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jeudi, 30 avril 2009

Après demain, un autre jour...

"Une vie immense, très lente, mais terrible par sa force révélée, émeut le corps formidable de la terre, circule de mamelons en vallées, ploie la plaine, courbe les fleuves, hausse la lourde chair herbeuse.
Tout à l'heure, pour se venger, elle va me soulever en plein ciel jusqu'où les alouettes perdent le souffle."

JEAN GIONO. Extr. "Colline". Ed. Grasset, coll. "Les cahiers rouges".

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Si demain fût annulé, il n'en n'est pas de même pour hier et après-demain... Comprend qui veut ! si acrobatiquement on peut encore tracer un sillon quelquepart entre ces deux points (temporels) qui ne seraient ni aujourd'hui, ni demain, je veux dire qu'on pourrait peut-être se trouver (toujours quelquepart) entre hier et après demain, n'est ce pas ?... C'est pour cela que l'endroit (temporel !) s'apellerait "certains jours" au pluriel, ce qui permettrait quelques petits arrangements situés (encore quelquepart) entre les présents, les absents, ou bien entre deux trains, entre le graff et le crottin, l'architecture de Jean NOUVEL et l'épicéa centenaire dont cinq bras d'hommes ne parviennent toujours pas à faire le tour (hélas, de ce bois là, je n'ai pu vous ramener d'image, car le bel arbre classé, mais très peu visité est planté au coeur d'une forêt effrayante et profonde, la lumière ne l'effleure pas sinon en ses sommets, (mais je n'ai pas encore le courage, ni la souplesse de risquer ma vie pour ce blog). Cela dit, je crois bien que l'Ami Alceste, y conçoit ses quartiers d'hiver... Un sillon, un passage, une faille spatio-temporelle d'où je reviens sans savoir encore à cette heure si je suis vraiment arrivée. Mais si demain est annulé, j'ai ramené pour après demain quelques fragments d'hier : la naissance du printemps en bas de la colline, ça a l'air mais ce n'est pourtant pas, la légende de cette photo, ce sera celle des photos à venir, (un texte explicatif qui commente une photo que vous ne pouvez pas voir, (pour mémoire : une légende, au sens propre est un petit récit mêlant le réel au merveilleux, celle qui, (si ça se trouve), est dans l'oeil du lecteur qui fait sa petite histoire en regardant des images. Mais il ne s'agit pas du tout de celle là, (l'anglais dit "Legend"). Il s'agit plutôt d'une légende ordinaire au second sens tout propre aussi du terme c'est à dire : un petit texte commentant une iconographie (l'anglais dirait "caption"). Tout le monde avait compris je crois ;-) Un domaine qui m'est cher, appelerait cela "L'expérience du désordre" = se retrouver ici sans être tout à fait revenue de là bas. Le retour paraît bordélique. Coller une légende aux photos qui n'existent pas, (Pas encore...). Nommer "Certains Jours", les jours les plus incertains qui soient. Expliquer aux lecteurs des choses qu'ils savent déjà et promettre des choses toujours...  Promettre, on sait, mais des choses qu'on ne sait pas. Et GIONO dans tout ça ? Et bien "Colline" n'a pas grande  similitude avec cette photo. (ah si ? le petit bout de colline dira l'observateur sagace, c'est ma foi vrai !) non, mais sans rire, il faut se méfier des apparences ;-) la "Colline" de GIONO c'est beaucoup plus "sanglant" que ça; d'abord dans sa "Colline" il y a le drame de l'eau : parce qu'une source tarit, un hameau est menacé de mort... Alors que mon hameau, (cf. notre photo) il n'est pas menacé de mort. Enfin, pas en apparence. Car si l'eau de notre puits (qui nous vient des sources ancestrales du plus haut d'une autre montagne), semble limpide et transparente comme le plus pur des ruisseaux du premier jour du monde (cf. notre photo, hors champ), malheur à l'imprudent qui s'amuserait à boire cette eau ! Nous avions reçu un relevé d'analyse il y a cinq ou six ans... Nous avions lu, horrifiés ; c'était marqué en gros en rouge et souligné trois fois :"impropre à la consommation", une source inépuisable, qui traversant les siècles, ne fût JAMAIS impropre, (il est vrai qu'en ces temps reculés le mot "consommation n'existait pas), enfin, pour dire... Personne jusqu'à ces dernières années n'en fût empoisonné... Je vous épargne la liste des produits, plutôt chimiques, détectés dans cette eau (une histoire cochonne de pénétration et de nappe phréatique)... Tous les gens du hameau (7 ou 8 ) durent très vite, entamer les travaux pour raccorder tous leurs tuyaux à la javel municipale, personne n'osa trop protester, puisqu'en sulfatant leurs champs d'engrais et autres pesticides, les paysans s'étaient eux mêmes (disons à l'insu de leur plein gré) privés de leur belle eau de source (pourtant gratuite!). Quant aux ruisseaux magnifiques qui traversent forêts et prairies, ils sont devenus décoratifs, ils ont l'air purs, on tente bien de s'agenouiller au plus près de cette eau, mais on ne porte pas aux lèvres, même si ce n'est pas marqué sur le ruisseau, c'est comme une intuition qui court partout. c'est comme manger des fleurs, maintenant, ça nous ferait peur...

Fin de la digression concernant le drame de l'eau (et des fleurs). GIONO donc, et "Colline" (pour ne pas oser l'injonction: "lisez ce livre !" enfin faites comme vous voulez mais lisez ce livre!). Il raconte qu'il y a une épreuve dans le hameau, un incendie qui éclate et recrée la solidarité entre les hommes... Bien sûr, dit comme ça, voyez, personne n'aura envie de le lire ce livre... Voilà comment on bousille les auteurs en voulant résumer leurs livres... Parce que ce n'est pas ça l'important. L'important c'est que GIONO il était parti pour faire un roman et qu'au final il s'est retrouvé avec un grand poème qui grouille et qui fourmille avec une terre et puis des hommes dedans GONDRAN, JAUME , MAURRAS, et leurs femmes, GAGOU (un simple d'esprit)... GONDRAN qui tue un lézard et se met à penser que la nature est toute puissante, il en parle à JAUME et ça prend des proportions inouies et puis un matin JAUME voit un chat noir (chaque fois qu'il a vu un chat noir, c'était deux jours avant un grand malheur). L'endroit s'appelle "les bastides blanches"... Des signes annoncent le malheur. Et le malheur si redouté arrive. Tout à coup la fontaine du village cesse de couler et le chat reviendra encore porteur de mauvaises nouvelles... Et j'en oublie presque le plus beau, le doyen JANET qui dans sa fièvre "déparle" et tient d'étranges et méchants propos comme si les bêtes, les plantes, les rochers la colline parlaient à travers lui. Ce qu'il dit finit par faire peur. Le hameau se trouve éprouvé. La nature semble résister aux hommes. tandis que la mort rôde. JANET poursuit son chant de malédiction... Mais chut ! je n'en dit pas plus. Pour ne pas réduire et casser par des mots; toute la verve hallucinée, le sang et le feu, cette terre comme un être insatiable exigeant des hommes son dû. "Colline" on pourrait en parler des heures, le style y est incomparable, on retrouve aussi ce vertige, cette sensualité toute brute, l'humain à fleur de peau, dans les deux autres volets de la "Trilogie de PAN" (dont "Colline" est le premier, avant "Un de Beaumugnes, et "Regain", tous deux sublimes). Peut être "Colline" s'écoute t-il ? Peut-être, ne pourra t-on jamais tout à fait exprimer le rendu d'un chant par des mots ? Voilà tout l'indicible du récit de Giono: sa musicalité...

Quant à notre colline à nous, elle est sans cigales et plus douce que les "bastides blanches" du vieux Jean. Je vous promenerai en images, puisque je suis encore temporellement là bas entre hier et après demain, par les arbres et par les chemins où le silence est comme un rêve. Et puisqu'il n'y a plus de demain, nous pouvons d'ores et déjà nous installer aujourd'hui dans le mois de Mai qui nous plaît. Enfin libres ! au revoir Avril ! rangé, le fil jusqu'à Septembre...

Nota: Je remercie tous les lecteurs z'et lectrices, commentateurs z'et trices qui ont eu la délicatesse de continuer à visiter ce blog malgré l'absence de nouveaux billets. Merci encore vraiment... Je trouve ça bien chouette.

Photo : L' Alcestienne révérence à la colline de pins, qui doucement borde une montée, jusqu'au village de Montmelard (le bien nommé). Vue de loin, au milieu des champs, du hameau dit de "Vicelaire", un certain jour je chercherai pourquoi on appelle ce hameau "Vicelaire" et viendrai vous dire toute la vérité sur ce très vilain nom de hameau. (Promettre toujours promettre !). Avril 2009.© Frb

Commentaires

L'eau peut peut-être encore servir à la consommation d'images de soi, un narcisse passerait là, et se regarderait… Ainsi elle sortirait de son impropre attitude (ce qui n'a rien à voir avec politiquement incorrect). Regain, et tout d'un coup, je me souviens d'une lecture, adolescente, un été de soleil, chez ma grand-mère, quand je fouillais dans ses livres. Alors Colline, voilà une lecture pour cet été qui approche…
Et puis, merci ;-) pour ce premier hommage de mots, au sujet d'une expérience partagée des états mélangés !
Et encore, certains jours, c'est bien comme ça :-)

Écrit par : ficelle | jeudi, 30 avril 2009

@Ficelle : Merci pour le commentaire chaleureux... Je me suis autorisée à citer votre domaine parce que je suis toujours assez épatée par la logique claire comme de l'eau de source (la vraie la pure) de votre désordre en tant qu'experience artistique...si , si !
Oui,l'eau servant à la consommation d'images de soi, l'idée m'a effleurée, mais ce billet c'est déjà trop le bazar alors je me suis un peu censurée, surtout que ça nous éloignait pas mal de Giono, mais sinon c'est une vraie autre piste. Sans danger pour notre Narcisse passant par là, ça serait mieux que de se regarder dans une webcam ;-)) (gneurk gneurk enfin non bon je plaisante hein ! ...;-)) "Regain"était aussi chez ma grand mère(on n'aurait pas la même grand mère par hasard ?) Mais ambiancée par mon année de fac de lettres qui ne jurait en "after-after-after" que par le nouveau roman, je me disais que Giono c'était un ringard on m'avait dit que Giono était un vieux con , et j'avais cru donc j'ai d'abord toisé "" en croyant que Giono c'était un truc pastoral avec des pipeaux et des santons et puis un jour j'ai entendu un extrait de "Regain" à la radio... C'était d'une sauvagerie! "Colline" est vraiment dans la veine de "Regain", il y a un truc un peu fou dans cette écriture... personnellement ça me fait de l'effet, mais j'ai pas mal de copains qui se foutent bien de ma gueule.
Pour l'été c'est pas mal de lire "colline" ... La tête enfoncée sous un chapeau de paille, assise dans l'herbe, les jambes pendantes au dessus d'un torrent (une idée) parce qu'au camping de Palavas sur fond de "petit bonhomme en mousse", Giono ça doit pas faire, pareil...sinon dans le TGV c'est bien Giono dans le train, on s'en va...
Merci à Vous ficelle, pour vos passages , vos messages et votre monde bien à vous , "expérience partagée des états mélangés", Comment le dire mieux ?
C'est impossible de le dire mieux , voyons ! ;-)
Bonne journée à vous...

Écrit par : Frasby | jeudi, 30 avril 2009

Votre retour, pour moi (et dans moi), a toujours coulé de source. Et puis je n'ai pas que ça à faire : attendre quelqu'un qui n'est pas parti.

Bon, d'accord, le voyage n'est qu'un grand détour pour rentrer chez soi, encore que, "chez vous", ce n'est pas forcément l'endroit où vous résidez, ce serait plutôt le vaste monde, là où vous présidez - je (me) comprends. mieux.

Écrit par : Chr. Borhen | jeudi, 30 avril 2009

Mot d'enfant : Mais quand elle est pas table, l'eau, on peut la boire ? Bonjour Frasby.

Écrit par : Marc | jeudi, 30 avril 2009

GIONO (précision : j'ai toute son oeuvre en diverses éditions) : la Trilogie de Pan , oui certes , mais ça ne tient plus la route (même vicinale) alors que n'importe quelle page du Hussard , ou mieux encore du Roi sans divertissement , reste renversante
(l'hiver du Roi vaut tous les printemps )

Écrit par : hozan kebo | jeudi, 30 avril 2009

@chr. Bohren : Mais jamais ! ô grand jamais !!! je n'aurais l'outrecuidance de demander à quiconque de m'attendre, et surtout pas à un libre penseur comme vous, tant (que je sois partie ou pas partie ) vous parlez d'attente et ben si on me dit qu'on m'a attendue, ou qu'on m'attendra le jour et la nuit (comme dans le chef d'oeuvre de Dalida ,vous savez Rina Ketty dans sa version originale, plus déchirante tout dans l'aigu) ça me fera un vrai truc très émouvant , voyez, un ego qui ferait la roue de Paon ça compte dans une vie d'être attendu, vous ne trouvez pas ? et pis si on ne revient jamais, d'être regretté(e), ça ne vous plairait pas cette idée ? Vous partez, et soudain la terre s'arrête de tourner ... c'est très réconfortant, pour soi-même ;-))
mais je vous comprends, attendre quelqu'un qui n'est pas parti, ça a l'air un peu tarabiscoté en même temps, c'est la routine (à supposer que le diable se cache dans les détails), Bon J'aime beaucoup votre commentaire surtout la fin ;-)) Ah si vous saviez ! Vous soulevez d'immenses questions (si nous trouvons les réponses nous soulèverons des montagnes!)
Je pense (pensée du soir) que certains grands voyages s'envisagent d'une chaise de cuisine au frigo. voire sur une chaise de cuisine tout court. C'est de là qu'on voit mieux le vaste monde, je vous raconterai ;-) comme il est bon de présider devant un café avec Atlas sur ses genoux ! (moi aussi je me comprends ;-) plus ou moins, mais je vais creuser l'idée pour affiner ma présidence, bien sûr !... Encore merci à vous, et vos vasoureux mocemntaires.

Écrit par : Frasby | jeudi, 30 avril 2009

promis, juré, foi de "poirier", les pieds dans le pré, au moment de l'été, colline je lirai !

Écrit par : ficelle | jeudi, 30 avril 2009

@hozan kebo : Bonjour et bravo pour toutes ces variations superbes exposées chez mon amie KL Loth. Je vous lis... et je comprends tout à fait votre point de vue, c'est un débat que j'ai parfois avec certains amis qui trouvent que la trilogie est, je les cite "un peu ridicule", moi je défends la trilogie, mais c'est pour une raison très particulière, je la trouve d'une musicalité inouïe... Et puis "Regain" tout de même si ça ne tient pas la route vicinale, moi je veux bien que ça tienne le sentier, la cabane en rondin enfin tout ce qui se fait d'un peu rugueux et imparfait. Un aveu . Je n'ai pas chez moi toute l'oeuvre de GIONO, et n'ai pas encore lu "le hussard", difficile donc de vous contredire, pour le "roi sans divertissement" je suis complètement d'accord avec vous... C'est renversant . Et pour moi, difficile à comparer avec la trilogie, comme s'il s'agissait d'une autre mouture (il s'agit non ?;-), je ne dirai pas d'un autre auteur (mais c'est l'impression qui me vint à la première lecture du "roi") que j'avais oublié,(impardonnable !) et vous donnez envie de le relire soudain. "L'hiver du roi vaut tous les printemps... ". Mais oui ! j'aurais aimé vous contredire, mais je ne peux pas. Je suis d'accord... M'accorderez vous de ne pas rythmiquement renier "ma" trilogie ??? Ce que je ne ferai pas, même si on me prouve que j'ai tort et ça fait des années que je tiens sans arguments bien ordonnés... disons que c'est plutôt affectif ! Merci à vous, revenez quand vous voulez.

Écrit par : Frasby | jeudi, 30 avril 2009

@Marc: Bonjour Marc !
"l'eau patable" a quelque chose du charmillon (le charmillon d'enfant...) c'est tout à fait marchant...
Ravie de vous retrouver. Je crois que j'ai trouvé quelquechose de très bien pour vous mais chuuut.... Je ne promets pas , vous verrez bien...

Écrit par : Frasby | jeudi, 30 avril 2009

@ficelle : Sauf que y'a un schtuck de dernière minute, figurez que Hozan Kebo, il dit que c'est mieux de lire le "Hussard" ou "le roi sans divertissement"
Alors bon ... Pour le "roi sans divertissement" je serai bien à vous le conseiller en hiver et pis pour "colline", gardez votre "foi de poirier", les pieds dans le pré, un chapeau de paille, des bonnes sandales, ça se lit bien ... Je défends le truc ;-)
Pour l'automne, qu'est ce qu'on pourrait vous conseiller ? faut y penser, ça sera vite là... Merci d'écouter mes subjectifs conseils. Si ça vous plaît, nous serons deux, (contre le monde entier, comme toujours ;-)

Écrit par : Frasby | jeudi, 30 avril 2009

L'œuvre de Giono suit sa vie. La première guerre, la seconde, la prison, l'après-guerre, les évènements marqueront l'homme et ses romans. Que ses meilleurs écrits soient ceux de la maturité est un raccourci facile, valable pour quasiment chaque peintre, chaque écrivain. Pour ma part j'aime toutes ses périodes, toutes ses images, toutes ses senteurs, toutes ses écritures. Qu'importe le titre, dès que j'ouvre son livre, "le voyageur immobile" me transporte.

Écrit par : PP | samedi, 02 mai 2009

@PP : Votre visite me fait vraiment plaisir car j'y lis tout ce que j'ai assez mal exprimé (sans doute parce que je n'ai pas lu toutes les oeuvres de Giono. et que je n'ai pas chez moi les oeuvres complètes. Et non !)
Mais je défends bec et ongles tous les écrits de Giono que je connais, de ses périodes différentes. la trilogie de Pan je l'ai lue et relue, très jeune puis moins jeune et à chaque période de ma vie où je relisais tout ça, j'étais complètement charmée par l'univers, les senteurs, les variations, le rythme.
pour" le roi sans divertissement" c'est effectivement autre chose, une puissance différente. je suis bien d'accord avec cette idée de parcours, comme pour un peintre, un musicien , des séries, ou "périodes". "Le voyageur immobile" voilà un livre que j'ai lu, et que je n'ai plus, j'en ai un souvenir enchanteur. Merci à vous... Dites moi, les Glycines de Manosque, c'est votre soleil qui les rend comme ça ? Elles ne sont pas fleurs carnivores, au moins ?

Écrit par : Frasby | samedi, 02 mai 2009

Mais moi non plus je n'ai pas lu tout Giono, j'ai commencé en 4ème par "Un roi sans divertissement" qui reste sur le piédestal de mes souvenirs d'enfance. Mais j'ai gouté au fur et à mesure des années aux joies et aux sensibilités de ses autres romans, toujours avec délice.
Les glycines comme celles-là, on n'en trouve pas d'autres à Manosque, je ne sais pas vraiment comment elles sont arrivées là. Un prochain billet vous les montrera à maturité...

Écrit par : PP | samedi, 02 mai 2009

@PP : Je trépigne et bats déjà des main comme une enfant de 4 ans (au plus ;-) dans l'attente de la maturité, de la maturité de vos incroyables glycines bien sûr !
(Elles ne sont pas génétiquement modifiées j'espère ?)
Il est bizarrement beau votre pays, n'était ce pas chez vous que déjà, j'avais vu un arbre bicolore ?

Pour Giono , ce qui est pratique, (je dis pratique, oui) c'est qu'à un moment, il n'était plus du tout en vogue donc tout le monde refourguait ses Giono aux Emmaüs et autres bric à brac, c'est comme ça que j'ai pu en ramener un bon nombre (des jaunis avec des pochettes kitchissimes le tout à 0,15 centimes pièce voire vendus au même prix par lots)
C'est important le pratique ça permet aussi parfois d'atteindre des sommets.
J'ai donc commencé par "la trilogie de Pan" mais dans le désordre avec "un de beaumugnes" dans un train bleu entre Lyon et Montpellier (jamais un voyage ne me parût aussi court) puis il y eût "Colline" et ensuite "Regain" et bien après le roi...
et encore d'autres dont le bouleversant "Les âmes fortes" qui m'a sidérée de bout en bout. Tous pur délice, je suis d'accord avec vous. Et j'aime bien l'idée qu'on cesse un peu de "démoder" ce monsieur.
Je guette aux portes de Manosque, la venue des Glycines cuites à point... Encore merci pour vos passages ici.

Écrit par : frasby | samedi, 02 mai 2009

Voilà, les glycines sont cuites !

Écrit par : PP | mercredi, 06 mai 2009

@PP : C'est pas pour critiquer les autres glycines terminator (loin s'en faut !) mais elles sont bien plus apaisantes comme ça ! bien cuites comme on les aime merci ...
Je dois partir là, mais si j'oublie, n'hésitez pas à me rappeler de les mettre en lien avec les glycines lyonnaises...(si ça ne vous dérange pas, bien sûr !)
C'est le paradis chez vous ! Merci pour le doux mets.

Écrit par : frasby | jeudi, 07 mai 2009

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