mardi, 21 octobre 2008
Révérence...
08:02 Publié dans A tribute to, Balades, Ciels, De la musique avant toute chose, Mémoire collective | Lien permanent
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Commentaires
tout est dit ...
c'est trés fort cette association , écrit , musique et image ...
quelquechose qui nous dépasse ...
comme l'instant peut-être ...
Écrit par : helenablue | vendredi, 24 octobre 2008
" ce monde visible est ce qu'il est, et notre action sur lui ne pourra faire qu'il soit autrement autre.....Mais après tout c'est peut être à cette inhumaine condition, à cet inéluctable agencement, que nous devons la nostalgie d'une civilisation qui tâcherait de s'aventurer ailleurs que dans le mesurable" (J.GENET)
Le week-end est un moment que j'apprécie moi aussi " non pour agir furieusement sur l'apparence visible mais pour essayer de m'en défaire "comme dirait le poëte.
Ton blog est une façon agréable de le préparer
Pleins de bonnes choses pour ta fin de semaine !
Écrit par : alex | vendredi, 24 octobre 2008
@helenablue: Merci d'apprécier les correspondances...
"Puis qu'n oubli sui de vous" est un rondeau composé par Guillaume de Machaut, qui d'un peu plus d'une minute, pourrait durer des heures comme ces rags indiens dont on ne sait plus si la durée devient une présence ou une absence...
Quelquechose qui nous dépasse, comme vous le dites si bien...
Écrit par : frasby | vendredi, 24 octobre 2008
@Alex: Merci de tes belles visites, qui nous livrent ces commentaires où toujours tu prends soin d'ajouter quelques références fort bien trouvées.
La citation de Jean Genêt vient ici comme un piste nouvelle qui peut recomposer l'agencement ...
et, je lis ton point de vue, d'une temporalité qui doit cloisonner ses domaines , semaine/week-end (ce qui n'est pas mon cas) et se créer deux vies en quelques jours, faire et défaire,sans trop en pâtir j'imagine qu' il faut être un peu acrobate;-)
Je te souhaite le plus beau temps libre possible pour cette fin de semaine et une excellente journée.
Écrit par : frasby | vendredi, 24 octobre 2008
Exactement ce dont j'avais besoin aujourd'hui ... Merci
Écrit par : Maca'dame | vendredi, 24 octobre 2008
@Maca'dame: Je ne sais si tirer sa révérence = tirer des plans sur la comète ;-) mais on s'approche sans doute du vrai ,à se dire qu'à tout instant, il est possible de s'en aller... Exactement le genre de message qu'il est très doux de partager. Merci à vous.
Écrit par : frasby | vendredi, 24 octobre 2008
Pessoa : "La littérature est l'aveu que la vie ne suffit pas"
Quel dommage que Cioran tourne ses yeux vers la nostalgie là où il aurait dû dire la tragédie. La tragédie c'est l'instant présent, l'impossibilité d'aller devant de même que celle d'aller en arrière.
C'est terrible mais fabuleux que cette position d'archi-domination de l'absurde et de volonté infinie de saisir l'arme absolue : l'amour (pour le sens).
En aimant, l'ailleurs se crée au sein même de l'instant, c'est le dédoublement des réalités qui aboutit, au renversement du monde.
Renversement du monde, vaste carnaval faisant triompher l'amour, sentiment absolu, sentiment déchaîné...
Écrit par : Léopold | samedi, 25 octobre 2008
@Leopold: Merci pour ce commentaire très riche en questions... et d'une conclusion magnifique (que je partage sans restriction;-)
La nostalgie est -elle vraiment incompatible avec la tragédie ? Comme vous, sans doute, j'aurais préféré l'emploi du mot "tragédie"
La nostalgie est un sentiment que je n'aime justement pas à cause de ce tragique en elle qui ne se montre pas. (elle est même aujourd'hui devenue un fond de commerce, un élément trompe l'oeil de nos décors sonores et visuels) il y a du tragique en tout cela, ce rétropédalage vain auquel nous invite la nostalgie comme un mensonge que nous acceptons comme une petite compromission avec nous mêmes.
Et si lui est collée en synonyme le terme de " mélancolie", là encore, je n'y trouve pas mon sens ... Vous parliez de Pessoa justement, poète de la saudade ...Forme indicible de mélancolie (peut être moins de nostalgie justement) les nuances sont infimes mais la différence "vécue"sur l'échelle de l' instant ne me paraît pas moindre.
La suite de votre commentaire (ça ne vous étonnera pas) me paraît très "Charienne"("commune présence" ? ) mais aussi "Hölderlinienne", "Novalissienne" , cette volonté infinie de saisir l'arme absolue ,l'Amour. "comme un chaos traversé lui même". absolu, indéchiffrable , imprononçable...
Écrit par : frasby | samedi, 25 octobre 2008
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