mercredi, 18 mars 2009
Métamorph'ose
Comme un mercredi
"De mon village je vois de la terre tout ce qu'on peut en voir
De l'univers...
C'est pour cela que mon village est aussi grand qu'un autre
Pays quelconque
Parce que je suis de la dimension de ce que je vois
Et non de la dimension de ma propre taille"
FERNANDO PESSOA in "Le gardeur de troupeaux" VII. Extr. "Le gardeur de troupeaux et autres poèmes d'ALBERTO CAIERO" traduction d'Armand GUILBERT. Editions Gallimard 1960
Toujours plus haut ! le graffeur "OSE" (que l'on suit fidélement depuis ses timides débuts) grimpe aux arbres du côté de la rue Jacquard, et se paye un quartier d'orange entre l'ancien et le nouveau. A noter qu' "OSE" s'affirme de de plus en plus rondement, en grossissant au fil du temps. "Magicien D'OSE" ? ... Où s'arrêtera -t-il ???
Je dédie ce billet à Laurence qui m'a glissé la "bonne chanson" :
http://www.dailymotion.com/related/x32tyl/video/x32nwb_so...
Histoire à suivre...
Quant à FERNANDO PESSOA osant moults hétéronymes, nous en reparlerons bientôt, plus en détails dans quelques jours...
Photo : Un monde osé comme une orange ? Vu sur le beau plateau de la Croix-Rousse à Lyon. Mars 2009. © Frb
22:05 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, Certains jours ..., De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
vendredi, 26 septembre 2008
Non-lieu
" (...) Je suis aujourd'hui perplexe. comme qui a réfléchi, trouvé, puis oublié.
Je suis aujourd'hui partagé entre la loyauté que je dois
au Bureau de Tabac d'en face, en tant que chose extérieurement réelle
et la sensation que tout est songe, en tant que chose réelle vue du dedans."
Fernando PESSOA Extr. "Bureau de tabac"
Photo: les pentes de la Croix-Rousse à Lyon et ses vieilles maisons un vendredi de Septembre 2008.
06:13 Publié dans Balades, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent