mardi, 01 mars 2011
Le dernier mouvement de l'hiver
Toute connaissance de l'intimité des choses est immédiatement un poème.
GASTON BACHELARD : "La terre et les rêveries du repos", éditions José Corti - "Les massicotés", 1948.
DIE SCHWINDLINGE: "What A B what a beauty"
Photos : On parle toujours des feuilles d'automne, jamais des feuilles d'hiver. Nous rendons justice aujourd'hui. Le dernier mouvement de l'hiver, ouvre un Mars retardataire avant le premier mouvement du printemps, à suivre... Photographies from Nabirosina. © Frb 2011.
03:31 Publié dans Actualité, Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, De visu, Impromptus, Mémoire collective, Objets sonores | Lien permanent
Commentaires
Très belles images de feuilles en souvenir d'un hiver où la photographe a su s'effacer. L'incognito des feuilles d'hiver est fini, l'appareil les a dépossédé de leur secret. On dirait même qu'elles ont pris la pose. L'arrêt du cœur a duré une seconde. Pour les voir à fond, il fallait en prendre un cliché et les libérer du besoin de raconter autour d'elles une histoire, alors que la feuille du poète reste blanche.
Écrit par : Iron Ikunst | mardi, 08 mars 2011
Et oui, le printemps s'en vient.... Belle journée;
Écrit par : patriarch | mardi, 08 mars 2011
@Patriarch : Oui, oui l'hiver s'en va !:) "Hélas ! hélas !"= choeur des amis de l'hiver
Et le printemps s'en vient ! "Youpi ! youpi !"(choeur des joyeux printaniers), CJ vous l'offre :
http://www.deezer.com/listen-5363970
belle journée à vous !
Écrit par : Frasby | mardi, 08 mars 2011
Et toutes ces projections sur les feuilles et leurs faits divers :
- la feuille de chou au parfum fortement péjoratif ;
- la feuille d'écolier avec ses rayures pour bagnards ;
- la feuille de marronier qui revient périodiquement à la une quand l'actualité entre en chômage ;
- la feuille de chaîne sur le képi d'un général ne pensant plus qu'à la retraite ;
- les cinq feuilles d'une gifle donnée avec une giroflée ;
- la feuille de vigne qui censurement le renfermé ;
- la feuille vierge qui enfantera dans la douleur ;
- la feuille de tremble qui tremble comme une feuille ;
- la feuille ne faisant pas son âge ;
- la feuille de trèfle qui se met en quatre pour ne pas contrarier les superstitions ;
- la feuille volante échappant à la PAF...
Écrit par : JEA | mardi, 08 mars 2011
@JEA : Projections en forêt et dans la chambre noire, nous avons les feuilles au doigt à l'oeil :
-La feuille de chou péjorative la feuille de houx (et quand ?)
-La feuille d'écolier prisonnier des rayures ; la feuille rayée copiée collée sur les rainures des sols de ville
-La feuille du marronier, réactualisée sans cesse et la feuille de salaire qui n'est pas un arbre fruitier
-La feuille de chaîne sur le képi d'un général (presque) à la retraite, et la feuille de chêne sur le képi d'un général sur le retour
-Les cinq feuilles d'une gifle données avec une giroflée et les quatre feuilles du trèfle flétries au vent qui fouette, un air neuf allégé
La feuille de vigne qui censurement le renfermé, la feuille de guigne, qui sent surement le guignolet
-La feuille vierge qui enfantera dans la douleur, la feuille blanche qui rêve d'un trait de tournesol et chourre au plumier le presse-papier de Vincent en vogue
-La feuille de tremble qui tremble comme une feuille et le tremblement de la feuille de route devant les chemins feuillus où on sait...
-La feuille ne faisant pas son âge mais la feuille faisant bien son adage (cf. feuille qui roule etc... :)
-La feuille de trèfle qui se met en quatre pour ne pas contrarier les superstitions, la feuille à cinq trèfles abordant avec rage le froissement vif des feuilles "astro"
-La feuille volante échappant à la PAF ; la feuille au pif travaillant du chapeau
-La feuille libre, qui porte la feuille d'écume au mille-feuilles enchanté par le mille pattes éclairant un feuillage affolé mais encore free volant ... ...
Écrit par : Frasby | mardi, 08 mars 2011
Vos photos de ces "mouvements" sont splendides. Honneur aux feuilles d'hiver, oui! Je vous embrasse.
Écrit par : Sophie | mardi, 08 mars 2011
@Iron Ikunst : Votre passage s'approchera d'une sensation personnelle, on se retrouvera encore dans votre court texte, Bachelard en promenade (pas dur de la feuille blanche) n'y sera pas renié, quand le poème n'aura plus besoin des outillages du papetier, il vivra bien sans notre accord... Libre d'honorer la saison qui lui plaît ou de sentir son coeur s'arrêter (je cite) :
"il fallait en prendre un cliché et les libérer du besoin de raconter autour d'elles une histoire, alors que la feuille du poète reste blanche". Les libérer oui, j'aime ce verbe qui ne dépendra pas de la volonté d'une photographe (improvisée), les feuilles savent bien seules s'affranchir de l'intention humaine, elles se libèrent sans qu'on les (z'op)presse (quelle leçon pour l'humanité (!:-O) Quant à prendre la pose (ou la pause) occasionnelle "nos" feuilles" sont encore plus lascives que les top modèles, quand le printemps aura effacé la photographe, la papeterie, les appareils, les feuilles d'hiver reprendront-elles, le printemps et l'été à rebrousse-poil ? (à rebrousse-feuilles ?) Et détrônant l'automne par un vent pas mauvais, qui sait si elles ne décoifferont pas Verlaine au passage, mais pas les sanglots longs, ni la langueur, indémodables :) Merci à vous, Iron, j'apprécie beaucoup vos feuilletés :)
Écrit par : Frasby | mardi, 08 mars 2011
@Sophie : Merci à vous, merci pour les feuilles d'hiver... Imaginons, ces feuilles voguant ça et là du côté de l'île St louis. Je vous embrasse, itou.
Écrit par : Frasby | mardi, 08 mars 2011
j'aime bien cette suite de photos ou le côté abstrait renforce l'artistique avec une gamme de couleurs qui semblent avoir été choisie exprès!
Écrit par : alex | mercredi, 09 mars 2011
@alex : merci ! Oui, la gamme de couleurs a été choisie exprès, je te confirme :) ce sont des extraits de couleurs de la collection "fin d'hiver" (2010 2011) mais une partie infime de la collection des couleurs début du printemps(2011) est déjà dans l'incubateur ... On ne sait pas qui les crée je ne fais que chiner la ritournelle des saisons, je regrette un peu sur ce coup là de ne pas avoir pu pousser plus loin l'abstraction, pour des raisons de limites bêtement techniques.
ps : Pour d'autres raisons techniques plus obscures que mes feuilles je ne suis pas sûre que ma réponse s'achemine correctement, on verra, mais un mégabig bug de courrier pour l'instant, m'a crashé quelques commentaires et je ne peux répondre à personne ni recevoir autre mail, il semble que tu aies été miraculeusement épargné :) ... Alex imunisé contre les bugs ? Décidément tu es très fort ! :))
Écrit par : Frasby | mercredi, 09 mars 2011
Vous avez dit feuille ?
Feuille volante, dépareillée, émargée, mâchurée, maculée.
Feuille simple, composée, dentée, découpée, dentelée.
Feuille lobée, digitée, longue, verte.
Feuilles caduques, persistantes, alternes, verticillées, pennées.
Feuilles opposées, aciculaires, séchées, sèches, mortes.
Feuilles flottantes, submergées, charnues, palmées, dentées.
Feuilles croquantes, allongées, rigides, souples, courtes.
Feuilles rubanées, aromatiques, coriaces, aériennes, larges.
Feuilles dentelées, sagittées, aromatiques, fines, découpées.
Feuilles denticulées, lobées, pétiolées, fibreuses, cordées.
Feuilles cotonneuses, épaisses, fermentées, alternes, simples.
Feuilles stipulées, oblongues, velues, rondes, amples.
Feuilles engainantes, composées, vastes, épineuses.
Feuille de route, de température, de chou, de carton.
Feuilles de retombe.
Feuilles en rosettes, en lanières, en éventail, en écailles.
Feuilles qui frémissent, qui jaunissent.
Égouttement, renouvellement, apparition, chute des feuilles.
Disposition, développement, épanouissement des feuilles.
Herbe à feuilles pennées.
Giroflée à cinq feuilles.
Descendre en feuille morte.
Être dur de la feuille.
Trembler comme une feuille.
Aglaglaglaglaglaglaglaglagla
Frysba :)
Écrit par : Michèle | jeudi, 10 mars 2011
@Michèle ➝ invente le bain de feuilles, on s'y noyerait,
on s'y noit ! la clessa :)
(vous allez passer à l'étage, j'attends l'aval de la fée, (de la forêt) mais je crois qu'un de ces quatre (mille feuilles), frysba va vous remonter sur la licolne↑ et hop ô Chimèle ! toute macene étant velée ce ourj, entre tous
vous nous portez fête, et je réclame un
un ban pour vos lufélies chimèliques, prambunisées, brupamunisées, pambrunieuses, brunipamquesques, aprimbunelées, michellèlinigiaques, bunpramiquales, Chémilloniques, aux pumbarnalles de l'hiver en attendant l'ambrunpement du printemps qui méchillera
brunpamieusement sous les punbrams pamrasols bruns paons
alternes où la torme lufelie de Palu Leravine
(en serponne) envierait l'umpluteprambe
(feuille des îles lovantes) dans la pétiolisation bunperamollée Ignèse chilemé, Ignèse ! il l'eût aimée, Palu Leravine (Georges Crepe aussi) emhilcéant le bampnurïquoïdal, ouffles bolé, gorifléant, soupsant la lufelie et la fuleile
tout autant que la fueille, à l'ipoxarsme du buselmi,
Paul Leravine (et Georges Crepe aussi)
châmurés, richaravis, tournouboulés oupéseraient licheminant
le vais mauvant ; Dame Ignèse patant dans la fueille de
Palu Leravine (et de Crepe aussi) tous duxe bremtlants s'ampunbrumiseraient à vos ulfelies en nalières et nous merués dans trove tanch arvis, oubléis puis enffueillis à la bresis brumpanisiaque nous on dira "pacheau !" on dira ouh ben vin zou, dites moi ! dites donc ! ouh ben ça ! ouh ben ma zette ! c'est ti pas, ça yeti, cré nom de vinzou ! tonnerre de feuilles ! oulalalala !
Chimèle ! :))
Écrit par : Frasby | jeudi, 10 mars 2011
@Michèle, JEA : Je vous relis tous les deux et sincèrement, je ferai bien un couplé-collé là haut ↑ (sur la licolne)... Deux textes, en freestyle, carte blanche, tapis rouge, feuilles lovantes quand vous voulez, cela bien sûr, avec votre accord
que j'espère ... Pensez y ! et ce sera pour moi un plaisir quand vous voulez, si vous voulez :)...
Écrit par : Frasby | jeudi, 10 mars 2011
Chère Frasby, Georges Crepe j'adore !!!
Quant à l'improvisation ampunbrumisée, quelle virtuosité ! Je suis émerveillée ! Vraiment vous êtes Chapeauchampionne ! Merci :)))
Dites j'aime beaucoup votre collection "fin d'hiver". Je viendrai m'habiller chez vous, dès que j'en aurai les moyens...
Ce qui ne saurait tarder par les temps qui courent...
En attendant je vais m'acheter "La Terre et les rêveries de la volonté", de Bachelard. En plus les éditions Corti j'adore !
(Tout baigne ce matin, je vous le dis, moi :)
Très bonne journée Brysfa.
Écrit par : Michèle | jeudi, 10 mars 2011
Je parle du matin, je parle du soir, j'aime bien pasque chez vous l'heure qu'il est nous échappe, au contraire de la maison de JEA ousqu'on voit qui se lève tôt, qui se couche tard, qui écrit tant tôt, tentard, grostasderiztentanttentagrostasderatstentés...
Portez-vous bien, Frasby !
Écrit par : Michèle | jeudi, 10 mars 2011
@ Frasby
Quelques feuilles survolantes se sont joué des distances entre les Ardennes et Nabirosina où elles ont trouvé refuge pour leurs vieux (sé)jours... A vous, en hôtesse privée de son marronnier, de les oxygéner comme bon vous semblera.
Écrit par : JEA | jeudi, 10 mars 2011
@JEA : Oui, oui, j'ai apprécié, c'est vraiment magnifique ! mais j'ai pour l'heure une impossibilité "totale" de répondre aux courriers personnels ( crash total de logiciel en plein caprice existentiel), je vous ai écrit via une autre boite aux lettres qui n'a pas l'air de fonctionner alors en dernier recours je vous le dirai ici, en atrapée (avec un e) bien éblouie en aparté (sans e), puisque je n'ai aucun moyen de vous joindre ailleurs, pour vous faire des propositions de billetterie (à vous de savoir si elles seraient honnêtes ou malhonnête) n'osant rien prendre sous le bonnet de ma beuquette (qui ici, très loin des Ardennes est une chèvre que je garde dans mon pré) ni m'improviser sans z'accord sous le bonnet de l'oiseau -de Jean Rouch ? - ("petit à petit l'oiseau fait son bonnet"), on ne se lassera pas du proverbe et puisque vous me le proposez si gentiment... :) On ouvragera à plusieurs mains les feuilles d'hiver avant le retour du printemps (plus on est de fous ... ) ça ne pourra pas faire de mal à la planète ni aux chênes ni aux hêtres, je vous remercie, haut et fort, la garde forestière, et toutes les feuilles d'hiver seront aux anges... :)
Écrit par : Frasby | jeudi, 10 mars 2011
Enfin, un billet à ma portée, sans (trop de) références et qui fait appel à ma première passion en photographie : les arbres ici leurs locataires dépourvues de maisons, avec ces couleurs qui rappellent les feux brûlés de l'automne. J'aime ces petites morsures, ces boursouflures, ces plis ; ils racontent une histoire de vie sur le déclin. Ne manque que le craquement ou le cri quand un pied balourd vient à les effleurer voire les écraser !
Écrit par : saravati | jeudi, 10 mars 2011
@Saravati : Bonjour à vous. Les références y'a les pour, y'a les contre, (moi aussi je change d'avis certains voire tous les jours) les références ne sont pas si avancées, en fait, (certains jours s'effeuillant sur le thème des correspondances plus ça avance et plus c'est compliqué, et plus ça pourrait se simplifier puisque c'est toujours la même chose une ritournelle qui épuise les saisons et quelques lieux, toujours les mêmes et cela pourrait aussi bien s'imager sans mot dire :) et un retour aux fondamentaux genre "histoires sans paroles", je ne pourrais jamais laisser cela de côté, et une plus grande joie, que j'apprécie, j'aimerai toujours voir les lecteurs et les lectrices apporter la légende. C'est toujours une surprise. La votre me plaît beaucoup, les feux brûlés, les plis, en disent plus long qu'un texte gazouillant sur des références, sans oublier l'observation des craquements, vous avez l'oeil et vous avez l'oreille ! :) merci à vous, Saravati pour cette jolie visite :)
Écrit par : Frasby | jeudi, 10 mars 2011
@Michèle : Ah non ! après vous ! c'est moi qui suis emerveillée pour Georges Crepe la bonne adresse (et vous la connaissez, c'est chez JEA, pour ceux qui l'ignoreraient il a composé un hommage très récent, émouvant à Georges Crepe) -sauf que je ne peux pas aller le commenter il y a des cerbères globulis à l'entrée (EJA el sita) Chapeauchampionne vous aussi et comment donc ! chapeautez, chabottons beaux châtons que je vous ramènerais pour en faire des couble d iorelles (comme chez Dior). S'habiller oui, s'il y a une couturière aux doigts de fée qui nous lit (cousi cousette, si tu m'entends) j'aimerais qu'elle vous couse (cousi cousa) une robe toute en feuillus du genre pourpre (pas vert ça porte malheur), ocre et pourpre vous iraient ils ? Avec un petit bibi assorti en feuille de hêtre bordée en demi cercles des feuilles sifflantes de l'acacia, on y rajouterait une plume de branpmu (nom commun du brun pampiou :) oiseau exotique évadée d'un brésar (brampunicumus evasum bresaro, hop ! hop !) comme on en porte au Tyrol aux charmés du Nabirosina sur les plus haute branches de la goltive, (forêt des ozamanes du glob) oui, il est chouette notre Gaston de chez José Crito boutiques (on chopera en cedou la presqu'île de Juju (Qagcr) dont le vrai nom (n'oublions pas) était Poirier, ( mais pas Hercule, hein ! pouf pouf, hénaurme le tandem Crito-Qagcr) et le printemps (tamprun) sera bien fourbi Cortijadore ! tout baigne, sauf j'ai crash d'infromitaque l'odri sur un lif, mais par miracle le roucrier charme encore sur le glob, nous avons (comme le dit un ima un upe élo élo) : "soun sonva, el clu brodé de niluleos", draponnez moi, c'est si rera, la canche, que l'expression m'aura sans échappée, (nous la passerons dans les terpes et pirfots (oiseaux berelles) Cremisavouchimèle :)
Écrit par : Frasby | jeudi, 10 mars 2011
@Michèle : Heureusement que la maison JEA vient me donner l'heure de temps en temps sinon je ne connaitrais ni l'aube ni le crépuscule (ignorantoukechui) et tentanlargrisan(sansanzetropo'hautraccor'enzazardant) ne sachant pas me coucher (nitonitar) je ne connaitrais pas les brumes de la monsia et des minches de JEA et j'y perdrai peut être mon nord (le taderiznorapaletaderatentés)... Les sixsousnesonpasquedenyol...)
Écrit par : Frasby | jeudi, 10 mars 2011
Toute connaissance de l'intimité des choses est immédiatement un poème.
et toute connaissance de l'intimité d'un poème est ... ?
aussi éphémère qu'une feuille morte ?
une feuille morte ?
une morte ?
Requiescat in pace
(et le poème - juste une jonchée de mots morts - et la feuille vive un temps )
Requiescat in pace = RIP
Ripper est un anglicisme désignant le fait de convertir les informations contenues sur un support tel qu'un disque compact ou un DVD pour les enregistrer sur un ordinateur.
Jack the ripper est le nom anglais de Jack l'éventreur.
John the Ripper est un logiciel servant à briser des mots de passe.
soudaine perplexité : écrire un poème est-ce éventrer (qui ? pourquoi ?) ou brise des mots " de passe" ?
Écrit par : hozan kebo | jeudi, 10 mars 2011
@hozan kebo: Ouhla ! belle claque ! (au sens noble)
la feuille en tremblera-une question ferait -elle tomber les feuilles ?
Des questions abattraient-t-elles la forêt ? (sans même l'aide d'un john D ?)
comme il me faudrait une cigarette pour tenter d'aborder votre texte superbe, portant à la fois les énigmes et les clefs ... Je vais prendre le temps d'une nuit de réflexion-et de songes-(?) pour vous relire et réfléchir
Je me re-demanderai - une fois encore si la connaissance de l'intimité d'un poème est ...
possible (?)
(connaissance par les gouffres ?) mais pour l'instant
me vient taraudante cette citation de Pessoa (on se demande bien pourquoi :) -je cite-
" (...) Je suis aujourd'hui perplexe. comme qui a réfléchi, trouvé, puis oublié.
Je suis aujourd'hui partagé entre la loyauté que je dois
au Bureau de Tabac d'en face, en tant que chose extérieurement réelle
et la sensation que tout est songe, en tant que chose réelle vue du dedans."
Fernando PESSOA Extr. "Bureau de tabac"
La question de l' éventration restera ouverte (si j'ose dire :)
Écrit par : Frasby | jeudi, 10 mars 2011
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