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jeudi, 17 mars 2011

L'hiver s'en va

 Sur l'air d'une chanson de Jean Sablon 

av derniermo1341.JPGav der mov4046.JPGav der mov1324.JPGl'hiver s'en va,le monde en marche,vieillir,filature,ritournelle,irreversibilité,saisons,le temps qui passe,le temps qui reste,humanités,lot commun,hier,lucien du plateau,croix-rousse,aujourd'hui,demain,destinée,cruautéretraités de la X rousse 2.JPG Photos : L'hiver qui s'en va vu par Lucien Duplateau, Photographe officiel du"café des artistes" à la Croix-Rousse (from Lyon, since 1946).

© Lucien Duplateau 2011.

(tout droit de reproduction interdit sous peine de suppression des internettes) 

Commentaires

L'hiver s'en va, avec son assonance antipathique, avec ses corbeaux, ses tueries de pauvres gens, vive le vent d'hiver !, plus de bouillottes, plus de neige aux franges d'écume ; place aux papillons blancs, aux fenêtres ouvertes, avancer dans l'hiver à force de printemps ; c'est en croyant à la vie et aux mots qu'on les fait éclore.

Écrit par : Iron Ikunst | jeudi, 24 mars 2011

@Iron Ikunst : Les papillons blancs, (dits parfois "Apollons" bientôt les papillons oranges (dits parfois "belles dames") sont de grands messagers, on leur offrira nos premières fleurs sans rechigner, mais admettrait-on qu'ils vivent avec les papillons gris ou noirs ? Cela gênerait-il l'engouement printanier, insolent quelquefois de célébrer la nouveauté ? Et sans soucis, on ne saurait bouder ses qualités, ni la vie, ni cette idée de renaissance et votre réflexion sera aussi belle et puissante que les pas de l'hiver paraîtront laborieux, à ce qui est vieux, gris ou noir, fatigué. Mais ce sera encore pour regarder le printemps en ouvrant grand les yeux, et fermer la page de l'hiver, comme on éloigne les épouvantails des espaces conçus pour la joie et les jeux. Si l'on pouvait en toute saison faire éclore les mots (et les images peut être ?), parfois, bêtement je me dis, que ce serait beaucoup mieux (mais bon...). Merci à vous, de d'ouvrir quelques fenêtres ici et de jeter les bouillottes (les faire fondre au soleil ?)... Plus de neige ! Franges d'écume et sons veloutés pourtant sublimes. Plus de neige, vraiment ? (soupirs...)

Écrit par : frasby | jeudi, 24 mars 2011

@ Iron Ikunst

Ces excuses pour mon commentaire (estuaire-océan) du billet qui précéda.
Mes quelques mots semblent négliger le deuil tombé d'un sale nuage et qui ne vous épargna pas.
En réalité, ce commentaire fut rédigé alors qu'aucun autre n'était publié ici. Dès lors, sans avoir pu vous lire. Cette ignorance explique une apparente désinvolture vraiment innocente.

Écrit par : JEA | jeudi, 24 mars 2011

@JEA : Votre message s'adressant à Iron je lui laisserai le soin de vous répondre, s'il repasse par ici et s'il le souhaite... Mais comme je suis responsable de ce qui se publie ici, je tiens à ajouter une précision qui a son sens et vous confirmerai, JEA, aussi involontaire sera cette "maladresse", (pas la votre, la mienne) que la publication ici des messages ne se fait pas dans l'ordre où je les reçois dans ma boîte aux lettres perso, cet ordre n'est pas modifiable techniquement , c'est un des mystères de cette publication "modérée", il me semble. Votre message normalement ainsi que ma réponse auraient dû se situer visiblement ici AVANT que ne nous parvienne le message d'Iron. Cela étant, je n'ai pas le pouvoir pour l'heure de rendre l'ordre tel qu'il était à l'origine ce qui serait dans ce cas, préférable/, j'ai fait le choix de publier les commentaires intégralement, j'ai fait le choix de publier votre commentaire, de vous répondre il s'agit de ma responsabilité non de la votre , vous écrivez "semblant négliger le deuil, mais ce serait un "semblant seulement..."
Qui pourrait imaginer que vous éprouveriez quelque désinvolture ? Je crois que Iron sait combien nous partageons et respectons sa peine du moins l'aura t-il deviné par une conversation que j'ai eue, hier, avec lui à propos de son ami, qu'on ne pourrait éprouver la moindre désinvolture face à un évènement aussi triste que la disparition d'un ami. J'ai fait le choix de vous publier ou de vous répondre par innocence, également, parce que le terme de "désinvolture" ne pouvait pas traverser mon esprit à ce moment là, certainement pas à votre endroit et je vous assure, que si quelqu'un doit présenter ses excuses à Iron et Michel pour l'ordre regrettable qui se trouve ici, infidèle à nos intentions, ce n'est que moi, pas vous. Vous n'y êtes absolument pour rien, puissiez vous ne pas en douter.
Merci infiniment pour vos attentions. Amicalement.

Écrit par : frasby | jeudi, 24 mars 2011

Bonjour Frasby, Iron Ikunst, JEA,

Je me permettrai de réagir aussi comme lectrice pour dire à JEA à quel point sa contribution était la bienvenue et que nous avions bien compris qu'elle s'était écrite alors que l'intervention de Iron Ikunst n'était pas encore publiée.

Quand j'ai posté, j'avais pour ma part lu, et Iron Ikunst et la réponse de Frasby, et bien que ne connaissant pas Jean-Luc Feitas, (j'aurais pu le croiser et surtout croiser son travail, mes activités m'amenant parfois à Albi), j'ai réagi à cette réalité de notre humaine condition et au scandale que sera toujours une disparition prématurée.

Écrit par : Michèle | jeudi, 24 mars 2011

Frasby j'aime vos photos, ou plutôt les photos de Lucien Duplateau :)
Personnages en marche et on entend alors autant d'histoires, de bouts de vies, passées à usiner (quoi donc ?)...

Écrit par : Michèle | jeudi, 24 mars 2011

@Michèle : Pardonnez moi pour les redites, et passons aux photos merci d'apprécier les clichés de notre grand ami Lucien Duplateau,
(sacré Lucien ! ) ça fait plaisir que vous le lisiez ainsi, croquant ses camarades, à usiner quoi donc ? Si on l savait ! il faudrait que je vous le présente (mais ce n'est pas le même genre que monsieur Marcel Rivière bien que les deux messieurs soient d'un monde en voie de disparition qui mériterait toute notre attention...
Est ce le cas ? (question...)

Écrit par : frasby | jeudi, 24 mars 2011

@ Frasby

Nous n'allons pas risquer de creuser le nuage noir en insistant. Voius n'êtes pas plus responsable des contraintes bêtement techniques de votre serveur que je ne le suis du mien qui débloque avec une fantaisie n'amusant que lui-même...
Très simplement, mon commentaire après les larmes aux yeux d'Iron Ikunst : on entendait comme une cacophonie là où j'aurais respecté un silence non réductible en minutes...
NB : et merci aussi à Michèle.

Écrit par : JEA | jeudi, 24 mars 2011

@JEA : Non, (sourires). Nous n'allons pas tomber dans le nuage noir, ni le creuser, ni sombrer dans le pathos, concernant excuses justifications etc... Je vous rassure ma réponse à Michèle fermera toutes justifications supplémentaires, elle éclairera ma position, qui paraitra peut être indélicatesse, mais enfin comme vous après coup, un silence aurait été mieux, dans un sens oui, mais le terme cacaphonie ce n'est pas le mot qui convient, disons une discordance maladroite, j'aurai pu supprimer votre commentaire et ma réponse surtout, m'apercevant de cela mais lisser tout ce qu'il y aurait d'anguleux, parfois dans le fait de communiquer, n'est en général pas mon parti pris, sauf si cela gêne les personnes. Cela dit si cette "cacaphonie" non, contraste mal disposé, vous gêne, et que vous préférez le silence il n'y a aucun problème je peux toujours effacer c'est techniquement facile, et je m'accorderai à votre choix, celui ci ou celui là, sincèrement, n'hésitez pas à me le dire et je respecterai ce qui vous paraît préférable
NB : Pour revenir au sens : je vous renverrai à l'avant dernière lettre qu'écrivit J.L Fetas à Michel Gaudrion,
cette lettre :(cf sous le billet "Fallen angel") avec l'accord de Michel Gaudrion que je remercie et l'approbation de Iron Ikunst qui étaient les amis de JLuc.

Les autres précisions sont dans ma réponse à Michèle, (l'ordre de parution du courrier étant si aléatoire,pardonnez moi s'il est possible les répétitions - involontaires- bien sûr !)

Écrit par : frasby | jeudi, 24 mars 2011

@Michèle : J'accueille et j'apprécie votre note bienveillante et partage votre sentiment . Pour ma part même si cela paraîtra encore maladroit et indélicat, de l'écrire ainsi, je prends la responsabilité (et peut être aux yeux de certains, l'indélicatesse), de ne pas opposer la mort à la vie. et je n'opposerai pas une censure sur certains enthousiasmes, d'où mon choix de laisser tel, le commentaire de JEA, et ma réponse, non pas dans le but d'afficher des éloges mais parce que l'enthousiasme qui est celui de JEA, et le votre bien evidemment nous portent, cela existe et ne renie pas la peine et le deuil. Si cela gêne JEA sur sa demande, je peux aussi effacer. L'enthousiasme joue aussi contre la mort, puisque nous pouvons mourir d'en manquer, ces choses là ne sont pas tellement séparées contre tout ce qui nous arrive dans le flux désordonné des évènements. Vos enthousiasmes à vous et JEA, sont des grâces autant que des boucliers contre tout ce qui donnerait à désespérer. Lectrice de JEA comme vous, nous le savons respectueux. Merci Michèle, pardon pour cette réponse trop longue : je voulais ajouter autre chose celle ci très chère, elle le sera, à vos yeux, il me semble :
Pour JL Fetas, pour sa mémoire, artiste absolu dans ses partis pris et sa vie, Michel Gaudrion a eu la gentillesse de me poster aujourd'hui un mot, et je l'en remercie, infiniment : il nous transmet avec amitié l'avant dernier courrier qu'il reçut de JL Fetas, cette lettre de l'artiste à son ami artiste est un aussi manifeste brut, sans concession qui en dit long sur la condition de la création, du peintre, de l'artiste contemporain, le désespoir et le découragement, quand l'art et la vie ne font qu'un. Ce courrier de JL Fetas nous touchera encore de près et je ne peux que vous inviter à le lire. Il sera publié aujourd'hui sous le billet "Fallen angel"
NB : le courrier de JLF ne sera publié que demain, la technique capricieuse m'obligeant à différer
Merci à vous et à JEA, à Michel, Iron ...

Écrit par : frasby | jeudi, 24 mars 2011

oui, à l'année prochaine, ou fin d'année plutôt.... Belle soirée.

Écrit par : patriarch | jeudi, 24 mars 2011

@Patriarch : Préférant l'hiver au printemps, j'attendrai avec impatience l'année prochaine, ils seront tous là,
et vous même, j'y compte bien! en attendant nous ferons macérer l'eau de vie, s'il est possible... Beau printemps et bonne soirée à vous.

Écrit par : frasby | jeudi, 24 mars 2011

Ces personnages qui n'ont plus que leurs jambes pour les porter et pour combien de temps profitent des moindres instants pour encore savourer la vie en évitant les écueils de la circulation.
Quand ils sont seuls, ils avancent, oh, pas vite, selon leur rythme ralenti par le temps qui use. Quand on s'arrête de marcher, c'est pour longtemps ...et plus.
Les ombres de l'hiver sont différentes des autres saisons quoique les saisons aient perdu le fil des saisons ...
(n'oubliez pas votre petite laine, Frasby et puis ces nuages venus d'ailleurs ...)

Écrit par : saravati | vendredi, 25 mars 2011

@Saravati : Ah le temps qui use ! c'est un souci :)... Vous avez un don pour la broderie qui se laisse lire avec grand plaisir, merci à vous. Les écueils de la circulation ça c'est quelque chose aussi , les feux rouges verts n'acceptent pas la lenteur. On ne se rend pas compte, quand on marche vite qu'il est plus dangereux de marcher lentement que marcher vite dans une grande ville, à la campagne c'est le contraire on marche vite et il y a risque de se prendre les pieds dans un troupeau de vaches, de se faire renverser par un hérisson et c'est vrai que les ombres de l'hiver ne sont pas différentes, très juste tout ça y'a plus de saison et même que c'est le mois se Juillet à Lyon, j'avais ma petite laine, ma gabardine, et ma toque en fourrure et je croisais des gens en shorts, en tongs (horreur!) j'ai même vu des filles en dos nus cet après midi, j'vous jure ! y'a plus de saisons, c'est de la faute à toutes leur génétique et aux enzymes gloutons, et au nuage (aïe ! ) on les regarde d'un drôle d'oeil ces foutus nuages, à présent. Après être sortis couverts dans notre jeunesse, on sortira masqués, quand on sera vieux... Tout ça très gai evidemment.
Au plaisir de vous lire, ici et là, je passerai faire un petit tour chez vous cette nuit en attendant, usons bien le temps au redoux...

NB :Tout comme chez Jea chez Jean , j'ai tenté mille visites chez vous, mais il y a mille cerbères à l'entrée il m'est pour l'heure impossible de vous commenter, cela dit (entre autres) j'ai adoré l'histoire du chérubin pas encore déchu qui attrapa la souris à la main, et même sous la torture, je n'en dévoilerai pas la fin :)

Écrit par : frasby | vendredi, 25 mars 2011

Frasby
Ah, quelle hôtesse vous faites, trouvant toujours chez vos hôtes une note positive et que vous emballez avec beaucoup de bienveillance et d’élégance !
Même mes modestes écrits pas fréquentés par les grands de ce monde trouvent grâce à vos yeux !
Oui, moi aussi, j’ai un tempérament plus que frileux même par soleil déclaré et je ne comprends pas la résistance de ces jeunes à moitié déshabillés dès que le thermomètre passe la barre des …10°. Ce qui fait qu’on vient de me découvrir une carence en vitamine D, parce que j’étais sans doute très couverte.
Allons, prenons la couette et affrontons ce pâle soleil de mars …aglagla, je ferai provision de sirop et d’échinacéa …
Des cerbères, chez moi aussi ? Une intolérance de Hautefort (c'est bien lui ?) vis-à-vis de blogspot ? Ah ce racisme des opérateurs !
Chez JEA et Jean, deux blogueurs que j’apprécie énormément, il n’y a pas de barrières mais nous appartenons au même blogspot land !
Pourquoi n’essayez-vous pas l’anonymat signé comme d’aucuns l’ont conseillé ?
Bien à vous !

Écrit par : saravati | mercredi, 30 mars 2011

@Saravati : Merci pour ce mot vraiment souriant et qui me fait sourire aussi je suis toujours impressionnée quand "les grands" de ce monde viennent commenter ici, (sourires)
je veux dire par "grands de ce monde" tous les gens que vous pourrez lire en dessous des billets ici (vous aussi, et chez vous aussi, mais oui !) ou alors nous sommes tous tout petits, c'est l'un ou l'autre, mais point de monde à deux vitesses dans un si petit endroit tel certains jours, tenu par un fil qui n'est pas invincible, j'apprécie votre bienveillance, je ne pensais pas que vous trouveriez ma réponse ici, mes efforts déguisée en anonyme oui, j'ai "tout" essayé ! ( même avec un tee shirt
"i love blogspot") n'auront pu amadouer les cerbères et je reviens bredouille mais je vous lis autant que je le peux, bien que le temps me manque, ces temps ci pour tout lire et commenter les kamarades, et j'aime beaucoup me balader chez vous, l'écriture est fluide, on respire, une possibilité de commenter ne me parait pas impossible, disons qu'elle doit être aléatoire, ou bien il y a peut être des "heures spéciales?", j'ai pu passer chez Jean 3 ou 4 fois (sur 500 ?) jamais chez Mo(t)saïques 2, à mon grand désespoir, et JEA le sait, mais enfin je ne désarme pas, il est insupportable (dans l'idée) qu'une machine oblige un être humain, à renoncer. Et je ne suis pas sûre que les opérateurs soient à ce point dans le racisme de leur plein gré, enfin j'espère pour eux !
Au bulletin météo, à Lyon "les nudistes" sont un peu rhabillés, grâce au temps "frisquet" à ma joie, mais qu'advienne un 17° ce sera à nouveau Palavas sur Rhône, les débardeurs, les (damned !)bermudas et toute cette "contenterie" d'un coup, personnellement le côté "soleil = " contents ", ne convient pas à ma nature de rabat-joie, et puis la carence en vitamine D c'est vrai, ça peut jouer (peut être sur le cerveau aussi ?) je n'avais pas pensé, à ça, j'espère que pour vous, ce sera remédiable, c'est quoi exactement l'échinacéa ? J'ai vu qu'il y en avait tellement de sortes qu'on pourrait en faire un poème à la manière des chemins et des bois de JEA. Alors Saravati Jean, et JEA viendraient de la même maison mère ? (Iron ikunst aussi (c'est une pépinière ! il semblerait que les meilleurs, s'y retrouvent :) Iron et Jea sans concertation, me suggéraient d'aller planter ma tente à blogspotland, c'est vrai, j'y songe un peu mais c'est du bazar alors j'oublie, mais c'est tentant, le badge "anti-cerbères" serait sans doute fourni. merci à vous pour la visite réconfortante, aux premières éclaircies je sors la chapka, et en me promenant, le long des quais sous ma couette, je penserai à vous ;-)
à bientôt ici ou là

Écrit par : frasby | jeudi, 31 mars 2011

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