vendredi, 07 novembre 2008
No chemins
Toujours sur une palissade, une question. Celle ci étant particulièrement tarabiscotée, on peut toujours essayer de la relire, à l'endroit, à l'envers, et d'y répondre, encore faudrait-il savoir d'où viennent "les chemins sans fin qui ne mènent pas " et à quoi ils ne mènent pas. Je compte sur le lecteur charitable pour s'essayer à l'exercice de style. La vérité étant toujours derrière la palissade... Il faudra de bonnes âmes, des têtes bien faites et des gros bras. Le premier qui trouvera, gagnera la médaille du mérite de CERTAINS JOURS ainsi que les félicitations de la crémière qui lui remettra en personne son gros paquet d'estime, et un bouquet de violettes( si elle en trouve)... Je sens que ce genre de billet s'expose à un bide véritable, mais comme disait Pierre DE COUBERTIN...
Qu'est ce qu'il disait Pierre DE COUBERTIN ?
Ca, c'est la question subsidiaire... Je ramasse dans cinq minutes. Et on ne copie pas sur son voisin !
Photo: Montée de la grande Côte, sur les pentes de la Croix-Rousse à Lyon. Novembre 2008 ©
21:03 Publié dans ???????????, Affiches, panneaux, vitrines, Art contemporain sauvage, De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
jeudi, 06 novembre 2008
happy house
Une petite suite, toujours signée "Evock" (semble-t-il) couvre la palissade en bois d'une maison (magasin ?) de la rue Vauzelles sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon. On ne peut s'empêcher de penser aux freaks de Crumb CLICK dessinateur prolifique qui accompagna la vague hippie dans les années 70 's (sauf que ces graffs là, sont loin d'être hippies). On pense aux tracés sinueux des représentations de Ganesha CLICK, on pense à l'art aztèque, aux incas CLICK, aux personnages un peu rock de certaines pochettes vinyles du style: Zappa période " The grand Wazoo" CLICK , "Cheap thrills" HERE de Janis Joplin... à COMBAS et à Di-Rosa. Les références ne manquent pas pour cette création très originale vouée à disparaître dès que tombera la palissade. (A noter que l'artiste, respecte scrupuleusement la rouille de la gouttière comme le notait très justement Alex, et pour mettre en valeur ses nombreux personnages, a préservé intact le beau gris perle du pilier comme un élement nécessaire de contraste. Deux soins particulièrement subtils qui forcent l'admiration et nous laissent deviner que le graffeur a quelques connaissances en matière de beaux-arts ...
Une autre "capture" de palissade très artistique aussi, signée "Eskimo 08" est à découvrir sur le blog de kl-loth CLICK HERE . Il semble que c'est bien la même palissade mais à peu de temps près, pas du tout le même artiste, quoique... Histoire à suivre donc, certains jours ici et là bas, sur le blog Daily Life...
Musique à écouter ICI par les mises au parfum croisées de gmc au pavillon de certains jours ...
19:15 Publié dans Art contemporain sauvage, Arts visuels, De visu, Le nouveau Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent