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vendredi, 21 août 2009

Du pareil au même

PARKING020AA.jpgPhoto : Fin des vacances. L'itinéraire est même flêché sur la pierre de l'église de Châtenay sous Dun. Cependant on a le choix. (Je n'ose dire l'embarras du choix). Nabirosina. Août 2009. © Frb

Si toutefois vous trouviez le choix un peu "limité", je vous conseille vivement d'aller défier le hasard en suivant d'autres flêches du côté des nuages... Vous ne le regretterez pas , (tout y très bien indiqué) :

http://les-nuages.hautetfort.com/archive/2009/08/27/le-ha...

A suivre... Billet ci-dessous 

Commentaires

En fait, tout dépend de l'état de la voiture.

Écrit par : Loïs de Murphy | mercredi, 26 août 2009

Pour vous des vacances. Pour nous, à vous lire : byzance (byzance ? vous avez écrit byzance ? comme c'est...). Et mes respects à la marchande de chapeau !

Écrit par : JEA | mercredi, 26 août 2009

Drôle. Je pensais, naïvement, que le cimetière et le parking, c'était la même chose...

Écrit par : gballand | mercredi, 26 août 2009

- "Les cimetières de village m'ont toujours fait penser aux photos de famille : tout le monde se connaît et tout le monde reste bien tranquille, à jamais l'un à côté de l'autre et chacun perdu dans son rêve. Avec leurs haines désorientées par tout ce calme."
"Les voix du Pamano", Ed. Christian Bourgois, p. 63.

Écrit par : p. o. Jaume Cabré | mercredi, 26 août 2009

je préférerai être parqué dans un lieu moins fréquenté, tiens dans la montagne !!!!Les cendres au pied d'un arbre et disséminées au gré du vent !!

Écrit par : patriarch | mercredi, 26 août 2009

@PATRIARCH au moins le choix de la croix ne se pose plus!

Écrit par : la bacchante | mercredi, 26 août 2009

@Loïs de Murphy : Tout à fait... ;-)
Cela dit il me semble que pour se faire enterrer ET au cimetière - ET -dans sa voiture- (ou au cimetière AVEC sa voiture) il faut une dérogation très spéciale. Par contre pour se faire enterrer au parking avec sa voiture, c'est beaucoup plus facile...
(Croyez en ma solide expérience ;-))))

Écrit par : Frasby | mercredi, 26 août 2009

@JEA : Vous avez dit Byzance ??? mon cher docteur ? Vous ne croyez pas si bien dire ! Monsieur le maire du village va être content ! puisqu'il a engagé de gros moyens pour flêcher son touriste , jusqu'à clouer sur une pierre partiellement restaurée par un éléve de Viollet Leduc , ce magnifique tableau d'art contemporain...
Cela dit le monument aux morts, (juste à côté des étreintes en oreilles de lapins...Je crois que vous avez assidûment suivi tous nos feuilletons, pour vous resituer dans le paysage ;-), le monument aux morts, disais je... (cf. le maquis de Beaubery) a été miraculeusement épargné. Il faudra que je vous montre ça un jour. Ainsi que la vitrine (collection été/ automne 2009/2010) de notre marchande de chapeaux, qui vous salue chaleureusement. N'hésitez pas à me le rappeler si j'oublie...
Merci pour vos encouragements .

Écrit par : Frasby | mercredi, 26 août 2009

@g balland : Mais ce n'est pas de la naïveté, voyons ! c'est de la clairvoyance ;-)

Écrit par : Frasby | mercredi, 26 août 2009

@p.o. Jaume Cabré : Tout à fait vrai... Et magnifiquement écrit.
"Les haines désorientées"... L'image est raffinée.

P.s : J'espère que La rentrée nous jettera dans ce livre jusqu'à épuisement des stocks. Nous vous devons bien plus que cette lumière ;-) sur les plages arrières des librairies. Que celles ci deviennent vitrines. Et dépasse les futurs best sellers ;-( déjà promis à la promo des littératures spectaculaires ;-( (bref... bref) . Nous reparlerons de J.C (de sacrées initiales !) quand chacun aura lu "Les voix du Pamano", et non pas...
"Les voix du Panama" comme me le souffle à l'oreille la marchande de chapeaux... Pouf pouf ...( Qu'elle est bête ! celle là !!!)

Écrit par : Frasby | mercredi, 26 août 2009

@Patriarch : Je partage assez votre souhait
(Si c'est un rêve... mais il faut bien prévoir un peu ;-)
se dissoudre dans l'air des montagnes ou des campagnes
Vous pourriez même être escorté dans cet eternel voyage par votre fabuleux bestiaire... Tous vos amis de la montagne (?)
cortège de lygosomes rubanés, chant du bihoreau à calotte jaune et du tamatia à gros bec... tout cela serait moins funèbre. En attendant, prenez du bon temps, il n'est pas l'heure...
et passez une bonne journée.

Écrit par : Frasby | mercredi, 26 août 2009

oh, avoir des visiteurs qui citent Jaume Cabré, me laissent sans voix, mais pas sans jalousie :)
Je comprend un peu mieux maintenant, l'expression "rouler à tombeau ouvert" ... ce sont juste des gens qui n'ont pas suivi le bon fléchage, sans pouvoir s'y résoudre, toutefois.
bon, comme j'affectionne aussi ces fléchages qui sont tout sauf le fruit du hasard, je vais mettre demain sur Les nuages, un autre de ces fléchages, qui tissent des liens entre les choses, et ces liens nous apparaissent soudain comme une evidence.

Écrit par : nuage | mercredi, 26 août 2009

FIN DES VACANCES
ah ça ma bonne dame ! c'est ben toujours les meilleures qui s'en vont les premieres ! mais paraît qu'elles ont point trop souffertes ! à c'que m'a dit la Maimaine ! mais vu comme elle débite menterie sur menterie faut pas trop y croire !

Écrit par : hozan kebo | mercredi, 26 août 2009

@Nuage : Je vous avoue que Jaume Cabré m'est venu par la grâce des superbes "Mot(s)saïques" de JEA, ardennais travailleur de nos esprits (qui en demandent toujours plus).
Je vous joins le lien avec toutes les recommandations de la marchande de chapeaux (de chapeaux bas qui se portent très haut ;-) et l'approbation sans réserve notre maison-mère :
http://motsaiques.blogspot.com/2009/08/p-163-les-voix-du-pamano.html
Votre commentaire va au coeur même des résonances multiples que nous affectionnons ici, se vouer à la flêche (du temps, du vent ?) à savoir peut être que le "bon" (?) flêchage n'est pas forcément le meilleur... Un moindre mal. Sauf pour ceux qui aiment les parkings (une passion qui m'échappe, mais tolérance oblige... envers les passionnés du "tuning auto" peut être ? Souffrir beaucoup, mais pas mourir quoique...;-)
Oui, tisser des liens entre les chose, mille fois oui !.J'irai glaner demain à votre domaine la flêche complice... J'espère que vous m'accorderez le plaisir d'établir haut et fort quelque lien à l'étage...
Merci de votre visite attentive... A suivre donc !

Écrit par : Frasby | mercredi, 26 août 2009

@Hozan Kebo :
FIN DES VACANCES ? (Ouh ben ! ché pas !)

Une grosse vilaine !!! Vilaine Maimaine !
Toujours à colporter des ragots celle là !!!
C'est toujours les vilaines qui restent !
Elle est coriace (vinzeu de diou !)
C'est facile quand on est la fenêtre
De dire que les autres souffrent pas
On lui a ben mis des boulettes
Dans son assiette à soupe
Comme dit la Berthe
"Mais ça crève pas,
De la carne c'tu Maimaine
Elle nous enterrera tous!"
Quoi que la Berthe
C'est pas pour critiquer
Mais elle sort ben
Du même panier !

Écrit par : Frasby | mercredi, 26 août 2009

p't'êt'e pas du même panier
quand même !
vu qu'la Berthe son homme
l'était un sacré bon vannier
et qu'il disait souvent
"faut pas mettre tous ses oeufs
dans le même panier"
et il gloussait en rajoutant
"et pas ses poules non plus !"
ce qui laissait tacroire
qu'il avait fricoté un peu
avec la Maimaine
notamment entre autres
Et tu t'souviens c'que disait
l'Raymond :
"le vannier ses mains
il les a toujours aux paniers"
et ça l'faisait rire
et pis tousser d'suite après

Écrit par : hozan kebo | mercredi, 26 août 2009

@hozan kebo
[...]
C'est ben à cause de ça
cette histoire de boulettes
à base de mort aux rats
que la Berthe glissa
dans la gamelle
à la Maimaine.
Le vannier o l' y cachau ben
Mais on comptâ plus les poussins
dans le panier de la Maimaine
qu'étaux pas du même groin
La berthe elle lui lança un jour
à la figure, de son homme
qu'elle y savaut tout
elle lui dit tout de go :
"Si te crois que j'y vois pas
que ctu bande de poussins
ils sont rouquins comme toi
et gras comme ta putain
c'est que te me prends pour une bille"
Mais le vannier jura haut
que c'était son cousin
que lui ressemblaut comme
Deux gouttes d'eau et
qu' caressaut les filles
et la Maimaine partout.
Le caquet de la Berthe en fût
tout refermé
Elle pardonna, pis son panier
vibra sous un doigt de vannier
Mais l'Raymond raconta
que la Maimaine vint relancer
le vannier sous un noisetier
Et que la Berthe voyant
de sa fenêtre
valdinguer les noisettes
se procura la mort aux rats...

Écrit par : Frasby | mercredi, 26 août 2009

merci pour le lien. je suis allé lire entre les lignes, parceque je n'aime pas trop lire sur un livre, avant de lire le livre lui-même.
Mais je veux absolument lire ce livre
J'ai vraiment beaucoup aimé L'ombre de l'eunuque de Jaume Cabré. c'est un magnifique roman et j'ai toujours voulu en lire d'autres.

et pour les liens à l'étage, faites comme bon vous semble. Le parking Les nuages est ouvert et dans un instant de confusion, on peut venir y mourir un peu.

Écrit par : Nuage | jeudi, 27 août 2009

@Nuage : Bien sûr, il n'est pas forcé d'aller lire le billet de JEA, chacun pioche à sa guise, le format blog est fait pour ça
mais je tenais à poser le lien, car si je connaissais de nom seulement Jaume Cabré, le billet tout à fait admirable et très documenté de JEA, m'a personnellement conviée à entrer dans ce livre, ce que je vais faire, dès mon retour en ville. Peut être que sans ce billet, Jaume Cabré serait restée pour moi, un écrivain parmi d'autres à lire plus tard... Inciter l'envie parfois ouvre d'autres perspectives qui de liens en liens... Difficile bien sûr de ne pas se laisser emporter par l'avis du chroniqueur. Certes... Sur ce point de neutralité, je peux comprendre
"L'ombre de l'eunuque" est aussi un beau titre.
J'ai adoré, votre parcours flêché, encore plus "nuancé" que le mien, concernant l'humour noir, (et un instant de confusion très ironique- ironie du sort, toujours, quel oeil
vous avez !nous pouvons croiser ces deux flêchage, pour ma part je le ferai avec plaisir si cela ne vous ennuie pas. Se perdre une seconde et mourir la seconde qui suit... Merci à vous !

Écrit par : Frasby | jeudi, 27 août 2009

Oh, le billet de Jaume Cabré m'a semblé très très bien aussi. Je l'ai commencé et puis, j'ai vu qu'il fallait que je m'arrête avant d'y apprendre des choses que je veux découvrir de la main de l'auteur. Il n'y a aucune critique, au contraire. Je trouve vraiment réjouissant qu'on parle de Jaume Cabré sur les blogs et vraiment, je vais lire sans tarder les voix du Pamano, dès que j'en aurai fini avec le prodigieux Juan José saer.

et euh, je veux bien croiser les fléchages, cela s'y prête, je crois si ce n'est que ça a l'air de supposer une opération bloguesque que je ne connais sans doute ni d'éve ni d'adam. Est-ce que ce sont ces histoires de trackbacks auxquelles je ne comprends goutte, tant je suis habitué une utilisation extraordinairement naïve des blogs. Bon, faites comme bon vous semble. Je regarde, et je fais si je suis capable :)

Écrit par : Nuage | jeudi, 27 août 2009

@Nuage : Je comprends tout à fait , vous savez ... Je procède de la même façon avec la musique. Il m'est insupportable de lire la moindre critique, le moindre article, avant d'avoir écouté le disque... Une fois que je m'en suis imprégnée, je vais lire ce qu'il se dit ici et là. Mais ça ne modifie pas mon ressenti pour autant. Quant à la littérature, j'ai décroché (dire que je me suis arrêtée, à la fin du siècle dernier serait peut être exagéré, mais j'ai une sacrée longueur de retard concernant les auteurs d'aujourd'hui, alors parfois j'ai besoin de passeurs (cela dit je ne lis pas "le Monde des livres ;-) De passeurs particuliers, disons des passionnés, qui vont aussi au delà de la plume purement journalistique ;-)... C'est un peu cela que j'essayais de dire (fort mal certes) à propos de JEA et de son style bien à lui. C'est pourquoi j'aime aussi d'autres passeurs plus anciens tels Zweig, Walter Benjamin, ou plus près de nous, François Bon aujourd'hui et quelques autres plus féroces tels pierre Jourde... Que vous me passiez ici le nom de Juan José Saer, est encore une autre invitation, auteur dont je ne sais presque rien sinon que j'ai feuilleté "le fleuve sans rives" chez un ami, sans avoir le temps de le lire, et le peu entrevu m'avait carrément emballée... Merci donc de me passer ce fil.
Pour les liens, je vais mettre votre billet en lien, j'y tiens ,mais de votre côté, ne vous embêtez pas...Pas question de trackbacks et autres sortes de ces tourments bloguesques bien trop "private" pour moi, si le blog nous force à trop de contraintes, ce n'est vraiment pas la peine... Il s'agit juste de coller l'adresse de votre page flêchée en bas de la mienne, pour que le lecteur puisse, s'il ne le connaît pas se retrouver sous le nuage. Votre utilisation "naïve" comme vous dites est parfaite, ne changez rien. Il y a des sophistications dont on se passera aidément... Etre "tagué" par exemple. Ah ah ça je le refuse !!! et trackbacks je n'ai toujours pas pigé...Donc tout va bien.

Écrit par : Frasby | jeudi, 27 août 2009

Oh pour mettre un lien, cela doit être dans mes cordes :)
Concernant Saer, c'est une de mes plus belles découvertes récentes. Mon blog s'appelle ainsi à cause du 1er livre que j'ai lu de lui et dont il y a un extrait ici:
http://les-nuages.hautetfort.com/archive/2009/05/14/encore-les-nuages.html

Par un fait incroyable, alors que je suis féru de litterature argentine, et que Saer enseignait à l'université de ma ville, j' ai passé toutes ces années en ignorant jusqu'à son nom ...

Écrit par : Nuage | vendredi, 28 août 2009

Oh pour mettre un lien, cela doit être dans mes cordes :)
Concernant Saer, c'est une de mes plus belles découvertes récentes. Mon blog s'appelle ainsi à cause du 1er livre que j'ai lu de lui ( il y a un extrait sur mon blog, mais j'ai du mal à passer le lien ...

les-nuages.hautetfort.com/archive/2009/05/14/encore-les-nuages.html

Par un fait incroyable, alors que je suis féru de litterature argentine, et que Saer enseignait à l'université de ma ville, j' ai passé toutes ces années en ignorant jusqu'à son nom ...

Écrit par : Nuage | vendredi, 28 août 2009

@Nuage : La derniere anecdote est assez étonnante.En plus,
vous me donnez envie vraiment de découvrir de + près cet auteur. Je connais bien mal les écrivains sud américains...
Bien que j'en ai rencontré un aussi , sans savoir qui il était, dans des circonstances limite absurdes, mais on s'est bien marrés à faire des pyramides avec des chaises lors d'un pince-fesses dans un théâtre. Sauf que si j'avais su qui il était, je n'aurai pas osé, surtout que pendant qu'on s'amusait, tout le gratin du theâtre, cherchait ce monsieur pour la conférence de presse (car c'est un monsieur sérieux et très honorable) et un magnifique écrivain. Bref ... J'ai quand même regretté de ne pas lui avoir dit combien j'aimais ses textes. Le hasard n'existe pas donc ! Avez vous assisté aux cours de Saer ?

L'histoire de la genèse de votre blog est très jolie aussi, j'aime beaucoup "nuage" c'est simple, doux, ça convient vraiment à votre domaine... Que je n'ai pas encore tout visité, mais pour le lien je vais chercher... Surtout lire cet extrait, votre blog est limpide, très aéré, ça ne doit pas être bien sorcier à retrouver.
Merci pour Saer, ... a suivre donc, à bientôt chez vous.
Je vous souhaite une excellente journée

Écrit par : Frasby | vendredi, 28 août 2009

Oh, ça aurait sans doute le pire que je suive des cours de Saer sans savoir qu'il etait écrivain .... mais non, je n'ai pas fréquenté cette fac là. Voilà, il est mort en 2005, et moi je ne l'ai croisé que récemment.
j'aime beaucoup ces histoires de rencontres, qui, entendons nous bien ne doivent rien au hasard :). j'aime donc beaucoup l'idée d'avoir fait des pyramides avec un écrivain que l'on admire sans même savoir que c'etait lui. Parfois, cela se passe bêtement: je suis allé à la bibliothèque, j'ai pris le livre d'untel, et il m'est apparu que c'etait génial ... bon, c'est juste banal, mais on ne va pas cracher dans la soupe. mais parfois, on arrive à un écrivain, par des chemins de traverse qui sortent de cet ordinaire là ... que sais-je ...on s'est fait enlever par un extra-terrestre qui a vomi, une pile de livres d'untel et des années après, on découvrira sans que le hasard sans mêle, que cet écrivain là, on l'aime plus que tout ... c'est ce qui m'est arrivé pour Ernesto Sabato ( non, c'etait pas un extraterrestre, c'est moins banal que ça, voyons ... ). Et puisque j'ai vu passer une citation de Dostoievski sur votre blog, je pense que Sabato ne peut vous être étranger ... avec ou sans petit homme vert, il est impossible de ne pas croiser un jour Sabato, si l'on aime Dostoievski ...

Écrit par : Nuage | vendredi, 28 août 2009

@Nuage : J'aime beaucoup cette phrase "Il est mort en 2005, et moi je ne l'ai croisé que récemment"
Ca nous donne une idée de la superbe intemporalité du monsieur...
C'est vrai, ces rencontres ne doivent rien au hasard, mais n'est ce pas un constat que d'autres évènements (cheminements ?) pourraient nous confirmer après... ?
Oui, cette idée de pyramide hilarante avec des chaises
dans une communication en yaourt intégral cachera prudemment le nom de cet auteur, car on risquerait de me prendre pour une mythomane, tellement on imagine mal ce monsieur (sérieux § assez âgé) dans une posture aussi abracadabrante mais après coup j'étais moins fanfaronne, puisqu'à cause de cet épisode rigolo, certes, certains journalistes n'ont pas pu interviewer notre écrivain, (il y a donc eu menus dégâts collatéraux) Mais le monsieur m'avait confié qu'il préférait que ce soit moi, qui aille chercher une coupe de quelquechose au bar (J'imagine qu'échapper à ces journalistes était clairement volontaire, bien que j'en n'en ai rien su...). J'adore ces chemins de traverse. Récemment un écrivain que j'aime bien, est venu ici commenter, je n'arrivais plus à me rappeler le titre d'un livre de lui que j'avais adoré. Le même jour je vais à la bibliothèque, chercher un autre livre précis, que je ne trouvais pas, j'étais pressée et énervée, par un geste maladroit j'ai fait tomber 5 ou 6 livres... Et celui qui est tombé à mes pieds était le fameux titre, de l'auteur qui était venu commenter (ça ne fait pas de moi une grande mystique) mais sur le coup j'en fus sidérée. non, vraiment, le hasard n'existe pas !
Sabato, (quelle honte!, je ne le connais pas) encore de nom juste de nom ! alors que Dostoievski est un de mes auteurs préférés. Voilà que votre commentaire promet un très vaste champ d'exploration à venir. Merci à vous, vraiment !
Bonne journée !

Écrit par : Frasby | vendredi, 28 août 2009

moi aussi, de tout temps, Dostoievski a été mon écrivain préféré ! (bon, après mes 15 ans, quand même hein !) donc sans vouloir vous commander, et en vertu de cette coincidence de goûts, il faut absolument considérer l'achat et la lecture immédiate ! de "héros et tombes" de l'immense Ernesto, qui a passé 98 ans et pour lequel j'éprouve une admiration et une affection sans borne, et sur qui plane, plus que sur tout autre, l'ombre du grand Fiodor :) ( bon, je deviens lyrique quand je parle de Sabato, mais vous comprendrez en le lisant :)))
(bon, j'avoue que j'aimerais bien connaitre le nom de cet écrivain batisseur de pyramides, mais la bienséance m'en empêche :)))
amicalement

Écrit par : Nuage | vendredi, 28 août 2009

@Nuage : Voilà un commentaire assez super ! (aux amis de Dostoïevski)...
Dostoievski , j'ai mis très longtemps à m'en séparer (non pas que j'en fus dingue à ce point, disons "accro";-) une fois plongée dans ses bouquins, c'était + fort que moi , je ne pouvais plus lire d'autres auteurs. J'ai décidé de ne pas du tout le lire pendant un certain temps ... (danger de rechute ?) ou bienfait de rechute , je ne sais pas... Mais j'en suis là. Cela dit en butinant j'ai fait quelques belles découvertes dont (s'il faut rester chez les russes)
Tchekhov... J'aime beaucoup le lyrisme quand il est sincèrement passionné donc, ne vous gênez pas pour me faire la "réclame" de Sabato, je vous avoue que je suis déjà bien emballée par vos arguments, et en plus vous répondez à la question que je me posais, que j'allais vous poser, quoi lire en priorité de Sabato ? Me voilà comblée... Passé 98 ans ça force aussi l'admiration. Mais ce n'est pas seulement le grand âge qui me persuade, comme vous vous en doutez. Je rentre à Lyon bientôt, je sens que je vais me faire rat de bibliothèque au rayon littérature étrangère. Une façon de repartir un peu...
Merci pour vos recommandations (nullement des commandements) mais quand même , j'avoue que suis en voie de conversion. Pour le monsieur aux pyramides de chaises... Ce n'est pas pour faire tant de mystères, après tout je ne l'ai vu qu'une demi-heure à peine, il y a à peine 10 ans mais par respect pour lui , (même si il ne lit pas les blogs et a dû oublier ce fugitif instant ) je préfère ne pas révéler son identité (comme il y avait tentative pas si cachée de sa part, de fuir les journalistes et les mondanités et que paradoxalement ce monsieur est très convoité et très courtisé, disons que c'est plus correct de ne pas tout révéler.
Merci à vous... Je suis allée sur votre blog ce soir, le temps m'a manqué pour poser quelques commentaires, mais je suis littéralement sous le charme , le temps de contempler, tout ce que je n'ai pu suivre au jour le jour , enfin, j'y retournerai très bientôt. Bonne fin de soirée... Nuit ?
Merci encore pour Ernesto !

Écrit par : Frasby | samedi, 29 août 2009

je crois que l'expérience de dostoievski est si intense qu' on ne s'en remet pas facilement :). Tout semble si fade après ... pendant des années, j'ai été à la recherche d'un vertige semblable ...
aussi celà m'avais fait sourire de lire sur un site:

"Pour moi, Dostoïevski est tellement au-dessus du reste de la littérature que c'en est presque ridicule. Personne d'autre n'a atteint une telle puissance. Personne d'autre ne communique aussi directement avec le plus profond de mon âme." parceque j'adhérais tellement à ça. découvrir Dostoievski à l'adolescence est une expérience décisive :)


il ya pas mal d'années que je ne le lis plus pourtant. Pourtant ces derniers temps, je songe à relire L'idiot dans la traduction de Markowicz, pour voir :). elle m'attend!

Mais Ernesto Sabato est également fabuleux. Aussi je vous envie d'avoir à le découvrir :))) Ernesto a si peu publié ( et tellement brulé ses livres ) que le tour est assez vite fait ( du moins quantitativement ... ) . Mais "héros et tombes" et "L'ange des ténèbres" sont deux livres que j'aime infiniment ! (l'ange des ténèbres à été sauvé de justesse de la folie pyromane de Sabato, concernant son oeuvre). J'aime profondément aussi, ce que je sais de l'homme ...

Écrit par : Nuage | dimanche, 30 août 2009

@Nuage : Votre commentaire est très juste... Je me souviens avoir dévoré à l'adolescence trois volumes de "crimes et châtiments", au départ parce que je trouvais très belle ...la reliure !!! ;-) ... A l'arrivée l'immersion eût des conséquences (même si je ne saisissais pas vraiment tout le sens de ce roman, relu depuis), c'était un vertige d'écriture si prenant, que tous les autres auteurs me paraissaient fades à côté. Hormis Flaubert (mais pas très comparable). Depuis j'ai un peu dé-radicalisé mes instincts de lecture, je n'en suis pas si déçue (loin s'en faut). Gombrowicz, Kundera,Tchekhov, Kaflka, Borges et les autres... Quoique l"idiot" dans la traduction de Markowicz , ça tente assez ;-) .. Hum hum (rechute en perspective ?)
De SABATO ; Un homme qui brûle ses propres livres ? c'est fou ! encore une chose que j'ignorais... (Ne connaissant pas du tout Sabato, êtes vous en train de me dire que son style n'est ouf ! pas du tout pompier ? ;-) Vous m'invitez vraiment à ce rayon E ? D ? S ? qui m'attend aux bibliothèques. Je chercherai. En plus les titres suggérés sont puissants.. Ma rentrée ira donc à Jaume Cabré, De Sabato, (et L'Ulysse de Joyce, j'ai promis à Solko). Toujours ça que PPDA, Nothomb et Alexandre Jardin n'auront pas... heu heu !)... Merci à vous nuage !

Écrit par : Frasby | dimanche, 30 août 2009

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