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dimanche, 14 septembre 2008

Comme un dimanche

" Ce qui est dit, couvre ce qui est tû "

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C'est promis, nous passerons cette fois sous silence, ou presque "la laïcité positive", encore une de ces perles dont seuls les théologiens de l'Eglise Uèmepienne ont le secret (inspirés sans doute par les théories de la chanteuse Lorie et par sa "Positive attitude"). Quand nous parlions de novlangue avec Saint Olivier, je crois que nous touchions déjà un petit sommet de cette Gaule de demain où flottent en toute décomplexion la corne et les pépites qui vont bon train labourer les terres du Seigneur avec l'oxymoron, voire le pléonasme ou la tautologie, comme évangiles de la nation et quelques Saints Patrons pour les chanter. Comme si (après nous, le shopping! ), la rupture tranquille, ("perle de chez perle") n'avait pas suffi. Alors peut être pour oublier, remonterons nous un peu le temps, aux alentours de l'an mille, cela nous permettra, comme le précise le père Victor(1), d'apprécier le génie humain, qui au Moyen âge, inscrivait dans la pierre, toute sa pensée. Cela nous distraira un brin, et me permettra de vous présenter peut -être un jour (un certain jour), mon "bestiaire intranquille" fait de dragons, de fauves et de monstres semi-humains qui eux au moins ne pêcheront pas leurs origines dans les tonitruants missels du showbiz-bling théologique.  CLICK

(1) cf: Victor HUGO dans le texte : "Au Moyen- âge, le génie humain n'a rien pensé d'important qu'il ne l'ait écrit dans la pierre".

Notre photo : Modillons supportant l'entablement des corniches sur le flanc sud de l'Eglise Romane d'Anzy le Duc ( Fin XIem s- début XIIem ). Deux figures sculptées à contempler éternellement...

Commentaires

J'ai hâte de voir votre bestiaire intranquille...Ces modillons sont fort plaisants.Comme dab' quelle générosité:vous nous donnez à boire et à manger.Texte et photo."Après nous, le shopping!" et Victor Hugo.J'aimerais bien à cette minute exacte lever la tête en vrai vers ce tarass boulba d'Anzy Le Duc. Pensée pour celui qu'il l'a taillé dans la pierre. Trouble causé par l'autre modillon ('spéce de modillon! zy va, modillon!): une fleur? un hibou cul de jatte? une sorte de gremlin?

Écrit par : sophie L.L | lundi, 15 septembre 2008

@Sophie L.L : Dans le tri des modillons , têtes de monstres and co (assez ri !) , ce sera pour je ne sais quand.
La générosité vient plutôt de tous ces anonymes scuplteurs du Moyen âge ,qui n'ont pas même laissé leur nom quelquepart en coin de corniche.
J'ai encore, à ce jour du mal à identifier le symbolisme de notre tarass boulba , puisqu'il n'est ni dragon ,ni monstre semi humain.
Alors quoi ?
Mais j'aimais bien cette personne qui croyait que les modillons étaient des chaussures (des sortes de petites bottes) (entre le godillot et le botilllon)... alors va pour une bénédiction à coup de modillons (à lacets , à talons) et adressée à tous ceux du haut.
A vous, Sophie, on laisse la fleur (de modillon) ou qui sait peut être à venir un petit mouton ?

Écrit par : Frasby | lundi, 15 septembre 2008

Relisez l'apocalypse chère Frasby, des spécimens de monstres, bêtes diverses et variées y fourmillent.

Peut-être que ce que l'on nomme Gaule, France, Hexagone ressemble plus à Babylone qu'autre chose. C'est d'ailleurs pour cela qu'on est passé au quinquennat pour éviter d'en faire sept fois le tour.

Écrit par : Léopold | mardi, 16 septembre 2008

@Léopold : Exact , Si je m'interesse aux églises romanes , je ne peux pas ignorer l'existence de l'apocalypse,(même si je ne l'ai pas appris par coeur) tous les thèmes de l'apocalypse y sont repris. J'en parle même assez clairement dans mes billets d'été à propos des tympans des églises où sont représentés les vieillards de l'apocalypse attachés à une sorte de monstre (idem aux specimens que vous décrivez ci dessus)... l'analogie avec la Gaule était juste par touche digressive ,tandis qu'il me serait plus agréable de penser que Babylone (de 5 ou 7) n'est qu'hexagonal
malheureusement , je crains que l'analogie (pas la mienne justement)avec Babylone soit plus étendue que cela ...Bien plus loin encore que le bout de mon nez , et que le bout de notre champs ...Merci à vous Léopold d'ajouter vos impressions ici que je partage.

Écrit par : Frasby | mardi, 16 septembre 2008

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