mercredi, 06 janvier 2010
Hameaux couverts
"Ils agonisent longuement dans l'herbe poisseuse, et le premier laboureur qui les découvre, à l'aube, imagine déjà les sombres histoires d'amour qui auréoleront le nom déformé de la victime, aux soirées d'hiver, dans vingt ans et plus. "
ROBERT DESNOS in "Le rêve de Foujita". Extr. de "Récits, nouvelles et poèmes". Editions Roblot 1975.
Le silence revenait en écho. On attendait la neige. Lui, ce qui l'interessait ce n'était pas de regarder la neige. Mais de la fabriquer. Il avait fait courir le bruit, et la lumière avait baissé. Le lendemain sur les chemins défilaient des laines polaires. Dans ce chaos, lent, fascinant, glissaient des corbeaux freux et des pyrrhocorax graculus conversaient à coups de "schkwahk! schkwahk !". Sur un chariot des paysans chargeant des sacs de sel, de sable parlaient d'une bonne femme dépressive du hameau où vivait la Francine qu'avait tué son homme à coups de carabine.
L'autre, ce qui l'intéressait ce n'était pas de regarder les gens mais de calculer comment la neige viendrait dans leur esprit, y déposer ce grain et la boule de givre qui roulerait sur les évènements, dévorerait les âmes impitoyablement. Le silence feutrait la rumeur, il y avait des on-dit. Au village alentour, une femme avait tué son homme parce qu'il courait. Chacun se demandait : "Son homme courait. Mais avec qui ?". Ils croyaient tous dur comme fer en la neige, celle qui ensevelit, quand leur bonne fée sournoise, viendrait à point fermer les pages remplies de l'encre qui coulait mais n'arrivait pas jusqu'ici. Et sous la paille mauve de la vieille Euphrosine, un épi malheureux caché sous la tripaille, le dernier mouvement d'un rêve anthropophage, ensanglantaient son lit. Ce qu'elle avait rêvé la veille, elle le racontait le lendemain. Et elle le racontait si bien, avec son gros bec de volaille, que tous les villageois se groupaient devant la mairie pour écouter jacter l'aigre et la chevrotine et ils en revenaient la langue bien aussi chargée qu'Euphrosine.
L'autre, ce qui l'intéressait ce n'était pas le bec d'Euphrosine mais le museau des rats qui mangeaient le ver du fruit en accouplant tous les on dit aux candiratonnailles. D'autres nuits revenaient encore, et des longs chats à poils d'or miaulaient sous les fenêtres de ceux qui l'année précédente, sous prétexte d'un voyage à Dyo, avaient donné des coups de couteau au contrat de mariage. La vieille qui n'avait jamais connu d'homme, regardait le haut de la montagne, l'oeil craintif, la croupe sertie dans des cotillons de maille beige frottés aux rosaces d'un panty. Ce que demandait Euphrosine : un geste favorable, c'était fabriquer de la neige avec lui. Sentir le clou dans cette entaille. Fondre dans ce délit.
Là haut, entre meurtières et murailles, l'autre regardait Euphrosine jeter des crosnes dans l'eau bouillie, marmonner seule les saloperies de ses rêves sur ses casseroles. Et ça faisait une vapeur peuplée d'ombres et d'odeurs molles, dont il enrobait Euphrosine qui ressentait alors de ces choses incroyables tout en bas de son ventre. Quand tout cela était fini. Euphrosine redevenait méchante. Autour de sa bouche, une bave. Et c'était reparti.
La neige on l'attendait, pour sûr ! Plus impatiemment que les Rois Mages. On l'attendait comme le messie. Ce qui sourdait dans cette attente déclenchait toutes les avaries et l'eau brune des boutasses du hameau des "Piques" à "La Pelaude", débaroulait sur les cabanes, recouvrait le bourg de sa vase. Un monde devenu limoneux. Mais le limon ne gagnait plus. Chacun restait dans sa cabane. Le coucou parfois chantait l'heure. Des pommes blettes sur un bahut, un peuple de pelles et de pioches, retranché dans ses cabanons, stockait son sucre, en tordant des reinettes dans des bouteilles d'alcool de poire. Tous ici attendaient la neige. Et si la neige ne venait pas, il y aurait encore un drame. C'est ce que racontait Euphrosine.
L'autre, ce qui l'intéressait, quand il fabriquait toute cette neige c'était d'en préciser le blanc. D'en extraire le pesant. Son point d'apparition. De perfectionner la matière, de la goûter jusqu'au moment où il pourrait s'en délivrer. Mais cette fois, il était en retard. Ces infinités de façons, le secret qui vient au flocon, toute la légèreté du cristal, étaient tombés de l'alambic. Et les cotillons de la carne, à l'heure où il crût en pleurer troublait le coeur du papillon qui redevenait larve. Ils avaient tous trop attendu. La méchanceté de la vieille allait faire des petits. L'autre savait qu'il n'y aurait pas assez de neige pour tout le monde. Il ne restait qu'une solution pour empêcher la méchante femme de faire grêler sur le pays des paroles pire que la gale.
A minuit environ, cela vint comme un mauvais charme dans le cabanon d'Euphrosine. Un portail grinça au jardin. Elle se retourna dans son lit, avec son grand bec de volaille, elle cria "Qui est là ?". L'autre avançait à pas de chat, un corps lourd de bête docile et doré comme du pain d'épice. Elle lui tendit les bras, de grands bras en lambeaux. Son bec claquait gaiement, elle bêla : "Tu es beau". Il entra dans le lit, posa doucement sa bouche sur le cou de l'épouvantail et répondit "C'est moi, tu vois, je suis venu". Euphrosine succomba trois fois et sentit par trois fois la neige velouter ses entrailles. A six heures du matin elle s'éveilla seule dans son lit. Il faisait encore nuit. Devant la glace elle s'aperçut que son bec de volaille et le sang sur ses draps avaient miraculeusement disparus. Elle attendrait le petit jour pour en informer le village. Elle désirait que tout le monde sache qu'elle était une autre Euphrosine. Elle demanderait pardon aux habitants, à Jésus, à Sainte Euphrosine. Sous le châtiment du bavard elle irait dire des "Notre Père" à l'Eglise de Bois Ste Marie. Jésus lui pardonnerait contre une messe et des prières, les habitants seraient sans doute moins indulgents, mais ils s'habitueraient. Parce que l'autre, un jour, tôt ou tard, finirait bien par l'épouser.
Le journal avait annoncé quinze centimètres pour la nuit. La Francine réfléchissait. En y allant à dos de mulet elle pourrait arriver aux "Piques", juste avant le lever du jour. C'était un vieux pari stupide. Elle avait promis au bon Dieu que si la neige ne venait pas le 6 janvier exactement au moment du lever du jour, elle dénoncerait Euphrosine. L'autre qui tirait les plans et la neige dans ses alambics ignorait tout du dénouement. Puisqu'il n'y avait pas assez de neige pour tout le monde, il les laisserait ensevelir.
Le jour vint, sans un petit flocon, sans la moindre gouttelette de givre. La Francine à dos de mulet dépassa le bourg de Dyo. Euphrosine pour la première fois, avait mis du senbon, et nettoyé sa paille mauve au Palmolive. Parée d'une toque en Astrakan on pourrait la trouver aimable sans son bec de volaille. La Francine arriva très tôt. Bien avant Euphrosine. Elle avait eu le temps de sonner à toutes les portes, d'avertir les gens du pays. Quarante trois cabanons, plus les maisons des "Piques" et celles de "la "Pelaude". Euphrosine partit en chantant dans sa nouvelle peau d'Euphrosine. La Francine qui parlait jamais mais regardait tout derrière sa vitre, donna le nom de celle qu'avait couché. Quarante trois cabanons, autant de carabines. Euphrosine n'eût pas le temps d'atteindre la place de l'église. Ils visèrent tous en même temps. L'autre rangea ses alambics. Il y eût une mare de sang sous un ciel assez dégagé.
Photo 1 : La frontière du hameau des "Piques".
Photo 2 : Le son d'un pas sur "La Pelaude".
Photographiés vers l'ancienne maison d'Euphrosine, par l'autre. Nabirosina. Janvier 2010. © Frb.
07:39 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, Ciels, De visu, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
Commentaires
Il neige des coups de feu...
Écrit par : JEA | samedi, 09 janvier 2010
@JEA : Tiens voilà le garde chasse ! ;-) Bonjour monsieur, Vous allez bien ?
Sinon, ben oui, exactement !
Il neige des coups de feu, ça change des pluies
de hallebardes (;-O!)
Écrit par : Frasby | samedi, 09 janvier 2010
Un conte d'une sanguinolence immaculée. J'aime beaucoup. Il y a un roman de Giono dont l'atmosphère est aussi d'une sanguinolence immaculée. Sang et neige.
Écrit par : mon chien aussi | samedi, 09 janvier 2010
@Mon chien aussi : Touchée ! vraiment. Merci !
"Sanguinolence immaculée" c'est très beau.
Je n'ai pas lu ce roman de Giono. "Un roi sans divertissement" peut être ? Loin de Manosque pourtant en ce pays perdu au fond des neiges, quand je regarde le paysage, je pense souvent à l'écriture "folle" de Giono (qui est un écrivain que j'aime).
A plus tard ;-)
Écrit par : Frasby | samedi, 09 janvier 2010
@Frasby. Oui, c'est bien ce roman que j'évoquais.
Écrit par : mon chien aussi | samedi, 09 janvier 2010
Nosde en nabirosina et brysfa en nosde... Ce " voyage en bourgogne" est l'un des plus beaux textes de Desnos (à mon sens). Un roi sans divertissement, c'est drôle, je viens de faire un billet dessus (la neige et ses odeurs de sang qui nous réunit), sans doute.
Comme dit la pub, si vous avez aimé le rêve de foujita, vous aimerez un roi sans divertissement !
Écrit par : solko | samedi, 09 janvier 2010
@ Mon chien aussi : Merci de venir m'en re-parler encore.
je ne l'ai pas lu ;-( pas encore ...)
Je connais juste (un peu) un ou deux passages, evidemment les plus connus (neige et sang) que je trouve d'une beauté sidérante.
Lire "Un roi sans divertissement" en 2010
= une première vraie résolution, je fais un noeud à mon mouchoir
Écrit par : Frasby | samedi, 09 janvier 2010
@ frasby
braco, passe encore mais garde-chasse (même avec une lady à la clef)...
Écrit par : JEA | samedi, 09 janvier 2010
@Solko : Je reviens de chez vous. J'en suis comme Xedu cronds de clanf. Evidemment chasez que je ne vasais pas du tout il y a un anstint quel resita trove juset du rouj. je voutre ça broutlant
(broutelant ?) masi pas si anttenno = (antennes ;-))= hourum
Merci pour votre commentaire qui me choute variment . Je ne sais pas quel est le plus beau de texte de Desnos, j'avoue que j'aurais du mal à choisir (bemrasaduchixor) mais j'approuve , "le voyage en bourgogne" est du Sednos ganté. Et c'est une merveille de le lire couchée dans la neige du Nabirosina.
Pourvu que la neige dure toujours !
Je vous souhaite de belles terapis de gule sur la dappysienne conille.
Écrit par : Frasby | samedi, 09 janvier 2010
@JEA : Braco sûrement pas ! La lady a son mot à dire
(journée de l' abominable femme des neige, oblige !)
Pas garde chasse ? Alors quoi ?
Cochez la case dans la neige et n'appuyez pas trop s'il vous plait... ;-)
Lady Neige est fragile.
Écrit par : Frasby | samedi, 09 janvier 2010
@Solko : vous faites de la pub maintenant ?
Écrit par : Agence Foujita (voyages et divertissements) | samedi, 09 janvier 2010
Bon, ben je vais relire "un roi sans divertissement", j'ai du le lire quand j'étais conne.
Candiratonailles, je me le note, j'adore.
Pis votre texte, ah ! votre texte... (soupir)
Écrit par : Anna de Sandre | samedi, 09 janvier 2010
les hameaux ont mis les couverts, les lecteurs passent à table pour un festin littéraire
Écrit par : JEA | samedi, 09 janvier 2010
Ma bonne dame ! Si vous saviez ! Il faut bien vivre avec son temps. Cela dit je maintiens : "si vous avez aimé ...
Écrit par : Agence Giono | samedi, 09 janvier 2010
ah, quel plaisir de lecture tout légendé tout habité dans la moelle du paysage et de ses gens, j'aime.
Écrit par : florence | samedi, 09 janvier 2010
Eh bien Frasby, j'en cauchemarde encore.
Dans ce pays de superstitions avec des moeurs d'un autre âge et une écriture percutante.
Dans la pire des horreurs, il y aurait donc toujours une parcelle d'espoir d'amour.
Dites moi, de quel personnage êtes-vous la plus proche ? (j'aime savoir à qui j'ai affaire!)
Écrit par : Saravati | samedi, 09 janvier 2010
@Anna de Sandre : Le diagnostic est formel : Vous vous sous-estimez, Anna. ! = (avis du psy ;-O!)
"Conne", cela m'étonnerait. Je ne vous dirai pas ici, certaines oeuvres que j'adorais (quand j'étais conne). Tirons un trait sur le passé et marchons gaiement dans la neige !
Me voici honorée d'être dans vos petits papiers grâce à ces "candiratonnailles". C'est pas pour me vanter, ni pour flatter l'auteur(e) de ces chroniques (et pas crosniques ;-O) biffurées que vous êtes (et ce n'est pas une maladie) mais vos soupirs me sont très agréables (et je ne suis troupant pas sicurelle...)
Écrit par : Frasby | samedi, 09 janvier 2010
@JEA : J'aime beaucoup lire votre première phrase en regardant au loin le petit village et ses chapeaux pointus en velours blanc. Peut être que les zameaux sont nés coiffés et qu'on ne s'en aperçoit que maintenant ? ;-)
Cela étant, le lecteur est bien averti (un lecteur averti en vaut mille) qu'il y a du poison au menu ;-) = ce qu'on appelle un buffet campagnard ;-))
mais il peut se rincer la dalle à volonté, les breuvages sont sans danger.
Vous reprendrez bien une petite rincette de mon eau de vie aux reinettes ? ("Ami lève ton verre !" ) A moins que vous ne préfériez un petit canard de neige ? (encore un et je vas...)
http://www.youtube.com/watch?v=YeJjEezqi1I&feature=PlayList&p=D3361B6149B9F38D&playnext=1&playnext_from=PL&index=34
Écrit par : Frasby | samedi, 09 janvier 2010
@Agence Giono :Et de la pub avec matraquage ! (;-O )!
eh ben !
eh ben !
L'équope est enplie de rapoxades;-))
Je prends en compte trove nofiticatoin et la tenrre dans le rotrinatreu de l'engace Foujita.
en vous recrémiant de tout ecrou !
Écrit par : Agence Foujita (voyages et divertissements) | samedi, 09 janvier 2010
@Agence Giono : Si vuso le prettremez, je me ropreso ici d'acrossir un ïoucha trove ebua bellit de Gonigo à cuile de Snodes, pra la grecâ d'nu nif niel geninené.
hiteseRoi d'oncenfrer un drang culo dans l' igene...
Écrit par : Agence Foujita (voyages et divertissements) | samedi, 09 janvier 2010
@Florence : "Tout habité dans la moelle du paysage", j'adore !
Votre visite me fait plaisir. je découvre votre beau blog... Un parfum d'acacia au jardin ? Hum... J'y retournerai
Revenez quand vous voulez.
Écrit par : Frasby | samedi, 09 janvier 2010
@Saravati : Vous cauchemardez ? Diable ! ce n'était pourtant pas mon intention !
Merci pour votre commentaire et votre réflexion qui (dirait nos euffrax "politiques va dans le "bon sens (;-O)", ou dans un sens très consolant (ça c'est moi qui souligne) pas comme ces légendes d'un autre âge qui ...
Pour la dernière question: Si vous le permettez. Je vais prendre partiellement mon joker.
(Tavernier ! un Joker s'il vous plaît !)
Moi, vous savez, j'aime surtout me rouler dans la neige.
J'espère que cette réponse vous conviendra...
Écrit par : Frasby | samedi, 09 janvier 2010
@ Frashy
Dommage, une petite pincée de curiosité aurait pu pimenter mon souper.
Vous rouler dans la neige avec un joker dans le nez, ça vaut bien du gluhwein, non ?
http://www.gluhwein.net/
Écrit par : Saravati | samedi, 09 janvier 2010
@Saravati : Vous savez, la curiosité n'est pas toujours un vilain défaut... Et un souper sans piment vaut un petit vin de ma réserve (qu'on m'amène le caviste !)
Le gluhwein késesa ?
Il y a des jours où je me sens fichtrement moyenâgeuse.
Au risque de paraître très snob, je préfère l'hypocras
http://jeannotte.free.fr/galriz/calligraphie/images/Recette-dHypocras.jpg
Comment "le parlage" ? dites vous, il s'agit du charmillon officiel agrée par l'académie du Charmilon même. Quand les messieurs de l'académie du charmillon vont lire cela, ils vont être très en colère !!! (foudres! foudres !)
Écrit par : Frasby | samedi, 09 janvier 2010
Fichtre, cinq litres de vin rouge, tout dépend de votre débit, mais s'il est très fluide, vous aurez de quoi vous rouler dans la neige, avant et après ...
M'étonne que je comprends pas toujours votre parlage...
Écrit par : Saravati | samedi, 09 janvier 2010
@Saravati : Ouhla 5 litres ??? tant que ça vraiment ???
Fichtre ! j'oppose d'urgence un démenti.
Desfois que la ligue anti pochtronnage passe par ici.
Et qu'on se mettre à penser des choses...
c'est quoi cette pub pour l'hypocras ?... Encore sans doute un avatar ?
Non, je ne bois que la poésie
Il ne faut pas croire ...
http://media.telemarket.fr/imgnwprd/002/002822/00282278/00282278-t0.jpg
Écrit par : Frasby | samedi, 09 janvier 2010
"Il y eût une mare de sang sous un ciel assez dégagé."
Une phrase comme je les aime. Je pourrais expliquer mais ce serait long et fastidieux. Autant la relire.
Écrit par : mon chien aussi | samedi, 09 janvier 2010
@Mon chien aussi : Merci d'apprécier c'est encourageant et de prendre le temps de noter encore ici vos impressions.
Cela m'est cher de connaitre votre avis, sachant ce que je sais de votre belle écriture.
Je ne pense que si c'était vous qui nous expliquiez ce
ce serait si fastidieux que vous le dites... Long peut être. Peu importe ! Mais sûrement très interessant.
Les nombres de signes ici n'étant pas réglementés...Si l'idée vous venait d'expliquer, la maison est ouverte 24H/24, 7j/7.
Bonne fin de soirée à vous.
Écrit par : Frasby | dimanche, 10 janvier 2010
Quel beau moment passé ici...
(Et merci pour Euphrosine)
Plutôt que de faire un commentaire qui ne serait certainement pas à la hauteur des autres je me fend d'un petit lien à la Frasby:
http://www.youtube.com/watch?v=dP15zlyra3c
Écrit par : L.........................uC | dimanche, 10 janvier 2010
@L................uC...........SwouiiiiiitSwouitttttttttttL............LuC
Merci infiniment !
Vous me prenez par les sentiments.
Votre lien ... ♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡
hummmmmmmmmmmmmmmmmmm !!! ;-)))))
Votre lien !!!♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡
D'ailleurs votre lien est si .......... tellement... trop..... hummm
Que je vais tout suite aller faire pareil, pieds nus dans la poudreuse.
Vous m'avez mise z'aux anges ! je fonds.
Postscribouille:
"Un commentaire qui ne serait pas à la hauteur" ! bah!bah!bah keskifopahentendreû!neuditedonkpad'baîtizzzmsieuL.........uC !
Écrit par : Frasby | dimanche, 10 janvier 2010
Hu, les pieds dans la poudreuse, ça vaut mieux que le nez (j'me comprend). Si Anna ne l'avait relevé j'aurais pris le soin de, mais comme c'est fait, n'insistons pas, juste pour le falsifier et vous l'emprunter sans droits d'auteur (héhé), Donc je déteste dans la vraie vie, les kendiratonailles. (Non c'est moins bien. Tant pis).
Sais pas pourquoi mais votre texte me fait penser à Goupi mains rouges, le film de J. Becker.
Écrit par : Zoë Lucider | dimanche, 10 janvier 2010
Moi, ç me faisait vaguement penser à l'ambiance de Gaspard des montagnes, de Pourrat, en plus tragique !
Mais ça fait très longtemps que je l'ai lu !
Écrit par : Saravati | dimanche, 10 janvier 2010
@Zoë Lucider : Pour rajouter mon grain dans la poudreuse
je dirais même que les pieds ça coûte moins cher que le nez (je vous comprends) donc éphèmère pour éphèmère...
Anna l'a relevé ? vous me l'empruntez ? eh bin ! et je ne peux même pas m'en offusquer puisque que j'ai piqué "Les pieds dans la poudreuse" à une blonde pas terrible ;-)) qui fait les infos sur téléfin, enfin bon...Laissons courir et ça fera ce que ça fera ;-). Moi aussi je déteste le candiraton (vos kandiratonnailles, ne sont pas moins bien, voyons ! elles ont un petit côté métallurgie high tech, gros zinc (;-O !), tout ça pour dire que les kandiratonnailles c'est pas bien agréable. Je déteste ça bien autant que vous. "Goupi mains rouges", Mon dieu ! mais c'est très vieux ça ! je l'ai vu il y a si longtemps que j'ai oublié l'intrigue je me rappelle juste que c'était angoissant, et qu'on y voyait des gars à moustaches et à casquettes et d'une bande- son assez grésillante... Il est urgent que je me remette à jour ;-). M'enfin, bon Jacques Becker, je prends. Et je vous crois sur parole. Merci Zoë !!!
A bientôt !
Écrit par : Frasby | dimanche, 10 janvier 2010
@Saravati : Gaspard des Montagnes de Henri Pourrat.
C'est auvergnat ?
Il me reste encore beaucoup à apprendre...
Je ne connais pas du tout. C'est bien ?
Écrit par : Frasby | dimanche, 10 janvier 2010
Ces arbres-là et la neige, c'est Napoléon...c'est Verdun... J'aime beaucoup le titre aussi.
Écrit par : Sophie | lundi, 11 janvier 2010
merveilleux ! je n'en ai pas perdu une miette ....quelle atmosphère, on voit les images défiler....
Écrit par : catherine L | lundi, 11 janvier 2010
@Sophie : Napoléon et Verdun ? Je n'y avais pas pensé . Mais je prends. Ici c'est vrai que depuis deux jours c'est un peu la retraite de Russie.
Le titre est peut être plus Vermot que Verdun mais bon..;-) Merci d'apprécier.
Écrit par : Frasby | lundi, 11 janvier 2010
@Catherine L: Merci d'avoir lu jusqu'au bout... j'apprécie beaucoup votre perception cinématographique du récit.
Vos photos ayant aussi ce don de nous raconter des histoires (ou des films). Votre appréciation me plait beaucoup.
J'ai vu chez vous vos nouvelles photos, il y en a de sidérantes. Je viendrai vous le dire bientôt... A suivre
Écrit par : Frasby | lundi, 11 janvier 2010
@ A Tous : Je vous remercie, TOUS, pour vos commentaires très choutants. Très appréciés, encourageants. Je dispose de peu de temps actuellement pour vous visiter, j'en suis désolée mais je prendrai ce plaisir (non dissimulé)dans quelques jours à mon retour des neiges
Une pensée toute particulière déposée sous l'arbre de Zoë ...(à qui je promets, je promets...), aux incontournables et précieuses Mot(s)aïques, à Anna, la D S du ouèbe et ses textes fulgurants, à notre Roger national qui vient de sortir son POD 3 on crie bravo ! à Henri Chiparlart et sa nouvelle et belle revue Chos'e, dont nous reparlerons, A mon chien aussi qui n'a pas de domaines (qu'il dit) et ce n'est pas une raison pour ne pas les visiter, à Kl-Loth, mon amie, dans les neiges messines, A solko et ses étoiles (des neiges) retrouvées, à Sophie K et aux riches heures de Strictement confidentiel, à L....uC dont je découvre le beau, très beau blog! à Alex, Agota, Chrisbohr, aux Indigos (et aux pâtisserie de Hongrie que je ne goûterai qu'avec un seul...) Les autres, non cités se reconnaitront... Et ceci sans favoritisme, ni porte à porte, ni aucun cirages de pompes d'aucune sorte ...
"Mieux vaut tard, que jamais" dit le proverbe conforme à l'horloge zazou, ou "jamais jamais" donc ! Encore merci
A bientôt ! chez vous.
Écrit par : Frasby | lundi, 11 janvier 2010
bONJOUR?
passes des vaçances les pieds au chaud dans la poudreuse?
moi j'avoue préférér les balades sur les toits ( à la hussard?).Pour ne rien perdre de ce texte, je l'ai remonté à l'envers mais le reomonte pente n'était peut être pas ce qui convenait le mieux ? Ma mémoire a eu un peu de mal à pas tout mélanger, peut être qu'euphorisme avait couché avec le mari de francine ? et qu'il avait neigé suffisament pour que l'on trouve cette empreinte de chaussure Etc, etc
amitié
Écrit par : alex | mardi, 12 janvier 2010
@Alex : De retour ? Chouette ! chouette ! 12 janvier ! ouf !
Je vois que ton blog a penché du côté des bonnes résolutions et de la reprise. C'est une très bonne nouvelle.
Des vacances ? Ah la la ! ici ? même pas en rêve !.
Les balades sur les toits ? tiens, il faudrait que j'essaie. Comme un hussard ? ça m'a l'air bien ! dis moi quand si tu peux que je vienne prendre des photos de tout ça ;-) Entre nous euphorique n'a pas couché avec le mari de Francette.
Une empreinte de chaussure ? où ça ? Dans quelle neige ?
l'important que ça finisse bien, je veux dire, qu'en remontant à l'envers ça ne peut que finir bien ;-)
Et tous mes voeux (on les souhaite aussi en
remonte pente ? C'est comme tu veux, Alex ! je ne suis pas contrariante ;-))
Amitiés à toi...
Écrit par : Frasby | mardi, 12 janvier 2010
Grâce à vous je relis Un roi sans divertissement. (soupir)
Écrit par : Anna de Sandre | mercredi, 13 janvier 2010
@Anna de Sandre :'Coeur qui soupire n'a pas ce qu'il désire"
Vous êtes au supplice Anna ?
Respirez bien fort. Je vous promets que demain, j'attaquerai "Léon Morin, prêtre" (expiration ;-)
(Euh... après demain ;-)
Écrit par : Frasby | mercredi, 13 janvier 2010
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