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vendredi, 12 mars 2010

Icare II

Si vous avez loupé le début vous pouvez cliquer sur l'image

TREE76.JPGZarathoustra avait remarqué qu'un jeune homme l'évitait. Et un soir, comme il traversait seul les montagnes qui entourent la ville appelée "La vache bigarrée", voici que dans sa promenade il trouva ce jeune homme appuyé contre un arbre et jetant sur la vallée un regard fatigué. Zarathoustra entoura de ses mains l'arbre contre lequel le jeune homme était assis, et il parla ainsi : "Si je voulais secouer cet arbre avec mes mains, je ne le pourrais pas. Mais le vent que nous ne voyons pas le tourmente, les mains invisibles sont les plus terribles." Stupéfait le jeune homme se leva et dit : "J'entends Zarathoustra et justement je pensais à lui". Zarathoustra répondit : "Pourquoi t'en effrayes-tu ?" - Mais il en est de l'homme comme de l'arbre. "Plus il veut aller vers les hauteurs et la clarté, plus ses racines aspirent à s'enfoncer dans la terre, à plonger vers le bas, l'ombre, les profondeurs - le mal." "Oui, vers le mal ! s'écria le jeune homme. Comment se peut -il que tu aies découvert mon âme ?". Zarathoustra sourit et dit : "Il est des âmes que l'on ne découvrira jamais, à moins de les inventer d'abord."

FREDERIC NIETZSCHE : extr. "De l'arbre sur la montagne in "Ainsi parlait Zarathoustra". Editions Flammarion 1996.

Photo : Des arbres s'élèvent au printemps sur la colline (qui travaille). Peut-être s'envoleront ils en Avril ? Photographiés sur le Boulevard de la Croix-Rousse à Lyon en Mars 2010. © Frb.

Commentaires

Si les pensées de Dieu sont impénétrables, celles de l'homme le sont bien souvent !!!

Écrit par : patriarch | mercredi, 24 mars 2010

Ah, finaud Frédéric... il savait à qui il avait affaire le philosophe au marteau... déjà, dans cette petite histoire, il nous raconte une chose inventée, sur des concepts qui se retournent à la fin sur le lecteur et pas sur les personnages, puisqu'ils ont joué dans la pièce... et nous, nous écoutons tout cela comme s'il s'agissait d'une vérité alors que dans son histoire même, FN (oh, le vilain hasard) nous dit de nous méfier de ce qui est raconté ou soi-disant professé, ou montré...
Du coup, Frasby, subtile la photo... mais ça n' m'étonne pas de vous... :)))

Écrit par : mon chien aussi | mercredi, 24 mars 2010

@Mon chien aussi : C'est vrai FN ! je n'avais pas noté ça dans mon esprit pas si subtil, enfin ! ;-)
Admettons que la photo soit un pur hasard tout comme les drôles d' initiales. Admettons que ce billet n'existe pas et que ce soit le lecteur qui l'ait inventé.
Admettons que je ne sois pour rien dans toute cette histoire
Admettons que Nietzsche soit mort...
Nous voilà dans de beaux draps n'est ce pas ?

Ps : un commentaire pareil est signé, qu'il fût d'un autre m'aurait aussi étonnée ! Merci à vous !

Écrit par : frasby | vendredi, 26 mars 2010

@Patriarch: Oh oui, ça ... Se préoccuper de ce genre de sujet semble une cause perdue d'avance, il vaut mieux regarder les nuages ;-)

Écrit par : frasby | vendredi, 26 mars 2010

sorry (comme disait mon vieux pote le Harreng)
mais pour une fois (LE HARENG : le foie c'est un truc de morue !pas de hareng!) (MOI : vos gueules les poiscailles !)
donc , disais je, avant d'être interrompu par ses poissons pas frais (LE HARENG ET LA MORUE : propos injurieux ! on va se plaindre à la Halle aux poissons)
MOI : font vraiment chier ces trucs à arrêtes !
je disais donc ....
sorry mais je me demande comment j'ai pu me délecter de cet "ainsi parlait Harenzaramorufouchtra"
à relire l'extrait que tu cites je trouve ça extrèmement mauvais , lyrique , déclamatoire , etc etc
LE HARENG+LA MORUE + LA MOUSTACHE DE FRIEDRITCH hurlent de rage

Écrit par : hozan kebo | samedi, 27 mars 2010

bonjour Frasby contente de retrouver mon bain de culture !!ça m'a manqué preuve dans mon "univers"
à bientôt

Écrit par : catherine L | dimanche, 28 mars 2010

@Hozan Kebo : Du hareng l'art en sort essoré,
Friedrich tout écaillé, Ecce morue
De votre commentaire hareng gnieux en diable envers et contre mon lyrique moustachu et mes (en) choix bien arêtés de morue terre à terre.
Je retiens, ne retiens que votre ton, ton ton
le ton quoi ! sur lequel souffle le puissant tonnerre d'un Hozan bouffemoruefouchtra, on retiendra encore de la leçon (la maman des poissons elle est bien gentille etc) que euh... (parole de morue) que ...
Le ton c'est bon !

ps : Comme tout finit par des chansons, quittons nous bons amis, la halle de la morue vous l'offre, (avec Friedrich Lapointe
tout redevient possible ;-O !)
http://www.youtube.com/watch?v=TNqRcKqQOPo

Écrit par : frasby | lundi, 29 mars 2010

@Catherine L: Vous êtes déjà revenue ? ou bien c'est mon horloge à tête de morue qui retarde ? ou avance ?
Enfin...Contente itou, de vous retrouver, et même que je vais sûrement bientôt me réjouir de vous retrouver ailleurs avec et dans votre univers... Merci à vous !

Écrit par : frasby | lundi, 29 mars 2010

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