mercredi, 14 janvier 2009
In a broken dream...
" Je veux délaisser l'Art vorace d'un pays
Cruel, et, souriant aux reproches vieillis
Que me font mes amis, le passé, le génie,
Et ma lampe qui sait pourtant mon agonie
Imiter le chinois au coeur limpide et fin
De qui l'extase pure est de peindre la fin
Sur ses tasses de neige à la lune ravie
D'une bizarre fleur qu'il a sentie enfant,
Au filigrane bleu de l'âme se greffant.
Et la mort telle avec le seul rêve du sage,
Serein je vais choisir un jeune paysage
Que je peindrais encor sur les tasses, distrait.
Une ligne d'azur mince et pâle serait
Un lac parmi le ciel de porcelaine nue,
Un clair croissant perdu par une blanche nue
Trempe sa corne calme en la glace des eaux,
Non loin de trois grands cils d'émeraude,
Roseaux."
STEPHANE MALLARME. Extr. "Las de l'amer repos". In "Poésies". Editions J.C Lattès, Paris, 1989.
Photo: Nuages à la course arrêtée, au dessus de l'étang gelé de Montrouan. Silence dans les mondes perdus où Alceste disparût une nuit de novembre. Certains jours prend un billet aller pour le rejoindre. Mais le retour n'est pas certain...
10:38 Publié dans A tribute to, Balades, Ciels, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
Commentaires
"la lumière, doucement, faiblit, se fait laiteuse,diaphane, s'éteint en un fondu enchainé parfait, le dôme peu à peu se constelle. S'offre à présent à mon regard la plus belle , la plus radieuse des voutes noctures. Je chavire d'aire" michel FELET
ta photo avec ce lac dans sa sous- marine splendeur nous met la tête à l'envers
Écrit par : alex | mercredi, 14 janvier 2009
AU REPOS DE LA MER
Les jonques peignent
Les révolutions qui leur plaisent
Dans les brisants
Ou sur des parterres de fleurs
Peu importe à la main sereine
Qui trace sur le sable
Des figures d'évanescence
Pour le plaisir des yeux
Ecrire au laser invisible
Sur de la toile qui jouit
Les volutes arméniennes
De la vie sans souci
Écrit par : gmc | mercredi, 14 janvier 2009
Le retour est certain. Enfin, je l'espère!
Nous sommes bien mal armés pour vous saluer aujourd'hui mais je ne désespère pas qu'un char audacieux vous ramène!
Écrit par : Léopold | mercredi, 14 janvier 2009
http://fr.youtube.com/watch?v=4D6E5KBcNkI#
Écrit par : gmc | mercredi, 14 janvier 2009
Magnifique cette photo. Qui me rappelle, involontairement, des glissades inopinées que j'ai vu se passer devant moi ce matin. Mallarmé, bien sûr : ce cygne aussi (signe), pris dans cette vilaine glace d'un monde sans idéal et hanté par de simples reflets. Votre (son) "lac parmi le ciel de porcelaine nue" est cristallin. Le retour n'est pas certain, dites-vous ?
Allons, allons.
Non seulement vous reviendrez, mais pas seule, j'en suis certain.
Écrit par : solko | mercredi, 14 janvier 2009
@Leopold: Merci pour votre commentaire très réconfortant. et celui chez kl-loth est incroyablement plein d'acuité, très délicat,si , si bien vu vraiment !... Votre jeu de mot ici est assez eelsoliverien ;-) n'est ce pas ? je pense que ça vous fera sourire... J'aimerais que le retour "certain" se fasse, bien sûr, sinon la conséquence serait encore + absurde que cet incident que je n'ai pas voulu qui pourtant m'empêche de publier tout nouveau billet. Je suis très mal à l'aise, sonnée, coincée, je ne sais pas comment continuer . d'autrepart je suis dans une sorte d'appréhension irrationnelle que l'incident se reproduise. Et puis publier des billets sans y croire, je ne vois pas bien l'interêt. Recul nécessaire donc ! Si René Char en personne venait me cherchait par la main, là le retour serait certain ;-)... Mais ce serait de la vanité, je serait très fière de me pavaner dans la blogosphère au bras de René Char, bon ce n'est pas de ce char dont vous parlez ? .-)
Relâche à l'étage pour l'instant mais comme je l'ai écrit sur daily life, je garde le lien avec les commentateurs. En espérant que je ne blesserai personne ... Merci encore pour votre présence ici et là. (commune présence ?) Bonne soirée.
Écrit par : frasby | mercredi, 14 janvier 2009
@Alex : Lisant et relisant ton commentaire , je suis vraiment éblouie (Cette citation est magnifique qui est ce monsieur ?) et je suis très touchée par ta petite note à toi si douce...Un vrai cadeau.
PS: Tête à l'envers , tout est à l'envers ;-) Et pour mieux apprécier la photo, un truc: tu peux grimper en haut de ton écran d'ordinateur et pencher la tête côté clavier et tu tournes un peu sur toi même (et là, cela s'apparente un peu à du patin à glace virtuel... )
re PS:
Combien de cm de neige à Marseille aujourd'hui?
Écrit par : frasby | mercredi, 14 janvier 2009
@Solko: Merci d'apprécier l'image et le son (du) lac ;-)
et d'y glisser (sans déraper), quelques visions Solkoesques...
Donc ça patine inopinément devant chez vous ? J'aurais pas cru ça ! il y a encore du verglas sur Lyon ? Décidement, on nous cache tout ! Je fais mon Alceste pour l'instant je reste dans les souterrains,(du lac) et puis vous avez raison, le jour où le non- retour sera certain , parce qu'il y en aura un forcément, ça sera écrit en toutes lettres, comme dans les films américains (la rivière du non-retour) "the end"! et hop là ! on tortillera pas. On foutra tout ça en l'air sans états d'âme . Là, le problème, ce sont les états d'âme mais on va mûrir ! et comme il ne faut jurer de rien, ni être trop sûr de soi, comme dit l'adage du maréchal Olive:" mon ami Tant que c'est pas fait c'est jamais sûr" donc le retour (aux étages) reste "pas certain". Sinon euh... Vous croyez que je pourrais Vraiment revenir avec Alceste ?
Ouhlala les filles ! z'entendez ça !
Écrit par : frasby | mercredi, 14 janvier 2009
@gmc : Like a Hurricane... Berlin 1982: C'est de la très haute volée. J'aime beaucoup Neil young, ce morceau en particulier . Merci .
Écrit par : frasby | mercredi, 14 janvier 2009
@gmc:
AUX PAIRS, L'OR DE MALHEUR
L' enseigne d'ocre
Dévore l'illusion des falaises
En dégrisant
Le flair du parfumeur
Qu'importe, l'âme est discrète
Qui damasse l'érable
Défigure l'aisance, de sens innés
sourds ou dépaysés
Mais l'empire, d'aigre mine
Vire à la toile de Jouy
Dévolu aux armes, il dégèle
Le sang des villes sans racine
Écrit par : frasby | mercredi, 14 janvier 2009
AU PARLOIR DE MAHLER
D'anciennes ocres
Déflorent les sillons affamés
En aiguisant
L'air d'une folle humeur
Le porte-lame n'est que l'indiscrète
Damasquine des sables
Des figures d'aisance insensée
Sourdent au pays des épées
Les mines d'empire mêlent
Les vies sur l'étoile qui jouit
Des armes dévoilées par le gel
Cent pur-sang de ville-racine
Écrit par : gmc | mercredi, 14 janvier 2009
Si Certains Jours ne revient pas, je me sentirai coupable.
Je n'ai jamais voulu cela !
Continuons le combat !
Écrit par : kl loth | mercredi, 14 janvier 2009
Plutôt que de rester avec Alceste, pourquoi ne pas revenir avec lui ? Tant de belles choses ici !
Écrit par : Maca'dame | jeudi, 15 janvier 2009
R.I.P. Patrick McGoohan
http://www.youtube.com/watch?v=9AL7npkSXZE&NR=1#
Écrit par : gmc | jeudi, 15 janvier 2009
triste nouvelle que celle-ci... Mais il y a sûrement une raison valable qui m'échappe, c'est certain !
Écrit par : uhsn | jeudi, 15 janvier 2009
Mallarmé cité par Claude Burgelin hier soir dans sa conférence au Musée des Beaux Arts. Et René Char aussi évidemment.
Écrit par : Nénette | jeudi, 15 janvier 2009
Si je puis me permettre une requéte:ne pas abandonner ton blog;Il s'agit d'un malentendu et la réaction de Cat. ne t'est pas destinée.Il s'agit de ne pas se tromper quant au récepteur.Je viens de parler avec Cat.Alors que je ne soies pas privée de la joie et du plaisird'avoir connaissance de deux blogs différents qui pourraient dialoguer avec les surprises du réel tjrs imprévisibles et de plus qui revient tjrs à la même place.A bientôt donc de retrouver ton blog.
Écrit par : Jocelyn | jeudi, 15 janvier 2009
Peut-être que mon jeu de mot est eesolivieréen mais il est avant tout tiré de Mallarmé lui-même. Quant à Char, il faisait d'autres jeux de mots Char-le-Magne notamment.
En espérant vous revoir, je vous souhaite une bonne prise de recul! A bientôt Frasby! Vous n'avez pas besoin de René Char pour vous "pavaner" dans la blogosphère, croyez-moi!
Écrit par : Léopold | vendredi, 16 janvier 2009
Michel felet était me semble -t-il un journaliste qui faisait des critiques littéraires ? POUR LA NEIGE C'est rapé mais ici et la il reste quelques blocs genre charbon noir qui résistent depuis 8 jours. Espérons qu'il n'y aura pas ce week-enfant quelques nostalgiques garnements pour relancer une bataille de boue
sans quoi on pourrait se retrouver avec ce que décrivait Cocteau:
" ce coup de poing en marbre était boule de neige
et cela lui étioila le coeur
et cela étoilait la blouse du vainquueur
étoila le vainqueur noir que rien ne protège
Il restait stupéfait, debout
dans la guérite de solitude
jambes nues, sous le gui, les noix d'or, le houx
étoilé comme le tableau noir de l'étude
Ainsi partent souvent du collège
ces coups de poing faisant cracher le sang
ces coups de poings durs des boules de neige
que donne la beaut vite au coeur en passant."
( je crois qu'il parlait de l'élève Bonaparte)
question têtes à l'envers, on disait souvent cela de moi....
à l'école et aujourd'hui encore; mais parfois ça aide aussi à remettre les choses à l'endroit ( et à leur place) sans prendre trop de risque.
Aussi, on a pas idée de publier d'aussi belles photos à 360°
Bon Dimanche parait qu'à Lyon c'est chaud, brulant dans les rues en ce moment?
Écrit par : alex | vendredi, 16 janvier 2009
Pas de nouvelles d'Alceste ?
Écrit par : solko | dimanche, 18 janvier 2009
@kl-loth : Si je publie des billets, (où se croisent de manière accidentelle nos hasards de promenade) je te blesse, si j'arrête ce blog je te blesse aussi.
Communication paradoxale.
Que faire?
Le blog va se poursuivre (à l'essai) . Si j'y ressens non pas la censure mais l'autocensure, si celle ci est plus forte que le désir de publier quelques billets, je ne peux pas promettre. Quelque chose me dépasse que je ne peux pas anticiper pour l'instant. Pas plus que je ne puis aliéner ma liberté à quelques contraintes qui fonctionnerait sur le mode de la concurrence, ce monde là m'est étranger. je le fuis, et en tous domaines, je m'en suis toujours éloignée. Tu n'as donc rien à craindre d'une personne qui se considère comme faisant ses gammes dans une cabane (en bambous sur pilotis;-) et qui a ouvert un ordinateur pour la première fois en 2006 ; comment peux tu te sentir à la traîne avec tous les domaines que tu as déjà construit ? qui tiennent sacrèment la route et ce depuis plusieurs années.Tu n'as pas à sousestimer ta puissance de création, ni l'originalité de Daily life. Surtout pas à aller faire des comparaisons avec certains jours . Si j'avais l'esprit, prédateur, je comprendrais ... D'ailleurs ma réponse n'aurait pas été la même. Et tu le sais très bien.
Tu doutes aussi et alors ? c'est le jeu. Il y a des tas et des tas de blogs parisiens qui ont publié la même photo de la tour Eiffel illuminée à Noël. et personnellement j'adorais voir ces vues d'un même endroit toutes différentes...
Notre dialogue a été possible et cordial c'est pourquoi je ne desespère pas de nos capacités à réinventer à partir d'un incident involontaire. Pour l'instant, j'ai idée de radicaliser certains jours, mais comme je suis prise au dépourvu, pour ramener des images qui ne pourront absolument pas croiser les tiennes. je pense que ce sera progressif... Si c'est possible...Comme dit le proverbe: C'est en forgeant etc ...;-)
Écrit par : frasby | dimanche, 18 janvier 2009
@Maca'dame: Avec Alceste retrouvé... Nous nous tâtons ;-)
(Non, non ce n'est pas ce que vous croyez ;-) . Merci pour votre jolie suggestion .
Écrit par : frasby | dimanche, 18 janvier 2009
@uhsn: Peu importe la raison, il faut croire que rien n'est irreversible ;-)
Merci pour votre doux commentaire
Écrit par : frasby | dimanche, 18 janvier 2009
@gmc : "the prisoner" bien vu !!! ;-) j'apprécie ...
http://www.youtube.com/watch?v=p3hdytcAUjI&feature=related
Écrit par : frasby | dimanche, 18 janvier 2009
Je jette un oeil ici tous les soirs, votre photo est en immense sur la façade de mon immeuble, un kakemono génat genre Florence Aubenas sur le parvis de l'hôtel de ville, ce genre, mais ouf voilà que vous réapparaissez, les gens rient, s'embrasssent, disent "rien ne sera plus jamais comme avant" etc!!! Bon, eh bien maintenant je respire un peu mieux. j'espère que le certain jour où vous publiez votre prochain billet n'est pas loin. Quand vous en aurez fini avec les interview etc?!?
Écrit par : Sophie L.L | dimanche, 18 janvier 2009
euh "génat" ça veut dire "géant", l'entorse en voie de disparition me joue encore des tours!
Écrit par : Sophie L.L | dimanche, 18 janvier 2009
Longue vie à Certains Jours !
Indépendamment de moi… (méfions-nous du "double bind")
Écrit par : kl loth | dimanche, 18 janvier 2009
@jocelyn : Merci pour ton message chaleureux, il me touche.
Ce billet ne m'est pas destiné , bien sûr que non, je ne l'ai pas pris comme tel , c'est un billet de doute et de douleur qui me cite directement et me compromet dans le sens où il est passé dans la sphère publique et que j'y suis nommée (là encore ce n'est pas l'orgueil d'être compromise, mais la sidération d'être à l'origine d'un tel doute alors que les croisements d'images ont eu lieu plusieurs fois, et que nous avions déjà parlé de cela, très bien d'ailleurs mais en privé. j'ai bien du mal à anticiper cela, les croisements d'images.
je ne me sens pas "accusée" , je me sens mal à l'aise, de blesser involontairement la personne qui a vraiment insisté pour m'apprendre le blog (et avec persévérance, parce que j'étais assez réfractaire), il se trouve en plus que cette personne est une amie, ça ne peux donc me passer au dessus Merci de tes encouragements. d'avoir glissé ce commentaire Nous avons parlé avec kl-loth , une discussion directe, intelligente,respectueuse no soucy. Mais personnellement, je ne suis pas tellement pour que ces débats passent dans la sphère publique, ou alors sans impliquer la personne directement . Ensuite je suis obligée d'utiliser un droit de réponse, et je trouve ça au final très embarrassant . Et puis ça me cloue sur place que kl-loth ne voit pas l'originalité de son blog , se sente impuissante... Nous en avons parlé aussi, l'accord final sera de trouver individuellement et de concert des solutions au fil du temps pour passer à la vitesse superieure au lieu de se décomposer à deux doigts d'un divan... De toute façon à moins d'être complètement sadique, je n'allais pas me réjouir d'un billet aussi douloureux tout de même ? sinon euh.. requête perso :
J'espère qu'un jour tu me présenteras ta mythique 2CV ...
A bientôt Jocelyn, encore merci ...
Écrit par : frasby | dimanche, 18 janvier 2009
@leopold: Mallarméen le jeu de mot incroyable ! j'ignorais , je suis désolée, quoique c'est tout à l'honneur d'eelsoliver quand on y pense;-)...
Char le Magne , ah ce Char, il nous étonnera toujours ...
Il y a le char de Ben hur (celui là on va l'arrêter ;-)
Et puis là, c'est bon , je suis allée dans un monastère pour mieux habiter la fonction recul , quand tu nous tiens !... et puis là, on va tâcher moyen de faire repartir le véhicule ! avec les bras ! Merci Leopold.
Écrit par : frasby | dimanche, 18 janvier 2009
@Alex : Merci de toujours répondre à mes questions . Tu es intarissable, et même que je ne suis pas dingue de Cocteau , et là, tu arrives vraiment à me le faire aimer ;-) Mais quel est ton secret Alex, il faut bien reconnaître que c'est assez magnifique.Les noix d'or, le gui, le houx ... (là tu me prends par les sentiments)
Têtes à l'envers j'aime bien cette expression.
Oui à Lyon , c'est chaud brûlant, canicule , comme tu vois j'ai réouvert toutes les fenêtres ... Il manque plus que la mer, mais tu peux pas y aller y'avait pas grève de bus à Marseille ? ... :-)
A bientôt
Écrit par : frasby | dimanche, 18 janvier 2009
@kl-loth : Merci. (Et Dieu Merci , tu n'es pas dans un double bind) c'est juste la conséquence qui fait que... Félicitation pour le nouveau domaine, je suis allée voir, c'est très beau ... et Singulier. bravo. A demain !
Écrit par : frasby | dimanche, 18 janvier 2009
@solko: Je l'ai vu dans un arbre (un chêne rouge)... mais il s'est fait copain avec des écureuils qui lui ont appris à sauter de branche en branche , alors , je vous dis pas ....
Écrit par : frasby | dimanche, 18 janvier 2009
@Sophie L.L : Ah vous ! vous avez l'oeil ! j'aurais aimé que la photo soit plus petite, (format timbre) placardée sur un arbre du parc Monceau, mais vous savez comment sont les médias... Quand je pense que TF1 a consacré un journal entier sur cet évènement et j'ai vu un peu les télés, A paris c'est comment ? ils disent que c'est encore plus fou que le jour de la libération ? c'est vrai ? ;-))ça chante , ça rit, à Lyon c'est de la folie, farandoles sous ma fenêtes. Hénaurme ! La planète revit.
Écrit par : frasby | dimanche, 18 janvier 2009
@sophieLL (suit) : Voilà une bonne nouvelle, le recul de l'entorse.
Sinon, le kakémono génat ça m'a pas gantée;-)
mais le kakémonogénat est à inventer j'en suis sûre. Allez au boulot Sophie L.L! Je sais que vous pouvez le faire !
Écrit par : frasby | dimanche, 18 janvier 2009
@gmc:
PAR LE ROI DE MALDOROR
L'ogre de Sienne
A des femmes liées d'or fin
Aux guises allant
Molles et frêles, à leurs mues
Leur part d'âme quête l'indice que regrette
La mesquine des simples
Fulgures qu'encense l'inceste assassin
Où des poupées sourdes s'épient
L'épine au domaine étire
Les voiles des gîtes où l'on vît
Les larmes gelées qu'un vol allège
Des purs encens de mille narcisses
Écrit par : frasby | dimanche, 18 janvier 2009
Alors je pousse, et tâchons de trouver une descente!
Écrit par : Léopold | dimanche, 18 janvier 2009
@Leopold : Vous me voyez toute rouge soudain, touchée par votre aide si bienvenue. Vous savez comme ces filles qui ont crevé un pneu sur un chemin de campagne à la tombée du jour et qui pleurent en essayant de mettre le cric et soudain un inconnu surgit dans la nuit et elles sont sauvées ! on ne peut pas refuser une chose pareille;-) surtout si c'est vous. Merci !
Écrit par : frasby | dimanche, 18 janvier 2009
PAROI D'ODEUR MÂLE
Au gré des siennes
Les familiers adorent la faim
Déguisement
Des mues de fols je t'aime
Un disque de grès guette la lame
Par l'esquive des plaintes
Encens qui fulgure la geste du sein
D'où sourd un poussin démuni
Au pinacle du même tir
Le gîte dévoile où l'on vit
Volage gel aux larmes perlées
Par la pure assise de mille ans
Écrit par : gmc | dimanche, 18 janvier 2009
@gmc
PARLOIR DES MOEURS, DAME !
Au gris septième
Les féminins à lier se dorent
De glissements
émus qu'affolent les neiges
A l'X degré que l'âme regrette
Par les pleins décisifs
On sent des fusains durs sur la chaise
Où les seins lourds soupent à l'uni
Opaque lit, où le rite amène
Des voiles au longs plis d'argile
Et les parmes emperlaient les javels
Par l'azur de l'an mil en rusant
Écrit par : frasby | dimanche, 18 janvier 2009
PAR LA OU DORT LA DAME
L'eau grise du septième ciel
Fait mine de lier les ors
Des dégrisements
De l'humus des folles neiges
Au gué d'un calame de crête
Parlent les pleins de l'esquif
D'où fuse le sein dur délaçant
Les soutiens des lourds uniformes
Rita mène l'opalerie
En dévoilant les prisons de l'art
Qu'empalent des javas de perles
Sur la gaze des rues de Milan
Écrit par : gmc | dimanche, 18 janvier 2009
DRAPS D'HOMME AU LABOUR
Rosir. Cisterciennes stèles,
Féminine niée. trésor!
Glisse des amants
Des folles muses, que n'ai je
Vogué au macadam d'aigrette ?
Les fixes ex. par leurs plaintes
Refusent le sang doux des serins
Les aôutiens des tours unies forment
L'opéra des rites à menhirs
Emprisonnant les voiles à pardon
Par les verges d'un char à paras
Sur la gueuze des rangs de mon lu.
Écrit par : frasby | dimanche, 18 janvier 2009
APPEAU DES MOTS D'AMOUR
Rose est la systole éolienne
Des traits d'or nés des mines
Où des manants glissent
D'une neige qui s'amuse follement
Gaite camarade au gré des Vaux
L'infime mexicaine des heures
Use le sein doux défenseur
Du tour des formes au goût ancien
Sautent les robes des Annamites
Dévoilant par le son l'emprise
L'auberge du pacha rit
Des gueuses en rangées nues
Écrit par : gmc | dimanche, 18 janvier 2009
MATELOT DES MONDES BALOURDS
Système désole l'Eros à Vienne
Terminator, à mes débines
Deux doux amants d'église
Gênent les muses en fûts d'ossements
Goguette, ta marrade, degré des veaux:
Infirme. Mes skis tiennent des heures
Sur les faux daims des sans sueurs
Des gouttes déroutent l'amphore du chien
Brodent l'amanite d'orbe rose
Et voilent en prismes des sons allant
A nos gerbes, dures apacheries
Deleuze ingénu, a rangé.
Écrit par : frasby | lundi, 19 janvier 2009
MATELOTE RONDE D'ATOURS
Viennent les roses des six thèmes
Les rotors déminent les thermes
Des douze allées glissant
En fougères de musement gai
Voguent des grammes de gouttes
Des skates informent les tiédeurs
Dans la lueur des faux dédains
Les routes déroulent d'anciens photophores
L'aurore glose sur les nids des lamas
D'un halo blond voilant les primes
Des apaches riant aux gerçures
Que creuse le congé des génies
Écrit par : gmc | lundi, 19 janvier 2009
MA DOT D'AMOUR EST RONDE
Mièvre rosée, c'est dilemme
Terminé ! les ors hors tort
Sans glousser, douce y sent
Les choux verts des muses en guet
Goûte les grogs des vagues
Les casquettes forment l'étayeur
Dans l'heure élue, des dos félins
Le Phosphore d'aôut phocéen dort
La maladie d'Ali Baba, le sort des os,
Au bal du blond d'avoine, dépriment
Au passage gerçant les rayures
Décongelées de creux gènes émis
Écrit par : frasby | lundi, 19 janvier 2009
ROND GLAMOUR EN CADEAU
Ivresse d'oser dire le même
Hors les tortellinis des morts
Dans le doux gloussement d'un cil
Chouravé par une muse aux aguets
Le gros des vagues écoute
Les mareyeurs aux basques des formes
Dos des vélins aux moeurs émus
Où les encornets faussent les fosses
La balade des malabars sort des eaux
Une balle de blonde avoine en surprime
Les murs rayés par le gel de sages passes
Régénérées par le son creux des tamis
Écrit par : gmc | lundi, 19 janvier 2009
GONDS A MOUDRE EN GATEAU
Doser l'ivraie, du dit de "l'aime"
Porter Fellini , hors de Rome
Tout doucement l'igloo oscille
Amusé par un chou-rave tagué
Le coût du tag est gros
Masque formé aux normes des bailleurs
Se muent des vins d'humeur ado
Fanfares cornées saoûlent au fin fond
les marots du bal au bar à salades
Avale le monde en surbonds , bal sublime
Les léchages de passes gèlent l'armure raillée
Dégénérés, par l'écrit des matheux.
Écrit par : frasby | mardi, 20 janvier 2009
GOUM DU MARTEAU ROND
Oser l'ivresse qui dit je t'aime
Fait lire en mordoré
Le doux glouglou des mantilles
Au rêve tagué par la muse
Agrumes sur le beau Tage
Enorme sax aux formes d'ailleurs
Les mues du vin honorent la dot
Enfantant des phares au sein rond
Au bal des lémuriens des hallebardes
Subliment les bonds d'un monde en sucre
Mâture que lèche l'émail des ruches
Généreux départ creusé par l'écrit
Écrit par : gmc | mardi, 20 janvier 2009
LOUKOUM DU RAT MARTEAU
Mollesse livrée gît dans la haie
L'hiver, le remords défait
L'outillement à Ouagadougou
Trêve attaquée musarde à part
Rhume agrée le potage
Norme de saxe, odeur des formes
Emu, les divins dorent la note
Les Sarrasins effarent le son
A ces bains, l'air est mien, déballe et brade
Les stupres au mont, sublimes démons
Démaille l'échelle des murs d'autruche
au gré, laisse l'écrit heureux de ses parts
Écrit par : frasby | mardi, 20 janvier 2009
COMME UN RAMAGE DE LOUP
Livrée des mots gitans
De Morphée l'hiver
Aux engoulevents doux
Parque la muse au rêve d'été
L'âge des pots agrée le rhum
Au sexe des odeurs de phéromones
Mordues de la note des vins de l'or
Les Séraphins enfoncent un dard
L'air de rien emballe les bains des rades
Au monstrueux des monts limpides
Châle de miel aux bûches mûres
Cri leste aux grelots herbeux des tsars
Écrit par : gmc | mardi, 20 janvier 2009
CARAVAGE GOMME LE MOU
Mi-vrais les cogitants
Mordent le fait divers
Au Ventoux , où le vent des goules
rêve de musette au parc
Le pogrom otage à regrets
Ferme l'hormone, des doseurs sex
Hors des mottes, dort le dû des vins
Des phares à seins,en fronces, c'est rare.
Les terriens en bavent, débandade tarde
Aux menstrues des pileux nains montent
Michel chiale, aux murs chûs d'Ubu
Laissent ses cris grêles à la star des boeufs
Écrit par : frasby | mardi, 20 janvier 2009
CARAVANE AU GNOME DEBOUT
Vibrent les traits contents
Que l'hiver fait mordre
Au ventre d'où coule le doux
Paré d'une nuisette de rêve
D'une pomme un gué de tagine
Aumône qu'enferme la grosseur des sexes
Vient en motocrotte sortir le nu
Des seins rares qui foncent sans fard
Bravade d'un rien qui bande à part
Montant à cru les pilosités naines
Mi-chèvrefeuille Michou d'urubu
Les oeufs de laisse gèlent les cris du destin
Écrit par : gmc | mardi, 20 janvier 2009
A LA CABANE ON NOMME LE BOUT
Vibrant l'être en comtés
Fée mordore à livres d'air
Eaux mentent du cool au doux
Paraît Louisette vers la nuit
Pommages gais de ta guigne
Oh! mon nom ferme la grosse soeur des ex
Le sort crotte le tir nu de ton mot
Défonce l'essaim de l'art farçant
Barre de paons au bien des braves rades
Hésiter pile à mon cru tant usité de laine
Une mi-chèvre effeuille le chou bu, rebu
Les veufs scellent Angèle au crin dur des étains
Écrit par : frasby | mardi, 20 janvier 2009
ARC-BOUTANT DE CABANON
En contant les trévises
Les fées mordent l'or des libraires
Manteau au col si doux
Des louis que jette la nuit de verre
L'âge gai d'un quignon de pomme
Exonère les grosses odeurs de noms
Dont les crocs bottent le numéro d'or
Défonçant le larcin des arts
Au ras des paons graves du bien
L'haleine pue les cités usinées par le temps
Les choux cabus beurrent de chère amie
Les selles en gel qu'étreint le veuf dur en crin
Écrit par : gmc | mardi, 20 janvier 2009
EN BOUCANANT LE BAS CANON
Au camp des écrevisses
L'Orphée est mort à libre horaire
Mon cou ment aux idoles
Les nerfs vernis de Jouy en jettent
J'ai l'âge d'un homme au gui mignon
Et les sommaires d'Eros ont des noms d'heure
Dans les grosses bottes le nu mort héros
Descend un forçat sain des arbres
En râpant des graves nubiens
Plus suscités que la naine des citants
Le beurre a mis cher en bouts de choux
laisse en chaînes le train d'oeufs brut d'écrin
Écrit par : frasby | mardi, 20 janvier 2009
BAR DE L'EMBUSCADE A CANONS
L'eau visse les clandés
Au rai des libres doryphores
Coup de vent des rigoles
Véneries qui guettent le jouir
L'hommage du guichet dit-on
Sonne l'air des os aux noms d'heures
Nue crosse de mortes roses en botte
Dont le fort dessein sent les arbres
En gravant des râles pubiens
Plus excités que la reine des gitons
La chère de beurre met les bouts de chou
En lèchant le train brut des écrins lestes
Écrit par : gmc | mardi, 20 janvier 2009
CATON AU BANC DE LA MUSCADE
Lové du clan des vices
Aux frais des ivres rotis forts
Le fou glande et rigole
Des jolies laineries d'Huguette
Le mage d'un ton aguiché
Arrose leurs noces des airs d'honneur
Morte au beau rose en nu d'Ecosse
la lézarde sent fort le bon dessin
Engrave des pubères au râle bien
Plus sexy que la reine de ton gîte
La chair demeure, l'aimé chou, bout
En séchant les reins aux écrins bruts des vestes
Écrit par : frasby | mardi, 20 janvier 2009
CANTONADE DES MUSCLES BLANCS
Au cran des lisses volets
L'eau fraîche livre des faux rôties
Au fou qui glande en gigogne
Dans l'haleine du muguet qui rit
Le hanneton sur la quiche
Nécrose les notaires de l'horreur
En bonus écossé de Rosemonde
Qu'en son lézard le raifort ceint
Pulpe berbère orale bien grave
La gite pur sexe étrenne le thon
D'un chou au goût de chaire des morts
En seins encrés broutant les reins d'inceste
Écrit par : gmc | mardi, 20 janvier 2009
QUAND ON A DES MUSCS BLANCS
Au gré, délices volés
L'Ovide prêche des frottis hauts
Au goût gigognant les Flandres
Dans la rime aigüe d'aimer l'aine
Ton caniche sûr l'âne-thon
Met grosse la notaire des rollers
Elle bossait à la russe, "d'écho-monde"
Quand son vrai faux sein en lézard
Pulpa le râle d'Hubert au béret rave
Pureté d'Aix en tes rennes, agitons !
Les gougères des morts goûts de joues
Enceintes broutés d'ancre rinçant Saint Alceste
Écrit par : frasby | mardi, 20 janvier 2009
BRUSQUEMENT CANTONA
Des lys volent au gré
D'eaux vides de pêches et de photos
Au flanc d'un goût gigotant
Dans la cigüe des mélèzes
Rond calice du ton des ânes
La menotte endosse les rollers de l'air
Brosse élue écorce du décor-monde
Les arts sans frein en échanson
Pulpe éberluée à l'esperluette de narval
L'expurgation draine les ans
Où jouent les morts à l'air gourd
Syntaxe de printemps en sein très doux
Écrit par : gmc | mercredi, 21 janvier 2009
BRUSQUE MOI QUAND T'ES NU
Six vols de réglisse
Odes vides et fautes à la pêche
Au flou d'un temps Wisigoth,
Assidues, gaies semelles...
Au Son d'alice, l'âneton-rat
A un drôle d'air, la note sans le do
décore l'élu d'une sobre cosse qu'émonde
Les chansons des francs arts saints
Plus énervé que Berlue à l'alouette de Nerval
Les purgations repues de reine des zans
Jouent les gourmets hors de ma guerre
Ca taxe le prince de sang en sous d'outrés
Écrit par : frasby | mercredi, 21 janvier 2009
Qui, diable, est l'auteur du premier commentaire, ce "Michel Felet"?
Il m'honorerait en me contactant.
Mon nom est... Michel Felet
Tél : 01 42 02 17 73 et 06 80 25 34 11.
Courriel : feletmichel@yahoo.fr
Avec mes remerciements.
Écrit par : Michel Felet | jeudi, 03 décembre 2009
@Michel Felet : Qui ? Mais il ne se cache pas ! c'est ce cher Alex, un lecteur du premier cercle tout à fait passionnant. Alex a publié ce commentaire sous un pseudo cliquable, (ce qui est honnête, n'est ce pas ?) vous pourrez donc, le trouver en cliquant sur son pseudo qui vous ménera à son beau domaine consacré au cinéma. Peut être , Alex saura-til vous éclairer ? Si vous désirez lui transmettre directement votre requête, vos contacts, vos questions (puisque je ne peux pas VOUS répondre à SA place), Et que je ne connais pas du tout Michel FELET comme vous pouvez lire. Et j'ose rajouter que c'est bien dommage ... Ceci expliquant cela ;-), je pense qu'il serait plus adapté de communiquer directement ce même commentaire chez Alex même. Je comprends tout à fait que vous désiriez le contacter. Alex est quelqu'un de charmant je pense qu'il pourra vous honorer. Enfin, je l'espère...
Merci de votre visite
Bien à vous
Écrit par : Frasby | jeudi, 03 décembre 2009
Michel Felet était un journaliste de "La Vie ouvrière", journal de la CGT. Il a également travaillé au journal "Options".
Écrit par : rené gaudy | dimanche, 09 janvier 2011
@René Gaudy : Je vous remercie. j'apprécie que vous apportiez quelque précision au sujet de Michel Felet, cité par Alex (notre commentateur et ami), Michel Felet a eu l'amabilité de déposer ici ses coordonnées et son adresse -mais je n'ai jamais su si Alex, avait pris contact avec lui, ni s'il s'agit du journaliste que vous évoquez, car je lis - que vous l'évoquez ici au passé - ainsi un autre doute, se glisse... (?) et j'ai quelques lacunes (sans doute impardonnables :) Ici l'espace est tout à fait ouvert, à ceux qui savent s'il souhaitent rajouter quelque chose et je me ferai, juste (humble) intermédiaire, pour ne pas dire "candide" en appréciant au passage d'en apprendre un peu plus... Par contre, si je peux me permettre, une petite petite note perso: je connais (de nom, tout de même ! et pour avoir eu entre les mains un ouvrage concernant Adamov, entre autres (et aussi plusieurs autres textes) un écrivain et critique du nom de René Gaudy... :) Encore merci pour votre éclairage, et votre visite tout à fait bienvenus ici
Écrit par : Frasby | dimanche, 09 janvier 2011
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