mercredi, 24 juin 2009
Déclinaison
"J'éprouve maintenant, que je suis variable..."
On dirait que le jour décline et que déjà les murs absorbent le poison qui est en nous...
Certains murs ne disent rien. Rien qui ne se décline, n'absorbent rien du tout. Et je crois que c'est pire.
Photo: Fragmentation d'un graff. Le graff entier et sa belle injonction se dévoileront pourtant dans un monde aux volets tristement fermés. Pour connaître les fins maux de la petite l'histoire : cliquez ICI.
Vu quelquepart sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon, en Juin 2009. © Frb
17:57 Publié dans Art contemporain sauvage, Certains jours ..., De visu, Impromptus, Le nouveau Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
Commentaires
les murs des villes
sont couverts d'écritures
ils sont donc si tant "perdus"
les gens des villes
qu'ils doivent écrire
sur les murs de leurs villes
pour retrouver leurs chemins ?
ou c'est il donc que les murs des villes
sont de grandes pages sales
et qu'ils ont besoin pressant
de les nettoyer en écrivant
dessus les crasses
les gens des villes ?
(mais "perdre" j'écris ton nom
c'est bien
c'est mieux que ...)
Écrit par : hozan kebobo | jeudi, 02 juillet 2009
Oui les gens des villes s'ils ne sont perdus
complètement
sont bardés d'injonctions qui les perdent
en dedans
Ainsi ont besoin d'écrire sur les murs.
De réecrire encore
Jusqu'à ce que la ville entière devienne
palimpseste.
Plus on efface, plus les brigades nettoyeuses
voudraient blanchir ce temps
d'encre ou d'ancrage
Et plus les gens écrivent
sans doute pour simplement
se réapproprier leur ville.
La ville entière menant un bras de fer
invisible
Entre le promeneur perdu (ou perdant)
et ceux qui détiennent les plans.
Les crasses des villes ont deux faces
dont l'une ne se veut point servile
tandis que l'autre l'est (serre-ville ;-)
certains vont carrément écrire leur romans
sur les murs, comme dans la rue de Crimée
Mais rassurons les bonnes gens
que ce roman fût effacé bien avant d'avoir été
lu.
Mais "perdre" j'écris ton nom
c'est bien mieux que
oh oui, oui !
Disons que c'est plus franc ;-)
Écrit par : frasby | jeudi, 02 juillet 2009
Lu sur le mur d'une bergerie du Larzac : "perdre à laine"...
Écrit par : JEA | jeudi, 02 juillet 2009
@JEA : C'est con, c'est drôle, j'aime bien ;-)
Vous avez pas pris la photo ???
Je vais quand même pas aller au Larzac pour une photo.
Surtout que je ne sais pas où c'est exactement ;-)
Mais je donnerai bien ma chemise pour une bergerie avec un tag marrant. Merci !
Écrit par : frasby | jeudi, 02 juillet 2009
J'aime beaucoup le regard que tu as porté sur ce graff !
Écrit par : kl loth | jeudi, 02 juillet 2009
@KL Loth : Merci ! Oui j'avais ce graff en entier mais l'idée c'était de retourner zoomer pour pouvoir mettre en écho les mots du graff de façon à ce que ton regard les complète. Donc je suis ravie que ça te plaise.
A bientôt !!!
Écrit par : frasby | jeudi, 02 juillet 2009
kl-loth (ps) Forcément, je ne peux m'empêcher de penser au propos artistique de tes cartes (mais au départ je ne l'ai pas anticipé, ce n'est qu'après... donc double dédicace ;-)
Écrit par : frasby | jeudi, 02 juillet 2009
J'AI PEUR /
DE TE PERDRE…
Écrit par : kl loth | vendredi, 03 juillet 2009
@kl-loth : Par exemple ;-)
Enorme thème !
Écrit par : frasby | vendredi, 03 juillet 2009
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