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mercredi, 05 août 2009

Battre la campagne (4)

"Quand on examine le vaste monde ses beautés ses tristesses et ses aléas on se demande on se demande à quoi rime tout cela mais qui mais donc tousse là ? [...] "

RAYMOND QUENEAU. Extr : "un rhume qui n'en finit pas", in "Battre la campagne". Editions Gallimard 1968.

battre BBla C157.jpg

Si vous avez loupé le début (résumé ) :

[...] "On ne connaît jamais le fond des choses et l'on ne s'y résigne pas on croit à la métempsycose ou bien l'on n'y croit pas mais qui mais qui donc tousse là-bas ? Dans la nature ou bien ailleurs c'est un peu partout que poussent les sophismes de l'erreur on ne les connaît même pas tous mais qui mais qui donc tousse ?"

Relation de cause à effet : Quand quelqu'un fume sur le pavé, à 200 km de là, ça fait mourir les papillons.

"Fumer nuit gravement à votre entourage"/ (mais qui donc tousse ?) CQFD : http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/archive/2009/08/06/battre-le-pave-2005.html:

("Battre le pavé" versus "battre la campagne". A suivre...)

Photo: Mort du papillon d'Août sur une terre gravillonnée (mais pas encore battue). Vue sur le grand chemin dit "Le chemin de Croix". Nabirosina. Eté 2009 © Frb.

Commentaires

Sous le pavé qui enfumé, un cimetière de papillons ?

Écrit par : Lycée Papillon | lundi, 10 août 2009

pardon : Sous le pavé enfumé, un cimetière de papillons ?

Écrit par : Qui ? le Lycée Papillon | lundi, 10 août 2009

@le Lycée Papillon : le pavé qui en fumait ?
Alors, euh ... Pardonnez ma perplexité
ça n' aurait pas dû être le cimétière des papillons , mais celui des éléphants roses....

Écrit par : On ait pas des imbêssiles | lundi, 10 août 2009

@Qui ? le lycée papillon :
Vous êtes très calé, je donne 10, sans hésiter !

Écrit par : Monsieur l'inspecteur | lundi, 10 août 2009

Personne ne tousse. Suffit de bien écouter pour se rendre compte qu'il n'y a que le silence. Un joli silence apaisant. Pas triste pour un sou. Mais pour "l'entendre", faut fendre les flots.

Écrit par : mon chien aussi | mardi, 11 août 2009

@Mon chien aussi : Ravie de vous retrouver. Vous avez l'oreille fine. C'est vrai ! Ici personne ne tousse. Un silence + que joli, disons que c'est un luxe . Pas triste, je confirme et savoure ma chance. Vous venez en passant, m'apporter une idée qui ne tombera pas dans l'oreille d'un(e) sourd(e ;-)
Fendre les flots bien sûr !!! Merci d'y avoir pensé.
C'est une histoire à suivre...

Écrit par : Frasby | mardi, 11 août 2009

Un petit billet qui en dit long. Le "si vous avez raté le début" m'a fait sourire.

Écrit par : gballand | mardi, 11 août 2009

@gballand: Qui en dit long Merci !!! Et qui n'a peut être pas dit son dernier mot, qui sait ?
Le "si vous avez raté le début" m'a fait sourire aussi, je pensais être au dessus de tout ça ;-). Bonne journée !

Écrit par : Frasby | mardi, 11 août 2009

@ on n'ait pas des imbêssiles : Vous mettez trop d'accents sur le cimetière, Je pense qu'il y a un gros problème... J'anime un groupe de parole de papillons qui vous ferait beaucoup de bien, je pense.

Écrit par : le psychologue du lycée papillon | mardi, 11 août 2009

il ne faut jamais battre la campagne a dit Claude Roy



Vous me copierez deux cents fois le verbe :
Je n'écoute pas. Je bats la campagne.

Je bats la campagne, tu bats la campagne,
Il bat la campagne à coups de bâton.

La campagne ? Pourquoi la battre ?
Elle ne m'a jamais rien fait.

C'est ma seule amie, la campagne.
Je baye aux corneilles, je cours la campagne.

Il ne faut jamais battre la campagne :
On pourrait casser un nid et ses oeufs.

On pourrait briser un iris, une herbe,
On pourrait fêler le cristal de l'eau.

Je n'écouterai pas la leçon.
Je ne battrai pas la campagne.

Écrit par : bioche | jeudi, 13 août 2009

@bioche : Oui bien sûr, Claude Roy, l'a dit mais il l'a dit de son fauteuil ...
Mais je veux copier 100 fois, puisqu'il le faut sauf que la punition est rude car à mon corps défendant quand je bats la campagne, c'est vraiment bien doucement, et je fais bien attention de ne pas faire mal à ce que je bats, il y a des "tapes" très amicales, savez vous. Qui aime bien châtie bien, non ?
Merci de votre visite ici, je garde le poème pour ces jours, où ma nature (hélas bien trop humaine) ;-) abuserait de son pouvoir omnipotent mais cela m'étonnerait, je peux déjà vous promettre, que cela n'arrivera pas de sitôt.

Écrit par : Frasby | jeudi, 13 août 2009

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