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mardi, 15 juillet 2008

Transmission

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"[…] Il n'y a pas de peintres engagés et d'autres non. Nous ne dominons jamais les événements, ils sont plus forts que nous. On se contente de penser, de stimuler ou de réagir. Mais collectivement ou dans la solitude de l'atelier, les artistes peuvent incarner l'idée que, jour après jour, les choses peuvent bouger. L'idée qu'ils peuvent changer quelque chose dans l'histoire de l'art, même un tout petit peu, ajouter un petit caillou blanc, est une idée tellement forte. C'est d'ailleurs la seule, et qui concerne tous les gens qui inventent, aussi bien les savants que les musiciens, les écrivains - tous ceux qui montrent que ce n'est jamais la fin de l'histoire, la fin du sens, la fin de l'art, la fin de tout. Nous servons à créer de petites subjectivités qui peuvent, après, être exemplaires pour le reste de la société. Selon Deleuze, l'acte de création est un acte de résistance. L'artiste ne peut parler correctement aux autres que s'il parle correctement de ce qu'il a fait. […]"

Gérard FROMANGER.  CLICK

Peinture effectuée par usure et frottement du temps (Du temps qui passe, du temps qu'il fait) vue sur un mur de la Montée de la Grande Côte à Lyon en juillet 2008 . Par un beau hasard objectif, les sujets étant fort croisés en ce moment , je vous renvoie à nouveau sur l'excellent blog de KL-LOTH : un billet qui par ses multiples sens et un lien très prècis pourrait vous en apprendre encore sur le recyclage poétique du réel...