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jeudi, 04 décembre 2008

Round midnight ....

"La nuit, personne ne m'emmerde. Tout est à moi"

Juliette GRECO

la nuit.jpg

Place des Terreaux à Lyon, la nuit. Caché derrière la célèbre fontaine, on voit les lumières de l'Hôtel de ville. (On les voit mieux si on ne se cache pas, d'ailleurs! pourquoi se cacher ?) et sur la droite, hors champ, le palais St Pierre nimbé du halo tout-puissant d'une invisible lune, que je vous laisse imaginer ;-).

Demain étant un autre jour, augurant les festivités annuelles des Lumières, je vous donnerai d'autres nouvelles sur le thème de "Merci Marie" dont les affiches s'alignent à répétition sur les murs des stations de métro lyonnais, et vous verrez à l'occasion la façade du palais qu'on ne regarde pas caché mais torché par la foule, au désespoir du rayon de lune, de Juliette et des solitaires, dépités anonymes...


Commentaires

Belle photo, belles lumières chaudes.
Cette place a longtemps été si noire, presque laissée à l'abandon…

Écrit par : kl loth | vendredi, 05 décembre 2008

Frasby, assez ri! j'adore ce morceau -plein de souvenirs, des souvenirs si présents que je pourrais les toucher avec la main et si loin pourtant, merci...et même, souvenirs d'un jeune homme surnommé Thélonious et qui est devenu un monsieur amer, bon sang c'est pas toujours une réussite de vieillir, pourquoi est-il devenu si amer, vous savez celui qui avait des taches de rousseur seulement sur les paupières (peut-on être amer quand on a des taches de rousseur sur les paupières et quand une femme vous aimait assez pour vous appeler Thélonious? Hein je vous le demande!)

Écrit par : Sophie L.L | samedi, 06 décembre 2008

@kl-loth: Merci, je suis toujours touchée par ton regard sur les lieux.

Écrit par : frasby | samedi, 06 décembre 2008

@Sophie LL: Il s'appelait vraiment Thélonius ? c'est dans les rêves un prénom comme ça surtout s'il avait avec des taches de rousseurs sur les paupières (dans les rêves merveilleux) Bien sûr que non, qu'on ne peut pas être amer quand on a des taches de rousseur sur les paupières (c'est impossible, et ça , je le sais !) c'étaient peut être des fausses dessinées au crayon feutre
orange ? et "round midnight" par Monk , on le touche de la main aussi non ? c'est fou ces notes presque fausses (bleues, blanches) Avait il des tâches de rousseur au bout des doigts ?
J'ai hésité entre la version d'Helen Merill, de Chet Baker, de Charlie Parker mais Monk s'il n'a pas de tâches de rousseurs sur les doigts en a plein sur ses notes , je suis ravie que ça vous plaise

Écrit par : frasby | samedi, 06 décembre 2008

Frasby: non elles étaient pas dessinées au feutre, oui il était vraiment surnommé Thélonius, et Thélonius parce qu'on écoutait tout le temps T. Monk qui était parmi ses préférés. La vraie vie est mieux que les rêves.

Écrit par : Sophie L.L | samedi, 06 décembre 2008

@Sophie LL : Mais je vous crois, des paupières dessinées au feutre (bien sûr que non !) ... Thélonius était un surnom c'est ça que je trouvais comme dans les rêves, Thélonius le vrai prénom + les tâches de rousseurs sur les paupières. ça faisait beaucoup pour un seul homme . Mais en surnom c'est très bien tout de même. En fait, je n'ai croisé encore personne dans ma petite vie vraie, qui se nomme (en vrai) Thélonius, même pas un Miles, juste un Dexter (un très beau labrador couleur ébène;-) et un Darius, (claveciniste )... Je confirme, la vraie vie est mieux que les rêves, et parfois les rêves croisent la vie...

Écrit par : frasby | samedi, 06 décembre 2008

MIGNIGHT FULL OF SOUL

Midnight est un arôme
Planqué sous les jupes
Virevoltantes d'une femme
Au bras de soie
Et au sein d'or

Midnight stands alone
In the end zone
Vaporisé dans le napalm
Des nuits où la lune
Chante des refrains
Au rythme sans fin

Écrit par : gmc | samedi, 06 décembre 2008

@gmc:
Midnight est Thelonius aux paupières fermées sur le son d'un steinway, la note bleue, d'Helen Merill, l'étrange fruit de la Billie
Midnight est une idylle sous les portes à Paris
cochère,maillot, st ouen
Midnight est un vélo sur le pont Mirabeau
un croissant de lune blanc dans son bain, (le halo)
Midnight est appel imprévu de l'amant
ivre sous un balcon,
Midnight est un cendrier plein
au milieu du tripot
midnight tripote
et déjà midi vient.

Écrit par : frasby | samedi, 06 décembre 2008

TES LONGS YEUX

Paupières fermées sur un piano
A la note bleue comme un fruit
L'idylle des portes de Paris
Couche les maillots et soutiens
D'un vélo se mirant dans l'eau
De la lune au son blanc
Pour la belle vue de l'amant
Qui livre sous son balcon
Les clés descendues d'un sein
Du centre des tris postaux
Où clignote midnight
Au beau milieu du vin

Écrit par : gmc | samedi, 06 décembre 2008

Les fruits bleus de mood indigo
se ramassent au jazz à gogo
Billie blues à sa fantaisie
chante à la rue de Paradis
Sous la lune, d'Acapulco
l'eau tourne comme une roue de vélo
Le son blanc de peau vient à l'aise
s'accrocher au Péloponnèse
où l'amant dévore un tableau
de méduse avec un radeau
Les clés d'une sainte cliquettent
à la barbe d'un pick pocket
de la grande poste centrale
où ce soir, il y aura bal .

Écrit par : frasby | samedi, 06 décembre 2008

clap clap clap

Écrit par : gmc | samedi, 06 décembre 2008

@gmc : Moquez vous ! ;-)

Écrit par : frasby | samedi, 06 décembre 2008

je ne me moque pas

Écrit par : gmc | samedi, 06 décembre 2008

@gmc : Soit !

Écrit par : frasby | samedi, 06 décembre 2008

Il n’y aura pas de bal
Pas ce soir je suis invité
J’arrive des Antilles
Dépassant la cité de départ.
Dans les cases de la ville
En général se terminent
Les beautés, les mensonges
Avec un petit goût de dégel.
Lorsque les guerres de rations
Seront étanchées
On rouvrira les méandres
De l’art sans façon.
Il n’y a qu’une seule danse
C’est celle de la nuit
Lorsque les coqs chantent
En sifflant un taxi.

Écrit par : Cribas | samedi, 06 décembre 2008

@Cribas : Soit ! Nous annulerons le bal de la poste centrale
Vos rations iront à la nuit, le chauffeur de taxi a faim, On a prévu du coq au vin aux lentilles...

Écrit par : frasby | samedi, 06 décembre 2008

C’est un peu trop facile
De ne s’en remettre à rien
Comme on mélange ses billes
Avec la pisse des chiens.
Je me cogne sur les trottoirs
Certes
Mais avec discernement
Je soupçonne les couloirs
De zigzaguer à leurs pertes.
Je n’aime pas la volaille
Et pour le trajet
Ne m’endors jamais le pigeon
A la cocotte qui s’écaille.
Vive le vin
Mais juste le meilleur
Tel Caïn
Dégoulinant de couleuvres.

Écrit par : Cribas | dimanche, 07 décembre 2008

@Cribas : C'est le vin le meilleur que nous gardons en cave pour vous le faire goûter, au diable le bal de la poste centrale !
Nul ici ne pourrait vous soupçonner de ne rien discerner, nous nous cognons tous sur les trottoirs, et soupçonnons assez les couloirs de nous compliquer les trajets , quant aux volailles, c'est le quota volailles qui nous oblige les croiser, sinon on s'en passerait...
Je ne vous ai pas souhaité la bienvenue, je l'ai pensé ...
Je me demandais si vous n'étiez pas avatar de ...
Mais il est tard pour se poser les grandes questions...Que la nuit chasse les pigeons et vous soit profitable

Écrit par : frasby | dimanche, 07 décembre 2008

Excellente citation (la photo n'est pas mal non plus d'ailleurs)... Si je l'avais connue, je m'en serais faite une bannière durant ces années où je passais mes nuits à déambuler dans la nuit sans but mais avec les yeux grands ouverts, et le coeur idem, avec cette impression merveilleuse d'être le maître du monde...

Aujourd'hui c'est plus dur, bien sûr (comment expliquer à une épouse aimante l'impératif de s'absenter plusieures heures perdues dans la nuit ?)...

Écrit par : uhsn | lundi, 08 décembre 2008

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