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mardi, 06 juillet 2010

La notte

Ne nous faisons pas d'illusions au moment où elle nous imagine, la réalité devient notre ennemi numéro un.

MICHELANGELO ANTONIONI

NOTTE 3.jpg

Nota.

C'est une nuit où presque rien n'arrive, mensonge et vérité sont étroitement mêlés. La vue est imprenable comme le jour où par temps clair, on aperçoit d'un point précis, pas loin de la rue de l'Alma, une sorte de flou mais très sûr, au dessus des flots lumineux, un peu de brume, à peine, sur une mer impavide. La nuit, des liqueurs infectes sont offertes par des créatures qui caressent, en riant un énorme ventre affamé. La nuit se porte comme un calice, se joue d'un rébus couturé, qui nous décompose à mesure qu'un mystère se trouve révélé. Tout nous voue à l'obscurité, en cette place oscillante, aux souvenirs des joies de la veille devenues presque indifférentes et aux présages de joies futures qui n'adviendront peut-être jamais. Dans les monts, le soleil se couche derrière la terre. Un homme glorieux se sauve sur un cheval au galop. Un faisan est égratigné. Mais l'instinct résolu ; le faisan blessé reste en vol. Des choses se consument hors du monde, et d'autres naissent à la limite. Le silence annule toute offrande. L'épuisement viendra avant l'aube. Quelque chose nous mesure encore entre mille étoiles piétinées.

La notte.

Les personnages se sont trouvés, mais ils ont du mal à communiquer, parce qu'ils ont découvert que la vérité est difficile, elle demande beaucoup de courage et des résolutions toutes impossibles dans ce qui est leur milieu respectif. Cette ville leur ressemble, elle est morose et vide. Deux minuscules silhouettes au pied d'un gigantesque immeuble blanc, et des visages exsangues expriment un profond désarroi. Les voix tenteront en vain d'écrire l'évanescence. Rien ne sera préservé. Une bande magnétique, des cocktails, des espaces et des gens très lentement se délitent. Les trompe-l'oeil font mourir. Les reflets des arbres et les bâtiments traversent les visages, des rêves sont sacrifiés autant que l'émancipation. Une femme lance son poudrier pour atteindre une dernière rangée de carreaux, l'homme veut aussi jouer. Pris au jeu et piégé. Il va perdre. Quelque chose se détache. L'homme ne mesurant pas les conséquences de ses actes, ne remarque pas que sa femme va le quitter. Il ne sait plus quoi dire, quoi penser, ni surtout quoi sentir...

"Le mur derrière la femme est blanc, traversé d'une ombre en forme de ligne noire, un trait épais qui ressemble à celui qu'on pourrait faire avec un marqueur sur une image qu'on veut rayer. Cette ligne noire ne raye pas la femme mais le mur qui est derrière elle; le trait noir meurt dans son dos, s'y enfonce, blessant, comme une grosse épée d'ombre, son dos se courbe lorsqu'elle raccroche le téléphone. Après quelques secondes  d'une évidente difficulté à se redresser, la femme tourne son visage vers cette ligne noire d'où proviennent aussi les voix et bruits des autres. Elle ne dira rien à personne. Au lever du jour, plus rien ne sera comme avant".


 

A tribute to Michelangelo :

http://cinema.encyclopedie.films.bifi.fr/index.php?pk=42451

http://home.comcast.net/%7erogerdeforest/antonioni/

http://blog.lignesdefuite.fr/post/2007/08/02/lobjet-repre...

Photo : La nuit, vue de la grande esplanade (au seuil de la rue Pierres Plantées et de la rue Jean Baptiste Say), qui précèdent l'ultime petite montée jusqu'au boulevard désert, au plus haut point de la colline endormie. Lyon, Croix-Rousse, autour de trois heures du matin. Juillet 2010 © Frb

Commentaires

"Tout nous voue à l'obscurité..."

Sans doute est-ce ce qui nous pousse à vouloir toujours tout éclairer de mille manières, par les mots, les images, les objets, la musique et que sais-je encore qui ressortit au créer, dans le seul but de "reconnaître" - découvrir, seulement - le chemin où nous nous perdons si souvent qui n'a d'autre mesure que cette limite si proche, au devant - il ne faut que tendre la main pour la toucher -, et celle, en arrière de nous, déjà qui se ferme sur nos pas.
C'est peu d'espace pour qui cherche le souffle et l'enchantement. Nos vies sont étroites, à nous de les faire denses - danses ? -, ça, nous le pouvons.
Jean :)

Écrit par : Jean | vendredi, 23 juillet 2010

@Jean : Oui c'est bien ça, je vous lis toujours avec plaisir et vous remercie pour vos interventions, votre lecture attentive qui apportent un bon grain, (toujours à moudre et remoudre de 1000 et une façons, qui sait ?), enfin, vraiment, c'est un beau commentaire (je ne sais hélas; si les miens ont pu vous parvenir car je me suis trouvée devant un barrage technique un cerbère electronique refusait semble t-il de publier ma petite bafouille chez vous, mais je réessayerai, car votre domaine votre style, et vos textes, sont une autre belle découverte). Votre hypothèse bien sûr , dans le "seul but de reconnaître, découvrir[...], 2 beaux verbes ! je ne vous cite pas en entier et cette idée de limite aussi très juste, très difficile je la partage, Mais l'idée de limite n'est pas si présente en tous. Il existe sur cette terre des personnes qui ont la certitude d'être illimitées et sans doute l'éclairage par les mots, les images la musique , la création, pourrait être pour eux du domaine de l'extension de la volonté de puissance, (ce regret presque aveugle de ne pas être des Dieux ? ;-)) ; d'autres encore, n'ont trouvé que cela pour disons survivre, dans le sens le plus basique du terme, n'ayant pas de réalité possible, ni vivable tenable, ils s'en remettent à la fiction , et puis souvent c'est un mélange, très étrange, une intrication de mille intentions, bonnes ou mauvaises..."C'est peu d'espace pour qui cherche le souffle et l'enchantement", là encore les deux éléments collent merveilleusement à la recherche. C'est peut être parce que nous savons que nos vies sont "densifiables" (dansables ? ;-) à l'infini , (peut être ?) que l'obscurité semble plus sombre et parait se refermer sur nous quand la densité (la danse) espérée ne se trouvent pas, ne se retrouvent ? Mais c'est encore là une autre question, une ritournelle presque (toujours la même ?) qui cherche l'ouverture à tâtons. J 'aime cette idée de chemin sans but, le risque est très grand de s'y perdre, mais c'est cela ou laisser décider les évènements à notre place, là encore, je ne saurais dire, sans trébucher, donc, (suis je lâche ? ;-) je laisserai à V. Van Gogh le soin du dernier mot en souhaitant que vous vous y retrouviez un peu ;-)...

"Je voudrais seulement qu’on trouvât à nous prouver quelque chose de tranquillisant et qui nous consolât de façon que nous cessions de nous sentir coupables ou malheureux, et que tels quels nous pourrions marcher sans nous égarer dans la solitude ou le néant, et sans avoir à chaque pas à craindre ou à calculer nerveusement le mal, que nous pourrions sans le vouloir occasionner aux autres. Ce drôle de Giotto, duquel sa biographie disait qu’il était toujours souffrant et toujours plein d’ardeur et d’idées, voilà, je voudrais pouvoir arriver à cette assurance-là qui rend heureux, gai et vivant en toute occasion".

Vincent VAN GOGH.

Écrit par : frasby | vendredi, 23 juillet 2010

nota et notte belles images, belles descriptions même combat! vous êtes l'Antonioni de nos nuits Frasby! bon il est tard !!

Écrit par : catherine L | vendredi, 23 juillet 2010

Je suis d'accord avec vous Frasby, j'aime beaucoup moi aussi le commentaire de Jean.
Et je découvre votre blog, Jean. Une belle découverte. Vraiment.
Merci à tous deux.

Michèle Pambrun

Écrit par : Michèle | vendredi, 23 juillet 2010

@Catherine L : Ah ben merci je prends ! mais pour mon cinéma (vérité ?), je crois bien qu'il y a long chemin entre la nuit de L'Antonioni et les petites nuits de C.J, encore bien du pain sur la planche. Mais bon, je veux bien être 5mn l'Antonioni de vos nuits, le temps de vous lire, ça me fait plaisir bien que le monsieur soit aux sommets pour l'heure inaccessibles. En attendant, on peut se revoir la nuit en boucle, jusqu'au coeur de la nuit, pour le plaisir, certes il est tard mais Marcello est fin viveur... ;-) A bientôt !

Écrit par : frasby | samedi, 24 juillet 2010

@Michèle Pambrun : ëtes vous venue en draisienne,
en danseuse ? (avé plein feu la dynamo allumer la notte ?).
Oui, vous avez raison, je re-re confirme, le blog de Jean est la découverte de l'été, joli coup de coeur et belle écriture, je ne vais pas tarder à mettre en lien son blog de haute voltige, ses commentaires remuent ici les choses bien comme on aime, et ça me fait plaisir que vous puissiez vous aussi apprécier. C'est très encourageant. Merci à vous! je vous souhaite une soirée merveilleuse, ô la bella notte !

Écrit par : frasby | samedi, 24 juillet 2010

Votre citation de Van Gogh me convient en tous points :)

"J 'aime cette idée de chemin sans but, le risque est très grand de s'y perdre, mais c'est cela ou laisser décider les évènements à notre place..."

Là encore, j'adhère à fond :)

Écrit par : Jean | samedi, 24 juillet 2010

@Jean , Merci!
Pour van Gogh après avoir lu quelques autres textes de vous, en découvrant votre domaine, je ne vous cache pas que j'étais presque sûre que la citation vous plairait, pourtant d'ordinaire, je doute à peu près de tout... L'idée de chemin plutôt que le but, oui, j'y tiens beaucoup,influencée trois belles pensées, qui défendent assez bien ces vues là, celles d' Héraclite, de Lao Tseu et puis celle des shadoks. Se donner un but et s'y tenir je trouve ça vraiment trop angoissant, c'est comme viser le bonheur absolument. La conquête du bonheur ! Une autre sacrée affaire !... Ce côté "cibles absolument", "objectif le bonheur !" "Cap sur le but !" (;-O!) avec tous les plans temporels qui vont avec, j'avoue que ça m'échappe complètement...
Je vous sers un petit Héraclite (d'Ephèse) pour bien commencer la journée ? A la fois désarmante de simplicité et complètement vertigineuse (quand on y pense ;-)... Je cite:

"La route qui monte et qui descend est une ; c'est la même."

Ps : Dites moi, si d'aventure, vous revenez lire ici, cela ne vous embêterait pas d' éclairer ma lanterne ? J'ai techniquement toutes les misères du monde à poster un petit commentaire chez vous, je crois que je n'ai pas compris le principe ou bien les techno-cerbères sont têtus... Ce qui ne m'empêchera pas de réessayer. Merci encore pour vos commentaires.
Je vous souhaite une belle journée.

Écrit par : frasby | samedi, 24 juillet 2010

@Frasby :
Pour les commentaires chez Jean c'est archi simple, j'y arrive c'est vous dire
1. Vous écrivez votre commentaire dans le cadre (eh oui ya un cadre qui monte et qui descend c'est le même !;)
2. Vous choisissez votre profil en switchant sur la petite flèche (moi je choisis "nom")
3. Vous inscrivez votre nom (ce que voulez ;)
4. Le tour est joué : votre commentaire est disponible, vous le parfumez et l'envoyez !

Je ne l'ai même pas précisé tant le choc bienheureux fut fort : l'écriture de Jean est très belle. Très juste. Une épure. En un mot : de la poésie. Nous aurons l'occasion de le lui redire encore et encore.

Écrit par : Michèle | samedi, 24 juillet 2010

Ces trois vertus dont parle Barthes à propos de l'artiste (dans son discours à Antonioni), je les reprends pour le travail de 'Certains jours' : vigilance, sagesse et fragilité.
Je dirais, moi, porosité. Qui vous permet (comme le dit Barthes de l'artiste) de rendre 'subtil' le sens de ce que l'homme dit, raconte, voit ou sent...

Écrit par : Michèle | samedi, 24 juillet 2010

J'aime beaucoup cette image du faisan blessé qui reste en vol...

Et vous Frasby, vous êtes un sacré oiseau de nuit, à vous balader à pas d'heure (l'heure qu'il est m'échappe) dans les 'Flaques on the night' des boulevards déserts au plus haut de la colline endormie. Lyon. Croix-Rousse.

Frasby dans La notte...

Écrit par : Michèle | samedi, 24 juillet 2010

"La route qui monte et qui descend est une ; c'est la même."

Encore une fois nous sommes d'accord :)
Simplicité vertigineuse, oui. D'une certaine manière ces deux termes vont de pair. Une de mes préoccupations essentielles étant de parvenir en tout à cette simplicité je ne puis que confirmer le sentiment de vertige auquel elle permet d'accéder - je ne développerai pas ici ce sentiment-là, complexe et "ouvrant" sur le monde, ce serait trop long mais je crois vous comprendre.
Pour les commentaires chez moi c'est aussi simple que Michèle l'affirme, enfin je crois :)
Et permettez-moi de dire merci ici à Michèle dont la prose, forme et fond, est un vrai plaisir de lecture égal à celui que me procurent vos propres commentaires sur les commentaires :)

Écrit par : Jean | samedi, 24 juillet 2010

@Michèle = Heureusement que je vous ai ! j'ai fait exactement ce que vous m'indiquez là, et apparemment ça ne fonctionne pas, ou bien ça fonctionne sauf pour moi ? On est jamais assez méfiant ! non je déconne ! (rires) Ou bien ça a fonctionné et je ne le vois pas. Je ne le sais pas. Mais si ça ne fonctionne pas il y a baleine sous gravillon, hénaurme baleine ! car j'ai tout bien fait comme il faut. Enfin, ce que je vois c'est que vous me portez secours et croyez moi, chère chimèle ! ces choses là ne s'oublient pas, je vous en suis très reconnaissante, et le serai, je vous remercie beaucoup ;-)

Entièrement en phase avec vous, quant au style et à l'écriture de Jean, choc bienheureux, c'est tout à fait ça, nous lui redirons, son style est trop rare, très fin, ce serait dommage de le taire. Pour l'instant je découvre ses textes, au jour le jour et je me régale, + ces commentaires ici, double régal !

Vigilance, sagesse, fragilité, j'aime beaucoup ce trio. La sagesse je ne sais pas trop la définir pour C.J. elle est aléatoire, mais vigilance, fragilité, oui, sûrement, entre les deux , il faudrait peut être des bottes de 7 lieues. (;-). Porosité, oui, ça peut paraître étrange, ou connoter bizarre genre éponge, et pourquoi pas ? se faire poreux est essentiel.
Devenir éponge... ;-) et puis, écrire...
L'image du faisan blessé m'est venue intuitivement du livre des mutations, je ne suis pas spécialiste mais "le faisan en pleurs" convenait exactement, j'ai toujours adoré cette image, je crois que c'est l'oracle 36 qui décrit cela d'une façon toujours très poétique, "obscurité et incompréhension", (ou lésion), le faisan (qui est une sorte de phenix dans la divination chinoise) est blessé, le chemin est obstrué par quelque calomnie, il s'échappe en pleurs dans les fourrés, ou bien il est égratigné mais des amis agissent et la clarté arrive, ou bien il est blessé et il est resté en vol, c'est cela que j'ai choisi, mais il pourrait aussi être capturé par ruse, rester présent et simuler, se faire passer pour un faisan fou, pour se maintenir, il est écrit qu'au 10 em mois le faisan plonge dans la mer advient alors avec le temps un changement radical qui peut être le plus vertueux ou la pire autodestructeur. Tout cela très vulgairement schématisé ici. Mais dans le livre des mutations (transformations) c'est très beau à lire. Oiseau de nuit... C'est vrai que j'aime la nuit
depuis toujours, mais j'aime aussi le jour, j'aimerais ne jamais avoir à choisir....

Écrit par : frasby | samedi, 24 juillet 2010

@Jean : Oui, les deux termes vont de paire. Vous me comprenez très bien, j'apprécie. Il y a dans votre style une limpidité que j'admire, qui n'est pas que simple, disons que cette simplicité revient de loin, de très loin je m'exprime, sans doute assez maladroitement, mais je crois que vous pouvez comprendre. Pour les commentaires chez vous, tout fonctionne à merveille, sauf au moment de l'envoi. j'ai l'impression que les messages n'arrivent pas à destination... Je réessayerai, je ne supporte pas qu'une machine tienne tête à un humain ;-) sinon je vous lirai en silence, jusqu'à résolution du blème. Michèle oui, je la remercie aussi, faut la remercier moi je la trouve formidable, (et ce n'est pas une flagornerie), et quand elle se met à écrire, vinzou !le style ! Et puis cette bienveillance, encore une chose si rare, chaque fois qu'elle vient, Michèle m'épate. En plus elle parle couramment le charmillon et elle fait du vélo ;-)) (J'arrête là sinon, je sens que ça va la gêner)...Enfin, elle sait.
J'ignore comment vous atteri ici, Jean, mais je suis plus que ravie de vous accueillir, et surtout de vous lire. Vos commentaires sont très précieux. Encore merci.
re-belle journée à vous. A très bientôt, ici ou là, nous y serons.

Écrit par : frasby | samedi, 24 juillet 2010

"... cette simplicité revient de loin...", ce n'est pas maladroit du tout et je vous comprends parfaitement. Cette simplicité-là est l'objet de toute mon attention, nous en reparlerons sûrement.
Je ne sais que vous dire pour vos commentaires chez moi sinon d'insister encore, d'autres que vous semblent n'avoir aucun problème. On vous a peut-être jeté un sort ? :)
Quant à moi, je découvre seulement Michèle et c'est vrai qu'elle est formidable :)
Je vous dirai comment j'ai atterri ici... où j'ai déjà plusieurs fois posé les pieds en d'autres temps :)
Le charmillon ?!

Écrit par : Jean | samedi, 24 juillet 2010

@Jean : Cette simplicité, serait elle encore, par le plus doux hasard, une histoire de chemin(s) ? (suis je indiscrète! ;-)
J'ai insisté chez vous, je crois bien que j'ai réussi (?) je vous l'ai dit je ne lâcherai rien, je ne lâche d'ordinaire que le trop vain
( Le trovin ?) et les causes complètement perdues, les vaines, (ou que je crois perdues, ou vaines) ce qui n'est pas votre cas au sens qui me vient à vous lire, que nenni ! ;-)...Je crois bien que j'ai réussi, à commenter chez vous, anéanti le cerbère et je m'en félicite (comme jean Pierre Raffarin, qui m'apprît en son temps l'autofélicitation ;-O!) j'ai encore dû m'y prendre tout à l'envers, comme toujours. Ou on m'a jeté un sort
c'est évident ! ;-) quelqu'un cherche à m'empêcher de communiquer avec vous ;-)
Oui, Michèle elle est formidable, je l'avais remarquée en lisant tous ses commentaires (chez notre ami Solko, un blog ami), elle a le truc, le "je ne sais quoi", qui se pose bien au dessus de la culture...Michèle est une fée, en réalité mais pas une fée clochette. ce serait trop banal. La fée Chimèle charmillonnée. Le charmillon est notre joie la plus stupide et enfantine par dessus le marché, une fantaisie qui nous réjouit, un petit plaisir chouia potache qui se donne des grands airs de latin, une langue ancienne ressucitée de nulle part, inusitée,vaguement oulipiquante mais si chouette, vous l'apprendrez comme rien. On vous fera bien une petite démo, un jour. viendra..Je vous dirai, ou vous lirez.... Qu'est ce que le charmillon ? Comment avez vous atterri ici ? Que de questions, le mystère s'épaissit d'heure en heure (tous ces suspens, sont insoutenables, n'est ce pas ? (rires)

Écrit par : frasby | samedi, 24 juillet 2010

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