jeudi, 22 janvier 2009
Primum vivere, deinde philosophari
D'abord vivre, après (et seulement après) philosopher...
Ce précepte des Anciens, conseille d'accepter la vie avec toutes ses conséquences pratiques et morales avant de se livrer à des études purement spéculatives. Il s'applique à ceux qui discuttent à perte de vue, en oubliant parfois l'essentiel. Ce qui fera dire à KARL MARX : "Nous avons trop pensé le monde, il faut maintenant le transformer". Personnellement je préfère encore la formule "chimique personnelle" d'ARTHUR RIMBAUD (archiconnue, et modulable à l'infini ): "changer la vie". Mais bon. Pour l'heure, inutile d'en débattre.
Taisons-nous et vivons !
Photo : Les hauts de Saône sont de prodigieux labyrinthes. Culs de sac, impasses, voies sans issues, villas comme cloîtrées, voies riveraines nullement souveraines etc ... Je m'y suis perdue un soir en suivant précisément ce panneau ("toutes directions", ça ne veut rien dire) planté au milieu de nulle part. (Vu l'inclinaison de la chose, j'aurais dû me méfier...). Heureusement, il y avait un coucher de soleil pourpre sur les splendeurs du Grand Vaise et les murs contre lesquels je me suis heurtée jusqu'à tourner bourrique et perdre mon latin me dévoilèrent quelques uns de leurs plus secrets ornements. Promis ! je vous montrerai tout cela un jour, (un certain jour ;-) Comme les "grands de ce monde", ici on ne transforme pas, on ne change rien. On promet.
Qui vivra verra...
A suivre donc...
23:41 Publié dans Affiches, panneaux, vitrines, Balades, Ciels, De visu, Impromptus, Le nouveau Monde, Mémoire collective | Lien permanent