Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 25 juillet 2009

Un pays plus beau que jamais

Chaque jour je m’en vais ; cherchant toujours une autre voie
Et j’ai sondé depuis longtemps tous les chemins ;
Là-haut je hante la fraîcheur des cimes, et les ombrages,
Et les sources ; l’esprit erre de haut en bas
Cherchant la paix : tel le fauve blessé dans les forêts
Où l’abritait naguère l’ombre de midi ...

FRIEDRICH HÖLDERLIN. Extr. "Odes, Elégies, Hymnes", traduction Philippe JACCOTTET. Editions Gallimard, Collection poésies 1993.

forest bb.pngHÖLDERLIN s'est brulé les ailes en se plongeant tout entier dans la lumière, il n'en sortît pas aveugle mais égaré.

"Je suis certaine que pour Hölderlin, c'est comme si une puissance céleste l'avait inondé de ses flots; et c'est le verbe, dans la violence de sa précipitation sur lui, qui a comme submergé et noyé ses sens. Et quand les flots se sont retirés, ses sens étaient tout débilités et la puissance de son esprit subjuguée et anéantie" (Bettina BRENTANO).

HÖLDERLIN s'est effondré. Et la fin de sa vie dura quarante ans. Il signait SCARDANELLI car il était réellement devenu autre. Plus rien. Plus personne. Foudroyé par la transe des "Hymnes", le poète est mort fou mais ses chants nous reviennent intacts encore longtemps après. "Parler seul /avec Dieu", HÖLDERLIN n'était pas un chrétien ordinaire, mais "un grec sous le ciel allemand", sous un ciel indécis, nostalgique des terres anciennes et de ces Dieux de l'époque pré-chrétienne. Il est le poète de l'élévation rejeté en terre étrangère, Il est le nom de la douceur qui s'incarne dans le verbe, il est celui qui s'en alla chercher en la face cachée des mystères, ce rayonnement céleste qui fait tant défaut aux vivants. HÖLDERLIN chanta la nature et la célébra jusqu'à perdre son nom, sa raison, puis sa foi :

"Etre seul et sans Dieu, voilà la mort.".

zimmer70.JPG

Cette solitude; il la connut autant qu'il cotoya la grâce. Chez son ami, le menuisier ZIMMER qui l'avait recueilli, HÖLDERLIN regardait maintenant le monde avec des yeux d'idiot, et aucun des Dieux célébrés ne vinrent le secourir, pourtant n'est-ce pas lui, qui écrivait jadis dans ce chant absolu, ce chef d'oeuvre visionnaire de la poésie,"Hyperion" :

Vous les génies bienheureux,
vous vous promenez là-haut dans la lumière
et sur des sols tendres !
les souffles étincelants des Dieux
vous effleurent doucement
comme les doigts d'artistes
des saintes harpes.

Mais HÖLDERLIN parlait aussi d'hommes en souffrance cherchant un endroit où se reposer, de paysages suspendus au bord du lac, et de "La nuit qui passe indifférente à nous"...

Ainsi pour tout régénérer, pour que le chant des éléments monte jusqu'au coeur des humains, il faut un sacrifié.

Les derniers poèmes de HÖLDERLIN dits de la folie (dont on ne sût réellement si elle fût pure folie ou retraite délibérée), sont presque tous voués à dire les saisons et leur forme s'avère d'une simplicité désarmante.

Avant de se retirer du monde, HÖLDERLIN fût aussi un penseur. La poésie ne s'ordonne pas à elle même ni au "beau", elle s'ordonne à tout autre chose, à du "tout autre" ce qui est - écrit P. CELAN - "une expression usuelle pour désigner l'inconnu", cela même qui invite la poésie de HÖLDERLIN à parler du divin et de l'histoire des Hommes.

Il y eût quelques poètes reconnus en tant que "penseurs" dont MALLARME en France, mais ce qui fait la différence entre MALLARME et HÖLDERLIN est que le premier pensait que le poète était un maître, tandis que pour HÖLDERLIN, le poète est un serviteur. Peut-être, HÖLDERLIN n'a-il pas eu cette révélation du néant qui a touché la poésie de MALLARME, mais on ne peut douter qu'il a anticipé de très loin, l'avenir de la poésie et que celle-ci nous portera très haut encore...

"Aussi longtemps que nous demeurerons"...

Photo : Les ombrages et les cimes, d'une forêt presque enchantée vus dans le Nabirosina en Juillet 2009. © Frb.

Commentaires

Merveilleuse photo, merveilleuse forêt.Pensée immédiate et très banale mais tant pis je le dis: on dirait vraiment une cathèdrale.L'autre photo des deux troncs comme deux gisants est splendide aussi. Magnifique, Frasby!

Écrit par : Sophie L.L | samedi, 01 août 2009

@SophieLL : Mais oh oui !!! C'est une cathédrale !!! Une pensée loin d'être banale, au contraire c'est une somptueuse rêverie.
Demain j'irai le dire à ma forêt, elle vous en sera reconnaissante pour toujours ;-) On dirait qu'une biche vient d'entrer dans cette forêt (cette cathédrale, pardon).
Votre perception me touche beaucoup, tout autant que votre visite, Merci à vous, Sophie ! vraiment ...

Écrit par : Frasby | samedi, 01 août 2009

Puisque que nous communions en Hypérion en ce début de mois d'août, j'ai dû refaire toute la devanture du magasin.
HYPERION, merci de le rappeler, un des textes les plus inspirés de la littérature mondiale, n'ayons pas peur des mots, puisqu'ils n'ont pas peur de nous.
C'est vrai que ce sentier (jean sentier) est une invitation magnifique à quitter toutes les cours, et les basse-cours, et les Cours aussi.
Après Bossuet, Hölderlin, le Nabirosina vous sied à merveille !

Écrit par : solko | samedi, 01 août 2009

@Solko : Mais tout à fait ! nous communions en Hyperion ! (quand Charmillon vient à faiblir)et sur la plus haute corde de la lyre, ce qui est le moindre des savoirs vivre) Masi ! vousenez vuso Monsieur OBITEL (le fournisseur d'éternité juste à côté de l'hyper-Rion de la cité des "hélices") a dit : "qu'il ne tauf toinp traflet son chiprano" , cela vaut pour Drelihon et Brysfa (hop ! n'ayons pas peur de faire monter ces deux là sur l'âne de la José), sans présomption, allons ! et en voiture Monise ! Sans rire, la première fois que j'ai lu Hölderlin j'ai été sidérée par ce verbe fulgurant. (ensuite impossible de lire De Musset sans penser à la poésie de Jean Sablon) (je vais encore me faire des ennemis, mais bon...heu c'est pas) Donc , vous avez refait la devanture ? Félicitations ! à ce propos si vous pouviez regarder si msieur Zimmer fabrique des guéridons, c'est pour offrir à une personne (dont je tairais le nom) qui se lance dans la messe spirite... Merci aussi d'apprécier ce sentier (Jean sentier) qui demeure quasi à mes pieds (c'est pas pour me vanter, on a beau aimer les charmés de conille, le Nabirosina , c'est une toute autre dimension! ( ya que des scarabées des papillons, des vers luisants et des chaves) ça ne peut que scier vermeilleusement. Je n'ai vu qu'un seul humain, ces jours, monsieur Alceste ! qui vous salue amicalement. Il est quelquepart sur la photo 1, caché derrière le 2em petit arbre à droite. Comme je vous dois cette invention (de Nabirosina), et que vous êtes pas un Jean cours, je m'en vas vous cueillir des lauriers pour vous crecermir !

Écrit par : Frasby | samedi, 01 août 2009

"Le poète est mort fou" ?!?
Le poète a survécu en fou ?
Le fou n'est pas mort dans le poète ?
La mort n'est jamais rassasiée, ni de poésie, ni de folie...

Écrit par : JEA | samedi, 01 août 2009

"Pouvoir rêver dans un modeste coin sans avoir un devoir constant à accomplir n'est certainement pas un martyr" dit Robert Walser, "le vagabond immobile", à propos d'Hölderlin.
Merci de ce magnifique billet Brysfa, et de vos beaux échanges avec Solko. Qui a raison : le Nabironisa vous va à ravir ! avec votre jardin de l'Hyper-Rions rempli de lumière, vers luisants, et papillons...

Écrit par : Michèle | samedi, 01 août 2009

@JEA : Allez savoir ??? Le poète eût cette "chance" dans son indicible malheur d'être accueilli par un menuisier, pensons avec terreur, à ce qu'il serait advenu du poète devenu fou aujourd'hui (???)
Mais je partage assez le poids de vos questions. Et celui de votre conclusion, celle-ci incontestable et sans remède hélas !

Écrit par : Frasby | samedi, 01 août 2009

@Michèle : Robert Walser, a bien compris une chose assez délicate, qui pourrait échapper à bon nombre de lecteurs et même bon nombre de biographes. Sur le thème "Art et folie" que n'a t-on pas écrit... Je lisais l'autre jour un article de Jeneséky (ce biographe ordinaire) qui comparait F. Hölderlin à Antonin Artaud (!!!). Tout dépend ce que l'on entend sous le terme de "folie". Le Nabirosina a ce grand avantage de n'avoir pas besoin de vitrine pour mener sa petite vie. c'est peut être cela qui me "sied" ;-) comme dit le Drang Kloso, éternel biographe du brésar , qui semble avoir quelques notions de Nabirosina et de ce qui ravit (kiravi ?)(monsieur Boitel n'aimerait pas cette phrase, mais tant pis !) Merci infiniment Michèle ! d'apprécier le Nabirosina et d'être venue vous promener ici au bras de monsieur Walser ;-)
S'il y a rupture de stock de vers luisants pour l'heure, ne saurait tarder prochainement une promo sur les papillons...
A très bientôt donc !

Écrit par : Frasby | samedi, 01 août 2009

Depuis la première fois que j'ai lu ce nom "Nabirosina", un autre nom me titillait la cervelle . Je viens de le retrouver : "Nanabozzo" . Petite dieu frippon des mythes indiens d'Amerique du Nord , prenant le plus souvent l'apparence d'un lapin . Et n'ai eu de cesse de relire le tome 4 des aventures de Yakari en BD où il apparaît .

Vous les génies bienheureux,
vous vous promenez là-haut dans la lumière
et sur des sols tendres !

peut être Holderlin a-t-il eu une "vision" de Nanabozzo en écrivant ces vers ??????

Écrit par : hozan kebo | samedi, 01 août 2009

Ah Permettez ! Ah mais permettez... Euh !
Je n'ai jamais lu votre Line Oldaire et ne connais pas l'hyper de Rioms, mais ce n'est pas une raison pour vous moquer...
Vous pouvez vous en prendre à Me de Mussais si ça vous chante, je ne connais pas trop ses écrits, il parait qu'il a aimé une Laure en Saccio à Venise, non ? Ou je confonds avec Chaupin.
Enfin bref. réglez vos comptes avec lui, mais de grâce laissez moi en dehors de tout cela...
Rien à voir, moi.
Non Mais.

Écrit par : Jean Sablon | samedi, 01 août 2009

@Jean Sablon : Oh jean !!! à goneux, je vous demande pardon (drapon, drapon), je crois que je lémange un peu trop les chortons et les viresettes, masi n'allez pas rocir que je vous tirate de chorton, noil s'en tauf ! ni que je premise sonmieur Fred al-de- Sumets qui a assurément sup de ubotellie que moi, masi mions que son vixu viral de chaupin, zoyve la péruve graflante cu dessis:
http://www.1855.com/fr/news/nouveautes-vin/002974/la-janasse-chaupin-2006/
(lace tid, ce n'est tap prace qu'no ferquente la même made qu'il tauf rafire des maglamases non supl !!!)
Drapon, Jean ! vuso evaz ronsia qunad vuso vuso tensez fosenfé pra ma muple pustide. Line Oldaire trusout ni Fred Al, n'ont toinp trove laquité d' approter la oije dnas nos monsias, ni trove goobie goowie dans la sanchon ! : Vuso evza beni tiaf de me sapser un tarichon ;-) et je vêre (suilant;-) de sander prou vuso, fina de vuso riafe eboluier mon euffrax romspaniacoin : http://www.youtube.com/watch?v=lQXkNSB9KlY&feature=related.

Écrit par : Frasby | samedi, 01 août 2009

@Hozan Kebo : Le nom de Nabirosina, nous le devons à Sonmieur Solko (il faut rendre à César ! son jour viendra, c'est pourquoi je suis là bas, à la cueillette des lauriers !) par contre c'est bien la première fois que j'entends parler de "Nanabozzo" (ma culture B.D commençant avec les rivaux de Painful gulch offerts par la station total, et finissant sous le règne de Mandrake et de Onkr ). Petit Dieu fripon donc, qui prend l'apparence d'un lapin, je ne peux m'empêcher d'aller voir, et de fourbir aux lecteurs qui comme moi ne connaissent pas, un petit lien bien instructif http://mythologica.fr/amerindien/nanabozo.htm
Il se peut bien qu'Holderlin (grand lecteur de BD il faut le dire) doive toute sa poésie au Dieu Nanabozzo.
(Ah la la, je sens qu'il va y avoir une polémique ! déjà y'a Jean Sablon qui râle, j'ose espèrer que la famille d'Holderlin, ne nous enverra pas les foudres d'obscurs Dieux teutons...

Écrit par : Frasby | samedi, 01 août 2009

ll faut rendre à Goscinny ce qui appartient à Goscinny. Nanabozoh le Grand Lapin a été introduit par lui dans les années 50, dans un album d'Oumpa-pah le peau-rouge. Yakari n'est qu'un vil copieur ! :D

Etre seul et sans dieu(x), c'est le début de la conscience de soi. C'est très bien.

Écrit par : mon chien aussi | samedi, 01 août 2009

@Mon chien aussi : Alors là, ça c'est instructif !!! et c'est pas moi qui vais vous contredire , j'ai aucune connaissance en BD. Merci pour ce rectificatif, j'adore ceux qui rendent à Cesar !
parenthèse :
(A ce propos , être seul et sans Dieu(x) c'est peut être, être spolié ?)
Sur le grand thème :
Le début de la conscience de soi commencerait donc par un gouffre d'où l'on s'éléverait doucement ?
(C'est une question de candide hein ! nullement une illusion d'optique ;-)

Écrit par : Frasby | samedi, 01 août 2009

C'est ce que je pense... Faire table rase d'abord. Puis nous verrons. Je dois dire que je ris quand je vois des gens fréquenter les gouffres avec un appareillage de secours : "On ne sait jamais." Si c'est pour faire joujou avec le Rien sans oser regarder au fond du gouffre, pas la peine. Il y a les religions pour ça, et les petites philosophies rubik's cube (sur l'ongle bien sûr). :)

Écrit par : mon chien aussi | samedi, 01 août 2009

oh poor frasby ! bloguer un message autour d'Holderlin et se retrouver avec des commentaires citant Yakari et Oumph Pah !
mais te dire quand même que j'ai , grâce à toi, ressorti mon vieil exemplaire d'Hyperion , l'ai feuilleté , ai constaté qu'il était couvert d'annotations dans les marges et les bas de page (datant d'un bon quart de siècle pour le moins , les marges , les bas de page , les annotations et ... l'exemplaire) et me suis dit : " tu vas relire ce vieux bouquin jauni qui t'a tant romantiquement enthousiasmé naguère jadis autrefois"
(et pourquoi pas sur la lancée les deux tomes de Marcel Brion sur le romantisme allemand ?)
(mais pas avant d'avoir relu la série complète des Yakaris et sans doute tous les Buddy Longway du même auteur : Derib , l'équivalent bédéiste d'un romantique allemand ?????)

Écrit par : hozan kebo | samedi, 01 août 2009

@Mon chien aussi ; on peut le penser, (je ne suis pas
contre ;-) ça peut être assez salutaire! mais faire table rase de TOUT est une entreprise concrètement difficile pour un être humain qui aime généralement traîner avec lui ses cartons ... (entendez par "cartons" toutes sortes de choses et de personnes ;-) Votre réflexion sur les gouffres me fait aussi penser à Michel Siffres (un héros de mon enfance mais c'est pas de la BD !)
"Connaissance par les gouffres"... sacré vieil Henri.
Vous êtes donc de ceux qui y vont à fond si j'ose dire ... ;-)
Je crois que vous avez raison , sinon c'est pas la peine.
J'apprécie bien votre radicalité, même si je n'oserais me vanter de savoir appliquer tout cela chaque jour à la lettre sauf le Rubik's cube sur l'ongle qui me parait beaucoup plus joli que le vernis !

Écrit par : Frasby | samedi, 01 août 2009

@Hozan Kebo : Oh non ! pas poor Frasby ! Vous savez on en a vu d'autres !!! on est est jadis sans préambule passés de Baudelaire au fromage de chèvre sans que ça me gêne le moins du monde ;-)
Par contre si ce billet vous a fait ressortir Hyperion, je suis la plus heureuse du monde... (et je n'aurai pas vécu en vain ;-) du coup c'est un peu comme jouer au ballon, vous ressortez Hölderlin , j'attrape au vol un bouquin de Marcel Brion (mais non annoté, pas c'est mal ! juste corné comme il faut) que je vais lire par votre grâce. Pour la BD , j'ai pas grand chose,
Vous avez lu qu'il y a ici graves soupçons sur l'authenticité de Nanabozzo ??? Bon je n'en dis rien , je ne sais pas... Buddy longway tout ça, c'est des trucs de garçons...
J'crois que je vais ressortir mes pim pam poum, et autres trompette l' éléphant, c'est pas de la bd romantique mais c'est marrant. Merci Hozan ! Vous m'avez comblée aujourd'hui !

Écrit par : Frasby | samedi, 01 août 2009

Bon.
Alors puisqu'il en est ainsi, tout va bien.
J'ai pris la mouche pour rien. Vous savez, on s'est toujours beaucoup moqué de moi en me comparant à un chanteur à mémères et tout un tas de remarques désobligeantes. Pourtant en revisionnant l'extrait que vous avez eu la gentillesse de montrer à la naplète entière, je me dis que toutes ces jeunes filles qui se réjouissent en m'écoutant sont loin, malgré les bûches empilées, d'être des souches, et leurs rires me font du bien.
J'essaierai de me renseigner à propos de cette Line Oldaire -de l'Hyper de Rioms. Peut être que ça peut me venir sur le tard, le goût pour la grande poésie, qui sait ?
Bien à vous chère madame et vive le pont d'Avignon.

Écrit par : Jean Sablon | samedi, 01 août 2009

@Jean Sablon : Rôooh Jean ! Un chanteur à mémères !!! Vous qui semblez avoir toujours 20 ans ! Vous savez que vous feriez un malheur dans le Nabirosina ! ça vous dirait un gala à la Scala de Suzy les Charolles ? Je pourrais en parler à monsieur le maire, si vous voulez. Il y a de jeunes nabirosinaises qui ne seraient point souches ni farouches pour se pâmer au rythme endiablé mais toujours charmant de vos sanchons d'Aroum. Depuis la diffusion de votre clippe, ici, la naplète est sans dessus ni dessous ! Vous nous l'avez, en un sourire, retournée comme une crêpe, notre standart explose ! Line Oldaire c'est bien joli ! mais c'est trop compliqué à danser. Vous ne risquez pas de trouver ses bêtes stellaires en tête de gondole de l'hyperion de Nyol , peut-être au crarroufe de Couzon ?
Croyez en mon conseil, il n'est jamais trop tard ! cher Jean, et si vous ne trouvez pas les 78 tours de Line Oldaire, je vous prêterai les 33 tours de Vona Lys ( parus chez la voix de son maître). Mes hommages, cher monsieur ! Bien le bonjour à votre ami Morand .
(On y danse ! on y danse !...)

Écrit par : Frasby | samedi, 01 août 2009

Les commentaires sont fermés.