dimanche, 26 octobre 2008
L'hier ( Comme un dimanche )
"Sauvage est la proximité du sacré"
Friedrich HOLDERLIN CLICK
Le vierge, le vivace, mange la trinité à l'entrée des jardins. Tout en déshabillé de lierre, le Credo devient ode et se chante à l'envers...
Photo: Plante vivace de nos cimetières vue au grand cimetière de la Croix-Rousse à Lyon en septembre 2008.
A visiter : "Au menuisier ZIMMER" sur le blog de SOLKO
A lire : hyperion HOLDERLIN extr et ref.pdf
Pour mémoire: lierre passé : HERE
04:39 Publié dans A tribute to, Balades, Certains jours ..., De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
Commentaires
Joli texte. J'aime votre "tout en déshabillé de lierre". La trinité en sortira-t-elle indemne ?
Écrit par : gballand | mardi, 28 octobre 2008
Génial appropriation de la nature. "Sauvage est la proximité du sacré" c'est vraiment riche...
Écrit par : Léopold | mardi, 28 octobre 2008
@Leopold: Oui c'est un bel habillage, et pour une fois ce n'est pas l'élement qui porte la croix mais la croix qui porte l'élément sauvage... ce qui laisse coi.
Écrit par : frasby | mardi, 28 octobre 2008
@gballand : Merci. très froufroutants tout ça n'est ce pas ?
Quant à votre question... J'ai un ticket avec st Pierre pour une suite sur un nuage au paradis et je ne voudrais pas répondre à la place du bon Dieu ou de ses saints, trop de crainte d'être honnie dans l'autre monde... Dans le doute je m'abstiens... Mais il y a sûrement quelquepart un bureau des mystères où l'on vous renseignera...ou un spécialiste de lierre peut être un ami, un voisin ? Sait-t-on jamais...
Écrit par : frasby | mardi, 28 octobre 2008
Ah ! Hypérion! Figurez-vous qu'il y a de cela pas mal de temps, pour un spectacle qui ne s'est jamais fait, j'ai appris des pages et des pages par coeur de la traduction qu'en fit Jaccottet - d'ailleurs j'en garde avec bcp de plaisir un certain nombre en tête, que je me récite en forêt, et lorsque je croise une fée, je lui en touche qq bribes histoire de l' apprivoiser. Cela ne marche pas toujours. Hölderlin est himalayesque, si j'ose parler aussi mal. Et nous, pauvres Français, avec notre Hugo, nos Lamartine et nos Musset (pardon Sophie si par là vous passez), sur ce coup là, sans doute trop enraisonnés par les Lumières qui précédent, mais sommes-nous petits !
Écrit par : solko | mardi, 28 octobre 2008
@Solko : Vous m'envoyez là, une vague de chaleur venue des sommets de l'Himalaya (ça va encore choquer les géographes et les climatologues mais tant pis!) ;-)
Hölderlin est himalayesque, osez toujours parler ainsi (de lui)
et cette traduction de Jaccottet fort belle.
Hölderlin a déboulé au dessus de ma fenêtre, un jour il a changé ma vie. Je ne peux que partager vos ballades en forêt, et me coucher sous un grand chêne ou sous un saule pleureur
pour vous entendre réciter ;
et réciter encore,
et encore
et encore...
jusqu'à en disparaître...
Écrit par : frasby | mardi, 28 octobre 2008
Disparaître ?
Oh, ce serait un crime Frasby.
Car vous avez un ton à la fois railleur et consolateur, complice et distancié, qu'Hölderlin et sa poésie seraient fâchés de voir disparaître : qui plus est sous un grand chêne ou un saule pleureur.
Écrit par : solko | mardi, 28 octobre 2008
@Solko : Un crime ? Comme vous y allez !
Préférez vous que je me dissolve (comme ces trucs qu'on met pour enlever le vernis à ongles ) Très Hölderlinien, le vernis à ongles ! Parce qu'Hyperion le vaut bien .
Ou que je me pâme comme Pamela Anderson ? en faisant des waow ! et des "wouah !" à l'écoute des récitations
Voulez vous que je frappe des mains en cadence ? mais trop petit que tout ça ! Disparaître...
avouez que ça en jette ! on est holderlinien (on disparaît) ou on s'en va chez Lamartine (et on reste là) . Pas de demi-mesure , à la vie à la mort, c'est ça le romantisme allemand. En même temps vous me faites de si jolis compliments, que fâcher msieur Solko et msieur Holderlin , de concert, me ferait affreusement de la peine (d'autant qu'ils m'ont l'air copains ces deux là ! deux alpinistes chevronnés, faut les voir sur le pic de l'Himalaya, "le roi n'est pas leur cousin" comme dirait Sophie LL et puis que dirait msieur Alceste s'il apprenait qu'on disparaît sous ses chênes ou ses saules pleureurs... Ah non , faut point donner de chagrin à msieur Alceste, Vous avez raison c'est un crime !
On va faire simple, je vais me coucher dans la neige et vous allez continuer à réciter ... D'accord ?
Écrit par : frasby | mercredi, 29 octobre 2008
"Et comment des mots auraient-ils apaiser la soif de mon âme ? Des mots, j'en trouvais partout ! Partout des nuages... Je les hais comme la mort, ces misérables compromis de quelque chose et de rien. Devant l'Irréel, toute mon âme se hérisse. Ce qui ne peut m'être tout, pour l'éternité ne m'est rien..."
Hypérion, fragment Thallia.
Bonne journée à vous.
Écrit par : solko | mercredi, 29 octobre 2008
@Solko : la neige a fondu et moi aussi ;-)
Écrit par : frasby | mercredi, 29 octobre 2008
J'ai "exhumé" de mes archives (c'est le cas de le dire, vous parlez souvent de votre cave, moi j'ai mes caveaux) un billet sur le menuisier Zimmer qui recueillit Holderlin dans les trente dernières années de sa vie. C'est en fait sur cette relation Zimmer/Holderlin que le spectacle que nous devions - il y a longtemps - monter portait. Le spectacle a foiré, moi, je me suis empli d'Hypérion : tout fond, rien ne se perd !
Écrit par : solko | mercredi, 29 octobre 2008
@Solko: "caveaux " cela fait très "réserve" et un petit peu Toussaint (mais oublions Toussaint)
Cela fait très "bons vins"... Quand on les couche ils sont meilleurs.
Très belle cette histoire du menuisier Zimmer ... Dommage que ce spectacle n'ait pas abouti à une représentation publique
Comment s'appelait il ?
Tout fond rien ne se perd , j'aime beaucoup cette image intraduisible , cette immanence...
Empli d'Hyperion, vous êtes immunisé à jamais
contre la sottise.
Écrit par : frasby | mercredi, 29 octobre 2008
C'est vraiment le plus joli des sapins de Noël
Écrit par : Sophie L.L | mercredi, 29 octobre 2008
Puisque vous avez enlevé votre commentaire,ma réponse à celui-ci, et votre réponse, merci d'enlever tant qu'à faire ce sapin de noël, qui n'a plus de raison d'être
Écrit par : Sophie L.L | mercredi, 29 octobre 2008
SophieLL : j'allais répondre à ce commentaire ...
Je vous ai présenté des excuses. Je vous ai écris.
Je laisse votre commentaire, celui ci parce qu'il a du sens à mes yeux et une certaine raison d'être aux yeux d'autres lecteurs ...
J'ai enlevé la suite qui me paraît plus confidentielle et surtout mon commentaire qui vous était blessant (histoire de ne pas laisser publiquement quelquechose qui vous est si désagréable)
Je suis désolée que vous me prêtiez des intentions si peu respectueuses . Vous savez pourtant que je ne méprise pas mes lecteurs... Si j'ai touché un point sensible , que j'ignorais... Puissiez vous ne pas considérer mes excuses comme une simple formule de politesse ,mais comme quelquechose qui me tenait à coeur .
Libre à vous ...
Écrit par : frasby | mercredi, 29 octobre 2008
Frasby, je sais bien que vous respectez vos lecteurs, que vous ne les méprisez pas. Comment je pourrais penser cela?
Simplement j'ai été blessée, à titre personnel, c'est tout, par le ton ironique employé. Je suis inadaptée à la communication sur les blogues je crois et j'ai juste dit que donc je me retirais (sur la pointe des pieds). Je suis trop écorchée vive et insortable. Pardonnez-moi.J'étouffe en fait dans l'espace réduit des commentaires.Il y a quelque chose à quoi je n'arrive pas. Et je suis beaucoup trop sensible aux ruptures de ton, beaucoup trop susceptible, beaucoup trop ...chiante en un mot comme en mille!
Que mon absence sur votre blogue n'apparaisse donc pas comme un reproche, ou une fâcherie, ni à vous, ni à quiconque.(comme vous dites joliment et avec humour:" la planète nous regarde"!) .
"Certains jours" est exceptionnel, d'une grande valeur;Et vos réponses aux commentaires sont toujours pertinentes, attentionnées, très charmantes.
Don CQFD: c'est moi qui débloque!!!!
Écrit par : Sophie L.L | mercredi, 29 octobre 2008
@Sophie LL Je ne suis pas pour la politique de la terre brûlée, mais celle des fenêtres ouvertes...
Libre à vous de ne pas revenir , je n'ai aucun pouvoir sur votre liberté , libre à moi de le prendre pour une sanction, m'ôtant ainsi tout droit de réponse, tout possibilité d'amélioration.quoique vous en disiez.
Je ne peux recevoir de concert des compliments et une sanction. ni entendre que vous "débloquez", ce dernier argument (le déblocage) est tout à fait irrecevable.
Sachez, quoiqu'il advienne Vous serez toujours bienvenue ici, et accueillie avec bienveillance, si vous le désirez.
Quant à votre décision même. Elle me rend déjà triste.
Écrit par : frasby | mercredi, 29 octobre 2008
Pour les lecteurs: le nuage s'est dissipé entre Frasby et moi. Nous nous sommes écrit par mail et tout est ok. Je préfère, même si c'est pénible dire les pierres que j'ai sur le coeur quand ça m'arrive, et Frasby a l'extrême intelligence et la grande capacité de, comme elle dit, laisser les fenêtres ouvertes là où je noierais bien le bébé avec l'eau du bain comme on dit! Mais Frasby sauve le bébé, et remplit la baignoire d'eau fraîche comme du cristal ! Bref c'est rare quelqu'un avec qui on peut... virilement(!) faire le point entre quatre yeux par mail!et non pas bouder, se crêper nos jolis chignons etc. Peut-être bien que c'est une vraiment très grande vertu. Précieuse.La capacité à la confrontation. Re-bref: Frasby c'est raté pour ce coup-ci, vous n'êtes pas encore débarrassée de moi!!!!!!!!!!!
Écrit par : Sophie L.L | mercredi, 29 octobre 2008
@ SophieL.L : Vous exagérez, je n'ai pas cette étoffe de héros ni la cape dorée, ni le cheval blanc, pour sauver des bébés, et remplir des baignoires ...Vous vous êtes sensiblement attachée à ce qu'il n'y ait pas trop de flotte dans la salle de bain et d'objet balancés sur la tête du bébé. C'est vrai, je veux bien reconnaître que j'ai fait mon possible pour ne pas être débarrassée de vous, vous nous auriez bien manqué . admettez que vous avez eu une belle indulgence et un grand coeur, plus un esprit de réconciliation lors de nos joutes "viriles"( à l'allemande comme dirait kl-loth)... Ce bébé n'était pas bien lourd et l'eau du bain pas bien sale... (A notre décharge, oserai je dire sans ironie) L'ironie aïe (mon gros défaut) je le sais donc je ferai attention à l'avenir, autant pour moi, et puis vous savez j'ai un petit côté mysogine, les crêpages de chignons j'ai jamais trouvé ça joli joli, (c'est tout ce que j'abhorre chez les filles, une fille c'est fait pour faire les crêpes, ou pour faire des chignons, pas les deux ! (je sens que je vais me mettre à dos le MLF , les chiennes de garde enfin tant pis ! c'est pour la bonne cause !) et là, d'un coup je redeviens pas mysogine car votre décision de nous retrouver, m'enchante et m'adoucis (et pas que moi sans doute). J'aime bien votre formule "entre quatre yeux par mail " elle est très colorée. J'ouvre le champagne virilement (avec les dents),je défais mon chignon, , buvons à la vertu, aux qualités précieuses de la dame de l'éventail ( mes fleurs sont dans l'entrée) J'ouvre la porte en grand, car vous faire enjamber 4M de fenêtres par ce froid ,je ne me le pardonnerai jamais... Merci à vous.
Écrit par : frasby | mercredi, 29 octobre 2008
En résumé: assez ri! tout va bien! Bonne soirée Frasby, belle nuit à vous.
Écrit par : Sophie L.L | mercredi, 29 octobre 2008
@ Oui assez ri ... Tout est bien qui finit bien. Saluez votre ami Albert, vous savez que je l'aime bien et passez une excellente nuit, également un beau demain... A bientôt chez vous et ici.
Écrit par : frasby | mercredi, 29 octobre 2008
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