samedi, 08 novembre 2008
Passe-muraille
Laisser une trace sur terre en passe-muraille, quand les mains n'y suffisent pas, on peut aussi balancer les pieds aux murs, quelquefois, par la grâce d'un pochoir, d'une bombe ou des poils d'un pinceau. Ainsi pour se faire remarquer : on marque. Marquer est cependant un verbe qui a pour origine la marque du pas, laissée sur la terre par le pied. "Les putains d'alexandrie, jadis avaient coutume, dit-on, de ciseler en négatif leurs initiales sous la semelle de leurs sandales, pour que, les lisant, imprimées sur le sable de la plage, le client éventuel reconnaisse la personne désirée en même temps que la direction de sa couche." (cf :Michel SERRES, "Le Mal propre", éditions le pommier 2008). Mais la trace, ici, éphémère de notre "Ripolin" ( pour mémoire, click Here ) semble à dessein opposé, celui-ci n'ayant pas de blaze, nous pouvons deviner que son art, dépucellant la muraille (à la hussarde), consisterait plus justement à ne pas se coucher...
A voir : En passe-muraille, une excellente animation ( made in Buenos- Aires et ailleurs) Muto a wall-painted animation by BLU → HERE
Photo: Vue sur les pentes (savonneuses) de la Croix- Rousse à Lyon, en novembre 2008 ©.
16:46 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Impromptus, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent