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jeudi, 13 novembre 2008

La vie

la vie.JPGUn message qui se passerait presque de commentaire ... Si ce n'est qu'autour de la vie ça bave un peu, et qu'on aimerait peut-être d'autres couleurs que le bleu, le blanc et le rouge ... Chacun ici, ne voyant la vie qu'à son mur, n'assumant de signer que sous la rature...

Pour faire un petit résumé rapide, je vous livre, (modestement) quelques sens de la vie (merci le Wiki !) histoire de se remettre à jour, qu'on en finisse une bonne fois pour toutes avec l'éternelle question: "Pour vous la vie c'est quoi ?" A moins qu'on décide de reformuler à partir de petits riens subjectifs une définition bien à soi. Du général au particulier, d'abord 5 formules pour la gloire (version presbyte du général), si les myopes ne s'y retrouvent pas, on entrera dans les détails  CLICK ...

LA VIE : LES GRANDES DEFINITIONS :

la vie est le nom donné : 1/ Aux formes auto-organisée et homéostatique de la matière (organismes vivant) ayant une capacité de duplication et d'évolution. Cette définition est parfois étendue à l'ensemble des êtres vivants de la biosphère. 2/ A un phénomène empirique particulièrement important pour les humains (qui sont eux-mêmes vivants et pour qui les autres êtres vivants ont une place particulière), mais qui ne se laisse pas facilement définir (cf. infra). Ce phénomène s'oppose à la notion de matière inerte, et s'articule avec la notion de mort. 3/ A la durée qui sépare la naissance de la mort. 4/ Au contenu en événements ou en actions de cette étendue temporelle, pour un humain. 5/ A l'approche harmonieuse des relations humaines . (eh ben voilà ! Nous y sommes presque!) CLICK + un  tout autre aperçu ou léger glissement de la définition 5 du général au particulier sur l'excellent Blog "Agota" ) ICI

Photo : Montée de la Grande côte, pentes de la Croix-Rousse à Lyon. Novembre 2008 ©.

Un léger différé...

"Un matin, le vizir de Bagdad heurte dans un marché une femme au visage blafard. Ils ont tous deux un mou­vement de surprise. Le vizir sait qu’il a rencontré la Mort. Affolé, il accourt au palais et supplie le grand calife :" Puisque la mort me cherche ici, lui dit-il, permets-moi, Seigneur, de me cacher à Samarcande. En me hâtant, j’y serai à la tombée de la nuit !" Sur quoi, il selle son cheval et file au grand galop.

Plus tard dans la journée, le calife rencontre lui aussi la Mort. "Pourquoi, lui demande-t-il, as-tu effrayé mon vizir, qui est si jeune et bien portant ?" "Je n’ai pas voulu lui faire peur, répond-elle. J’étais juste surprise de le voir ce matin à Bagdad, car j’ai rendez-vous avec lui, ce soir, à Samarcande."

Fable orientale rapportée par Clément ROSSET in psychologies " Rencontre avec le philosophe Clément ROSSET". Lien utile  ICI

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"C'est écrit dans le ciel "comme le chantait le philosophe Bob Azzam DEMO ICI.

Photo : Ciel du 13/11/ 2008 vu d'une fenêtre, de trois étages au plus tôt du petit matin ©.

samedi, 18 octobre 2008

Trace

"L’élan qui soutient le processus d’ouverture continue du Moi vers Autrui, c’est le désir. Selon Emmanuel LEVINAS CLICK , il existe une différence radicale entre le désir et le besoin. Le besoin ressemble à l’amour-propre maintes fois dénoncé par les moralistes français du dix-septième siècle. Il ne vise que sa propre satisfaction. Le désir, en revanche, se définit comme une faim insatiable de la présence d’Autrui. Faim qui ne fait que s’accroître des tentatives déployées pour l’assouvir. Faim qui ne peut se réduire à une appétence égoïste, qui ne se confond nullement avec l’attirance sexuelle, puisqu’elle consiste à vouloir s’exposer toujours davantage à son prochain, à assumer de plus en plus de responsabilités à son égard. Le philosophe cite à ce propos la scène inoubliable de Crime et châtiment de DOSTOIEVSKI, où Sonia Marmeladova regarde un Raskolnikov désespéré et éprouve envers lui une  "insatiable compassion". D’après E.LEVINAS, il est significatif que DOSTOIEVSKI ne dise pas «inépuisable compassion : comme si la compassion qui va de Sonia à Raskolnikov était une faim que la présence de Raskolnikov nourrissait au-delà de toute saturation en accroissant, à l’infini, cette faim".

Sources notes de lecture: " La trace de l'infini dans l'oeuvre d'Emmanuel LEVINAS" par Léonard ROSMARIN.

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Photo: Les corps aimés d'Alceste, modèles vivants sous le soleil d'automne vus près des pistes cyclables dans une rue perpendiculaire à la rue Descartes à Villeurbanne.

mardi, 26 août 2008

L'Intempestif

chapiteau-azd-95-+++.jpgL'histoire n'est pas l'expérimentation, elle est seulement l'ensemble des conditions presque négatives qui rendent possible l'expérimentation de quelque chose qui échappe à l'histoire. Sans l'histoire, l'expérimentation resterait indéterminée, inconditionnée, mais l'expérimentation n'est pas historique.

Dans un grand livre de philosophie "Clio", PEGUY, expliquait qu'il y a deux manières de considérer l'évènement, l'une qui consiste à considérer l'évènement, l'une qui consiste à passer le long de l'évènement, à en recueillir l'effectuation dans l'histoire, le conditionnement et le pourrissement dans l'histoire, mais l'autre à remonter l'évènement, à s'installer en lui comme dans un devenir, à rajeunir et à vieillir en lui tout à la fois, à passer par toutes ses composantes ou singularités. le devenir n'est pas de l'histoire, l'histoire désigne seulement l'ensemble des conditions si récentes soient - elles dont on se détourne pour "devenir" c'est à dire pour créer quelquechose de nouveau. C'est exactement ce que NIETSZCHE appelait L'Intempestif".

Gilles DELEUZE in "Pourparlers". Extr de "Futur antérieur" n° 1, printemps 90, entretien avec Toni NEGRI - cité dans le livre "Pourparlers" paru aux éditions de minuit" ( 1990 / 2003 )

Photo : Un des nombreux chapiteaux de l'Eglise romane d'Anzy le Duc - Juillet 2008 -

mardi, 17 juin 2008

Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes consumés par le feu

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"In girum imus nocte et consumimur igni" est le titre d'un film de Guy Debord réalisé en 1977 et achevé en 1978, considéré comme le plus beau.

Voici un film où je ne dis que des vérités sur des images qui sont toutes insignifiantes, ou toutes fausses, un film qui méprise cette poussière d'images qui le compose. (G.D)

Guy Debord est mort le 30 novembre 1994 à l'âge de 62 ans, refusant à la maladie le droit de lui ravir son indépendance, il se tire une balle de carabine en plein coeur.

(Pour visionner un extrait du film il suffit de cliquer dans l'image)