mercredi, 18 mars 2009
Métamorph'ose
Comme un mercredi
"De mon village je vois de la terre tout ce qu'on peut en voir
De l'univers...
C'est pour cela que mon village est aussi grand qu'un autre
Pays quelconque
Parce que je suis de la dimension de ce que je vois
Et non de la dimension de ma propre taille"
FERNANDO PESSOA in "Le gardeur de troupeaux" VII. Extr. "Le gardeur de troupeaux et autres poèmes d'ALBERTO CAIERO" traduction d'Armand GUILBERT. Editions Gallimard 1960
Toujours plus haut ! le graffeur "OSE" (que l'on suit fidélement depuis ses timides débuts) grimpe aux arbres du côté de la rue Jacquard, et se paye un quartier d'orange entre l'ancien et le nouveau. A noter qu' "OSE" s'affirme de de plus en plus rondement, en grossissant au fil du temps. "Magicien D'OSE" ? ... Où s'arrêtera -t-il ???
Je dédie ce billet à Laurence qui m'a glissé la "bonne chanson" :
http://www.dailymotion.com/related/x32tyl/video/x32nwb_so...
Histoire à suivre...
Quant à FERNANDO PESSOA osant moults hétéronymes, nous en reparlerons bientôt, plus en détails dans quelques jours...
Photo : Un monde osé comme une orange ? Vu sur le beau plateau de la Croix-Rousse à Lyon. Mars 2009. © Frb
22:05 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, Certains jours ..., De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
mercredi, 19 novembre 2008
Comme un mercredi
Injonction! juste au dessus de la bouche d'aération telle une fenêtre ouverte... Il s'agit probablement du graffeur qui signe "Ose"et s'affirme à travers murs par quelques variations, autour d'un "verbe-pseudonyme". CLICK HERE...
Photo: Vu à Lyon, sur les pentes de la Croix-Rousse, un mercredi de novembre 2008 ©.
20:07 Publié dans Art contemporain sauvage, Certains jours ..., De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
lundi, 13 octobre 2008
Méthode " Ose "
Le graffeur "OSE", ose sur la maison close qui est aussi une maison rose adossée à la colline, ou presque... on l'aperçoit sur la droite en montant par certains escaliers des pentes de la Croix-Rousse à Lyon. "OSE" est de plus en plus présent sur les murs de la ville, une signature, au fil du temps qui s'est posée, s'inscrit sur les surfaces en utilisant les éléments du décor. Le graff peu à peu confirme la méthode Coué ... A force d'écrire en tout petit l'impératif, au début dans des coins, et d'en répéter l'intention en différents lieux soigneusement choisis, les traits se sont déliés, le style s'est envolé puis le verbe a rejoint tout le sens espéré. "OSE" fait aujourd'hui partie des graffs (graffeurs ?) incontournables de la ville, un véritable apologiste du mouvement qui va même jusqu'à signer les fenêtres... On aimerait que nos photos coïncident avec la chronologie du parcours d'OSE", ce que je ne peux hélas, pas confirmer à 100%.
Zoom sur l'évolution d'OSE : Pour voir un graff surpris en juin 2008 CLIQUEZ ICI
Photo ci-dessus : Octobre 2008.
04:57 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent