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mercredi, 16 septembre 2009

Quelques heures avant la nuit. (Part I)

"Je me suis demandé s'il nous arrivait encore d'éprouver des joies où la tristesse ne viendrait se jeter comme à la traverse ; qui ne se mélangeraient pas d'une impression de déclin, de ruine prochaine, de vanité. Tiens, se dit-on, cela existe encore ? Nos joies sont de cette sorte que nous procure un vieux quartier d'habitation rencontré au faubourg d'une ville étrangère et pauvre, que le progrès n'a pas eu le temps de refaire à son idée. Les gens semblent là chez eux sur le pas de la porte, de simples boutiques y proposent les objets d'industries que l'on croyait éteintes; des maisons hors d'âge et bienveillantes, qu'on dirait sans téléphone, des rues d'avant l'automobile, pleines de voix, les fenêtres ouvertes au labeur et qui réveillent des impressions de lointains, d'époques accumulées, de proche campagne; on buvait dans ce village un petit vin qui n'était pas désagréable pour le voyageur."

BAUDOUIN DE BODINAT in "La vie sur terre", Editions, "encyclopédie des nuisances" 1996-1999.

devore70.JPG

 

Avant-propos :

 

Tandis qu'il fût impossible cette nuit de retrouver les nuages, à la bonne adresse, (la fameuse erreur 404)... Le lecteur peut tenter de cliquer sur "Les nuages" rubrique blogosphère, colonne de gauche, desfois que ça viendrait de chez moi... Enfin, c'est là, en début de soirée sur "les nuages", exactement, d'ordinaire ou plutôt, d'extraordinaire, où j'aime aller prendre le large comme d'autres prennent le deltaplane, le vélo ou la jonque... (Nuage, dites-nous s'il vous plaît, ou si vous voulez... Est ce que ça vient de chez moi ?). S'il est encore permis d'être lue ici par un nuage, j'aimerais glisser une pensée vraiment amicale. "Le nuage" était venu là, poser des commentaires et en visitant son domaine, j'avais eu un coup de foudre, (ou un coup de nuage, mais un très beau), depuis je raffole de ce domaine, il y a vraiment de quoi ! univers fascinant entre mille, oeil acéré, intelligence de la photo, Amour des paysages, le monde des "nuages" est (était ? non ! il n'est pas encore venu, le temps des nécrologues), une pépite rare dans notre blogosphère (pléthorique). Autant le dire, à mes yeux, un domaine d'exception. Sauf qu'il y a un hic. Depuis la fin de cette dernière nuit, (qui ne suit pas tout à fait la date ci dessus, allez comprendre ! mais bon), la fameuse erreur 404, persiste. Et le domaine, depuis hier (le 28 /09 exactement), reste désespérement introuvable, c'est vraiment énervant...

Prélude à un billet par contraste beaucoup plus sombre, mais un avant propos en forme de supplique personnellement adressée à l'auteur(e) du, des "nuage(s)" pour que reviennent, peut être, ces fugues océaniques, et autres mondes à perspectives lumineuses. Et puis il y a ces titres au dessus des photos, si finement pensés, touche précise, ciselant les multiples sens du tableau. Les nuages savent aussi choisir malicieusement les mots ... J'ose croire que l'erreur 404 n'est qu'une erreur à rectifier, pas un massacre par immolation (ah ! la touche "supprimer ce blog" menant à l'erreur 404, est une autre bizarre tentation...) Mais il ne faut pas y toucher Nuage ! sinon, quelquechose manquera, quelquechose et quelqu'un. On croit que ce n'est rien, mais c'est un peu comme les étoiles... Voyez... Bon, Je ne ferai pas de sentimentalisme, nulle séquence émotion à trois balles. Je sais aussi (même si nul blog et son bloggueur n'est du point de vue de la vie sur terre vraiment indispensable), quelle béance et quelle peine se trouvent encore quand un bloggeur avec lequel se tisse des liens, au fil à fil, jour après jour, disparaît du jour au lendemain... Même si ce n'est pas lui qui disparaît mais sa publication, dans le contexte virtuel, c'est un peu comme s'il disparaissaît quand même, lui, avec sa publication. On ne s'habituera pas (enfin moi, pas vraiment), à cette page figée, par exemple, au 19 janvier 2009, dernière page, à ce jour, de l'univers de Léopold Revista (l'un des plus bienveillants, et des plus élégants de tous nos "citoyens du monde"). Ce jour là, Léopold, tirait sa référence, au 300em passage, en un billet qui reste en ligne encore à ce jour et qui bouleverse assez. (Tous les autres billets se lisent aussi très bien, surtout, n'hésitez pas). Quelques autres et moi même se souviennent d'une surprise assez "mauvaise" après le doute, une certitude, quand Marc expérimenta, (peu importe la raison, une raison, même déraisonnable, se respecte), la fatale manipulation, qui mène à la page erreur 404 et combien plus immense fût notre étonnement, doublé d'une joie non dissimulée, quand Marc réinventa pour nous, (et pour lui tout autant, je crois) ce magnifique domaine, qui en fascine plus d'un. Une liberté particulière accordée au lecteur, qui vient à ce monde aux questions ouvertes, fruité, spacieux et puis (...) solaire au titre doux d'"Epistolaire". "Une voix dans le choeur", voilà peut être bien exprimé cet indicible "je ne sais quoi", qui ouvre largement le sens. Je n'oublierai pas non plus, l'explosion annoncée par Fabien, et son blog étonnant, encore de l'ouvrage finement amené, avec des textes carrément surprenants, le tout drôlement stylé (s'il me lit, il va râler, tant mieux !). "Un peu moins que quelques bribes", Fabien avait annoncé à ses lecteurs, grosso modo "à telle date, j'explose le domaine". Et il l'a fait ! Fabien a depuis recrée je crois, un domaine, qu'une panne informatique m'a dérobé... (Tributaires que nous sommes, de la technique, malgré nos airs indépendants, Fabien, si tu m'entends et que tu as sous la main ce que je cherche... ;-)

 

Pour en revenir au ciel d'automne. Je sais aussi que "le nuage" aime follement De Sabato, y aurait t-il quelque injonction de l'Ernesto, derrière ce nuage envolé ? (Ernesto ! c'est pas bien malin !). Ayant appris (merci nuage) combien l'écrivain était pyromane, concernant ses propres oeuvres, j'espère que notre amie, dans je ne sais quel mouvement (peut-être angélique tout autant que ténébreux ?), n'aura pas livré ce blog merveilleux, au bûcher qui renvoie toujours son lecteur, désespérement, à la page "erreur 404". Rien que d'y songer, ça rend malade.  Dites nous que non, "Nuages "... Cette erreur, elle vient "bien de chez eux ?" comme on disait avant quand l'écran devenait noir dans la télévision. Sauf que là, chez "les nuages", c'est beaucoup mieux que ce qu'on peut voir dans une télévision ! Alors oui ? "Ca vient de chez eux ?" Juste, un babil, nuage... Que ces lumières du pays qui donne aux saisons des noms à danser sous la pluie et que ces pluies qui caressent doucement, chez vous, les toits de chaume, ne tombent pas définitivement sur cette page arrachée. Si d'aventure, cela ne venait pas de chez eux, la lectrice que je suis, enragerait,( ô désespoir !). Et ceci ne serait pas mon dernier mot...

 

1- Tandis qu'ici ...

 

NUAGES345.JPG

Tandis qu'une fête bat son plein dans Villeurbanne de jour en jour liftée menue, transformée peu à peu en ville-poubelle architecturale, vastes chantiers, à en coincer son château de Merlin entre deux barres dont l'une est pleine de sparadraps jaunes banane troués par des hublots en guise de fenêtres, (je vous montrerai cela un de ces quatres). Une lourde matière pour BAUDOUIN de BODINAT et sa prose essentielle toujours et encore : "la vie sur terre".


"A quoi penser? Les vitres des immeubles en face s'incendient maintenant au soleil couchant. Bruits familiers du soir, cuisines allumées sous le ciel encore clair, tintements de tables mises ; la chanson plaintive d'une radio quelque part derrière les murs et l'odeur des jardins silencieux sans personne dans la pénombre qui monte; l'écho soudain de ma propre voix me disant. Ne la laisse pas monter sur l'appui de la fenêtre !"


Tours de poisse et dégoulinade aux univers nourris de miettes, dopées à toutes les panacées, Lexomyl, trichlorétylène, Kro de base... Pizza vit', rapid cheese, sandwiche pain de mie à la merguez. Le cours Emile Zola, s'engonce dans ses mille paradoxes, du vrai Zola caché dans son arrière boutique, guettant le camion d'un déménageur (breton ?) sur sa montre à gousset, jusqu'aux salons de coiffures high tech, opticiens 1000, 2000, par vingtaine confinés, ici, ailleurs, des fourmis aux doigts de fée découpent au mètre des rubans et au kilomètre, le textile... Plus près, à la fenêtre de la maison de Cadet Rousselle : (Cadet Rousselle a trois maisons, (bis), Qui n’ont ni poutres, ni chevrons, (bis) C’est pour loger les hirondelles...)". La crasse banlieue avale la ville, dévorant un peu plus encore cette vieille idée de rêve social,  à en faire tourner, retourner mille fois Lazare G. dans sa tombe. Plus loin, là où c'est encore assez beau à regarder, "le répit de l'agriculteur" médite ces fadaises sous un ciel en forme d'abîme. A moins que ce ne soit que le dépit...

 

(A suivre ...)

 

Photo 1 : Des oiseaux préparant peut être un futur voyage d'hiver, à la fin de l'après-midi, vus  au dessus des sculptures modernes ornant l'esplanade près de l'Opéra dans la chaleur moite d'un été qui ne finit pas et sous un ciel atone et bizarrement bas. Lyon. Septembre 2009.

 

Photo 2 : Le temps se couvre... Trop de nuages (pas celui que nous recherchons), et nul oiseau en ces hauteurs. Le ciel épais de Villeurbanne, un no man's land, entre Charpennes et République vu en Septembre 2009. © Frb.

Commentaires

les nuages par (é)vocation ne seront jamais sages
les alizés les tournent comme des pages
mais les horizons les plus blasés arasés
prennent toujours le temps de les lire
jusqu'au dernier motus et bouche cousue
il y a des épidémies de rage
quand les orages poussent les nuages
au fin fond des impasses du désespoir
comme un quatre sans quatre
cet l'abso-lu du zéro, non ?

Écrit par : JEA | dimanche, 27 septembre 2009

@JEA : OUI !

Votre poème est si ouvert
et si précis...
Tellement haut
et beau
que je reste sans voix...

(cent voies ?)

Écrit par : frasby | dimanche, 27 septembre 2009

Je viens de remarquer les dates de vos billets... Ca fait longtemps que je ne m'en aperçois pas ?

Écrit par : Anna de Sandre | dimanche, 27 septembre 2009

@Anna de Sandre : Ce n'est pas si grave... Qu'on s'en aperçoive ou pas... Si ?
(ce petit trafic crapuleux avec les dates me donne l'impression de savoir lire l'avenir... "Le complexe de Madame Soleil" si vous voulez ;-)...

Écrit par : frasby | dimanche, 27 septembre 2009

les nuages de Madame Soleil ! ah ça j'aime beaucoup ! vraiment beaucoup : "que voyez vous Madame S ?" "euh rien mon bon ! l'avenir est carrément OBSTRUE par des nuages !"

Tiens, se dit-on, cela existe encore ? B de Bodinat

quoi ? le Soleil ? les avenirs ? les nuages ?

mais oui bien évidemment : mixons le tout
je nous prédis des avenirs nuageusement ensoleillés !

Écrit par : hozan kebo | dimanche, 27 septembre 2009

@Hozan Kebo : Oui c'est ça ! Merci pour votre immense compréhension Hozan !
Madame soleil au comptoir et hop! tout dans le mixeur
-je vous sers une petite goutte de soleil ?
-Oui, oh, juste un nuage !
"L' avenir sera oxymorique ou ne sera pas"
a dit le grand Yaka.

Écrit par : frasby | dimanche, 27 septembre 2009

oh pardonnez-moi Frasby,
c'est vrai j'ai commis l'irréparable 404. Mais vous savez que Septembre, c'est Miz Du, pour moi, alors dans la noirceur de Miz Du, il me fallait faire une action d' eclat ( techniquement faire parler la foudre :). Je découvre juste sous votre plume un trait de mimétisme avec l'immense Ernesto et si je n'ai pas le talent, je sais moi aussi, où sont les allumettes :).
Bon, mes photos etaient surtout belles dans votre regard, car vous avez une étonnante aptitude à trouver les choses belles. et bon, les blogs, ça vit, ça meurt. Soudain, le mien ne m'a plus convenu. ce n'est pas grave. Je contiuerai à venir visiter le votre qui est un des plus ébourriffants qui soient !
pour me faire pardonner, je vous offre une peluche:
http://img41.imageshack.us/img41/9840/53962365.jpg
un père Noel en virée:
http://img197.imageshack.us/img197/4376/22834950.jpg
et un bric-à-brac:
http://img197.imageshack.us/img197/5223/18334264.jpg
:)
a bientôt

Écrit par : Nuage | dimanche, 27 septembre 2009

@Nuage : Merci Nuage de venir nous donner le fin mot de cette terrible affaire... Dans la noirceur de Miz, à vrai dire je m'en doutais... Vous pardonner... Oui evidemment, vous avez vos raisons. Mais pourquoi faire sauter la baraque... ? Dommage, vraiment. C'est très très dommage. je vais pas être brève, pardonnez-moi (mais vous êtes sous les sunlight, c'est toujours ça, gloire au blog posthume, c'est bien con. A mon sens "les nuages" étaient un domaine qui doucement avançait et créait quelque chose de très fin au fil des jours. work in progress... ? Donc voilà ... Tous les trucs que je trouve super biens, ils sautent, j'en ai marre ! c'est une malédiction, on dirait. Et encore vous avez de la chance, je suis de bon poil, mais Marc (épistolaire), à l'époque s'était fait empapaouté grave (je vous dis pas !), On pardonne ! ouais ! mais c'est la dernière fois ! Les allumettes faut arrêter ! (Pourtant je peux comprendre... j'ai parfois des petites tentations ...) Mais non, absurde. Vous avez du talent, bordel ! arrêtez de faire votre modeste, ça m'enerve !, et ce n'est pas une vue de mon esprit. Je suis pas la seule à vous apprécier. Ni une largesse de mon regard. Je n'ai finalement pas tant d'aptitude que ça à trouver les choses belles sinon par selection et selection myope § plutot critique quand même... Si vous saviez toutes les choses que je trouve moches par ailleurs ! (sans compter celles qu'on trouve unanimement belles) Elles sont encore en + grand nombre, donc c'est vrai que lorsqu'il me semble croiser de belles choses, c'est un moment d'espoir...ça m'emporte, ça m'enthousiasme, et je le dis que voulez vous !. Je ne vous ferai pas la leçon sur ce qu'est un coup d'éclat, non plus ;-) Les blogs ça vit ça meurt, c'est vrai ! mais c'est un argument insuffisant , voyons ! il y a des blogs s'ils meurent je m'en fous complètement, le votre non, c'est dommage, vraiment. J'insiste ! Il avait "ce petit quelque chose", un je ne sais quoi d'éveillant... A la fois très beau et très malin. avec vous on respirait . C'est rare. Je ne vous ferai pas de séquence émotion. Je me la garde pour mes longues veillées d'automne (sniff sniff devant votre photo de peluche, oh qu'elle est belle) De toute façon, comme vous avez votre appareil photo, vos yeux... et toute votre tête, je ne me fais pas de soucis pour vous... Vous continuez hein ?
Vous savez que si vous ne récréez pas de blog tout de suite et si vous vous voulez passer un jour en invitée vedette (vip guest star, reine de la nuit tout ce que vous voulez) sur le grand podium de certains jours, c'est tapis rouge, vous serez toujours la bienvenue. Et si vous recréez un domaine qui vous convient, n'hésitez à tirez la chevillette ;-). Je continue à penser qu'un blog qui ne nous convient pas, c'est plutôt un peu normal parfois non ? C'est une question que j'ai éliminé sinon le caisson sauterait 10 fois jours. Tellement il me paraît bizarre d'être si satisfait de soi même jour après jour. Est ce que ce n'est pas en les faisant évoluer, que les choses nous conviennent un petit peu ? (autre question ! ;-).
"Ebourriffant" merci ! moi qui suis pour les cheveux libres, les tignasses, et le vent dans les cheveux, je prends volontiers. J'espère juste que votre coup d'éclat n'était qu'un acte fou de vous par rapport à vous, et non un doute abyssal concernant ce côté vain qu'il y a bloguer, de toute façon, y'a pas à tortiller c'est vain. Au début on a 3 lecteurs une cousine qui lit pour faire plaisir, la meilleure copine et soi même, zéro commentaires pendant de longs mois. ça vous savez. De quoi ronger son frein. Après c'est mieux mais c'est vain quand même. une fois qu'on le sait, on laisse courir les billets sur leurs petites pattes de devant ou derrière, pourquoi détruire ? Merci pour vos photos(de consolation ?) c'est vraiment adorable. Elles sont très belles et particulièrement bien choisies, elles me font bien plaisir... Ne chipotez pas, Nuage, vous êtes une artiste et je ne pense pas sortir ça de mon chapeau. Ensuite réalisez de belles choses encore qui vous conviennent, un autre blog ? suspens...Tenez nous au courant si vous le désirez, ici , toutes portes et fenêtres ouvertes pour vous quand vous voulez ...
a bientôt.
Ps : je ne lirai pas Sabato tout de suite je lui en veux ;-)

Écrit par : frasby | lundi, 28 septembre 2009

C'est vraiment très beau, ces textes et ces photos, et surtout les titres des photos. J'ai l'impression d'être tombée de l'autre côté du monde imaginaire, là où tout est presque pareil que dans le monde réel, mais un petit peu décalé. Ces sentiments inexplicables et agréables viennent peut-être parce que c'est la première fois que je hante un espace colibrisé.
"Il n'est pas de plus grand voyage qu'on fasse. Qu'en regardant les nuages qui passent", Baudelaire avait-il levé les yeux vers le ciel, un jour à Villeurbanne, au temps où il s'ennuyait à Lyon ?

Écrit par : AlmaSoror | mercredi, 16 décembre 2009

@AlmaSoror : Bienvenu à vous, AlmaSoror, j'apprécie absolument votre commentaire ici, comme si posiez exactement le doigt sur une de mes plus chère intention. "La où tout est presque pareil que dans le monde réel, mais un petit peu décalé", oui, vous touchez là, une définition que je n'aurais pas pu formuler aussi précisément, la précision étant dans le "presque" et le "un petit peu". La colibrisation est l'oeuvre du poète plus qu'ami, Hozan kebo... (Il faut rendre à César son petit colibri ;-)
Merci pour le petit signe de Baudelaire -un autre poète plus qu'ami -(à qui l'on n'a pas demandé son avis pour la réciprocité ;-) mais nous n'en sommes plus à un décalage près, (surtout horaire).
Je découvre à mon tour votre très beau domaine avec un plaisir non dissimulé... et je sens que je vais ces jours prochains (dès que j'aurais des plus longues heures vouées à la déesse (L) , m'y alanguir longtemps.
Merci à vous pour ces très belles appréciations, qui me touchent particulièrement...

Écrit par : Frasby | mercredi, 16 décembre 2009

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