lundi, 30 novembre 2009
Tous, un, chacun
Hier à l'heure la plus silencieuse le sol m'a manqué : le rêve commença. L'aiguille s'avançait, l'horloge de ma vie respirait, jamais je n'ai entendu un tel silence autour de moi : en sorte que mon cœur s'en effrayait [...]
FREDERIC NIETZSCHE : "Ainsi parlait Zarathoustra" (1). Editions Flammarion 1996.
Lundi, dix neuf heures trente. Nous sommes chaque jour plus sûrs de nous. Dans un monde plein d'images, la notre est dépourvue. Une procession de silencieux sous les "Bose" invisibles. Dissolution en tissus mous des ailes d'ange. Une empreinte animale dans un mouchoir en soie, de l'achat sur les murs et des fleurs fraîches dans les bras de Monique Vandroux, (voir notre photo : troisième personne au fond à droite) à côté de monsieur (assis en face). Et tous ces gens, bacaroulés, le nez dans les pistils safrans d'un bouquet sidérant.
Première merveille du monde : venir à eux sans hésiter, venir à eux, c'est tout, et savoir leur parler. Toute l'innocence des cordes vocales, dans un "je vous en prie, s'il vous plaît". C'est une station longue, atonale. Un crépuscule minier. De la tourbe et beaucoup de sable dans ce chariot achalandé de chairs pures et véritables. Des lèvres pourpres. Des poitrines gonflées. Ici des paniers de salade, là un luminaire empaqueté. A terre quelques publicités en forme de cylindre. Quelques minutes d'un seul tenant, sans jamais respirer. Et l'odeur de la pluie répand, celle du vieux chimpanzé.
Chaque souci dans son enclave. Au signal assuré, à station Foch, le riche est là, Philibert de Saint B. (Cinquième personne à gauche), ensemble tweed, manteau de cuir blanc pour la star Vanessa Coco (styliste cool, assise au bord). Une place à part à son spectacle, Melle Branche (hors champ), qui n'aime pas bien les étrangers, entend chanter a capella "svalutation", par des arabes : "Ils mettent LEURS pieds sur NOS fauteuils, c'est NOUS qu'on paie, quelle déchéance !" et sans cesser de tricoter, jette un oeil sur monsieur Grenier (debout, au centre, en blouson beige) qui baille en moue de vieil enfant. "S'il avait voulu, seulement...". Rêves de jeunes filles. Fiel d'ingrate. Il n'y a que mailles... Des bras s'emparent. Un monsieur à son avantage frotte un genou ingénu contre la cuisse d'une dame d'un âge. La mode est à la bigarade.
Perdus au fond, Juliette et Gilles, (le nez contre la vitre hors champ) en tandem ipodés, découvrent "Diamonds are forever" dans une reprise d'Arctic Monkeys. A l'extase stéréophonique, Monsieur Broix, professeur de lettres, recopie sur un bloc rhodia (16), une note rapide de Jacques Vaché traversant le ciel de la guerre, avec une hâte catastrophique puis s'anéantit doucement, fondu au comité des sucres du réseau TCL, une voix d'hôtesse à cajoler, énumère chaque station juste avant l'ouverture des portes, (automatiques, on s'en doutait) : Hôtel de ville-Louis Pradel, Foch, Masséna puis Villeurbanne-Charpennes, correspondance pour Jean Macé, l'ancien terminus de la ligne B, une sortie en vue imprenable sur la rue Elie Rochette pas loin d'Athènes et des trois pierres. Ou, mettons, prenons le sens inverse : Charpennes-Villeurbanne, Masséna, Foch, Hôtel de Ville-Louis Pradel, correspondance Croix-Rousse, Hénon, Cuire. Là, on emprunterait l'escalier déroulant un traité de bave (sans même une trace d'éternité), mais à discrépances variées. Deux minutes de descente, à retomber dans un cul de sac, pour courir après une ficelle. A cet instant, je règle ma vie sur ton pas, camarade ! et je cours, (court, toujours !), une tortue à cet horizon qui se restreint et m'exacerbe. Madame Lantier avec sa canne (a refusé de figurer). Il m'importe de ne pas louper l'aérienne Croix-paquet, ("cruci-paquet" pour les intimes), station de charme, une forêt de courants d'airs et de chaises alignées. La radio collective abreuve ses passagers, un coup de jet dans les pavillons. Souchon, Voulzy, Cloclo, Maurane. Le plan d'urgence est abordé : ipodage immédiat. Jean-Luc Béraud, (arrière petit cousin de...) pose un oeil consterné sur le corps bleu de ma prothèse. Le tunnel se coltrane. Monsieur Broix, ferme son cartable. Jacques Vaché, pose une grenade sous un drôle de stylo. Monsieur Broix salue monsieur Guy. Et le jeu recommence. Dix neuf heures cinquante six.
Nous étions vingt, nous voici trente. Nous étions des milliers, nous voici vingt ou cent. Ils étaient trois garçons, nous étions deux amants. Vingt cent mille ânes. Et cent-vingt rois. Ils étaient des millions. Six mille huit cent quatre vingt huit milliards. Nous étions trois petits chats...
[...] Soudain j'entendis l'Autre qui me disait sans voix : "Tu le sais Zarathoustra." —
Et je criais d'effroi à ce murmure, et le sang refluait de mon visage, mais je me tus.
Alors l'Autre reprit sans voix : "Tu le sais, Zarathoustra, mais tu ne le dis pas !" —
Et je répondis enfin, avec un air de défi : "Oui, je le sais, mais je ne veux pas le dire !"
Alors l'Autre reprit sans voix : "Tu ne veux pas, Zarathoustra ? Est-ce vrai ? Ne te cache pas derrière cet air de défi !" —
Et moi de pleurer et de trembler comme un enfant et de dire : "Hélas ! je voudrais bien, mais comment le puis-je ? Fais-moi grâce de cela ! C'est au-dessus de mes forces !"
Alors l'Autre repris sans voix : "Qu'importe de toi, Zarathoustra ? Dis ta parole et brise-toi !"
F. NIETZSCHE. "Ainsi parlait Zarathoustra".(2)
Photo : Comme un lundi à l'assaut d'une rame. Métro Lyon, (je ne sais plus précisément où. Ici ou là, dans une rame c'est toujours un petit peu pareil, non ?). Novembre 2009. Dernière.© Frb.
23:32 Publié dans A tribute to, Art contemporain sauvage, Balades, Certains jours ..., Impromptus, Le monde en marche, Le nouveau Monde, Mémoire collective, Transports | Lien permanent
Commentaires
"Ich habe meinem Regenschirm vergessen" (Friedrich Nietzsche, cité de mémoire, vu probablement dans la revue FAIX n° 1, numéro qui m'a été volé et dont je suis inconsolable)
Pour la déclinaison, pardon si c'est approximatif !
Écrit par : kl loth | vendredi, 04 décembre 2009
@Kl-loth : C'est quand même mieux Nietzsche
dans la langue de Goethe !
Pour les déclinaisons approximatives c'est pas moi que ça va trop déranger. (mon allemand est calamiteux !). Je ne m'occupe que de décliner le charmillon. c'est déjà bien assez pour mon petit cerveau pas bien polyglotte.(Ou oplygotte hopli hopla !)
Et y'avait quoi dans cette revue FAIX number one ?
Qu'on regrette avec toi ;-)
Écrit par : Frasby | samedi, 05 décembre 2009
une "rame" de métro ?
pour galérer ???
Écrit par : JEA | samedi, 05 décembre 2009
@JEA : Mais oui ! et réciproquement !
Et vous,
si tôt z'ici = Une "rame" de papier ?
Pour régaler ???
Écrit par : Frasby | samedi, 05 décembre 2009
@ Frasby
Excusez le "hors sujet" comme le répètent ceux qui brandissent un carton jaunasse.
Mais voici la dernière beuquette de Yanny Hureaux :
- "Etre ardennais c’est vouloir, vouloir résister aux pluies, aux invasions, au dédain de ceux que pour faire court nous nommons « les Parisiens ». Etre ardennais, c’est être à la fois sanglier et elfe, fonceur et rêveur, dur au travail et tendrement anarchiste. Puisse « l’identité nationale » veiller à respecter la nôtre ! Yauque, nem !"
Il y aura des esprits fins et mordants pour estimer ces quelques lignes démagos ou bêbêtes mais c'est pour vous que ces lignes ont été pliées en avion de papier et confiées aux vents descendants...
Écrit par : JEA | samedi, 05 décembre 2009
@JEA : Entrez entrez ,Yanny Hureaux !
faites comme chez vous !
Hors sujet ? pas vraiment ...
Plutôt un contrepoint puissant ! Ou un contrepoison.
Merci, à vous ! les feuilles ont pile visé la fenêtre ouverte , les vents descendants sont frisquets mais bon.... Et c'est ainsi que l'esprit de la forêt grandit...
Écrit par : Frasby | samedi, 05 décembre 2009
Me sens plus proche de Léon Gontran Damas que de Claudel ; plus proche de Tchékov que de Guy des Cars ; plus proche de Grégory Corso que de Sollers ; plus proche de Basho que de Péguy ; plus proche de Pasolini que de Maurras ; plus proche de Omar Kahyam que de Marie Noël ; plus proche de Strindberg que de Marcel Achard... Je n'aime que les gens qui se sentent proches des autres— qu'ils soient blancs, noirs ou je ne sais quoi. Mais à ce niveau-là, la connerie est largement partagée par tous. Quand j'entends un Français parler de la nation Phrançaise, ça m'agace prodigieusement, mais c'est pareil quand j'entends un Syrien parler du sang syrien, ou un Malien parler du Mali avec extase, ou un quelconque imbécile se trouver des qualités intrinsèques dues à sa seule naissance.
J'ai horreur des fils d'immigrés qui parlent d'eux-mêmes comme de fils d'immigrés, qui parlent de rentrer "chez eux" ou "au pays" pour les vacances. J'ai horreur des imbéciles qui se réveillent soudain nationalistes à l'occasion d'un match de foot. J'ai horreur des imbéciles qui ne savent pas regarder leurs voisins comme des proches. Point.
J'ai horreur des nationalismes, des régionalismes, des particularismes imbéciles. Partout.
Bien évidemment, j'aime Nietzsche.
Écrit par : mon chien aussi | samedi, 05 décembre 2009
Un lien musical.
http://www.youtube.com/watch?v=_d8C4AIFgUg
Écrit par : mon chien aussi | samedi, 05 décembre 2009
Sarko, lui, ne l'a pas oublier son parapluie, il l'envoie là où la bronca est prévisible !!!
Écrit par : patriarch | samedi, 05 décembre 2009
À propos de la revue FAIX :
http://alainhelissen.over-blog.com/article-la-revue-faix-avis-aux-collectionneurs--40254236.html
Écrit par : kl loth | samedi, 05 décembre 2009
@Mon chien aussi : Je pensais bien qu'il y aurait (p'têtre) du rififi (dans les cuisines ;-), du débat sur l'identité nationale, (nationalisme) au débat sur (qui sait ?) le régionalisme (???) (Attendez, n'mordez mouai point tout d'suite... mon chien, je termine !), et me sentant plus sympathiquement proche des beuquettes de tous hameaux (beuquettes, de tous hameaux, unissez vous !)
que de la convocation officielle des "ismes" (en costumes folkloriques, s'il vous plaît !), j'ai choisi de faire une lecture "ouverte" des voix de la forêt, accueil ouvert aussi, et de ne pas me glisser dans un parti pris trop tranché. Vous me direz que sans doute ce n'est pas très courageux de ma part ! le courage je ne sais pas ce que c'est, disons que c'est une contradiction (de plus !) que j'essaie d'assumer tant bien que mal: j'ai assez déploré dans un village (dit) d'adoption (donc où je ne suis pas née, ni allée à l'école) que des ordres venus "de plus haut" décrète le patois (nabirosinais)= "pas français" (j'adore toutes les formes patoisantes) tout en déplorant au départ toujours (en ce qui me concernait)"une "évidente" mise à l'écart" s'il faut parler d'adoption, pour la raison que je n'étais pas stricto-sensu de sang très "nabirosinais". Un jour j'avais lu chez quelqu'un dont j'apprécie tout le style,et les partis pris, quelqu'un qui vient souvent ici (et se reconnaîtra) une phrase (grosso modo que je résume de mémoire) : "Oh vous savez moi je ne sais pas très bien d'où je viens ni où je suis ...". >Cette phrase avait de "sacrées" résonances avec tout ce que je ressens de l'embarras de se situer de manière fixe et définitive (suis je claire ?), me voilà donc pas très à l'aise avec cette notion d'identité (identité nationale encore moins envisageable, pire !pire !) . Plus proche de Bashô que de Peguy, là nous y sommes. Tchekhov j'en suis carrément passionnée, tellement, que je n'ose pas l'évoquer ici, de peur de l'abimer... Guy Descars connais pas ! les idées Maurrassiennes ne m'ont jamais attirée, s'il faut se glisser dans les tourmentes, ce sera + près de Pasolini . Omar Kahyam evidemment !zarby de le voir effleurer la Marie Noël diable !(vous plaisantez, j'espère ! ;-) Strinberg, les yeux fermés, Achard, pas lu, pas pris
Écrit par : Frasby | samedi, 05 décembre 2009
@Mon chien aussi (bis): Excellent !
Quoique (moue pinailleuse) je préfère la version D'Eric Burdon (and war) (ça existe bien, n'est ce pas ? ;-)
On reste dans le move ? Si je puis me permettre .. ›;-O) !
http://www.dailymotion.com/video/x28ijn_the-revolution-will-not-be-televise_music
Écrit par : Frasby | samedi, 05 décembre 2009
@Patriarch : Oula c'est un malin ! le SarKo ! faut se méfier ! (scrouitch scrouitch) il est malin (scrouitch scrouuitch), ... Très très très. (scrouitch...Scrrr) méfions nous. malin, malin.
Qu'est ce qui grince comme ça ? ah la la ça m'enerve ! Je suis colère. Ah le filou !
Je ne peux plus lire ce nom ,Sarko-Sarko, Je ne peux plus !!!
Une journée nationale sans prononcer ce nom
Est ce que ça serait possible ? (un antisarkothon (sourires)
Pensons z'y ! avant que 2012 ! scrouitch scrouitch... C'est pas jojo-jojo tout ça )
A bientôt Patriarch ! ;-) Merci de votre visite !
Écrit par : Frasby | samedi, 05 décembre 2009
@Frasby. Ah oui, Gil Scott Heron, j'aime beaucoup. Merci.
Écrit par : mon chien aussi | samedi, 05 décembre 2009
@Mon chien aussi : Le rotrinadeur crasé m'a mangé la suite de la réponse à votre message dites donc ! Ah le gredin !
Je vous jure ! du coup ça finit un peu en eau de boudin, ce débat.Comme à la télé, au moment où ça pourrait devenir interessant, y'a l'animateur, qui dit " Vite messieurs , il faut rendre l'antenne"et que après c'est la rediffusion de "plus belle la vie" pour oublier.
Voilà. Ben ici c'est pareil ! Marcel Achard et hopla ! coco tu m'envoies le générique !
Ca vous semble pas un peu bizarre cette façon d'esquiver ?
Bon je voulais dire (j"ai la flemme de tout réecrire) surtout que grosso modo chui d'accord. Sauf que je suis snob foutrement. Donc par principe, je vais diverger, je déteste les musiques des balkans, les marches militaires et surtout la chanson vous savez: ("belle île en mer marie Galante, ché pas quoi là, singapour ceylan, connerie). Mais j'aime beaucoup la Couzonnaise (surtout chantée en costumes et patois de Vaise) et la musique des esquimaux (celle des eskimos également dans le noir au cinéma) toutes origines (con)fondues
http://www.youtube.com/watch?v=pl-YkYe40c4&feature=PlayList&p=795FBF962CBB9624&playnext=1&playnext_from=PL&index=12
Aussi, je le déclare solennellement ! en vertu de l'identitudité qui est la mienne,je me fais un devoir autant qu'un honneur de ne lire Nietzsche qu'à dos de beuquette, et uniquement en charmillon. (Inasi Rapliat Aztashtrasou). Voilà. voilà.
Écrit par : Frasby | samedi, 05 décembre 2009
Pour les musiques, je vous suis... Et pour moi, pouvez ajouter (holà le sacrilège) toutes les espagnolades (je sais, c'est pas bien, je devrais pas mais c'est comme ça...)
Et pour l'interruption, me suis dit qu' vous aviez eu un coup d' blues et plus envie de continuer. Ça arrive ces choses-là.
Quand je disais avoir en horreur les régionalismes, je parle des régionalismes qui enferment. Après, les caractéristiques "modestes" sans forfanterie, j'ai rien contre.
Écrit par : mon chien aussi | samedi, 05 décembre 2009
@Mon chien aussi :De rien. Quelquepart je le savais !
C'était peut être un petit peu à côté de la plaque.
Vous pardonnerez ? Tant pis ?
Toujours plus haut, vous êtes d'attaque, mon chien ?
Je vous sors l'or, l'argenterie...
http://www.youtube.com/watch?v=i2sIHVXKfME
Écrit par : Frasby | samedi, 05 décembre 2009
@Mon chien aussi : J'ai relu ça 10 fois. Tellement ça paraît incroyable ! Vous voulez dire que vous n'aimez pas les espagnolades ? ah ah ah ! si vous ne les aimiez pas vous seriez décidément TROP merveilleux ;-))
J'ai horreur des espagnolades et (mais ça va encore me faire des amis) une sainte horreur de la Salsa (ces salsas dans les fêtes y'en a marre ! marre ! marre!) et puis j'aime pas trop les trucs Zouc machine, mais j'aime bien la nouille italienne et le bel canto. Oui, j'aurais pu m'arrêter là en plein milieu. J'apprécie votre indulgence. J'avais bien compris que les forfanteries modestes passeraient (à peu près, disons , merci...) poursuivons, autant je peux comprendre qu'on s'attache profondément à une langue ou à une terre, autant il me parait parfois agressif, de "militer" régionalisme auprès d'autres gens qui de toute façon, ne peuvent affectivement pas partager cela. Il faut que ça ait un sens quand même. Sinon, je suis pour qu'il y ait le plus de langues possibles, voire qu'on invente de nouvelles régions ou qui sait des régionalismes sans région...
Écrit par : Frasby | samedi, 05 décembre 2009
kl-loth : Oh oui ! super lien ! MERCI !
J'en profite pour saluer au passage monsieur Alain Helissen que tu nous a fait découvrir, de belle façon. Et qui est un auteur extra.
Pour Noël offrir un Alain Hélissen, en voilà une idée de cadeau !
(Je crois que je vais chercher un boulot de vendeuse de livres de Helissen, (Hélissen Only! Helissen ou rien). J'invite ceux qui ne connaissent Helissen pas à suivre attentivement ton petit lien.
Ce soir sera un très beau soir, n'est ce pas ? .... ;-)
A plum !
Écrit par : Frasby | samedi, 05 décembre 2009
@Frasby. Je déteste les espagnolades, et le zouk et la salsa et toutes ces musiques qu'on dit "festives"...
En revanche, votre lien, TV on the Radio, j'adore. Cette espèce de tresse que font les deux voix me remue en profondeur. Magnifique.
Écrit par : mon chien aussi | samedi, 05 décembre 2009
@Mon chien aussi : le problème c'est quand on veut absolument que les gens s'amusent,l ça fait un peu club pour neuneus (avec tout le respect que j'ai pour les neuneus)
La bamba, tout ça, macarena, tout ça
avoir aussi le droit de faire la gueule dans une fête si ça nous arrange, c'est un droit des plus fondamentaux (surtout qu'on embête personne hein !) l'oisiveté dans une fête c'est important. Les fêtes c'est devenu pire qu'un boulot. faut danser, faut bouffer. Faut mettre l'animation. On en ressort bousillé. Comment voulez vous...
Je m'arrête au milieu, ça me déprime.
Vous aimez TV on the radio ? étonnant ! n'est ce pas ?
C'est ça ! oui ! une espèce de tresse, toujours au bord de la fausse note, au bord de l'extinction, trois fois rien semble til pour ne pas glisser de cette corde, tout d'une précision éblouissante.
Et les mains du chanteur ... Vous avez vu les mains ?
Écrit par : Frasby | samedi, 05 décembre 2009
Dis ta parole et brise-toi !
Comme un lundi à l'assaut d'une rame.
j'adore cette juxtaposition involontaire (fin de l'extrait de Zarathoustra et "légende" de la photo)
l'homme est un pont tendu entre deux quais de metro ?????
(ah la la ! ces citadins , vont finir par me perturber les références culturelles)
Écrit par : hozan kebo | mardi, 08 décembre 2009
@Hozan Kebo : involontaire ? Peut être pas tant que ça
qui sait ... (???)
J'avais imaginé ça un peu comme une boucle ... (sur papier à musique (?)
Une boucle dont on ne sortirait pas indemne (Ainsi parlait..)
Votre commentaire est bien chouette.
Et le citadin (perturbateur de références since ...) un laborieux contorsionniste !
Merci pour l'exquise
(et savante!)
pirouette,
Hozan !
Écrit par : Frasby | mercredi, 09 décembre 2009
vous avez quelque chose de surréaliste qui est assez savoureux…
Écrit par : ficelle | mercredi, 09 décembre 2009
@Ficelle :Oh ben ça, c'est super gentil ! on ne me l'avait encore jamais dit !
(Vous me faites penser, qu'il faut absolument que je mette un lien sur le mot "ficelle" (dans le texte) ;-)
Merci à vous d'apprécier.
Écrit par : Frasby | mercredi, 09 décembre 2009
je rajoute pour rebondir sur Ficelle :
vous êtes savoureux en surréaliste aussi !
Sissi !
Écrit par : Cactus | jeudi, 10 décembre 2009
@Cactus : Oh merci ! c'est super gentil (et de rebondir sur Ficelle, parce qu'elle le vaut bien ;-) et pour le savoureux "savoureux", car on a toujours besoin de jolis adjectifs pour bien passer l'hiver ;-) Sissi !
Dites moi, cactus, comment on fait pour valider des commentaires chez vous... ? je vous lis souvent, et je suis passée, il y a peupour vous saluer vous et "la maman et la putain". Mais votre (scrrro...gneugneu..) de site n'a pas voulu me laisser passer. En plus, je vois, "La nuit de l'iguane", my God ! je voulais dire my dog ! enfin vous comprendrez !
Merci de votre visite ! revenez quand vous voulez !
Écrit par : Frasby | jeudi, 10 décembre 2009
je vous découvre : z'avez pas froid j'espère ; j'ai déshabillé vos textes avec délectation !
pour poser chez moi un chti truc , faut bidouiller , choisir Anonyme et rajouter son nom de nom à la fin du com' ou choisir : URL + NOM pour vous faire une pub gratos !
à souvent , Gatsby !
Écrit par : Cactus | jeudi, 10 décembre 2009
oops , Frasby le magnifique ! !
Écrit par : Cactus | jeudi, 10 décembre 2009
@Cactus : Non, je n'ai pas froid (pas encore !)
Vous avez désha... ? oh ! mon dieu ! quelle horreur ! (;O!)
Je vous remercie pour le mode d'emploi, je regarderai demain à tête reposé (mais ne le déshabillerai pas ;-)
Ah oui ? une pub gratos ! (vous êtes malin ! Cactus !) vous lire ici c'est bien.
A bientôt ! donc ici ou là
Frasby Le magnifique non ! pas de pipe ni de chapeau !
(je vous dirai plus tard... ;-))
Écrit par : Frasby | jeudi, 10 décembre 2009
@Cactus : tête reposé(e) pardon, la tête c'est féminin !
Écrit par : Frasby | jeudi, 10 décembre 2009
je pense que la conclusion pourrait être ces paroles de Buffon (Histoire naturelle") "Laissez dans le commencement votre esprit marcher de lui même, se reconnaitre, s'assurer sans secours et former la première chaine qui représente l'ordre de ses idées" ( même dans le métro)
ALLER? bON PERIF!
amitié
Écrit par : alex | vendredi, 02 avril 2010
c'est l'Alex position !
ok !
Écrit par : cactus | vendredi, 02 avril 2010
@Cactus : L'Alex position !j'adore !
Ah Cactus !!! revenez, quand vous voulez, vous êtes si drôle !
(figurez vous que je ne peux aller vous le dire chez vous, j'ai beau tourner votre notice dans tous les sens, ça marche pas, je n'arrive toujours pas à être admise dedans votre blog. Quelle cruauté !
Rassurez moi, je ne suis pourtant pas plus bête qu'une autre ? (rires)
Écrit par : frasby | vendredi, 02 avril 2010
@Alex : Si tu nous cite Buffon, je fonds ;-)
(Même dans le métro Buffon, ça le fait)
Je suis pour l'Alex position, et je ramasse les petits grains à moudre toujours avec la même adhésion,
euh... Une question :
Pour devenir membre actif, de l'Alex Position
où doit on s'inscrire ?
En attendant ta réponse, merci à toi...
A très bientôt.
Écrit par : frasby | dimanche, 04 avril 2010
Les commentaires sont fermés.