mardi, 21 juillet 2009
Nabirosina.
"Un point où le réel et l'imaginaire deviendraient indiscernables..."
Au commencement était... le Nabirosina.
Sengs et Lufers parlaient le même langage. L'humus (1) délivrait patiemment, l'azote, le phosphore et tous les éléments. Puis vint un jour l'inévitable...
Ainsi naquirent, les brésars.
Nota: Le mot latin "humus" désignant "la terre", est cité par Curtius (1er siècle ap. J.C.) comme provenant d'un mot grec signifiant "à terre". (locatif d'un substantif hors d'usage). En réalité, le mot latin "humus", comme d'ailleurs le mot "homo" = "homme" », provient de la racine indo-européenne *ghyom- qui signifiait "terre" (cf. J. Picoche 1994, p. 287).
Photo: Esquisse du Nabirosina originel. Vu au plus près, en juillet 2009 (avant J.C.). © Frb
22:14 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, De visu, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective, Parlez vous Charmillon ? | Lien permanent
Commentaires
Et au jour deux, tout aussi inévitable, on vit l'homo sorti de l'humus cuisiner du houmous.
Au commencement, il se passe toujours de drôles de choses.
Écrit par : la bacchante | dimanche, 26 juillet 2009
Là, nous arrivons au nœud de l'affaire ; le fameux croisement où les gnomes se sont extirpés de la forêt et ont les terres qu'ils ont raclées avec les mains et la tête. On voit ce que tout ça a donné: des miettes partout et des gnomes qui ont grandi au point qu'ils regardent jamais la pointe de leurs pieds, sauf pour taper dans un ballon tout en chantant un bel hymne propitiatoires : "ON EST LES CHAM-PIONS ! ON EST LES CHAM-PIONS !" Tandis qu'il y a toujours un gnome, dans un coin, ou derrière les murs du stade, qui se sent envahi par une profonde et inexplicable mélancolie en entendant monter dans l'air bleu, si bleu, le chant chauffé à blanc des gnomes qui ont tout oublié.
C'est triste, non ? :D
Écrit par : mon chien aussi | dimanche, 26 juillet 2009
A force de ne pas me relire, faute !
"...où les gnomes se sont extirpés de la forêt et ont GAGNE les terres..."
Écrit par : mon chien aussi | dimanche, 26 juillet 2009
"Un point où le réel et l'imaginaire deviendraient indiscernables..."
Une belle phrase, qui fait rêver quand on se dévoue à ces deux axes de la pensée… est-ce une citation de… Frasby ?
Sur un autre plan, moins positif, cela peut être aussi une définition de la folie…
Belle photo aussi, dans sa composition.
Écrit par : kl loth | dimanche, 26 juillet 2009
@kl-loth : La définition n'est sûrement pas -à proprement parler- de Frasby- mais elle est effectivement extraite de carnets (notes persos), d'autres auront sans doute exprimé + puissamment cette idée avant Frasby (Cf "les voyelles" de Rimbaud , un exemple entre mille, ou Huysmans et son orgue à senteurs) (Voilà ! que Frasby se met parler à la 3em personne ! et on craint le pire ;-) mais pas pour l'heure, enfin, j'espère ! Tu as raison de signaler la face cachée de la citation. cel que je montre ici pourrait être une définition de la poésie, mais elle jouxte de très près la folie. sujet très délicat. puisqu'il s'agit toujours de s'immerger dans des mondes sans doute indicibles...La poésie (la création au sens plus large) étant à mon sens une sorte de folie, ce qui la différencie de la folie, c'est que l'artiste se glisse dans des mondes où réel et imaginaire peuvent être indiscernables, guidés par d'autres voix (voies ?) sauf que l'artiste en maître du domaine connaît le chemin du retour (a semé des petits cailloux) et peut quand il le souhaite revenir de ses mondes et s'en mettre à distance. Enfin il le faudrait absolument, mais on en connaît qui ont sombré (Artaud, Nietszche ... et les 36 dernières années de la vie d'Hölderlin, à l'ombre de la folie chez le menuisier Zimmer): je cite une de ses phrases datant d'avant le naufrage on y note justement une conscience de cette proximité étrange :
" Maintenant je peux rejoindre une nouvelle vérité, une meilleure vision en grande partie sur nous-mêmes et de ce qui nous entoure, en pensant que j'ai peur de ces choses qui peuvent éventuellement s'associer à moi comme pour l'ancien Tantale, qui a reçu des dieux plus qu'il ne pouvait en digérer."
Merci d'apprécier cette image et de toucher un sujet qui pourrait être infiniment développé tant l'art (et la vie) nous a montré d'exemples, mais je préfère laisser la phrase dans la lumière et que celle-ci ne soit pas trop brûlante, s'il est possible...
Écrit par : Frasby | dimanche, 26 juillet 2009
Suvo ellaz nedevir au Nabirosina ce qu'Horème fut à la Cègre Itanque, Girlive à la Remo d'Ugauste : le trechan quepié des donfations !
Écrit par : solko | dimanche, 26 juillet 2009
@Mon chien aussi : "les gnomes ont les terres" (l'ether ?) c'est très joli aussi vous savez ! ;-)
Mais s'ils "ont gagné" cela justifie votre très belle chanson
(merci de nous en livrer les paroles, notre lecteur pourra dans la forêt s'adonner au Karaoké avec les gnomes ;-) et que le couplet aille au choeur des chanterelles "On est les champignons ! on est les champignons!"
Mais dites moi, je ne savais pas que les gnomes étaient de vrais sagouins ! des miettes partout ! (êtes vous en train de nous dire (horreur !) qu'ils n'ont pas de poubelles de table ? ni de table !!! c'est vraiment insoutenable.
(il faudrait peut être éloigner les femmes et les enfants de ce commentaire non ?). heureusement, (ah il est très attachant, je l'adore !;-) il y a votre "gnome mélancolique", cela ferait une vraie happy end, s'il n'était pas tout seul...
bouhhh sniff sniff... c'est trop triste !!!
Écrit par : Frasby | dimanche, 26 juillet 2009
@Solko : Masi beni sûr !!!, je sius l' l'Horème du Nabirosina ! le Vregili de l' esitimorè milimènera ! Roive l'Ivedo des tensiments du Muhus ! (vuso têses un ritévalbe riosiniave Solko ! et le cletrue ivasé siait que vuso ne vuso pomtrez jamias)
L'Yssule du Rachiollas c'est miousa ! ;-)
(Détornant d'un pocu le Joe Cy masi )
je sius issau (n'oulbiez toinp)
La niere des pamgnichons !
Cremi de l'iavor porcamlé tuto tuha. (Vuso têses beni le selu! totu à trove rohnnure !)
... ET C'EST AINSI QUE SOLKO EST GRAND !!!
Écrit par : Son Horème Nabirosinase | dimanche, 26 juillet 2009
@La bacchante : Mais vous ne pensez qu'à manger vous !!! ;-))
et ne vous manquez pas d'humous ! (pouf pouf)
Bonne vivante la Bacchante ! alors ! va pour l'houmous !
Que L'houmous originel soit ! Entre les mains du cuisinier sorti de la cuisse de l'humus !
Savez vous que l'houmous nabirosinasia se mange ici très volontiers sur son mousson de truffe tiède de B... ?
Écrit par : Frasby | dimanche, 26 juillet 2009
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