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mercredi, 14 mai 2008

La sauterelle et le coquelicot


Mais que faisait cette sauterelle à ce 927147691.2.jpg857951397.jpgpetit coquelicot ???
 
 
 

02:05 Publié dans Balades | Lien permanent

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Chaleur torride, robe de soie, pique soudaine en haut du jupon, la jeune danseuse mort sa lèvre inférieure pour ne pas hurler et tout abandonner. Cette coiffure méchamment frisée, sa collerette en plastique vert que sa mère a voulu nettoyer et qui sent merveilleusement l'amoniaque, la main moite de son partenaire qui la serre insidieusement.
Brusquement à la place de la danseuse une magnifique sauterelle verte, les spectateurs sont médusés, enchantés même. Un tel effet de scène pour la fête patronale de St Flour, c'est du jamais vu. Mais Georgette depuis la régie regarde horrifiée, la bouche sèche, définitivement muette.

Écrit par : Léonide | vendredi, 23 mai 2008

Tout ça c'était de la faute au maire qui avait voulu informatiser le podium du foyer rural de St Flour pour faire connaître St Flour dans les internettes et faire venir les américains ,les hollandais,les anglais etc... afin de relancer l'industrie de St Flour... Du moins c'est ce que pensait la Georgette à cet instant :que cette idée d'un futur parc d'attraction à St Flour avec le coquelicoscope,le sauterelloscope et autres engins censés projeter des images subliminales dans le cerveau des touristes,n'était pas une bonne idée .D'ailleurs tous les habitants de St Flour étaient contre.Sur scène,le spectacle enchantait le public.A la régie on s'affolait d'autant plus que pour le tableau final les autres danseuses (de la classe maternelle de l'école Ste Marie)devaient entrer dans deux minutes par la porte de derrière pour faire une surprise au public.On vit arriver en régie Melle Chalmonier qui exerçait les danseuses ,elle était pâle,essoufflée,son regard croisa celui de Georgette "Vous n'avez pas vu mes danseuses?"implora -t-elle agitant ses mains en tous sens entre deux sanglots. Georgette était livide,elle venait de s'apercevoir de quelquechose ,un fait nouveau qui lui glaça le sang:La salle était maintenant envahie d'une nuée de sauterelles.

Écrit par : Marguerite Chapiot | vendredi, 23 mai 2008

Roger ouvrit son journal : "La Lozère Nouvelle" en sautant directement les deux premières pages pour aller tout de suite aux nouvelles du pays. Le repas thérapeutique était enfin liquidé avec les menus écrits à la plume et les serviettes en papier pliées en éventail, terminé aussi le prétexte pour leur faire éplucher les légumes le dimanche, histoire de ne pas payer de personnel. Les légumes, bon, on savait au moins ce que l'on avait dans l'assiette ! Mais la vaisselle, ça, il ne céderait pas, ils lui sifflaient déjà toute sa pension.
Il s'installa dans un recoin de la véranda, dans l'angle mort des yeux électroniques, c'était son petit fils Hercule qui le lui avait dis en s'étonnant un jour qu'il ait déjà appris la faille des caméras de surveillance, la vaccataire de l'acceuil avait fait défiler les écrans de la chambre, de la salle à manger, du jardin, sans résultats, soucieuse, elle l'avait elle-même accompagné jusqu'à l'angle du couloir pour se figer au stade miroir en soupirant devant l'image paisible du grand père d'Hercule.
Saint-Flour-de-Mercoire, tiens... un bel article avec des photos !
Le visage de Roger devint rouge, marbré.
Roger glissa au sol, y resta jusqu'au ménage du lundi...

Écrit par : Léonide | samedi, 24 mai 2008

Dans la salle du foyer rural de st Flour ,on commençait à paniquer.Il y avait plus de sauterelles que de gens,et celles ci plus grosses que nature sautaient de tête en tête et semblaient narguer l'assemblée avec d'énormes yeux dont les reflets phosphorescents emettaient parfois quelques stridences intenables à l'oreille.Le maire était monté sur le podium et tentait maintenant de calmer l'assemblée avec son porte voix.
Ses mots ne couvraient pas le brouhaha.Il était impossible d'accéder aux sorties de secours,celles ci avaient été fermées de l'exterieur.On lui en voulait c'était sûr.Le projet de naturoscope à st Flour inquiétait les villageois.Quand le maire revint à la régie,il croisa le regard bleu acier de Georgette et bredouilla un confus "Ce n'est pas moi .A présent les gens agglutinés vers la sortie de secours cognaient contre la porte en vain,certains même commençaient à se battre."Comment osez vous dire que n'est pas vous ?"chuchota Georgette à l'oreille de ce petit homme trappu sûr de tout.
Le maire baissa les yeux.Le regard bleu metal de Georgette était insoutenable.Une pensée affreuse le traversa.Georgette
savait .

Écrit par : marguerite chapiot | samedi, 24 mai 2008

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