samedi, 12 septembre 2009
La meilleure façon de marcher
"Marcher dans la foule signifie ne jamais aller plus vite que les autres, ne jamais traîner la jambe, ne jamais rien faire qui risque de déranger l'allure du flot humain."
PAUL AUSTER : "Moon Palace"."Le livre de poche", 1995.
Pour l'habitant des villes la meilleure façon de marcher est encore de mettre un pied devant l'autre, et de recommencer, Confondu dans le flux, il se laissera glisser, rongera son frein, s'empêchera de penser, même si parfois sur quelque ralenti de maudites carcasses empêtrées, lui viendrait presque une envie de tuer. Qu'on accorde ce droit aux marcheurs quotidiens des villes ordinaires, et il ne faudrait pas attendre trop pour voir venir le temps des assassins. Mais il a existé aussi des marcheurs très bizarres, qui, par un mouvement de parade culottée ou autre puissant contresens, donnant, presque sans le faire exprès, un coup de pied dans la fourmillière, accélereraient un brin, le dé-consentement général, et par là même, perturbant l'assurance (générale également), déplieraient tous nos membres, exploseraient le sens de la marche, de la vitesse aussi, puis dissémineraient les osselets jusque dans les étoiles. Ainsi, on aurait on déjà oublié, ces nombreux dissidents du pied et les givrés de l'arpentage ? De merveilleux fous marchant, en réalité. L'espagnol Zlilio DIAZ, un baladeur à sphère, nostalgique, enfantin, marcha en poussant pendant 18 jours, un cerceau, qui l'aida à couvrir 965 km. Il y eût aussi les marcheurs sur les mains (un grand classique !), les marcheurs à cloche-pieds, et surtout les marcheurs à reculons, (très bon pour la santé). Le texan Plennie L. WINGO en 1931, partit à reculons pour aller du Texas à ... Istanbul, (océan non compris, évidemment !). Il eût un disciple en 1980, qui entreprît de réunir New-York-Los Angelès, à pied, en marche arrière, et s'aida de lunettes à rétroviseur afin de réussir l'exploit. Mais il existe encore d'autres marcheurs plus farfelus. En Novembre 1889, trois autrichiens arrivèrent à pied à paris. Ils avaient franchi la distance Vienne-Paris, en poussant une brouette dans laquelle, chacun à tour de rôle avait le droit de s'asseoir. La durée du voyage durant exactement 30 jours. Le 17 Avril 1891, un habitant de Luynes, se mit au défi, de se rendre de Tours à Paris sur ses béquilles en moins de 8 jours. Peu fervent de ce genre d'appareils, c'était un vélocipédiste convaincu, qui s'était lors d'une chute, fracturé la jambe droite, et ne tenant plus en place, cherchait à occuper du mieux possible ses loisirs forcés (Que nos lecteurs à béquilles en prennent de la graine !). En décembre 1891, un marchand des quatre saisons d'Aubervilliers (L. WEX), entreprit de faire le trajet Paris-Liège (et retour), en 9 jours, tout en tirant la voiture servant à son commerce, laquelle pesait la bagatelle de 200kg. Le Pari fût là encore, réussi. Enfin toujours pour cette année épatante, de l'an 1891, qui vit (sait-on pourquoi ?), tant de déplacements extraordinaires, un habitant de Nîmes, se rendît à Paris dans une voiture tirée par un chien danois. Le 17 mars il avait été doublé par un Marseillais, qui relia sa ville natale, à Paris, dans une voiture tirée par quatre gazelles, rapportées d'Afrique. Voilà de quoi fourbir des idées à notre lecteur si un jour il s'ennuie (à mourir) en marchant. Personnellement, je préconiserai volontiers le retour de la charrette à bras, dans nos villes, ou de l'élégante chaise à porteurs, tirées par un quelques echnidés à bec droit, ou par un tranquille Helix Pomatia... Une idée entre mille pour sauver de manière amusante, si ce n'est la planète, un petit peu de son grain extra.
Pour les sceptiques, les chatouilleux du pied, il nous reste Rosalie Dubois déterrant un chant de guerre plus que jamais d'utilité publique. Un hymne véritable, qui s'appelle "Marche ou crève", même si l'époque a délogé ses derniers footeurs de pavés et autres agités à brouettes il ne s'agit plus tout à fait de rouler gentiment son cerceau près de la marcheuse, qui chante pour se donner du coeur. A ouïr, je vous préviens c'est un peu, délicat. Ce qui inspirera peut être à nos plus téméraires ou aux rares touchés par le signe sacré de grand maître Nagra, d'essayer de bien faire marcher ses oreilles. Ou de marcher avec les oreilles, en voilà une idée, pourquoi pas ?
Si la foule vous fatigue, il n'est pas encore interdit de dériver avec G. Debord : ICI
Source : Guy Bechtel et J.C. Carrière : "Le livre des Bizarres" Editions R.Laffont 1991.
Photo : L'immobile à valise, perdu au coeur du flux. Surpris en arrêt, près de l'opéra, comme un personnage de l'oncle Jacques, submergé par le sens de la vitesse. Sorte de monsieur Personne, déguisé en monsieur Tout-le-monde, (comme quoi l'habit ne fait pas toujours le moine), le seul que je vis ce jour là, courageux, impassible, unique au monde, piqué de longues minutes, planté là au milieu de tous, et il fallait oser : SANS RIEN FAIRE. Hommage à ce héros, dernier homme parmi les Hommes,. Une occasion rêvée, de filaturer la valise, belle comme un sou neuf et qui posa pour moi, rutilante, ( à l'insu de son papa ;-) A se demander si ce n'était pas cette valise qui mettait l'homme dans cet état. J'aimerais croire que non. Lyon, quartier Terreaux-Opéra, vu le 12 Septembre 2009. © Frb.
20:54 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, De visu, Le monde en marche, Le nouveau Monde, Mémoire collective, Transports | Lien permanent
Commentaires
voilà que j'ai marché plus vite que la foule jusqu'à ce blog et son billet d'huluberlus qui se livrent à des promenades fatigantes et compliquées (mais rigolotes).
Me fait penser dans le film de Lelouch, La belle histoire, au périple de béatrice dalle et sa copine en fauteuil roulant, sorte de pélerinage, challenge avec miracle éventuel au bout…
(j'ai pensé à vous hier matin, sur un passage piéton, une paire de chaussures incroyable à côté de moi, rouges, immenses, carré au bout, avec au-dessus un collant blanc, puis une jupe bleu… Un bleu-blanc-rouge de choc. Et comme si je regardais une photo de frasby, je n'ai même pas vérifié la tête qu'avait ces chaussures délirantes) (je me suis dit "tiens une photo de frasby qui marche dans la rue ;-)
Écrit par : ficelle | vendredi, 18 septembre 2009
Et si cet aveugle s'était lancé dans la foule non pas avec une seule canne blanche mais avec deux, pour se rassurer, pour assurer ?
Et si ce toujours aveugle avait accroché au passage (clouté, par exemple) une valise qui s'ennuyait par là ?
Et si le même aveugle tentait d'y voir clair quant à ce poids le relentissant soudain, rendant ses cannes vraiment trop lourdingues ?
Et si, ni vu ni connu au beau (?) milieu d'une foule comme une houle, cet aveugle n'y comprenait mais d'autant que nous étions en septembre ?
Et si au bout des cannes se traînait une valise bourrée de blanche, de quoi mettre le feu aux poudres et aux foudres ?
Et si après la photo, la foule s'épaissisait et comprenait (enfin, façon d'écrire) des policiers extra-lucides et/ou des truants malveillants qui encerclent ce malvoyant pour lui faire son festival avec ses deux cannes...
Écrit par : JEA | vendredi, 18 septembre 2009
j'adore cette note!
et il ya aux antipodes, ces ... chinois - ce ne sont pas vraiment des chinois du reste, mais dans l'enfance, nous disions que c'etait des chinois - , qui marchent la tête en bas, avec un naturel confondant !
Comment dire .. evidemment que c'est très bizarre. Quand il y en a un ça va ... c'est quand il y en a beaucoup que ça pose des problèmes. Vous finiriez pas croire que c'est vous qui êtes bizarre !
Écrit par : Nuage | vendredi, 18 septembre 2009
j'ai une sainte horreur des grandes villes, genre: Paris, Bordeaux, Lyon, Strasbourg, Marseille et bien d'autres. J'y étouffe. alors si je devais y faire un chantier, je faisais des heures en pagaille et les récupérait à la maison en fin de chantier !!!
Écrit par : patriarch | vendredi, 18 septembre 2009
je viens de voir un jeune gars marcher dans LA rue de mon hameau : il causait à sa brouette ! (c'est un qu'on disait autrefois "simple d'esprit" )
à mon avis , vu l'heure , ça sera le dernier marchant que je verrai ce soir !
(j'ai toujours adoré l'expression "sainte horreur" ) (com précédent de patriarch)
(mais ai envie d'inventer illico l'expression : "horreur pêcheresse")
Écrit par : hozan kebo | vendredi, 18 septembre 2009
Marcher dans la foule m'enrhume.
Écrit par : Eric Chevillard | vendredi, 18 septembre 2009
Pfiou, ça me redonne mal aux pieds de lire tout ça : je crois qu'il est préférable de me coucher, même si je n'ai parcouru que 120 km à pied ces 5 derniers certains jours... ;)
Écrit par : Zabou | samedi, 19 septembre 2009
Je viens d'écrire ça : "progresser" est (aussi) synonyme de "marcher".
Écrit par : Chr. Borhen | samedi, 19 septembre 2009
Marcher dans la foule et c'est la première séquence des Temps modernes qui me saute au visage.
Écrit par : la bacchante | samedi, 19 septembre 2009
@Ficelle : C'est génial ! votre histoire de chaussure immenses à bout carré ! Ah ah ! "une photo de Frasby qui marche qui marche dans la rue !" Comme vous y allez Madame ficelle ! ;-)
Moi qui rêvais de faire un blog qui court tout seul sur ses petites pattes , je suis au delà de la comblée avec une hypertrophie très étrange du côté du melon et des mollets, mais ce n'est pas désagréable ! loin s'en faut , j'exulte en vous lisant. Dans ces cas là, il faut me téléphoner Ficelle ! et j'enfile ma combinaison de super woman ! et hop ! hop , touche téléportation ! et dans les 2mnC'est dire j'arrive et click click , c'est dire comme je regrette de ne pas avoir été avec vous ce jour là ! d'autant que vous nous auriez pondu le billet qui se serait assorti à la photo ! Mais comme votre description vaut son pesant de cacahuètes hautement grillées par votre moulinette maison , je ne vous cache pas que j'ai beaucoup ri en vous lisant ( malgré le problème de torticolis que j'ai, chaque fois que je regarde les films de Claude Lelouch ;-) Enfin... Revenez quand vous voulez ! Ficelle ! Des descriptions pareilles j'en lirai volontiers tous les jours et ouvrez l'oeil surtout ! J'ai vu en vitrine, quelques modèles de chaussures qui vont sortir (dans la rue ?) cet hiver... Je crois que, il faudra au moins se mettre à deux (j'veux dire que nous ne sommes pas au bout de nos surprises, à ma plus grande joie ! Et à la votre j'espère !). Merci , pour cette grosse tranche haute en couleur , Ficelle (Ah "l'expérience du désordre !" quelle invention extra !)
Écrit par : Frasby | samedi, 19 septembre 2009
@JEA : Et si j'avais su , que cet aveugle... j'aurais doublé le billet et je vous aurai donné 2 pages blanches...
J'aime beaucoup cet aveugle accrochant par mégarde une valise ... On arrive doucement chez le Soupirant (souvenez vous...) Et si cet aveugle... qui n'est pas sourd, avait entendu grincer derrière lui... Vous savez comment font ces roulettes de valises (supplice de la goutte d'eau, une broutille à côté)
S'il avait entendu "scrouikk scrouikk"; le cri de la valise à roulettes, et qu'en se retournant , ne voyant rien évidemment, il s'était cru attaqué par des souris, des rats, peut être ?
Et s'il avait eu raison, si ce n'était pas un vrai scrouikk scrouikk, de roulettes à valises mais un cri des ces vraies souris, des rats de laboratoires, échappées du labo Tamiflu, et atteints de la grippe H1 machin et si la foule croyant la valise bourrée d'explosifs, avait décidée de l'ouvrir ???
Et si ... ? JEA ...
Si je vous en demandais encore ?
Écrit par : Frasby | samedi, 19 septembre 2009
@ Nuage : Oui, c'est ça ! si tout le monde commence à marcher à reculons, ou à faire Paris Lyon dans une brouette tirée par des gazelles, c'est sûr que la grosse marginalité mettre un pied devant l'autre et puis recommencer pourrait vite remplir les chambres capitonnées de nos hopitaux psychiatriques.
Mais avec tous les OGM et les pesticides qu'il y a dans nos assiettes (ou ben !) on pourrait tous finir par marcher sur les mains à reculons sans s'en apercevoir, c'est bien comme ça que je vois l'avenir, vous pariez ? ;-))
("les chinois qui marchent la tête en bas", je tombe de la lune, je connaissais pas ... !)
Écrit par : Frasby | samedi, 19 septembre 2009
@patriarch : vous avez horreur des grandes villes à cause de la distance ,peut être ? mais si vous faisiez les trajets dans une luge tirée par des poneys, ou par quelques uns de vos oiseaux à houpettes, et autres crotales argentés je suis sûre que vous adoreriez vous promener dans nos villes.
Bon dimanche ! patriarch !
Écrit par : Frasby | samedi, 19 septembre 2009
@Hozan Kebo , j'aime assez" l'horreur pêcheresse," tout autant que votre dernier marchant causant à sa brouette
Chez nous (pas si loin de votre village), on appelle ça un
'Beurdin". Il y en avait un en Nabirosina , je crois qu'il n'est plus de ce monde,c'est bien dommage ! qui ne se déplaçait qu'en tracteur. Un vieux garçon. Quand il allait voir un docteur à lyon , "place des angoisses", il partait à 4H00 du matin sur son tracteur, il faisait ainsi 90 km et arrivé à Lyon, il garait son tracteur sur le parking de l'hôpital rue de flesselles, sur la colline, je connais cette histoire par des on dit, mais elle est vraie. Il était connu comme le loup blanc au pays. Une figure comme on dit . A noël il allait à 30km de chez lui, fêter Noël dans sa famille, il était en costume cravate, assis son tracteur, entouré de paquets et de cadeaux et le roi n'était pas son cousin. /"Sainte horreur" c'est très bizarre comme expression. Nous on avait une expression : "Horreur et chasteté" ! à cause de Madame Gasposot, une horrible concierge d'immeuble, mais cela est une autre histoire, plutôt du genre, qui dégénéra en rapidement "horreur et Gasposot" ... (Mais pas du genre pêcheresse).
Écrit par : Frasby | samedi, 19 septembre 2009
@Eric Chevillard : Pourquoi ne pas accrocher des mouchoirs de flanelle à votre jupon, Eric ?
Écrit par : La duchesse de langeais | samedi, 19 septembre 2009
@Zabou : 120 km SEULEMENT ? ces 5 derniers jours !
Ah Zabou ! voyons !
Ce n'est pas le moment de vous endormir !
Et où alliez vous d'un pas si preste ?
(si ce n'est pas indiscret ?)
Écrit par : Frasby | samedi, 19 septembre 2009
@Chr. Börhen : oui ! et je crois que vous avez bien fait de l'écrire, j'espère même que c'est souligné. Parce que ça n'a pas l'air comme ça mais c'est pas bête du tout et qu'on n'y pense jamais (j'ai l'air de plaisanter mais pas du tout, nous touchons du pied quelque chose... ) Qu'on le réfute et la terre s'ouvre.
ps :
Désolée de manquer autant de temps, pour venir vous lire autant que je l'aimerais, mais j'irai vous lire mieux un de ces jours, un pied devant l'autre, tranquillement, je n'aime pas lire en courant. A bientôt ! marchons bien !
Écrit par : Frasby | samedi, 19 septembre 2009
@la bacchante : Mais oui !la première séquence des "Temps modernes" où avais je la tête! Evidence !!!
Ensuite avec tous les huluberlus j'ai eu une pensée attendrie pour "la vache et le prisonnier " ...
(mais ce n'est pas le même humour ;-)
Écrit par : Frasby | samedi, 19 septembre 2009
@ Frasby : poursuivre ce dont je vous avais montré quelques photos... donc un peu plus au sud cette fois ;-)
Écrit par : Zabou | dimanche, 20 septembre 2009
@Zabou: Ce que vous m'aviez montré, oui, je me souviens. Excellent !
Un peu plus au sud... J'avais d'abord lu "plus au sud" au sens figuré, du genre pour dire "je suis perdue", mais c'est moi, qui perd le nord à ces heures tardives, on dirait ...
Un peu plus au sud. yes ! le camino ? Je vais aller voir.
Désolée, je manque un peu de temps pour visiter les blogs en ce moment, j'ai pris beaucoup de retard, pour une déesse ailes, aux horaires bien trop limitées, mais j'y pense très sérieusement et j'irai je veux voir le sud moi aussi ! ;-) A bientôt Zabou !
Écrit par : Frasby | dimanche, 20 septembre 2009
comment, vous ne saviez pas pour les chinois ?
c'est juste que tous les habitants des antipodes sont MECANIQUEMENT la tête en bas. J'en plaisante souvent avec une amie de l'hémisphère sud, mais curieusement c'est elle qui prétend que j'ai la tête en bas. Mais, enfants, dans notre ignorance de la géographie nous placions la Chine aux antipodes ( je me rappelle très bien que l'on prétendais atteindre la Chine en creusant profond )..et donc, ces malheureux chinois, allaient comme ils pouvaient !
j'aime beaucoup l'histoire du tracteur, et finalement à vous lire, je me rend compte à quel point nos modes de locomotions témoignent de notre orthodoxie ou de notre originalité ( bon, d'accord c'est une évidence, mais j'ai le droit de ne pas voir les évidences trop evidentes, n'est-ce-pas ). Je me rappelle d'un instituteur dans un village voisin. Un beau matin, il décida d'aller à l' école à pied ( bon, même pas à reculons, ni à cloche-pied, et il n'étais pas plus chinois que vous et moi ..), mais comme il habitait quand même à plus de 30 km, il etait arrivé à 16h30, juste pour la sortie des classes. C'est quelqu'un qui avait beaucoup d'idées comme ça et ce qui etait fabuleux, c'etait la mise en pratique de ses idées.
Écrit par : Nuage | dimanche, 20 septembre 2009
@Nuage : Ah mais oui ! que je suis bête à toujours chercher midi à quatorze heures !
Mais atteindre la Chine en creusant profond, j'y crois encore dur comme fer ! Enfin , réfléchissons, ça doit bien être possible, non ?
Oui, les modes de locomotion je crois qu'ils en disent bien plus long que tout ce qu'on n'osera jamais s'avouer à soi- même !
Avez vous déjà fait du tandem en couple ? ;-))
C'est très révélateur. Dans le bon et dans le mauvais (voire très mauvais)...
Vous avez tous les droits, de voir, de ne pas voir, venant de vous, c'est carte blanche !
Cette histoire d'instituteur est assez magnifique. Un adorable et lumineux allumé. J'aime beaucoup cette histoire. Merci !
Écrit par : Frasby | dimanche, 20 septembre 2009
Atteindre la Chine, bien sûr à condition de ne pas creuser en direction du nadir. La terre est ronde, savez-vous, cela nous laisser toute latitude quant aux trajectoires. Mais voilà, cela ne fait pas des chinois, des gens qui marchent tête en bas, On a beau faire, la chine est désespérément dans l' hémisphère nord et non pasaux antipodes et il faut donc affronter cette verité qui remet en cause nos acquis enfantins: les chinois marchent la tête vers le haut, je veux dire normalement :).
Pour le tandem en couple, je n'ai jamais fait, mais il parait que c'est un excellent indicateur de l'entente (ponctuelle) dans un couple
Mais Frasby, laissez moi vous dire que vous feriez une merveilleuse inspectrice de l'E.N. :)
Écrit par : Nuage | lundi, 21 septembre 2009
@Nuages : Certes certes... Il n'y a pas de contorsionnistes qu'en Chine ;-) Ma grand mère, quand elle était jeune, croyait que tous les chinois n'étaient fait que sur un seul modèle = tous la même tête bien en haut mais clonés sur un seul type de "tête", c'était à cause des chemises à col Mao, et des images diaboliques qu'on montrait à la tv , à une époque, des gymnastiques chinoises en ville, une vue d'ensemble, disons amenant à quelques conclusions rapides...
Cela dit je creuse un tunnel en direction de la Chine quand même avec mon petit piochon juste pour voir, bien convaincue que je rencontrerai là bas des gens comme vous et moi, vous m'avez convaincue, nuage ;-)
Pour le tandem oui, c'est un indicateur de couple, ou de qui détient vraiment le pouvoir dans un couple, tout dépend qui choisit de conduire, comme la télécommande en famille, vous voyez... Bien que ceci n'est qu'une petite caricature entre mille et encore bien réductrice (de têtes en haut), je sais ;-)
Inspectrice de L'E.N. ??? What ? quelle est cette nouvelle bête ?
Écrit par : frasby | mardi, 22 septembre 2009
Les commentaires sont fermés.