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dimanche, 21 juin 2009

La vie sur terre ( Part III )

"S'il nous vient par inadvertance de vouloir songer aux jours futurs, aux années prochaines, à quoi ressemblera le monde et par exemple les informations que nous y entendrons le matin en nous réveillant; aussitôt voilà notre entendement qui charbonne et notre âme qui se trouble comme de toucher à d'hostiles ténèbres: on dirait que ce présent où nous existons encore vivants et tangibles, ce vaste assemblage de tout ce qui existe, ce monde évident où nous sommes aujourd'hui sans étonnement, ne débouche bientôt sur rien que sur du néant. Chacun, pour peu qu'il s'examine avec conscience, constatera d'ailleurs le soin qu'il prend à détourner son imagination d'un avenir si confus et si déplaisant, ainsi qu'il écarterait en rougissant un souvenir malsain (sans doute par quelque phénomène d'antémémoration); avec quel naturel nous éludons toute considération quant au futur imminent, ce qui en est déjà concevable par les événements qui nous y mènent, ce qui peut s'en prédire d'après des circonstances déjà présentes et visibles et si précipitées que les journaux même ne se donnent plus la peine d'en dissimuler les symptômes; qui sont autant de prémices et de causes prochaines au regard de la pensée qui les examine. Les rougeoiements en projettent vers nous de longues ombres qui déjà nous enveloppent: nous tâtonnons et nous croyons voir, nous reniflons les combustions d'un monde parti en fumées et nous croyons penser."

BAUDOUIN DE BODINAT. Extr. "La vie sur terre". Editions, Encyclopédie des nuisances. 1996.

tur42.JPG"La vie sur terre" est un ouvrage peu connu, peu lu, paru dans une quasi indifférence générale et pourtant déjà considéré comme un texte essentiel d'une grande intelligence écrit dans un style magnifique. Ces réflexions sur "le peu d'avenir que contient le temps où nous sommes" paru chez l'éditeur de "l'encyclopédie des nuisances" émet un constat très critique, sans appel, sur notre monde actuel. BAUDOUIN DE BODINAT ne propose aucun remède (et pour cause !), il considère qu'il n'y en a pas, qu'il n'est plus temps de sauver quoi que ce soit, que nous ne sommes pas dans une époque précédant la catastrophe mais déjà dans la catastrophe elle-même. Il dénonce l'enlaidissement, l'abêtissement, la spoliation de ce que l'Homme a de plus noble en lui, par la dictature économique et marchande dans laquelle nous nous imaginons avoir encore le choix. Je ne saurais que conseiller aux lecteurs de C.J, d'aller urgemment découvrir cet auteur, à la langue baroque, au style souvent bouleversant qui n'est pas sans filiation avec notre cher Guy DEBORD. Ce dernier contribua anonymement à la rédaction de quelques textes de la revue du groupe "encyclopédie des nuisances", donc 15 fascicules sont parus entre 1984 et 1992). Baudouin de BODINAT n'est pas sans affinités, non plus avec SEMPRUN junior (Jaime SEMPRUN, fils de...), rédacteur de cette courageuse maison d'édition qui publia des ouvrages (dont "l'Abîme se repeuple", entres autres...) et également des auteurs tels que Georges ORWELL (en coédition), Günter ANDERS, William MORRIS, René RIESEL, Bernard CHARBONNEAU ou Lewis MUMFORD... Nous reviendrons un jour (un certain jour), à la vie sur terre (si on peut ;-), avec d'autres fragments de ce superbe texte de Baudouin de BODINAT dont on sait trop peu de choses, sinon qu'il est l'auteur d'un essai sur la photographie paru dans les cahier de l'ADRI, et qu'il collabore à des revues littéraires comme "conférences". Auteur à suivre, donc au moins ici , c'est plus qu'une promesse ...

Photo: "Cages à lapins", visibles du Cours Lafayette. Pas très loin des halles du 3em et du centre commercial de la Part-Dieu à Lyon. Printemps 2009. © Frb.

Commentaires

BORBORYTHMIQUE

De bord à bord
Sans qu'il n'y ait de bord
D'abord le bore ou le Bohr
Alchimie sans contraintes
Pas de répétition
Plein feu sur l'océan
Où brûlent les livres
Et les citations foireuses
Rock'n'roll à tous les étages
Eau courante qui fait du gaz
A toute heure
Des parcmètres antidatés

Écrit par : gmc | dimanche, 28 juin 2009

@gmc :

Debord dîne chez Guignol

On brode à bord ?
et à babord ?
De fûts soldés
en foires aux livres
rongés d'un feu
qui ne mange pas
de pain
ni...
(voyez moi dont
venir,
avec mes deux
gros
mocassins)...
Debord.

Écrit par : frasby | dimanche, 28 juin 2009

Oui, oui : L'Encyclopédie des nuisances, excellente maison. A lire également chez eux Théodore Katczynski ("La société industrielle et son avenir"). Livre sulfureux.
S'écarter de l'avenir comme d'un souvenir malsain est une très jolie formule; baroque, certes, mais en effet si unanimement partagée par les hordes de zombies qui peuplent les villes qu'elle en est presque devenue un cliché. La réflexion sur le choix impossible dans une dictature marchande ne présentant que des options, elle tragiquement véridique.
Où allons-nous, ma bonne dame ?

Écrit par : solko | dimanche, 28 juin 2009

la guigne

Écrit par : de la compagnie des zonzon | dimanche, 28 juin 2009

en l'absence absolue de l'absolu

Écrit par : la croûte se dépose | dimanche, 28 juin 2009

passion négative

Écrit par : frère 18 ...... et null achtzehn | dimanche, 28 juin 2009

le piège à grives
évolue

faut donc repasser

Écrit par : pipés | dimanche, 28 juin 2009

@Solko : Ah ! vous connaissez la maison des nuisances ? c'est chouette. peu de gens connaissent, c'est dommage.
Kaczynski, (Solko voit des chats partout ;-) C'est bien lui ? qui se faisait appeler "Unabomber ? "Je crois... Pour faire sourire notre ami Alceste, j'ai lu quelquepart dans un entretien, que Kaczinski au départ n'avait qu'une ambition, c'était de vivre dans les bois. N'avait il pas vécu dans une cabane dans les 70's ? C'est bien lui ? Je le connais très mal, je n'ai pas lu ce livre, mais la suggestion est excellente. Merci z'a vuso./ Je sais qu'il avait une théorie formidable votre Katzci... (je ne sais si c'est dans ce livre, ou ailleurs ) du genre (résumé vague) : si le système s'effondre ce sera catastrophique, mais comme le système va se développer avec des effets désastreux pire encore, il vaudrait mieux que le système s'effondre au plus vite... (Théorie bien sympathique ;-). Par contre je ne suis pas sûre que notre ami Baudouin de B. soit en adéquation (idéologique) avec la horde dont vous parlez (ça voudrait dire qu'il y a encore de la récup celle-ci par défaut ?) et que nous tournons en rond comme des rats et sommes consommés par la dreme ? C'est terrifiant.
Où allons nous en effet, mon bon monsieur ?
Je ne vois qu'une solution, :
IL FAUT CHARMILLONNER LE MONDE !!!
Au commencement était le verbe ... Ce sera dur mais nous y arriverons. Etes vous prêt Soldat Solko ? ;-)

Écrit par : frasby | dimanche, 28 juin 2009

des perches de zombies

Écrit par : glu | dimanche, 28 juin 2009

@glu : vous êtes très enragé pour un glu

Écrit par : frasby | dimanche, 28 juin 2009

@la croûte se dépose : l'absolu est sous la peau. On ne peut pas tout montrer

@Pipés : je vous ai reconnu Dédé !

Écrit par : frasby | dimanche, 28 juin 2009

@Frère 18... Oui enfin on n'est pas là pour faire l'apologie de la pensée positive non plus
Dépassionnons... dépassionnons

@compagnie des zonzons : Si la vraie compagnie vous zonzonne
je serai comme Ponce Pilate !

Écrit par : frasby | dimanche, 28 juin 2009

j'en suis confondu

Écrit par : rémouleur | dimanche, 28 juin 2009

@le rémouleur : vous savez au train où vont les choses, j'ai parfois du mal à me synchroniser, vous êtes confondu de quoi ?
Si je puis me permettre ?

Écrit par : frasby | dimanche, 28 juin 2009

avec les dents
comme avec le reste

Écrit par : prenez votre temps | dimanche, 28 juin 2009

@prenez votre temps : les messages arrivent dans le désordre
j'y comprends plus que pouic, j'en suis bien navrée

Écrit par : frasby | dimanche, 28 juin 2009

on m'avait indiqué un dé fouloir

Écrit par : couic | dimanche, 28 juin 2009

@couic : un dé-fouloir en 2mots oui.
En 1 mot, ici ce n'est pas la bonne adresse

@fou de trottoir : La foule a changé oui
elle a pas un peu grossi ?

Écrit par : frasby | dimanche, 28 juin 2009

la foule y revient
mais elle a changé

Écrit par : fou de trottoir | dimanche, 28 juin 2009

époque d'homme de paillettes

Écrit par : procédons donc par élimination | dimanche, 28 juin 2009

@procédons donc par élimination : homme de paillettes oui, c'est bien trouvé, du sur mesure ! bravo !

Écrit par : frasby | dimanche, 28 juin 2009

Comme beaucoup j'ignorai tout de ce livre et de son auteur
" la situation se complique parce que, moins que jamais, le simple fait de rendre la réalité, n'énonce rien quand à cette réalité. Une photo des usines ne révèle pas grand chose sur ces institutions. La réalité proprement dite a glissé dans le fonctionnel; La réification des rapports humains, par exemple l'usine ne révèle plus ce qui est en eux , ultime"-BRECHT-
Je reviens sur BURROUGH : Honizouze a raison, il aurait même pu noter que nous n'avons pas à faire à des machines à écrire car les machines du grand père de BURROUGHS étaient des machinés à additionner , à calculer, à statistiques et de comptabilité (même si elle ressemblaient pour certains modèlles à des machines à écrire ) Ma connaissance de W.S BURROUGHS a commençée et s'est arrêtée en 76 avec la lecture d'un essai m agistral de philippe Roussin et Jean François CHEVRIER intitulé : " w;s Burrougs l'invention d'une machine d'écriture dans la machine capitaliste" Car c'était quelqu'un qui écrivait pour se désintoxiquer de la "came" et qui donc dans la même journée produisait des dizaines de kilos d'écrit. Son ami disait qu'il y avait des pages dans toute la pièce et que le soir ils ramassaient tout cela en vrac et le lendemain il recommençait. C'est pour cela qu'il dit n'avoir écrit que 2 livres dont le premier de 200 pages devait en compter plus de 600 le reste restant pour le suivant; ainsi de suite.... Pour lui la came et le cinéma disposait de la mythologie. La où son écriture s'est révélée trés compliquée c'est qu'il appliquait dans sa production d'écriture un rangement compliqué du "CUT UP" inventé par Brion GYSIN (1960) qui consistait à prendre une page d'écriture à la partager en 4 blocs puis à ramener par exemple le bloc 4 dans le 1, le 3 dans le 2 en mettant de l'ordre dans les lignes pour que ca reste lisible, ou autre methode à plier une page dans le sens vertical et poser à coté une autre page pliée et lire le nouveau texte de gauche à droite. Il pouvait encore numéroter les lignes avant de les déplacer , de les permuter. C'est sans doute pour cela que Burroughs expliquait que l'on pouvait commençait la lecture de ses livres à n'importe quelle page après un point d'exclamation ( et que certains de ses écrits étaient à la limite du lisible)

Je ne me sentai pas mentalement prêt pour lire les oeuvres de ce courageux toxi commane pour se desintoxiquer de cette came dont il disait qu'elle incarnait parfaitement l'Amérique et le capitalisme.
Je passe sur ses motivations familliales qui l'ont conduit à cela
Pour me faire pardonner de n'avoir rien lu de lui jusqu'ici voici quelques uns de ses livres :
"JUNKIE" ( BELFOND 1953), "Le festin nu" (RF 59),"La machine molle" (1961), "le ticket qui explosa (1962), "Bova Express (1964), "les garçons sauvages (1971 (10/18), "Exterminateur" (1973 Bourgeois), "Le métro blanc"(fiction et cie Seuil), "Oeuvres croisées (flammarion), "Révolution électronique" (1971 Champ libre)
Je vous souhaite plus de courage que moi.
Je suis peut être un peu long Coupez là ou bon vous semble
amitié

Écrit par : alex | lundi, 29 juin 2009

Je me demande si ce que tu qualifies de "cages à lapin", ne serait pas l'ensemble architectural Moncey-Nord, dû à l'architecte Jean Zumbrunnen, qui fait partie du patrimoine architectural du XXe siècle (quoique non classé "monument historique").
Auquel cas, bien qu'il s'agisse d'une conception datée de l'habitat, on est loin des sinistres "cages à lapin" de banlieue : je n'ai jamais vu l'intérieur de ces logements, mais les circulations piétons dans ce périmètre sont particulièrement agréables, et les bâtiments sont entretenus.
C'est un bâtiment dont on parle en cours d'histoire de l'art.

Cf. sur le site du Ministère de la Culture :
http://www.culture.gouv.fr/culture/sites-sdaps/sdap69/lerhone_essentiel/label20_accueil.htm
Ensemble de 2 immeubles de logements dit " Moncey-Nord" 1962-1964
Par : JEAN ZUMBRUNNEN, GUT, BERTHOLON ;
Adresse : 96/100 cours Lafayette, 177/191 rue Duguesclin
Type : ARCHITECTURE DOMESTIQUE

Écrit par : kl loth | lundi, 29 juin 2009

aujourd'hui je découvre un tout petit peu 2 écrivains 'Lucrèce et de Bodinat) sur des sujets qui m'intéressent. Merci.

Écrit par : choule[bnkr] | mardi, 30 juin 2009

@Choule(bnkr) : J'en suis ravie. J'ai découvert très récemment De BODINAT et j'espère que je vous en reparlerai bientôt...
Quant à LUCRECE, on le découvre une fois, puis on ne cesse ensuite de le redécouvrir...
Merci à vous d'apprécier.

Écrit par : frasby | mardi, 30 juin 2009

@Kl-loth : Ce bâtiment est classé je le sais, j'ai des copains qui vivaient là encore récemment et me l'ont dit. Mais je ne connaissais pas les noms des architectes.Merci de nous renseigner à ce sujet. Classé oui et alors ??? Je qualifie ironiquement, ce n'est prétendre à la vérité. Y a t-il quelque loi qui interdise d'appeler un bâtiment classé ou non "cage à lapins" ?
Ce blog étant tout à fait subjectif, ne s'est pas donné pour mission de répertorier les merveilles architecturales de notre cité, et il fonctionne subjectivement avec le texte qui l'accompagne (résumé du principe). Il se trouve donc que j'ai eu pour copains, disais je, fût un temps, des gens qui habitaient ce merveilleux ensemble "Moncey nord". Ils ont d'ailleurs déménagé tant il sentaient peser très lourdement le joug concentrationnaire de leur nid (pas vraiment d'amour) et ne supportaient plus de vivre "là dedans". Côté interieur et pratique c'est très bien, très confortable et tout pas du tout cage à lapins au sens propre. Cela dit, il y a des degrés dans certains énoncés de ce blog, aussi parfois quelques provocations ou glissement (ironie), s'il faut tout dire ! (mais bon...)Donc subjectivement, personnellement je préfére mon appart vieillot ses 4M de plafond, son inconfort(puisqu'il s'agit de vive à l'interieur non ?)
C'est vrai !il faut le dire l'immeuble n'a rien à voir avec les véritables cages à lapins de nos banlieues, sur ce point tu as raison (question de degré de lecture, c'est une note d'humour (si on peut dire, un peu ,) ai je eu tort de m'imaginer que lecteur le comprendrait... ?) Extérieurement oui ! C'est très impressionnant, belle perspective, superbe lignes, je suis assez d'accord géométriquement.(à chaque fois je prends en photo cet extérieur m'excite ;-) Beaucoup moins quand même que certaines autres architectures plus anciennes et humainement moins "écrasantes"
Intérieurement c'est comme le fabuleux complexe Antigone
de R Bofill à Montpellier , plein les yeux à l'extérieur, dans un autre style et aussi banal qu'un joli HLM pour classes moyennes à l'intérieur. moderne banal. Au carré. du béton, des plafonds bas et de la fonction. De style à l'intérieur, je n'ai point vu ! mais c'est sûrement que je ne suis pas sensible à la conception. Enfin pour être fonctionnel, ça l'est ! Certes nous ne sommes pas à Venissieux Boulevard Lenine ! (quoique...Venissieux fût réagrémenté, nous ne sommes pas non plus dans les véritables cages à lapin indignes, ni dans des bidonvilles. cela dit je ne réfute rien à cette illustration qui me semble conforme au propos critique du texte qui l'accompagne
Merci pour tes précisions , mais je doute fort qu'elles m'invitent à modifier mon impression (une impression vécue de l'interieur , certes et puis je n'y connais rien en architecture, ni en histoire de l'art. J'ai fait des études de musique, je ne suis pas pourvue d'un "oeil" si compétent. Je veux bien l'admettre très humblement... A tout prendre je préfère les gratte ciel de Lazare Goujon...(très moches à l'intérieur aussi mais à choisir... y'a pas photo ;-)

Écrit par : frasby | mardi, 30 juin 2009

@Alex : je lis ton commentaire très riche en infos et reflexions et ne sait pas trop quoi te répondre sinon m'instruire avec les lecteurs
puisque j'ai dû l'écrire précedemment, je ne connais pas ou trop peu Burroughs pour l'évoquer ici (hormis la machine molle) dont j'ai adoré la trituration stylistique,et tout le rock(n'roll), hormis cet ouvrage je connais mal Burrough et pas du tout cet essai de Roussin et Chevrier (mais je note précieusement toutes les références). Par contre il me plaît bien que tu évoques (et de manière admirable) Brion Gysin, (et sa collaboration avec Burrough, il me tente de joindre un lien pour illustrer ton intervention.

http://www.youtube.com/watch?v=UI0ciYJKBxQ&feature=related

Certains jours ne craint pas les commentaires longs.
Et je crois qu'il aurait été dommage de couper quoique ce soit d'autant plus qu'au final cette liste de titres de livres de Burrough a quelquechosequi nous donnerait bien envie d'aller lire de = près. Je ne coupe rien donc ! Bien au contraire, j'en redemande!
(c'est marrant ce verbe couper après tout ce que nous venons d'évoquer)
Merci à toi, vraiment !

Écrit par : frasby | mercredi, 01 juillet 2009

Je vous découvre en passant chez Sophie. très intéressée par ce Bodinat et l'encyclopédie des nuisances (Charbonneau est le visionnaire en la matière, il avait prédit/ prévu la déliquescence dont nous sommes les témoins aveugles.
Merci Frasby

Écrit par : Zoë Lucider | jeudi, 02 juillet 2009

@Zoë Lucider: Bienvenue ici via Sophie. Très juste d'évoquer Charbonneau dont je n'ai rien lu intégralement , mais il n'est pas trop tard...
Juste parcouru avec beaucoup d'interêt, à la bibliothèque "Le jardin de Babylone" datant de 1969 livre que, justement l'encyclopédie des nuisances réedita en 2002. Merci de votre visite et de cette évocation fort bienvenue de Charbonneau. son analyse des illusions politiques de l'écologie avant l'heure et avant tout le monde trouve effectivement aujourd'hui un echo assez incontestable (et, de fait, désolant). A bientôt.

Écrit par : frasby | jeudi, 02 juillet 2009

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