Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 16 juillet 2010

Le prestige de la mort

Des fleurs pour Patrice Moullet (frère de Luc) :

http://www.patricemoullet-alpes.com/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Patrice_Moullet

Et puis encore des fleurs pour Luc Moullet (frère de Patrice et cinéaste admirable vivement recommandé par la maison) :

http://www.telerama.fr/cinema/luc-moullet-j-aime-la-manie...

http://www.cahiersducinema.com/article983.html

http://cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr/index.ph...

Sans oublier, une belle couronne (de fleurs) pour la chanteuse (qui est plutôt actrice)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Claire_Bouanich

Commentaires

Après les frères Pennequin :), voilà qu'on (que je) découvre les frères Moullet. Je ne connais ni Patrice (le musicien chercheur/inventeur), ni Luc, qui fut pourtant aux "Cahiers" (que je lisais) et j'aimerais bien voir le film "La comédie du travail" pour lequel il eut le prix Jean Vigo.

Dites Frasby, êtes-vous bidouilleuse de sons dans un orchestre ? ou chez vous, ce qui est pareil ; des fois chez soi on est tout un poème ou tout un orchestre...

Écrit par : Michèle | samedi, 31 juillet 2010

@Michèle :Les frères Pennequin c'est un mystère parce que Serge ressemble trop à Charles dans l'esprit. J'aimerai savoir, s'ils sont 2 ou s'ils ne font qu'un. Les frères Moullet, oui, des surdoués ces 2 là. J'avoue avoir un grand faible pour les films du Luc, si vous n'avez pas vu "Barres" je crois que c'est visible en 2 parties sur youtube, et c'est vraiment du bon du beau,de la belle critique comme on aime, tout très jouissif. Et en plus comme vous dites "les cahiers" tout ça, Luc Moullet avec son air de ne pas y toucher, de se la jouer cheap etc..il s'y connaît grave de chez grave en cinéma, en tant que réalisateur, il y a tout son art qui se pose là. C'est magnifique. Il est immense. "La comédie du travail" je n'ai jamais vu, comme vous c'est un film que j'aimerai aller voir et puis "La terre de la folie" qui est sortie je crois en 2008 j'ai vu des extraits incroyables, à la fois absurdes et atroces et puis il y a eu sa rétrospective au Centre Pompidou, j'ai un ami qui a tout vu, enchanté de absolument tout et surtout du bonhomme . Sinon, bidouilleuse ? Oui, tout à fait, je le suis, chère Michèle (quelle intuition ! ;-) mais pas dans un orchestre, ou desfois dans un orchestre de hauts parleurs, mais j'ai lâché un peu tout ça, chez moi j'ai un orchestre de cuillères en bois, des dictaphones etc... et là en ce moment je cherche un peu des voix de gens qui n'ont pas la pratique de lire, pour essayer de lier ça un peu à la poisie. Sound is art. Voici mon maître absolu que vénère, les sons inouis, splendeur et mystère de l'objet sonore
http://www.youtube.com/watch?v=OZDRlpAr6Hs
Des maîtres, j'en ai 2 ou 3 autres... Mais j'arrête là. oui, ça vaut mieux pour tout le monde. J'arrête là ;-)

Écrit par : frasby | samedi, 31 juillet 2010

C'est vrai ça, qu'est-ce qu'on s'ennuierait s'il n'y avait pas la mort au bout.
Ça paraît tellement évident dit comme ça... mais ceci est une phrase de vivant qui va mourir, et qui ignore donc le goût réel de l'éternité. Une manière de consolation pour avoir moins peur, en somme.
Ou une motivation supplémentaire pour mieux utiliser son temps, ah oui, ça c'est positif !

Je ne sais plus qui disait - W.Allen peut-être : "C'est long l'éternité, surtout vers la fin " :)

Écrit par : Jean | samedi, 31 juillet 2010

@Jean: C'est pas pour me vanter Jean , mais si (imaginez, avec des si !) si on ne vieillissait pas, si restait mettons pas plus vieux que 34 ans euh... et on dirait qu'on aurait supprimé toutes les maladies (d'accord ?) ...Si l'espace était infiniment extensible, de sorte qu'il y ait de la place pour tout le monde (+ que maintenant, par exemple) , si (avec des si) on arrêtait une bonne fois pour toute de nous bassiner avec ce truc totalement odieux et démodé qu'ils appellent "la valeur travail", si on installait des fumoirs (avec des si) des fumeries dans les lieux publics, et si et si, et bien moi je crois que la mort au bout, franchement je m'en passe allégrement et que si on me donnait 350 ans de vie en plus je trouverais ça encore trop court ,on fait quoi en 350 ans en réalité ? dites moi ...(rires) . Avec 600 ans de points vie en plus en plus déjà je me sentirai plus à l'aise (600ans, le temps d'apprendre à vivre...) et ce n'est qu'au bout de mille huit cent quatre vingt dix neuf ans ans, que je crois, que j'arriverai à commencer à y voir plus clair à condition qu'on m'accorde encore 5 ou 6000 ans de plus pour parfaire un peu les ébauches de mon plan de vie. Non, franchement la mort, qui permet de mieux optimiser le temps, entre nous Jean... ;-)
vous allez dire je fais la maline, oui, je fais la maline et j'assume et je vous le dis, persiste et signe, (de mon modeste point de vue) pas besoin de la mort au bout de quoi que ce soit bien au contraire, en abolissant la mort, on pourrait apprendre réellement à vivre, et la paresse, deviendrait une valeur morale, on pourrait rester assis sur un banc pendant 10 ans si ça nous plaît, mieux ressentir les choses, prendre le temps bien comme il faut pour tout. Evidemment il faudrait qu'on soit très intelligent, parce que là je ne suis pas sûre qu'on soit vraiment d'attaque pour aborder l'éternité. L'être humain a besoin de geôles, je crois, quand il n'y en a pas, il lui faut toujours en inventer de nouvelles, mais imaginez, Jean, si l'être humain était différent (s'il avait une énorme tête bien faite-rires-s'il faisait plus de vélo, s'il était plus affectueux) imaginez le pied que ça pourrait être de vivre pour l'éternité. Je ne suis pas du tout d'accord avec Woodi Allen (je trouve que l'éternité passe trop vite ;-))

Écrit par : frasby | samedi, 31 juillet 2010

Vu comme ça je suis d'accord, oui !
Euh... mais pourquoi 34 ans ? C'est l'âge de raison, 34 ans ?
La valeur travail est un oxymore, une aurhénem mufisterie !
Et 10 ans sur banc à causer tranquilles, je prends. On mettra le banc devant la mer, j'aime les grands espaces, ils favorisent la relativisation et je relativise tout.
:)

Écrit par : Jean | samedi, 31 juillet 2010

@Jean : Pardonnez moi les fautes ( tesaufs euffrases! drapon naje !) sur le commentaire précédent, je corrigerai, promis, j'étais si pressée d'en finir, d'abolir la mort, avec mes petits poings rageurs. Oui, pourquoi 34 ans ? quelle idée ? disons 34 ans, c'est ma mesure perso très subjective (une fois passé l'âge du Christ, plus de superstition possible), sinon, chacun choisirait l'âge qui lui conviendrait le plus, on ne va pas faire un monde qu'avec des gens de 34 ans, ce serait l'enfer.Une secte ne serait pas pire. Prou le vatrial ej susi pomclètement en saphe ecav vosu, la laveur (l'avaleur ?) vatrial est une aurhénem mufisterie, on ne le rida sajami essaz.
Le banc devant la mer, je prends ! Et comment !
d'ailleurs j'ai une copine qui peut nous fournir ça gratis, on demandera à Bébert de se pousser un peu (pourquoi il est pauvre, le Bébert ? il faudra qu'on demande lui à Catherine L à son retour, moi! je le trouve pas pauvre du tout), enfin le banc devant la mer, je vous le livre,vous n'avez même pas à bouger de votre fauteuil, il vous suffira de sauter de votre fauteuil au banc (n'est ce pas magique de vivre ? ô Jean ? ;-)), goûtez moi ça (à supposer que le lien fonctionne)
http://mirlitonne.canalblog.com/archives/2010/07/26/18675406.html
Les grands espaces oui, je prends vous relativisisez tout, moi aussi, je sens que nous allons bien nous entendre... Les grands esprits se rencontrent toujours sur un banc a dit euh Socrate ? (rires). Le temps d'aller visiter un nouveau placard...
Et j'arrive !

Écrit par : frasby | samedi, 31 juillet 2010

J'ai bien aimé suivre cette conversation sur la mort, à deux, sur un banc. Bébert pas loin, qui ne veut pas déranger son monde...

Je me souviens d'un roman de Jacqueline Harpman "Les Ephémères". Roman épistolaire, un échange entre une femme et un homme, tous deux immortels, que leurs contemporains successifs ne devaient à aucun prix soupçonner tels. Ce roman disait magnifiquement le temps qu'il faut à un être humain pour vraiment sentir, comprendre, grandir...

A "Orlando" (de Woolf), il est donné de vivre trois siècles en ayant toujours trente ans. Il finit dans la peau d'une femme de lettres. Je ne l'ai pas lu. N'ai pas lu et ne lirai pas Woolf...

Écrit par : Michèle | dimanche, 01 août 2010

@Michèle :Vos commentaires sont passionnants. Permettez moi de vous le redire (c'est peut être la saison des compliments mais je peux vous jurer que les miens sont infiniment sincères et vous les méritez, quoique ce ne soit pas qu'une histoire de mérite ;-), chaque fois je vous lis, ici et là, me vient une sorte d'étonnement bienheureux, qui se lie comme par enchantement à toute chose que j'espère. Je découvre des mondes inconnus, tout autant que ces invitations à amplifier, intensifier les mondes connus. en tout cas vous nous donnez drôlement envie de lire ce roman de Jacqueline Harpman. Beau titre, au thème passionnant, si fragile. Personnellement, (c'est subjectif;-) j'ai tendance à croire qu'une seule éternité ne suffirait pas pour nous rendre humainement assez beaux il nous faudrait plusieurs bails d'éternité éternellement renouvellables ;-) pour enfin toucher une sorte de grâce qui ne soit pas immédiatement déchue. Enfin tout ça pour dire que j'ai aimé, que j'aime, partager votre dernière phrase à propos de madame Jacqueline. Question facultative, vous n'aimez pas Virginia Woolf ? Comme vous, je n'ai jamais lu Orlando, j'ai eu entre les mains "La traversée des apparences" et sans jamais l'ouvrir, sinon pas plus loin que la biographie, j'ai un peu de mal avec Virginia Woolf, et ce n'est certes pas un jugement de valeur morale ou littéraire, c'est autrechose et si peu rationnel, j'ai gardé le souvenir de cette lettre écrite en 1941 qu'elle laissa à l'attention de son mari juste avant son suicide, ces derniers mots m'ont toujours épouvantée, à vrai dire, je ne puis caresser de fascination (et même pas poètique) pour une chose si souffrante. On touche encore là, l'illusion du prestige (de la mort?), une douleur trop profonde et peut être la maladie qui ne peuvent si clairement s'énoncer et se cachent sous un sacrifice qu'on dirait romantique c'est terrible, oui vraiment terrible pour celui qui doit ensuite s'arranger afin de suvivre à cela (je cite un extrait de cette ultime) : « J'ai la certitude que je vais devenir folle [...] Je commence à entendre des voix et ne peux pas me concentrer. Alors je fais ce qui semble être la meilleure chose à faire. Tu m'as donné le plus grand bonheur possible... Je ne peux plus lutter, je sais que je gâche ta vie, que sans moi tu pourrais travailler. [...] » (Virginia Woolf).

Écrit par : frasby | dimanche, 01 août 2010

Oui Frasby, je n'aime pas Virginia Woolf. Grammaticalement je devrais dire : non Frasby, je n'aime pas ; mais je n'aime pas vous dire non :)
Les compliments ça finit par devenir rigolo, rigoletto. Je vais vous dire comme vous avez dit à Solko (à propos du bronzage) : "pas de ça entre nous " :)
Pourquoi je n'aime pas Woolf ? J'en sais rien, c'est irrationnel, l'ai jamais lue. Peut-être l'histoire de "la chambre à soi". Même si le combat est justifié, même si la femme (l'afemme) n'est pas sortie de millénaires de brimades, j'en ai marre des catégorisations... marre.

Écrit par : Michèle | dimanche, 01 août 2010

@ Michèle : Oui, je comprends ("oui, je n'aime pas" sacrée formule ! et vous avez trouvé moyen de l'inventer ah Chimèle ! décidément vous êtes birogniricle !) "la chambre à soi", j'avais complètement oublié, je vous avouerai (j'adore vous avouer ;-) que ce n'est pas ma tasse de thé, pas plus que certaines choses qu'on trouve dans le journal d'Anaïs Nin, (beurk !)oui, je mélange tout et alors, ça gêne qui ?. De toute façon, avec une mauvaise foi féroce, je déteste tous ces machins de femmes : femmes fleurs, femme bulles, femme femme, femme libérée, femmes de tête, femmes de dos et de profil femmes trucs bidules et machins chouettes. Je préfère même lire ce vieux mufle de Schopenhauer (aussi rigolo rigoletto que nos plomcimentations de tujlile) Ce vieux crapaud d' Arthur à qui je ne montrerai certes pas un volant de mon jupon (le + fronpi), ni mon bronzage clanb de geine (d'Eugène ?). Foin des
géroticasatoin arrière toutes, je suis pour la femme à lové (en lové ?) c'est là ma seule verendicatoin. La "femme-draisienne" si vous voulez. Et si nous allions nous faire bronzer sur la même plage Chimèle ? Ca vous dirait ? on seriat assises sur la serviette à Solko (;-0 !) on lui feriat la surprise, à moins que Samy Yarf soille chez lui et nous invite sur son chaty...? Sinon vous avez raison ,y'en a marre ! marre ! marre ! ;-))

Écrit par : frasby | dimanche, 01 août 2010

@Michèle :Un petit bonus ? Je vous l'offre pour vous faire passer un très beau dimanche. En l'honneur des femmes qui ne veulent rien. J'espère que ça vous plaira, voire même...
qu'idéologiquement (;-O!) vous y retrouverez autant que moi ;-)

http://www.youtube.com/watch?v=tzIrouIdZMg&feature=related

Écrit par : frasby | dimanche, 01 août 2010

Les commentaires sont fermés.