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vendredi, 26 septembre 2008

Non-lieu

" (...) Je suis aujourd'hui perplexe. comme qui a réfléchi, trouvé, puis oublié.
Je suis aujourd'hui partagé entre la loyauté que je dois
au Bureau de Tabac d'en face, en tant que chose extérieurement réelle
et la sensation que tout est songe, en tant que chose réelle vue du dedans."

Fernando PESSOA  Extr. "Bureau de tabac"

 

 

home.jpgPhoto: les pentes de la Croix-Rousse à Lyon et ses vieilles maisons un vendredi de Septembre 2008.

Commentaires

Ah Pessoa... La loyauté au bureau de tabac et l'abstraction, le songe. Je pense que cette perplexité offre quelques issues. L'oubli semble particulièrement douloureux dans ses mots.

Écrit par : Léopold | samedi, 27 septembre 2008

@Leopold ... La loyauté du bureau de tabac ... j'avoue que ça me plaît beaucoup... Oui cette perplexité semble souple...
Pessoa c'est l'intranquillité en personne et ... La saudade.

Écrit par : frasby | samedi, 27 septembre 2008

Le bureau de tabac, un dieu absent ?
Allons allons... Vous êtes sûre que vous ne fumez que du tabac ?

Écrit par : solko | samedi, 27 septembre 2008

@Solko : Sur la tête (décapitée?) du Dieu absent , je vous jure, ainsi que sur celle beaucoup plus palpable de tous les buralistes de Lyon, qu'ils soient engloutis à l'instant si je mens (vous voyez, comme j'y vais d'un pas tranquille)
que je ne fume que du tabac ! (Après je ne connais pas exactement la nature des additifs qui se trouve mêlés au tabac
(à ma décharge personnelle ;-) .
Vous êtes un concubin d' Edvige ?

Écrit par : frasby | samedi, 27 septembre 2008

Son concubin, non, mais son taulier. Vous savez, Edwige est une pauvre fille dont le père était alcoolo et la mère p... Elle vivait quasiment dans la rue depuis l'âge de six-sept ans. Alors je l'ai recueillie, comme on dit. Je lui loue une espèce de cabane au fond de mon jardin. Pour pas finir comme sa mère, elle a pris la pente que vous savez, mais c'est pas une si mauvaise fille que ça, je vous dis, moi qui la connait un peu. Je sais que tout le monde en dit du mal, mais si les gens savaient tout le malheur qu'elle a connu...

Écrit par : solko | samedi, 27 septembre 2008

@Solko, je vous comprends bien mais reconnaissez que "certains jours" ne peut pas endosser toute la misère du monde sur son dos, même si je ne doute pas de votre bonne foi. et cela n'est pas de ma faute, en cette vie vous savez bien que personne n'est responsable mais ... ;-)
Les agents municipaux m'ont donnée, jeudi une leçon d'inhumanité et de vie actuelle qui me fit bien réaliser (pour ma gouverne) que l'attendrissement dans notre monde ("quelle époque") ça ne marche pas, pas plus que la confiance, pas plus que la bonne foi, pas plus que la miséricorde non, dans la vraie vie (des dieux absents en la parcelle) point de ces choses là . Qui me dit que votre histoire est vraie ? Avez vous des papiers qui attestent du malheur de cette pauvre Edwige
pouvez vous nous envoyer son livret de famille tamponné et
timbré s'il vous plaît , et si tout est conforme alors nous essaierons de vous comprendre, mon substitut vous écrira pour valider ou non , la véracité de ce commentaire et si nous découvrons que vous avez menti à propos de la malheureuse, nous serons obligés de vous signaler aux services sociaux.
Je ne fais que mon travail cher Solko , ça m'ennuie beaucoup, mais j'obéis au réglement : Pas de sentiments ! ;-))

Écrit par : frasby | samedi, 27 septembre 2008

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