Egalité

Etiez vous rue Baudrand Le 30 mai 2008 aux alentours de minuit moins cinq ?Pourtant il y en avait du monde agglutiné devant la boîte aux lettres de l'hôtel des impôts à attendre son tour top chrono pour poster sa petite enveloppe  avant minuit.Je n'aurais pas pensé que notre ville comptait autant de retardaires tous hilares et rassurés de se voir aussi nombreux à cette heure à partager la joie d'être enfin là,à temps alors que tous pour ainsi dire luttant contre la montre jusqu'à la dernière seconde étaient arrivés à l'hôtel (des impôts),par acquis de conscience et avec l'énergie du désespoir, la plupart n'y croyant plus.Imaginez un peu Rue Baudrand, la fête au village en pure impro autour d'une seule boîte bourrée à ras bord d'où plus aucune enveloppe ne pouvait rentrer.Et au lieu de se battre chacun pour soi ,avec sa petite enveloppe contre une boîte aux lettre qui recrachait systématiquement notre bon geste,on s'est mis à plusieurs,les vieux ,les jeunes,les filles et les garçons avec force et on a bourré comme des sauvages,avec les pieds ,avec les mains, les enveloppes des copains et des copines dans la boite ... Parce oui, En cinq minutes on est tous devenus copains liés par cet esprit de communauté retardataire ,unis par le même stress l'hypernervosité de ceux qui vivent toujours avec la peur de ne jamais y arriver. Normal, à force de s'y prendre toujours à la dernière seconde .Et à minuit tout était bien.On a juste regretté que l'hôtel des impôts n'ait pas prévu une sauterie avec buvette ,guinguette ,clairette de Die ...Parce qu'à minuit deux on aurait bien guinché et fêté notre grande victoire jusqu'à l'aube.

Fraternité

La nuit remue

Tu portes ailleurs la bataille.

Tu me désertes ainsi.

Je ne t'ai jamais suivie .

Je ne vois pas clair dans tes offres.

Le petit peu que je veux, jamais tu ne l'apportes.

A cause de ce manque, j'aspire à tant

 

HENRI MICHAUX : "Ma vie" extrait de" La nuit remue" / poésie Gallimard.

 

          

Paddy's Corner : pub irlandais (boulevard de la Croix-Rousse à Lyon, et son toucan dessiné par le serveur irlandais qui nous demandait si on aimait son toucan. Bien sûr, on l'adore ton toucan !

L'île aux enfants

"Un néo-marxisme va renaître,d'anciens mythes vont se réveiller,de nouveaux mythes incubent(...)Je crois non seulement à l'expérience mais en ses prolongements possibles."

Edgar Morin "Pour sortir du XXem siècle" - 1981 - 

Saison pas chère

 

Destinées

"Penser aux mille et une manières qu'ont les hommes de se tailler un chemin"

Y.Reza extr."L'aube,le soir ou la nuit" 2007

 

Indémodable fête des mères

 

 

 

 

 

 

 

 Gauguin faut voir...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci à Sauzy Vaucher pour son très bel ouvrage,"cadeaux à la carte".Ici le fameux bracelet,réalisé à base de boules anti mites et de brins de lacets de pataugasses,pour une fête des mères "à la Gauguin".

Coït céleste

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hier, fin d'après midi place A. Poncet à Lyon. L'extatique regain de nos fontaines (mes amis quelle leçon !) Serions nous trop petits pour cette ville, cher amour ?  Tu me dis que non ? Pourquoi Non ? Et quelle est cette langue que je ne comprends pas ? Ce charabia. Qu'est ce qui est retrouvée, dis ? C'est qui "elle "? Hein ? (Oui, oui, on cherche !) ...

 

 

Increvable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Affiche Show Dalida - photographiée le 18 Mai 2008-

cette affiche est une sorte de petit miracle .Quand on pense qu'elle est là depuis un an et sept jours ... Je l'ai trouvée hier seulement sur un poteau de la petite place (dont j'ai oublié le nom) face à l'entrée principale du Parc de la tête d'Or. Nous y retournerons dès Mai 2009 pour savoir ce qu'elle est devenue. Patience donc !

Comme un dimanche

 

Autre question

                                                                                                

 Oui, Pourquoi au juste ?

  Panneau publicitaire trouvé à la sortie de la gare de Mâcon Ville-Mai 2008-

 

To remember

 "L'homme ne pourra plus accepter de travailler sans créer ni participer aux décisions" (Fr.Mittterrand 1983)

 

 

 

L'insouciance de la jeunesse

 en 1977...l'avenir n'existe plus.                                        

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Le soucis des âgés

 en 1977 toujours...et déjà les revendications.