honneur des trop méconnus Cingria, André Dhotel et des plus simples démarches des uns et des autres... Merci infiniment
Écrit par : frasby | dimanche, 04 avril 2010
Quand on partait de bon matin
Quand on partait sur les chemins
A bicyclette
Nous étions quelques bons copains
Y avait André y avait René
Y avait Léo et Charles-Albert
Et puis Frasby
On était tous ses lecteurs
On se sentait pousser des ailes
A bicyclette
Sur les petits chemins de terre
On a souvent vécu le paradis
Pour avoir (re)lu ses billets
Signés Frasby
Faut dire qu'elle y mettait du talent
C'était la fille de certains jours
A bicyclette
Et depuis qu'elle avait su tenir une plume
Elle avait fait en écrivant
Tous les chemins environnants
A bicyclette
Quand on approchait la rivière
On déposait dans les fougères
Nos bicyclettes
Puis on se roulait dans les champs
Faisant naître un bouquet changeant
De sauterelles, de papillons
Et de rainettes
Quand le soleil à l'horizon
Profilait sur tous les buissons
Nos silhouettes
On revenait fourbus contents
Le cœur un peu vague pourtant
A l'idée de devoir quitter
Frasby...
Écrit par : JEA | dimanche, 04 avril 2010
@JEA : Ouh ben ! vous avez le don de ... Ben voilà,
Je ne sais plus où me mettre. Là. Ben bon Diou !
Il va falloir que je fasse installer ce porte-bagage de toute urgence. Vous l'avez gagné haut la main cette balade à vélo sur mon porte bagage. Et là, il ne s'agira pas de simples remerciements, je vous présenterai monsieur Loulou et Madame Louloute (en personne).
( Rien ne sera assez beau pour son JEA) :
http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/07/07/personne-ne-s-en-apercoit2.html
Écrit par : Frasby | lundi, 05 avril 2010
de l'entrain j'en ai à revendre quand je vous visite de bon matin (11h56!!n'éxagérons rien) bon ! je sens que je vais ajouter Cingria à mes suisses préférés, ils sont très rares et n'en sont que plus précieux!!merci encore pour cette découverte...
Écrit par : catherine L | lundi, 05 avril 2010
Léon-Paul Fargue, j'ai presque tout lu (enfin, je crois) ; en revanche, jamais rien de Cingria— de lui, je sais seulement qu'il était catholique fervent, vélocipédiste et amateurs de petits garçons. Au moins une raison pour ne pas le lire.
Écrit par : mon chien aussi | lundi, 05 avril 2010
@Catherine L : 11H56 ??? mais c'est l'aube ! Comment faites vous pour être debout de si bonne heure ?
Cingria a écrit de très belles choses, (mais aussi ce qu'en dit mon chien ci dessus, n'est pas faux, il avait quelques bonnes grosses failles, ce monsieur,) enfin ... Toujours le même souci se posera entre la vie des artistes et leur oeuvre. Rares suisses, il y a bien ce bon vieux Ramuz dans la foulée (indémodable) ou Paul Nizon tout à fait admirable ou encore Robert Walser ("la dame blanche et autres petites proses)...
Et dans un autre style (pas suisse du tout). J'ai vu vos cloches de pâques, je crois que je vais attendre demain et m'acheter un chapeau, (pour la prochaine visite chez vous, je pourrais ainsi l'ôter avec élégance pour louer vos travaux (sans flagornerie, ni chichis bien sûr)
Et merci à vous pour ceci et... cela ;-)
A 14H45, pour moi le jour se lève, il est temps de trinquer (au café) également la mirlitonne . Bonne journée à vous !
Écrit par : frasby | lundi, 05 avril 2010
@Mon chien aussi : Ah... oui ! oui !. Vous êtes là pour soulever le lièvre que j'avais pris soin de ne pas montrer. Mais je suis tout à fait d'accord avec vous, catholique, c'est un peu limite, mais aimer les petits garçons, ça... Enfin ce n'est pas ce qu'il a fait de mieux. (Je me garderai de toute leçon trop moraliste ici, mais bon... En lisant la biographie de Cingria, cela m'apparût un peu telle l'ombre au tableau). Je ne vous cache pas que cela me posera toujours problème , (problème à ce jour non résolu )= j'aime quelques autres auteurs du genre, dont je ne peux m'empêcher de trouver l'oeuvre passionnante, dont je sais qu'en rester à l'oeuvre me suffit. Enfin, on ne peut pas non plus faire abstraction de tout élément de leur vie. (voilà le problème!). J'avoue que mon éthique n'est pas encore irréprochable (hybride je suis et parfois m'en tourmente).
Je continue à penser que Cingria auteur, mérite bien d'être lu (-vélocipédiste- ne me gêne pas du tout, si ce n'était que cela...). Et si nous parlions d'autre chose ? De Léon Paul par exemple ? Je suis sûre qu'il n'y aurait pas de lézard... Euh... mais non ! je ne change pas le sujet de la conversation (qu'allez vous croire ? ) (rires)
Écrit par : frasby | lundi, 05 avril 2010
@Frasby. Si je l'avais appris après l'avoir lu, sans doute, peut-être, mais c'est pas sûr, que je verrais la chose autrement...
Ah, Fargue, j'ai une passion pour lui— son humour, sa concision, son errance, sa gourmandise, son plaisir des yeux... tout ça me ravit... Et puis, j'aime beaucoup son sens de la ponctuation dans la prose... elle est musicale, pas seulement logique...
Un très grand écrivain...
Il a échangé une correspondance assez fournie avec Larbaud ; une correspondance qui montre les deux hommes dans leur rapport à l'existence... eh bien, Fargue en ressort définitivement plus chaleureux... mais c'est l'autre qui est dans la Pléiade. Je sais : c'st pas grave, mais enfin... hein, tout d' même, ça m' troue l'... bon, vous avez compris... :)
Écrit par : mon chien aussi | lundi, 05 avril 2010
@Mon chien aussi : Je l'ai appris après l'avoir lu... Je ne dis pas que je vois la chose complètement autrement. Ca me pose un problème. Vous savez bien que c'est une équation que j'ai du mal à résoudre. Nous en avions parlé à propos de LF Celine dont le style fulgurant se frotte avec un vécu qui me met affreusement mal à l'aise. Ensuite question de degré... Je n'ai toujours pas pu poser de billet sur LF Céline ici... Je crois que je ne pourrais jamais. Je ne dis pas Cingria que , c'est moins grave, peut être que si, moins grave en fait (sans jouer les "quand même")... Et puis il fait partie de ces personnes hors milieux littéraires, un foutraque dont les textes sont encore trop méconnus. Vous allez me dire "c'est pas une raison". Pas une raison, à proprement parler, certes !... Cela dit vélocipédiste, j'insiste, me plait bien mais pas le reste de ce que nous savons. Ca m'embêterai de renier le billet . Vous m 'en blâmerez (je sais) Larbaud c'est également quelqu'un d'assez "spécial" dont j'ai adoré le "Barnabooth" qui égaya -dans l'ignorance la plus totale de son auteur- mes cours de maths de terminale, j'en garde une petite tendresse, (ou tendre connotation) par contre je ne connais pas du tout cette correspondance. Je serai même très curieuse, de lire ça. Ah ! Fargue, evidemment, ce n'est pas le même bonhomme, (humainement, je le préfère à l'autre, nous sommes d'accord !) permettez que je m'accorde avec vous, (même si le billet vous troue ;-O!)= oui ! j'ai compris !!! (rires) . Bon assez ri ! +sérieusement si j'avais su que vous seriez si contrarié j'aurais fait un billet sur Fargue, (d'autant qu'il m'a pris d'hésiter). Ah la la ! ce qui est pas mal c'est que vous apportez un peu de contraste de rugosité, d'angles rudes à la tranquillité un peu mollasse de ces trop "certains" jours, et ce n'est pas pour me déplaire...
C'est pas grave, enfin si ... Oh ben zut ! si j'aurais fait ce billet sur Fargue. C'est vrai j'aime pas vous voir troué, ça me contrarie. Mais comme j'ai une tête de chien à mes heures (!) je n'irai pas jusqu'à tout renier. Ca vous troue et ça me contrarie, nous voilà bien !
Écrit par : frasby | lundi, 05 avril 2010
@Frasby. Mais je n' suis pas contrarié... j' comprends parfaitement vos raisons... mais j' suis un peu, beaucoup emmerdeur... et il m'arrive de me braquer sur des choses que j'avale pas... J'ai eu le même problème avec Gide que je lisais beaucoup... mais les passages de son journal où il raconte ses attouchements sur des enfants arabes, malgré toute ma bonne volonté, entachent toute son œuvre. J'ai beaucoup de mal à reprendre un de ses ouvrages. Et pourtant qu'est-ce que j'ai aimé "si le grain ne meurt"... "paludes"..."les faux-monnayeurs" et même les "nourritures terrestres" que certains jetaient aux orties...
Enfin, bref...
Écrit par : mon chien aussi | lundi, 05 avril 2010
@Mon chien aussi : Si vous voulez un vrai bon gros raccord
qui ne troue personne, j'ai aussi un gros problème avec Gide pour la même raison que la votre (je connais hélas ces passages) pourtant j'ai tant aimé "Paludes ! ainsi que les "Nourritures terrestres" deux ouvrages dont je ne peux me "débarasser (sans vouloir vous copier),
j'ai beaucoup de mal avec Matzneff, ces gens là écrivent pourtant bien, sont d'une intelligence lumineuse, parfois, et malgré toute ma bonne volonté, j'en ai un gros avec Timothy Leary qui est loué et cultissime dont je ne perçois que trop le côté gourou, manipulateur malhonnête. ENfin je ne vous trouve pas si emmerdeur, vous soulevez des lièvres, vous avez d'autant plus raison de le faire, que j'avais choisi d'émettre ce billet en taisant ce qui me déplaisait, (taire n'étant pas dissimuler), j'avais davantage pris l'option découverte des textes de Cingria, vu que peu de gens le connaissent, et qu'il m'a enchantée, mais je comprends ce qui vous choque,
je me suis posé cette question... Est ce que j'aborde Cingria côté critique ? Et puis non, parce qu'il aurait fallu que je sois plus documentée, mais j'ai peut être eu tort...
Vous ne lancez donc pas stérilement une polémique, vous soulevez un lièvre, et vous le faites très bien. Votre critique ouvre le billet, apporte un angle différent, et une contestation qui me convient, elle est argumentée, et pose de vraies questions, et même des incorrectes, touche mes propres dilemmes. Qu'esperer de plus ? Enfin voilà, je comprends ... Si tous les emmerdeurs étaient comme vous...
Ne changez rien surtout !
Écrit par : frasby | lundi, 05 avril 2010
Ah ! Charles- Albert ! et son vélo...
Voici en tout cas le travail de quelqu'un qui apprécie Charles-Albert :
http://carnetsdejlk.hautetfort.com/charles-albert_cingria/
Et je vous souhaite chère Frasby une bonne nuit. Êtes-vous en ce moment même (23H53) à déguster un sorbet ?
A très bientôt en tout cas.
Dame Chimèle, pour vous servir.
Écrit par : Michèle | mardi, 06 avril 2010
@Michèle : Ravie de retrouver ici. Excellents carnets de jlk ! rendons hommage à ce (ces) billet(s) vraiment remarquables, et, sans vouloir jouer la maline, euh... Votre lien des carnets est déjà en lien dans mon billet, tout en haut sur un CINGRIA majuscule. Mais insister ne fera pas de mal. Forcément malgré quelques ombres (peu amènes) un auteur à vélo aura toujours ma sympathie, de là à lire "les mémoires de Poulidor", peut être pas... Plutôt "le petit vélo à guidon chromé au fond de la cour" d'un ami de la maison, Georges, justement... >Mais je m'égare comme d'hab. En ce moment, non, pas de sorbet sur assiette d'époque . Je déguste tout court, il y a des moments comme ça, mais ce doit être que le printemps n'a jamais été ma saison, et mon vélo s'est dégonflé, je ne peux donc pas escalader l'enclos des biches avec ce petit sac de croutons pendu à mon guidon, pour le festin de nuit dont mes biches raffolent. Imaginez leur déception... Du coup j'suis triste pour elles.
Pour me servir ? Chimèle ? vraiment ? Vous feriez ça ?
Bon ben alors, si vous avez des milky ways, des chamallows et des smarties, j'dis pas non.
Qu'est ce que je vous sers à boire ? ;-)
Écrit par : frasby | mardi, 06 avril 2010
j'ai lu ( science et vie) que l'on avait inventé un velo qui se plie dans un sac , ça aurait bien plu à nos grands parents et dans un autre journal un article qui vante les mérites de jeunes qui à partir de Romans de célébrités font des "Twistterletters" ( je sais pas si j'orthographie correctement ?) c'est à dire des nouvelles versions en quelques pages avec des lignes de moins de 150 mots, comme des SMS ?
J'ai pas encore lu concrétement mais je pense que ton écriture, même si elle parait moins moderne est meilleure car elle ne facilite rien....( la vie peut être, comme le velo?)
allez bonne promenade :c'est vrai que les pieds ça se dégonfle jamais .
Écrit par : alex | mardi, 06 avril 2010
Moi ce qui me désole, c'est d'apprendre que Dhôtel est méconnu.
(Sinon j'vais encore être d'accord avec Monch' et ça fait beaucoup, j'ai atteint mon quota / semaine de "d'accord avec lui" c'est pour ça.
Écrit par : Anna de Sandre | mardi, 06 avril 2010
@Anna de Sandre ; je suis ravie de vous lire Anna.
Et je suis d'accord avec vous ... désolée aussi que André Dhôtel que j'ai découvert grâce aux lecteurs de ce petit blog, et vous même, (il faut rendre à César !) soit si peu cité ou reconnu, il mériterait vraiment plus de reconnaissance , d'être admiré d'un plus grand nombre (pas forcément le grand public) mais il faut bien constater qu'il est un petit peu trop dans l'ombre, dommage car ce qu'il écrit est vraiment merveilleux.
Monch' a soulevé un lièvre et m'oblige à reconsidérer l'éthique que je souhaitais pour ce petit blog...(je dis souhaitais, car pour une raison peut être encore un peu éthique, je ne suis pas sûre que les mondes virtuels soient tout à fait ce à quoi j'aspire aujourd'hui. Si je ne regrette pas ce billet sur Cingria, des choses chez lui me chiffonnent bien assez pour un peu + réfléchir
, et si ce blog continuait, je crois que j'essayerai de m'appliquer à ne poser que des billets d'auteurs dont l'oeuvre s'accorde au mieux avec la vie, ou si ce n'est pas ainsi, de développer plus clairement tout l'aspect critique, et de le révéler, voilà donc tout le bénéfique que Monch' m'a soufflée, un certain besoin d'intégrité, de vrai, ne me passant surement pas trop au dessus...
Enfin pour l'heure, je ne sais pas trop ce que je vais décider.
Mais ce besoin que l'oeuvre, la pensée des uns ou des autres soit en adéquation avec ce que sont (ou étaient) les bonhommes et leurs actes, fait tâche d'huile sur à peu près tout ce qui se prétend artistique ou de l'ordre de la pensée et donc de la vie même
Cela me paraît être au final d'une importance presque vitale ou carrément vitale!
alors, bilan des courses (sourires) causons quotas:
Mon quota/ reflexion-monch est au dessus de la moyenne puisque l'eau qu'il apporte au moulin de C.J. me parait d'une source des plus vive, (et pure) et amené pour élever le débat à quelques fondamentaux qui sont plus que jamais à considérer comme des priorités. (Et surtout par les temps qui courent).
Écrit par : frasby | mardi, 06 avril 2010
Au temps pour moi, Frasby et c'était le premier CINGRIA en plus. Prise en délit de n'avoir pas tout cliqué ! 0)
J'espère que ça n'hypothèque pas une possible balade à vélo un de ces quatre. On attendra qu'il y ait deux mètres de neige, on attachera des luges à nos vélos et on filera place Colbert, sous l'œil attentif du chat qui est toujours sur la fenêtre de Solko.
ça vous va comme programme ? je vous apporterai un sorbet bien chaud, une larme d'absinthe et on verra ce qu'on verra.
Écrit par : Michèle | mardi, 06 avril 2010
@Alex : Oui, j'ai vu ce vélo quelquepart en image, je crois même que j'ai un voisin qui en a un du genre, qu'il glisse dans un énorme sac à dos, un tout petit vélo portatif d'un coût encore exorbitant, il y a aussi le vélo à moteur ne pas confondre avec le vélomoteur, le vélo à moteur aide un peu son cycliste pendant les rudes côtes (là encore ce n'est pas donné)
et nos vélov' lyonnais (vélos d'amour ! à d'autres) ont dans leur guidon un véritable système informatique, autant dire un cerveau de robot du genre terminator
Une question me vient ; ces engins sont ils encore des vélos ?
Twistt comment ? Doux diable ! je suis larguée, totale has been je crois. Je vis au Moyen âge ! c'est assez ouf tout ce comptage...cette comptabilité de la communication. Quand nous fera ton payer les mots dans nos mails personnels ? tant de mots , tant de sous et puis même ceux que nous prononçons, pourquoi pas, (ça nous éviterait de parler trop. qui sait ?). Pas mal la vie comme le vélo ! mais ce n'est pas faux, il faudrait que je te retrouve le texte, il y a des auteurs qui ont écrit sur ce thème mais je ne sais plus qui...je chercherai.
Un bon petit Mont Ventoux en danseuse en plein soleil pour bien apprendre la vie, et une fois le sommet franchi on lâche le guidon, et on s'envole comme de rien les cheveux aux vents.
Tout n'est peut pas si difficile. C'est vrai qu'ici c'est un petit peu l'antitexto, parce que je n'ai pas de téléphone portable, alors ça aide. Les pieds ça se dégonfle jamais ? les pieds gonflés pour la marche c'est pas bien pratique (rires) enfin tant que ce ne sont pas les mollets ! bonne semaine à toi et bravo pour l'alex position !
Écrit par : frasby | mardi, 06 avril 2010
@Michèle : Vous êtes en train de me redonner tous les points de vie qui me manquaient pour reprendre du poil de la bête. Le printemps m'est si lourd. Tout dans votre commentaire me prend grave par les sentiments. Tant pis pour le Premier click du CINGRIA , on s'en fout, vous êtes pardonnée haut la main ! pensez dont ! (d'ailleurs le CINGRIA a un petit nom d'apéritif que je vous ferai bien goûter un de ces 4 dans mes petits verres en cristal de bohème, que je ne sors que pour les grandes occasions, un petit verre de Cingria et sa larme d'absinthe, serait pas mal avec le sorbet chaud, qu'en pensez vous ?) Quant à la neige (2 Mètres ! je veux ! nous allons disparaître Chimèle, si vous aussi, vous mesurez moins de 2M), la luge je prends et les vélos, tout ça sur la Colbert ? du rêve ! avec Cendrars , veillant juste derrière le rideau assis sur un beau livre relié cuir véritable de Jean Reverzy (acheté chez monsieur Honoré)...Votre programme s'appelerait "luxe, calme, volupté", que je n'en serai point étonnée.
Si ça me va ??? Comblée ! aux anges ! J'attends l'hiver avec grande impatience. En outre, avant l'effort, je vous ferai goûter nos coussins de Lyon (la cerise sur votre guidon), ah j'ai bien hâte ! déjà, je vous attends ! Merci infiniment Chimèle, entre nous vous êtes très réconfortante. Hier fût une journée qui ne fût que dégueulasseries, à se dire pour le lendemain,qu'il vaudrait mieux se pendre et à minuit pétantes vous m'apportez toute bienveillante, le paradis.
Seriez vous une fée Chimèle ?
Écrit par : frasby | mercredi, 07 avril 2010
Et si vous saviez mon amie comme votre réponse m'est un réconfort et comme j'ai grand respect de "Certains jours" où la taulière a l'exquise finesse du sourire constant et de l'attention constante aussi à ses invités.
Grand merci de tout cela Frasby et puisse ce putain de printemps vous apporter malgré tout les immenses douceurs qui n'existent que pour vous. Merde à la vie dure, merde aux chagrins d'amour (si vous en avez). Qu'on se le dise !
Écrit par : Michèle | mercredi, 07 avril 2010
Juste pour dire que j' suis d'accord avec AdS, qui est d'accord avec moi... qu' ça en d'vient monotone...
Frasby, pourriez pas nous dégoter un bon gros motif de brouille ?
Écrit par : mon chien aussi | mercredi, 07 avril 2010
Et je vais aller m'acheter la correspondance de Léon-Paul Fargue et Valéry Larbaud.
MChA (ou Monch' comme dit AdS) nous met l'eau à la bouche...
Écrit par : Michèle | mercredi, 07 avril 2010
@ Chimèle : vous êtes, mon amie, d'une bienveillance extra et vos commentaires m'ont toujours régalée. La taulière aime vous lire même chez cet autre ami, qui vous savez bien
le grand ;-)... Et que vienne l'hiver. Nous ferons de beau tours de luge à vélo sur la Colbert et si cet été si vous voulez des pétanques sur la Tabareau... Toutes douceurs quand vous voulez, nous gôuterons l'absinthe, et boirons au goulot le Cingria sur les petits bancs de la colline.
Autre baume que votre présence dans ces certains jours de plus en plus incertains. Et merde à la vie dure ! Amour quel est ce mot ? (rires) je ne crois pas. Disons des déceptions et de vraies injustices contre lesquelles je ne peux rien. Hélas elles rendent pour l'heure l'existence ce blog, assez aléatoire et la mienne difficile. Une envie me prend parfois de jeter l'ordi aux orties et de retourner à la vie réelle, la vraie, la belle.
Vos mails si réconfortants me disent qu'enfin, même sur l'ordi
il y a du vrai ,du beau, qu'on se le dise ! Merci à vous. Infiniment.
Écrit par : frasby | mercredi, 07 avril 2010
@ Michèle : La correspondance de Larbaud/ Fargue...c'est tentant
Je crois que je vais l'acheter aussi ...
Peut être que ça ferait boule de neige qui sait ?
Ah ce monch' !!! si on ne l'avait pas...
Écrit par : frasby | mercredi, 07 avril 2010
@Mon chien aussi :Vous voulez quoi ? que je fasse l'entremetteuse ? L'Arlette Chabot ? (non trop consensuelle)
Que je vous trouve un sujet plein d'épines, de ronces et de chardons ? Et que ça saigne sur le ring entre vous et ADS
Dites moi ... Qu'est ce qui vous ferait plaisir ?
Écrit par : frasby | mercredi, 07 avril 2010
C'est une énigme que ce monde virtuel qui prend tant de place. Je souhaite souvent moi aussi aller respirer ailleurs. Parfois cela me fout carrément la trouille cet univers de seuls mots. Quelles illusions derrière tout cela ? et en même temps que de fulgurances...
Si je peux faire quelque chose, dites.
Écrit par : Michèle | mercredi, 07 avril 2010
Je viens chez Frasby me reposer de certaines embrouilles sur le blog, ne me concernant pas en direct, certes mais qui m'ont laissée nauséeuse. Et qui vois-je ? Monch et Annadeus qui font semblant de vouloir se fâcher alors qu'ils arrêtent pas de se faire des léchouilles (virtuelles oeuf corse, comme dit l'Anna). Puis-je avouer que je n'ai jamais lu Cingria, André Dhotel si, il y a fort longtemps. Mais j'ai fait du vélo plus récemment et je vais à Lyon bientôt. Des p'tites nouvelles d'humeur sans rumeur sweet Frasby, qui fait des apparitions lumineuses sous l'arbre suivies de longues plages de nuit. Ainsi va la vie.
Écrit par : Zoë Lucider | mercredi, 07 avril 2010
Je vois quelques vieilles connaissances qui s'accordent bien chez vous :0) Vous parlez de Ramuz, de Dhôtel (Cingria je ne connais pas) et vous dites une chose qui me semble fondamentale : ce besoin d'adéquation entre l'écrivain et son oeuvre. Je rencontre trop rarement des gens qui éprouvent cette nécessité.
En plus vous habitez Lyon, la ville de mon ami le Gibi et de Charles Juliet !
Écrit par : Frédérique M | mercredi, 07 avril 2010
@Michèle : Vous êtes parfaite et la seule chose que vous pouvez faire pour moi c'est de rester telle que vous êtes. on conviendra que ça fait un peu formule bateau genre plateau de chimel Durcker : "Merci d'exister", "soyez vous mêmes, ne changez rien, surtout"...mais c'est sincère (récesin, drapon).
D'ailleurs gardons la formule Luge + vélo (tout gratuit grâce à la vermeilleuse chimèle, la charmande de fleurs trivuelles masi orodantes, la soncolante de nos nutis sans nule patez : 36-15 chimèle vosu l'fefro). Vous pouvez aussi faire chauffer le sorbet si ce n'est pas trop vous demander et pis le mettre dans un petit caquelon et pis v'nez dont ! avec des coussins de Lyon, des bichons, des chocolats de chez Bernachon, et là il n'y aura pas d'énigme (une bonne nappe à carreau, du pain de campagne (pour faire des mouillettes dans l'absinthe, des barquettes 3 châtons pour le sorbet bouillant ) sous l'oeil pépère du chat de solko, la vie la vraie.
Oui, vous avez raison ,le virtuel est une énigme, peut être même un oxymoron les fulgurances, l'attirance de cette lumière rectangulaire qui fourmille de gens avec lesquels , y'a des soirs on irait bien boire un petit verre , ces rapprochements qui n'en sont pas, ces buzz, ces spams, ces quizz, ces energies qui circulent, tout ce savoir de domaines à domaines, ces distances puissamment raccourcies tout cela est merveilleux, il y a des moments où la technologie a ce côté baguette magique (de quoi se plaint-on ?) et en même temps, je suis bien d'accord avec vous encore, ça fout la trouille, les mots, les mots ... Tous ces bricolages à distance, bricolage humain, toute cette aliénation, cet attachement qu'on éprouve à caresser une machine, combien de clicks en journée ? qu'est ce qui est vrai ? Et.... il manque quelque chose, un je ne sais quoi,
est ce le vent dans le cheveux ? La bonne vieille tape dans le dos ? Aller respirer ailleurs, c'est ça.
Merci à vous vraiment pour vos commentaires si choutants.
Et donc, maintenant moi je sais que virtuelle ou non, vous êtes une vrai fée authentique ... ;-)
Écrit par : frasby | jeudi, 08 avril 2010
@Zoë Lucider : Nauséeuse à ce point ? ah ces blogs ! mais quelle idée nous a pris d'en ouvrir ? Je n'ai pas eu le temps de passer chez vous, mais ce qu'il se passe sur le blog de Zoë (à Zoë?) on en parle ça arrive jusqu'à mes oreilles (virtuelles), pourtant la rumeurs et mes oreilles, elles sont pas trop copines. Vous ne pouvez pas arrêter le flux s'il vous contrarie trop ? enfin ça fait des nuits et des nuits que je suis pas allée faire mes voyages sous l'arbre de Zoë et je vais y aller sans tarder, pas seulement pour voir les léchouilles, mais aussi pour vous lire ! ( ce qui est enervant quand je vais chez vous, je commence à lire et je me passionne, un billet, deux billets etc.. après je peux plus m'en aller et le jour se lève ;-) enfin voyez... En tout cas si je vous repose de certaines embrouilles, ça me fait plaisir, n'étant pas spécialement reposante pour les autres, parfois, au moins, de lire ça, me repose à mon tour (ô vase communicants!). Cingria, je n'ai pas tout lu, mais vous avez peut être lu que Monch' lui chercha des poux ici même, sur des choses pas très ... ça m'interroge, le vieux lièvre plein de poux que Monch' nous soulève. J'en tire même une sage leçon pour l'avenir dites donc, et je crois que l'Annadéesse elle approuve (Monch' bien sûr !). Enfin voyez, tout ça pour dire que si vous venez à Lyon bientôt, faites moi un signe ! sait on jamais si je suis là... Je prévois bientôt sans vélo d'aller dans un pays où André Dhôtel enseigna peut être quelqu'un me dira où était sa fenêtre de cuisine ? (que je vous ramène une photo) mais le mieux c'est de le relire, (subjectivement, je le préfère de très loin à Cingria)... Humeurs sans rumeurs bien sûr ! Il n'y aurait pas de quoi, mais certains qui n'ont que ça à faire, tirant des plans sur d'improbables comètes trouveront toujours des preuves de je ne sais quoi pour faire coller l'humeur à la rumeur, j'en ai lu de si gratinées il n'y a pas si longtemps, qu'il vaudra mieux en rire. Mais trop de rumeurs tue bien l'humeur
La nuit promis je viendrais chez vous avec ma petite loupiotte (des promesses, toujours des promesses!). J'apprécie votre visite, merci !
Écrit par : frasby | jeudi, 08 avril 2010
@ Frédérique M : Je suis ravie de vous lire ici, vraiment c'est une jolie surprise. Le Gibi, quel mystère ! j'ai parfois un oeil qui traîne et qui s'arrête sur certains textes. Et ça donne des souvenirs qui restent , je ne sais pas expliquer pourquoi, le style sans doute, un je ne sais quoi
Le Gibi , ça me dit ça : j'avais lu une nouvelle très belle genre peut être il y a des mois, complètement fascinante d'un nageur qui se noie, (est ce cela ?) cette nouvelle s'appelait "mourir" ; ça vous dit ? ;-). Voilà tout ce que je sais du Gibi. (Et Charles Juliet bien sûr, qui dit Lyon dit le Ciji.). Quant au besoin d'adéquation entre l'écrivain et l'oeuvre, ça parait essentiel aujourd'hui où de plus en plus tout est lissé, prêt à penser, consensuel et où on réecrit l'histoire aisément, c'est quand même pas rien d'être un peu vigilant. C'est Mon chien aussi (mon emmerdeur préféré!), qui a ouvert le bal. (Rendons à César !) Parce que Cingria dont l'écriture est merveilleuse, et dont j'avais envie de parler un peu est certes bien trop méconnu, (un vrai électron libre comme on les aime) sauf que Cingria, l'oeuvre et la vie, c'est pas tout à fait clair enfin il y a des trucs qui grincent pas mal... Ramuz évidemment ! "L'amour du monde", "la grande peur dans la montagne"...
Merci de votre visite, à bientôt ! probablement chez vous...
Écrit par : frasby | jeudi, 08 avril 2010
@ Frasby : je n'en rajouterai pas. Luge + vélo, ça me va. (drapon, Lelo +gévu, maceva).
@ Frédérique M. : je crois vous avoir déjà fait signe. Nous nous rencontrâmes avec une connaissance commune, le cinéaste-photographe Michel Dieuzaide. Mon nom c'est Michèle Pambrun. Chimèle chez Frasby.
Écrit par : Michèle | jeudi, 08 avril 2010
@ Chimèle : vasouv ça ? Lélo + gévu ? vuso têses rûse ?
Vosu ne frérépez sap : Glue + love ?
ps :
J'adore quand vous papotez entre vous et puis que vous vous asseyez à la table de Frédérique M .
Et puis arrive un cinéaste-photographe. Pas n'importe lequel !
(Et frasby met un disque de flamenco ...)
Après tout peut s'écrire sans moi (mon rêve..)
Je vous souhaite une très belle journée fée Chimèle ;-)
Écrit par : frasby | jeudi, 08 avril 2010
Ah Frasby, Glue + love, quel bonheur ! Ouiouioui !
Et je vois que rien n'échappe à votre singulière sagacité...
Très belle journée à vous, belle et gente Frasby.
Écrit par : Michèle | jeudi, 08 avril 2010
Les embrouilles c'était pas chez moi mais sur le blog d'une Clopine. Quoique le sujet sur les maisons closes ait provoqué pas mal de réactions.
Quant à Lyon j'y vais pour une journée travail, ce sera donc trop rapide pour que j'aie le plaisir de vous rencontrer "à bicyclette". Je le disais seulement parce que je vais penser à vous en y allant.
Écrit par : Zoë Lucider | jeudi, 08 avril 2010
@Zoë Lucider : Pas chez vous ? Sapristi !... Il m'avait semblé pourtant... J'ai lu un truc qui disait qu'il fallait aller lire chez vous, (sur le blog de je ne sais qui), je ne sais pas si c'était un débat chez vous, mais ça avait l'air d'être un sujet assez bien débattu, c'est que vrai c'était pas écrit que c'étaient des embrouilles, mais désolée, je croyais que vous évoquiez ça et c'est comme ça que naissent les grosses rumeurs qui font les gros buzz bien pourris. Genre "on a lu chez Frasby que Zoë avait des embrouilles" qui devient "Frasby elle a fait des embrouilles à Zoë" qui devient "Faut se méfier de Frasby et Zoë ,ces 2 là, elles font des embrouilles" Etc... Etc
Donc peut être que le sujet sur les maisons closes au fond c'est mieux, non ? Et on peut le lire ce débat ou le blog de la Clopine ? ?... pour Lyon, bon ben tant pis ... Une prochaine fois peut être ? Merci pour cette pensée choutante, j'aime l'idée que peut être on va se croiser sans le savoir, "the rencontre" ! le truc hénaurme ! vous amenez votre arbre, j'espère ? Si on se croise sans le savoir, autant que ce soit sous votre arbre...
Bon voyage en tout cas ! un voyage dans le grand Lyon, ça se prépare longtemps à l'avance ! Vous allez adorer notre ville (rires) bonne journée aussi vous allez adorer cette journée !
A très bientôt (chez vous, plutôt tôt que tard)
Écrit par : frasby | jeudi, 08 avril 2010
@Fée Chimèle : Alors ? vous aussi ? adepte du "Glue-love" ?
" Je meurs ou je m'attache ".... Hum hum
(Soyez prudente quand même
doulce Chimèle... ;-)
Écrit par : frasby | jeudi, 08 avril 2010
"j'emmerde l'entrain"
ah merci frasby pour ce magnifique cri de haut le coeur !
not' epoKKK se veut pleine "d'entrain"
elle "randonne" ou pis "trekke"
au lieu de baguenauder (relire "le petit traité de marche en plaine" de G Roud)
Écrit par : hozan kebo | jeudi, 08 avril 2010
@Hozan kebo : Randonne ? je me marre ! et quoi ?
Trekke ? Ah non ! pas ça! plutôt la scarlatine (pour échapper à ça !)
Voici le verbe
le plus beau
relisez moi ça
Un bijou !
BAGUENAUDER
Et puis,
voilà.
Et puis,
c'est tout.
Ps : appétissant ! votre "Petit traité de marche
en plaine" ? Merci ! vous nous affamez Hozan.
De qui ? G. Roud ? En plus, aubaine ! y'a que les Roud qu' j'aime ! (umour ! umour!) . Euh... Vous nous en dites plus ou faut qu'on aille se rouler par terre dans les librairies ?
Écrit par : frasby | jeudi, 08 avril 2010
"Les yeux des biches sont maintenant la seule chose qui ait de l'importance sur terre" : oui Frasby les yeux d'un animal à qui vous prêtez attention, que vous nourrissez.
Et nous nos yeux de biches vont bientôt se fermer non ? Il n'y a rien de plus épuisant que les journées où tout va de traviole.
Mais demain sera un autre jour, n'est-ce pas ? Alors peace, love et pas glue, non pas glue. Gloups !
Écrit par : Michèle | jeudi, 08 avril 2010
@Frédérique M. : Tiens, Frédaime adorée, tu fréquentes ici ? Tu ne vas pas être déçue, Frasby a un niveau d'écriture qui nous fait boire la tasse, l'essayer c'est l'adopter.
@Zoë : certainement pas, caresses de chien ça donne des puces ! :o)
@Monch' : ok pour l'embrouille : je commence par Juliette ou Eminem ? ;o)
Écrit par : Anna de Sandre | jeudi, 08 avril 2010
@Anna de Sandre : Ma parole ! ( oh purée ! oh punaise !)
vous êtes tous de mèche, et je ne suis au courant de rien (rires) Non seulement je prends les lanternes pour des embrouilles et en plus j'arrive après le film. Il va falloir que lise mon blog pour savoir la suite, (c'est le monde à l'envers !)
Dites donc Anna, (entre nous, très discrètement) je suis archi choutée par vos louanges, merci, vraiment, mais, euh...
ça serait-ti pas chouïa exagéré ?
En passant, pendant que je vous ai, vous voudriez pas devenir mon agent ? Parce la promo comme ça, pour moi même, je n'oserai pas (quel toupet !)
En tout cas Frédérique M. je suis ravie de l'accueillir, une plume comme on dit... Et vous Anna, la plume ? Vous n'écrivez plus de nouvelles ? (hum hum...), laissez vous agripper
que je boive la tasse à mon tour
Écrit par : frasby | jeudi, 08 avril 2010
@Fée Chimèle : Oh vous savez s'il n'y avait que les yeux dans les biches, ça ne mangerait pas trop de pain, on dirait pas comme ça mais c'est que ça bouffe ces sacrés bestioles ! (pire que des sangliers !) en même temps rien ne vaut une petite séance de métempsychose dans les yeux d'une biche, pour se remettre à jour dans sa vie. Venez à Lyon Chimèle ! on a un de ces parc avec mille biches innocentes qui vous regardent gentiment avec leurs grands yeux en amande, c'est fondant.
Un mauvais jour pour vous, on dirait ?
Que puis je faire pour vous ? Si je peux dites moi...
En attendant, je lis dans ma boule de cristal que demain, un inconnu vous offrira des fleurs (impulse !) love but not glue !
Et ma boule de cristal elle ne se trompe jamais, vous pouvez me faire confiance. Un autre jour ! c'est écrit.
Donnez moi de vos nouvelles, je n'aime pas ce "gloups".
Et que la nuit détraviole cet hier ! ...
Écrit par : frasby | vendredi, 09 avril 2010
@Frasby : je n'ai pas les nerfs assez solides pour exagérer, donc non. Et oui, je veux bien être votre agent :o)
Écrit par : Anna de Sandre | vendredi, 09 avril 2010
Chère Frasby, ce qui remet d'aplomb, c'est de trouver votre texte : " Lis ta rature ", et un manuscrit (raturé 0) de Nathalie Sarraute. De votre bibliothèque personnelle, mazette.
Je reviens vous lire, tous yeux (de biche) grands ouverts, ce soir.
Et je vous souhaite une excellente journée, grande et chère Frasby. Merci infiniment du cadeau.
Te mirce deter sovu.
Écrit par : Michèle | vendredi, 09 avril 2010
@Anna de Sandre : Ouhla ! Mais où, s'arrêtera cette Anna ?
Votre courage force l'admiration. Prenez soin de vos nerfs ! Anna ! ( Ca en est même de l'héroïsme).
La planète est debout (total respect). Je dis bravo !
Vous croyez que je pourrai faire un jour un duo avec Jean Louis Murat ? C'est ça que je voudrais en fait ...(Tout le reste m'est littérature). "Frasby chante "certains jours" avec Jean Louis Murat " (;- O!)...
(Même en play back, chui, prête à tout !). Je sens que mes ailes de moineau se déploient, merci à vous !
Écrit par : frasby | vendredi, 09 avril 2010
@Frasby : l'ours bougnat est à moi, pas touche ! :o)
Écrit par : Anna de Sandre | vendredi, 09 avril 2010
@Michèle : Merci infiniment. Le degré zéro de la lie de la rature aura été atteint, mais heureusement, j'apprends que ça peut remettre d'aplomb, sinon à quoi que ça servirait que je me décarcasse ? Cest de la thératurpitude en fait. Je viens d'inventer cette méthode , 100% efficace pour réussir sa vie (ou sa journée), ceux qui l'ont essayée ont vu leur toute vie transformée en conte de fée et ça fait aussi revenir l'être aimé. Mais pour vous ça va peut être pas trop vous changer puisque vous êtes déjà une fée (je vous le rappelle !)... `
Ah lala, je dois pouvoir faire mieux ! "Il faut chercher" comme disait Jean Luc Godard (à la barbe de Picasso) et Nathalie de là haut qui nous regarde (du haut de ma collection personnelle, (quel toupet !), Nathalie de la haut, mais qu'est ce qu'elle doit penser ? elle doit se dire, perplexe tout en hochant la tête (de bas en haut): "Regardez les ! Vous ne comprenez
donc pas ? Ont ils seulement compris eux même ?
[...] ? [...] ¿¿¿ [...] ??? [...]
Mais vous Chimèle, de tout ça vous vous en moquez car aujourd'hui, (et c'est clairement écrit dans le ciel en lettre scintillantes (comme en haut du grand escalier de la vie : un inconnu va vous offrir des fleurs ! je vous le redis ! C'est comme si c'était fait !!! aprquecevosulelavezbéni ! (aç issua t'cts icret snas tarure) Je vous housiate la supl belle des roujenés. A ce rosi ! (en love !).
Écrit par : frasby | vendredi, 09 avril 2010
@Anna de Sandre : Ah Ouais ?
C'est c'qu'on va voir !
tu peux toujours courir ma belle ! (;-O!)
Écrit par : frasby | vendredi, 09 avril 2010
En tout cas, un très beau billet !
Écrit par : Blue Jam | vendredi, 09 avril 2010
@Blue Jam : Merci à vous, vous me faites un grand plaisir.
"7 secondes de l'atermoiement" (sans flatterie),le titre est beau, le texte aussi.
Je reviendrai chez vous, très bientôt vous le dire...
Écrit par : frasby | vendredi, 09 avril 2010
@ Bonjour Michèle, nous étions nous rencontrées chez Michel Dieuzaide, à l'occasion de ce dîner où était aussi présent un autre photographe ? Rappelez-moi les circonstances. J'ai eu notre ami photographe au téléphone, il y a quelques jours et pour tout vous dire, nous avons un projet de livre commun. A suivre, donc.
@ Anna : Je suis là parce que tu m'as incitée à venir :0)
@ Frasby : Quand vous voulez.
Je me souviens trés bien du texte de Gibi dont vous parlez. L'homme tentait de se noyer, mais ua bout du compte il était sain et sauf. Passez le lire, notre gibi est prométteur, nous sommes amis depuis des années. Charles Juliet est un homme rare et exceptionnel.
Écrit par : Frédérique M | vendredi, 09 avril 2010
@Frédérique M = Oui oui ! bien sûr , il était sain et sauf (je vous situais juste l'histoire globalement) un texte absolument remarquable.
Ma curiosité est aujourd'hui très vivement enclenchée concernant votre ami, le temps me manque cruellement ces temps-ci mais je vous promets ce que je me suis promis(pour moi, il est bien mystérieux ce Gibi)... Cela à suivre absolument ! Charles Juliet je connais un peu ses écrits (donc son immense talent) mais encore pas assez, il compte parmi les grands non pas écrivains lyonnais, mais écrivains. Hélas ! je n'ai jamais eu l'honneur de le croiser, je veux bien croire qu'il soit exceptionnel et sûrement rare. Quant à Michel Dieuzaide (sans vouloir me mêler, j'insiste) quel talent ! Merci pour vos commentaires ici, je remercie en passant Anna (la bienveillante) de vous avoir incitée à venir faire un tour. Portes et Fenêtres du petit blog vous sont bien ouvertes. Je vous souhaite entres d'autres belles choses, une grande inspiration pour cette journée, (ici à Lyon, toute mitigée et en légères brumes retrouvées...) A bientôt.
Écrit par : frasby | vendredi, 09 avril 2010
À propos de Lyon : «...Mais Lyon aussi ce sont des odeurs, un lent accès, de sourds appâts, un petit vin renouvelé bien fouettant près des jeux de quilles le long du Rhône ou le long de la Saône, et on laisse pendre ses bras sur les barrières, des heures, en regardant. Il y a des pierres près de l'eau quelquefois bleue, une sorte de plage rocheuse où se discernent quelques gros blocs. On aime s'intéresser à ça dans une vie qui s'y loge, qui situe toute une poésie...» (C.-A. Cingria)
Écrit par : Curtet | samedi, 10 avril 2010
@Curtet : Etonnant ! si j'avais connu ce texte avant, je me serai fait un plaisir de l'inclure dans ce billet... Une vraie découverte pour moi, de quoi encore aimer le verbe, le style de Cingria
"sourds appâts", la formule est si bien trouvée, et cet extrait absolument admirable. Je n'ose vous demander dans quel ouvrage on peut trouver cela, mais je vous cacherai pas ma vive curiosité. Merci à vous , c'est une très belle surprise.
Revenez quand vous voulez !
Écrit par : frasby | samedi, 10 avril 2010
C'est le début de la première version de sa "Chronique dialoguée", publiée dans la N.R.f. de mars 1953. Le passage sur Lyon est plus long. Je n'ai pas osé l'insérer tout de suite mais puisqu'il vous agrée, voici :
«Je découvre Lyon ou plutôt je découvre que j'aime passionnément cette ville. Dans mon enfance, je la trouvais rébarbative à cause du pisé triste des rues. Ce n'est que maintenant que j'éprouve en plein ce qui se formule aux sens dès que se propose et se prononce l'idée de vétusté de Lyon. Ce sont des accents d'abord, accent de villes, l'accent lotharingien de Belley, Nantua, Genève, Annecy – tout un tracé que j'aime. Je voudrais entendre cet accent toute ma vie, et pas d'autre – surtout jamais celui de la radio qui articule et parisianise à faux. N'oubliez pas que nous sommes régionalistes. Mais Lyon aussi ce sont des odeurs, un lent accès, de sourds appâts, un petit vin renouvelé bien fouettant près des jeux de quilles le long du Rhône ou le long de la Saône, et on laisse pendre ses bras sur les barrières, des heures, en regardant. Il y a des pierres près de l'eau quelquefois bleue, une sorte de plage rocheuse où se discernent quelques gros blocs. On aime s'intéresser à ça dans une vie qui s'y loge, qui situe toute une poésie. Le Vénicien Cardan – l'inventeur de cet engrenage à angle appelé de son nom – s'est beaucoup promené à Lyon tandis qu'il attendait sans hâte la réponse d'un cardinal anglais favorable à la poursuite de son voyage. Rousseau nous a laissé des pages où se distille à un degré troublant le bonheur de l'inquiétude. Il y a encore des bancs dans cette ville, de ces bancs de pierre pleine ancestralement luisante de tous les derrières de culotte de satin crevé des temps comme ceux de Rousseau jusqu'à ceux-là médiats puis actuels du drap où s'est renouvelée cette vision de l'enfant perdu entre le sol gras d'une place, d'une rue, et le doux cristal des astres. C'est cela, ce genre d'attente à Lyon, qui est déjà l'aventure. Mais on peut aussi s'acheminer, comme je le fais tandis que la nuit s'installe, vers un de ces dédales d'immeubles ternes où la numérotation est incertaine, l'escalier méchant, la lumière indigente. Il y a pourtant des noms sur des portes – des noms écrits à l'encre et dans cette encre il y avait de l'eau. Celle où je sonne (un mince grelot) me fait subir un changement de décor inconcevable. Tout l'or et le porphyre, des huîtres, des vins, des viandes (des poissons de Jonas et des bêtes entières avec leurs cornes), des coupes d'onyx, des livres, les plus beaux, les plus rares, ceux que je désespère de jamais trouver; un quatuor à cordes et des symphonistes choisis parmi les célébrités de la terre.
C'est que c'est ça Lyon. Suis-je attendu ? Oui, mais je ne le savais pas. Quelqu'un a dû écrire, ou bien je tombe au milieu d'une fête où l'imprévu s'accorde avec une réalité de part et d'autre advenue. Ces gens, vous m'entendez, ont encore la marque de la primatie. C'est bien plus important que capitale : primatie, attribution longuement disputée entre Vienne et Arles (histoire de Patrocle, etc.) et finalement conférée à Lyon.»
Écrit par : Curtet | dimanche, 11 avril 2010
@Curtet : Vous nous offrez là, un sacré cadeau ! Les lecteurs et moi même noteront la référence, on y retrouvera le style incomparable de Cingria et le climat d'une ville. Même si Lyon ne se fait pas aimer passionnément de suite... Et qu'il faut quand on n'y habite pas, prendre le temps de s'y laisser un peu apprivoiser, même s'il n'y a plus de minces grelots, ni de noms écrits à l'encre (et eau). On goûtera cette atmosphère encore présente, où les mets sont précieux, où l'on est attendu sans vraiment le savoir, et ces fêtes imprévues y sont encore d'actualité aujourd'hui, autant que particulièrement réussies. Un beau cadeau, qui prolonge encore le billet, et insufflerait furieusement le désir, d'aller par exemple lire Cingria, à la guinguette des bords de Saône ou quelque part à la terrasse d'un petit café de Presqu'île, par exemple ou encore ...(Je ne décris pas tout.). Je vous remercie infiniment, d'avoir osé la longue version, n'hésitez surtout pas, Curtet, si d'aventure, il vous venait l'idée d'intervenir, de ne pas vous soucier de faire long, ou faire court. Comme il vous plaira sera ma mesure et quand il vous plaira, je suis pour !
Écrit par : frasby | dimanche, 11 avril 2010
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