vendredi, 24 octobre 2008
Allez savoir ...
L'extp serait quoi ? ? ?
Vue rue Neyret côté pair à Lyon, sous un porche creusé dans un immeuble, une parfaite déchirure ...
02:36 Publié dans Affiches, panneaux, vitrines, Art contemporain sauvage, De visu, Le nouveau Monde, Mémoire collective | Lien permanent
Commentaires
VOilà une déchirure qui laisse "perplexe"...
Écrit par : gballand | dimanche, 26 octobre 2008
@gballand: Tellement perplexe (merci pour le clin d'oeil !)
que je l'ai photographiée ;-)
Très difficile à réussir la déchirure parfaite...
d'autant que 2 ou 3 jours plus tard, l'affiche était en miettes...
Écrit par : frasby | dimanche, 26 octobre 2008
Je relis tout
Je vais revenir vivre das ma ville, et ça donne envie ici
Écrit par : pbe | dimanche, 26 octobre 2008
Cela ne peut pas être un p, mais un r, croyez pas ? (extrait, extrapolation, extrêmement, extra-terrestre, extravagance, extraction... ) Et probablement, une extradition à la clé...
Écrit par : solko | dimanche, 26 octobre 2008
L'EXTRAORDINAIRE
SERAIT (ce que chacun y mettrait)...
...
L'EXTRAORDINAIRE
SERAIT UN CAS DE FIGURE
...
L'EXTRAORDINAIRE
SERAIT QUE ÇA NE DÉCHIRE PAS
...
L'EXTRAORDINAIRE
SERAIT QU'ELLE SOIT PRÉSENTE
Écrit par : CaBi | dimanche, 26 octobre 2008
@pbe: Merci de votre visite... Si je comprends bien,votre ville c'est ici ? (si je ne comprends pas tout, dites moi ;-)
J'aime beaucoup le verbe "revenir". Quelque soit la destination des retours...bonne chance à vous.
Écrit par : frasby | dimanche, 26 octobre 2008
@Solko : Je me suis posée la même question voyez vous: extrusicion , extrapolarisme, extricationalité, extromantisme, et je crois, au final que nous avons le même jeu de clefs ...
Écrit par : frasby | dimanche, 26 octobre 2008
CaBi : Ce que chacun y mettrait , c'est au delà de tous souhaits.
Un cas de figure libre, un domaine infrangible. une présence habitée, un effleurement presque invisible...
Merci pour vos belles possibilités...
Écrit par : frasby | dimanche, 26 octobre 2008
Ce qui arrive à la jeune personne sur l'affiche est effectivement déchirant. Elle a maintenant le nez plutôt éloigné des oreilles, ce qui n'est guère confortable convenons-en - par exemple pour porter des lunettes.
Écrit par : delest | dimanche, 26 octobre 2008
@delest : Je n'avais pas pensé à ce détail pratique, merci de nous en faire part, mais je pourrais (histoire de donner l'iilusion d'une réponse à tout ,ajouter à la déchirure, une coupure de cheveux en 4 ) et vous assurer en toute bonne foi que la carte n'est pas le territoire et que les affiches n'ont jamais porté de lunettes...ce qui réglerait manu militari (si j'ose cette allusion politique en lisant l' extrp...)
Mais je sais que ce manque de conception poétique pourrait vous décevoir, et je me demande si on ne peut pas bricoler avec du scotch et des vieilles branches, des lunettes adaptées à notre pauvre déchirée ;-) Merci de nous avoir posé le problème (cela dit ça fait un problème de + à régler)
Écrit par : frasby | dimanche, 26 octobre 2008
Les femmes sont souvent coupées en deux, et souvent les demandes qu'on leur fait sont invraisemblables, illisibles...L'extr(aordinaire) serait (qu'elles survivent) dit l'affiche, et bon sang elles le font. On dit aussi qu'elles sont indéchiffrables ou qu'elles ne savent pas quoi faire pour se faire remarquer. Celle-ci a le cou tendre, et l'air de partir sur l'Exodus. Elle n'est pas "les femmes" mais en est une. Je suis trop sentimentale, elle me fait mal cette image déchirée. Et quand on y ajoute le coup des lunettes comme dit Delest, ...ça craint!
Écrit par : Sophie L.L | dimanche, 26 octobre 2008
@Sophie L.L : Votre commentaire est très interessant. Femmes coupées en deux , ce n'est pas faux, et si résiste avec le temps, un peu de cette affiche on pourrait espérer, que les femmes puissent survivre en retrouvant réellement leur moitié- ou cette partie perdue- (j'espère que l'image est à suivre et si je retrouve les morceaux, j'irai moi même les recoller)
Ne prenez pas ombrage pour "le coup des lunettes", c'est une blague légère... en réponse au déchirement. Quand les images disent trop, le parti d'en sourire ne retire pas la gravité des évènements, nous restons concernés . Cette image déchirée n'a pas été posée ici de manière si décorative...
Écrit par : frasby | dimanche, 26 octobre 2008
Oh je ne prends pas ombrage des lunettes! J'apprécie beaucoup les commentaires "décalés" et érudits aussi, de Delest sur le blog de Fuligineuse, je trouve ce garçon fort spirituel! et les lunettes au contraire ça m'a fait rire! Je vous embrasse Frasby.
Écrit par : Sophie L.L | dimanche, 26 octobre 2008
@Sophie L.L : Il faudra que je retourne sur l'excellent blog de Fuligineuse ... vous m'y faites penser, très bel endroit en effet . Delest nous rend visite depuis peu. Je découvre et savoure ses commentaires avec un plaisir non dissimulé autant vous dire que mes portes et fenêtres lui sont ouvertes . Le coup de la branche c'est très marrant (Il faudra d'ailleurs mettre ce cher Alceste à contribution, il s'y connaît en branches). Tant mieux si vous ne prenez pas ombrage des lunettes et encore plus tant mieux si cela vous fait rire... On aborde tout de même un sujet un petit peu délicat vous connaissez mes gros sabots (je crois que je suis venue avec chez vous un jour, avec (à l'insu de pas mon plein gré- bien sûr !) et donc voilà...depuis je fais un peu attention. Déjà que déchirer les affiches fait très mal, si on peut épargner les gens c'est la moindre des choses... Je vous souhaite tout le meilleur, et saluez pour moi Monsieur Albert ...
Écrit par : frasby | dimanche, 26 octobre 2008
Tiens tiens, bonsoir Sophie LL. Vous tenez aussi un blog, dites moi ! J'aurai grande joie à vous rendre une petite visite, à l'occasion. Cheminer au gré du vent, parmi les pensées et les désirs des autres, avec pour seules conditions d'y retrouver une sincérité aussi grande que l'amour de la syntaxe - est un plaisir inusable décidément.
Vous avez raison, Madame Frasby, le blog de Fuligineuse est excellent. Un grand merci pour votre accueil.
Écrit par : delest | dimanche, 26 octobre 2008
Frasby, une fois de plus mais je ne vous le dirai jamais assez, merci pour votre grande délicatesse.
Écrit par : Sophie L.L | dimanche, 26 octobre 2008
@Delest: Il n'est pas en mes compétences de "vendre" ma sincérité" ni d'en juger, celle ci remise entre les mains du libre arbitre du lecteur, nous sommes embarqués (eh oui le libre arbitre a des mains - et des yeux- qui pelotent tout comme le lecteur !) mais je puis vous assurer que mon accueil est sincère (déjà l'accueil) pour les billets c'est à vous de voir... L'amour de la syntaxe, le bel amour ...Pas sûr qu'on lui fasse tous les jours sa fête, mais on essaie...Je vois que vous êtes en terre pas inconnue, que vous avez déjà croisé la dame de l'éventail (sa vie est roman, et chez elle, rien que du beau linge)...Fuligineuse semble même se trouver à la croisée ... J'aime beaucoup ces situations.
Puis je vous demander une énorme faveur ? (j'en ris d'avance)
Si vous pouviez céder à mon caprice et ne pas m'appeler "Madame", c'est un terme de condamnée ;-)) `
(je plaisante mais à peine, la syntaxe a ses coquetteries, que la raison ne peut freiner (bon, ben euh faites comme vous voulez mais vous êtes informé, en m'appelant "Madame", de la peine que vous me ferez (peut on être + sincère ??? , on se le demande) ...
Un grand merci pour vos passages très remarqués ;-) Revenez quand vous voulez.
Écrit par : frasby | dimanche, 26 octobre 2008
@Sophie LL: Mais voyons, arrêtez ! je vais finir par le croire tout à fait et prendre des mollets si gros que je ne pourrais plus enfiler mes sabots (A Lugdunum, on enfile les sabots par les mollets allez savoir pourquoi ? une vieille coutume lyonnaise, demandez à Solko ) , et j'aurais une tête si enflée que je ne pourrais plus passer par les portes et les fenêtres que je photographie...ni parader avec mon grand chapeau (comme tata Yoyo )
J'ai déjà eu le Nobel de la délicatesse cette année (Le Clezio , n'a qu'à bien se tenir) déjà que je culpabilise parce que plein d'autres le méritaient. trop injuste !
Une question à propos : Est ce que Leopold osera nous ressortir "Tata yoyo" ? (mais je m'égare)
Bon , vous me remerciez , et je viens de demander une affreuse faveur (complètement goujate) à votre ami Delest, vous parlez d'une délicatesse ! A peine arrivé, que déjà on l'oppresse... Ah non Sophie, j'en ai bien honte... Je ne suis qu'une brute épaisse ;-))
Si vous pouviez me réchauffer une petite gaufre, j'ai besoin de choses raffinées en ce moment ;-)
Écrit par : frasby | dimanche, 26 octobre 2008
Frasby, vous savez bien que vous trouverez toujours chez moi un bol de soupe et des gaufres chaudes et douces comme vous les aimez!!! Bon, parlons peu, parlons bien:vous m'amusez de demander qu'on ne vous appelle pas "madame" ! Ah les femmes sont bien compliquées! car voyez-vous, moi j'aime bien être appelée "madame"! il est vrai que cela vieillit vos seize ans et ne dérange pas mes 150! Mais blague à part, il y a tant de "madame"...Entre le "madame, madame, j'ai mal au ventre je peux sortir?" de mes élèves et le "madame" qu'on donnait aux marquises même de 16 ans, il y a un monde!
Ah c'est un vaste sujet, un merveilleux sujet où égarer les hommes! madame? pas madame?
Pour dire vrai un "madame je vous aime" me plait plus qu'un "je t'aime", et presque autant qu'un "madame, j'ai mal au ventre, je vous aime, je peux sortir?"!
Allez vite, les gaufres vont refroidir! et ...euh...pour tata yoyo, je ne suis pas au courant, amis bon appelez-moi tous madame tata yoyo, si vous voulez! Madame Tata Yoyo de L'éventail! Oui ok ça fait un peu dame des cabinets!
Écrit par : Sophie L.L | dimanche, 26 octobre 2008
@SophieLL : Chapeau bas pour votre hospitalité, surtout que chez vous les mets sont généreux. Et je les vois courir vos gaufres comme certains à ces heures voient courir leur lit. Vous avez mille et une fois raison de remettre les pendules à l'heure au sujet de Madame... J'avais urgemment besoin d'un éclairage précis, vous me le portez sur un plateau (par pneumatique j'adore ce style d'envoi "par pneumatique"), et je vous en remercie. Comme vous dites "blague à part... Je prends conscience que je suis en train de demander à Delest qu'il cautionne mon déni... A t-on le droit de faire ça ? (s'interrogerait Patrick Bruel) (Ah brute épaisse que je suis !) pardon m'sieur Delest,
de grâce ! appelez moi comme vous voulez ! Blague à part donc, vaste sujet . Le drame date du jour (récemment) où un buraliste m'a dit "au revoir Madame !" et ce fût pour moi comme la mort dans d'atroces souffrances... Je regardais le ciel et j'y voyais de gros pigeons, des corbeaux cloaqueux qui emmenaient ma jeunesse. Je veux dire ma jeunesse avec cette part d'enfance. Parce qu'à 4 ans dans la vraie vie, j'avais déjà 150 ans. donc je ne m'y retrouve plus moi-même . Il y eut toujours pour moi dans ces âges de la vie une sorte de petit décalage. Alors je n'aime pas qu'on m'appelle madame. Voilà ! c'est dit. Comme J.L. Trintignant le signale à propos de vieillir en parlant de lui même "ça vient d'un coup" . Mais s'il faut rester une marquise de 16 ans pour qu'on m'appelle "Madame", je l'accepterai en faisant un peu la grimace, en même temps qu'un seul buraliste ,ose à nouveau m'appeler madame, je l'attrape par les oreilles (d'un bras, d'un seul) le soulève de 5M au dessus de la terre et lui réponds -Quoi ? quoi ? "Madame ? tu me traites de vieille, gredin ?" Voilà pas claire du tout mamz'elle frasby, mais vos éclairages oui. Tata Yoyo de l'éventail non surtout pas, c'est pas pour vous c'est une chanson d'Annie cordy.plutôt fritaille Goûtez moi ça : http://www.dailymotion.com/video/x2anh0_annie-cordy_music
les cabinets de la cantine ne sont pas loin. Ah pitié melle Pugeolles ! vite une calèche! direction l'éventail et sans tata yoyo. Je cours au gaufrier madame !
Écrit par : frasby | dimanche, 26 octobre 2008
Vous me faites mourir de rire Frasby! je connais très bien Annie Cordy, voyons! Assez fritaille en effet!
(A propos de "madame", dans mon immeuble - quand je ne suis pas dans ma vaste datcha bien sûr!- habite un monsieur extrêmement âgé, mais vraiment, du XVIeme siècle je pense, qui me tient les portes en m'appelant toujours "fillette" et franchement j'adore! Hier il n'allait pas bien. D'habitude à la question "Vous allez bien?" il me répond toujours avec panache:"Toujours quand je vous vois fillette" ce qui est assez fritaille aussi! mais hier il m'a dit "pas bien" et cela m'a fait beaucoup de peine. Une ou deux fois devant l'ascenseur que je ne prends pas -car j'ai ces choses en horreur- il m'a dit des vers de Victor Hugo à la volée, c'était splendide, j'aurais voulu le kidnapper.
Écrit par : Sophie L.L | dimanche, 26 octobre 2008
@Sophie LL : Je suis très déçue mais vous me faites également beaucoup rire . Déçue car je n'imaginais pas qu'on puisse à la fois partager tant d'intimité avec ce délicat monsieur Albert Thibaudet (quel cher homme! ) recevoir dans sa datcha autant de beau monde et connaître en même temps "Tata Yoyo" d'annie Cordy ... Ce n'est pas votre faute, c'est vrai, j'imagine vous aussi,que vous aviez la tv couleurs dans les 70 's ?( avec le noir et blanc on n'en serai jamais arrivé là ) J'aurais tellement préféré que vous me disiez- C'est qui Annie Cordy ?
Mais je constate avec tristesse que la culture fritaille nous a tous contaminés. Tata Yoyo c'est comme l'odeur du gargoton sur l'astrakan , après, impossible de ravoir l'astrakan même avec du génie sans bouillir. Votre histoire du vieux monsieur qui vous appelle "fillette", est émouvante on dirait une petite nouvelle, vous devriez le kidnapper virtuellement et lui donner le premier rôle dans un roman (peut être qu'il pourrait jouer aux dames avec Albert ?).Vous feriez là une bonne action.
Écrit par : frasby | lundi, 27 octobre 2008
l'extraterrestre
serait bien moi
si
la terre continue comme ça.
Écrit par : isdid | lundi, 27 octobre 2008
@isdid: Je crois ,sans vouloir vous contrarier
que si la terre continue comme ça
la concurrence va être rude
pour le poste d' extraterrestre, tout le monde
va se bousculer au portillon
sauf que nous on saura
que le vrai extra terrestre, au fond
c'est vous.
Écrit par : frasby | lundi, 27 octobre 2008
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