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mercredi, 12 août 2009

Page d'échos

"Sur les tablettes des cheminées ou des radiateurs (l'on considérera toutefois que la chaleur peut, à la longue, se révéler quelque peu nocive), entre deux fenêtres, dans l'embrasure d'une porte condamnée, sur les marches d'un escabeau de bibliothèque, rendant celui-ci impraticable (très chic, cf. Renan), sous une fenêtre, dans un meuble disposé en épi et séparant la pièce en deux parties (très chic, fait encore meilleur effet avec quelques plantes vertes)."

GEORGES PEREC : "Endroits d'une pièce où l'on peut disposer des livres" in "Penser Classer". Editions Seuil 2003.

modillon0195 BC.jpg

Peut-être l'image aurait-elle plus de sens au chapitre suivant : "Choses qui ne sont pas des livres et que l'on rencontre souvent dans les bibliothèques" avec les fleurs séchées, les verres à pieds, les pyrophores garnis et les photographies dans les cadres en laiton doré... Je laisse à son lecteur (pourvu de quelques rayonnages de livres), le bon soin de nous communiquer aimablement et s'il le souhaite, la liste de ses petites bimbeloteries personnelles que nous livrerons telles, à la planète et qui étofferont la liste des choses citées dans le beau livre de PEREC.

L'important étant l'ordre : celui-ci un brin monastique, après les livres fantastiques de la très grande bibliothèque de Vareilles (la TGBV), vous racontera que le modillon a quelquechose du livre (ça c'est moi qui rajoute) ou quelque chose de l'ornement sublimant le rayonnage. Quand la mode du Bouddha en série lassera, viendra celle du modillon-bougeoire et bourgeois, (en véritable cire d'abeille), trônant devant les livres de bête bégueule ou de Bralo, de Le Clézio, son lecteur (fin observateur;-) remarquera côté-déco que les plantes y trônent déjà, c'est un petit miracle dont je ne peux expliquer l'origine. (A moins que ce soit ces étranges et fameux choux boscomariens qui furent à l'origine du non moins fameux modillon, (qui du chou ? qui du modillon ?). Le roman est bien né de la rose, dit-on. Comme l'affirmait une dame défendant l'attachement obsessionnel (au modillon) de quelques fêlés archéologues médiévistes: "le modillon est une personne". Et je crois qu'elle avait raison. Mais on en sait trop peu sur l'histoire "du peuple menu des modillons" (sic). Cela vaut quelques précisions...

Le modillon roman est un bloc de pierre sculpté finement ou grossièrement, placé sous les corniches, et l'illusion d'optique pourrait même nous faire croire qu'il les supporte. Il relève de l'art populaire, illustre autant la vie courante que l'imaginaire médiéval le plus fantastique. Il peut être décoratif, (on revient à nos fleurs séchées), à motifs géométriques; ou plus figuratifs, végétal, animal etc...) La finesse ou la grossiéreté des figures dépend surtout des matériaux dont disposaient les sculpteurs jugés artistiquement naïfs et gauches mais qui ne manquaient pas de créativité, les plus riches ornementations furent ciselées dans le calcaire, les roches granitiques, volcaniques donnant une sculpture plus sévère. En l'absence de sources historiques laissées par les sculpteurs romans, on a déduit qu'il n'y avait pas de projet symbolique global émanant de ces modillons (n'a pas encore été trouvé le grand modillon d'Alexandrie ou de Babylone), pas de programme iconographique entier, comme on en découvre sur les tympans ou sur les chapiteaux médiévaux. Pourtant il semble que certains modillons considérés séparément ne soient pas sans message... On a souvent tendance devant un modillon, "à voir trop ou trop peu". Nul besoin d'être historien pour déceler dans ces sculptures, tous les efforts qu'accomplissait une société pour tenter de se raconter, se parfaire, et surtout perpétuer ses légendes.

Peut-être qu'un jour, sur quelque autre chemin roman, (si je le croise), je vous parlerai de "l'homme vert", ou bien faudra-t-il que j'accepte enfin, cette invitation en Dordogne (merci mon troll !) pour croquer ces masques feuillus d'époque romane, motifs que l'on  peut contempler partout en Europe, voire jusqu'à Istanbul. Il en existe datant du 2em siècle de notre ère, à Périgueux, avec des bonnets de feuillages comme dans les églises d'Espagne et, à L'église de Colombiers en France (datant du XIIes) où l'on peut admirer des têtes de personnages aux oreilles remplacées par des oisillons auxquels d'insolites oiseaux donnent la becquée. Peut-être chasserons-nous le feuillu jusqu'en Grande Bretagne, où il s'en trouve qu'on appelle bêtement "The Green man", figure déjà connue avant la Rome antique pour être le gardien des bois et l'Esprit des anciennes forêts. Il faudrait chercher à "masque feuillu" en France, peu étudié, la documentation est parfois fantaisiste, le plus souvent insuffisante...

Pour en revenir au modillon, on peut être parfois étonné de remarquer dans les motifs, certaines obscénités, voire des cruautés. Il ne faut pas oublier que quelques-unes de ces coutumes figurées remontent à des cérémonies païennes transformées par l'église en cérémonies "acceptables" pour les premiers chrétiens. Le modillon obscène représentait aussi, des personnages, (parfois religieux, ou architectes...) dans des postures dégradantes. Il semblerait qu'ils aient été conçus par esprit de vengeance à une époque où les ouvriers soi-disant payés à la pièce pouvaient aussi ne pas être payés du tout. Ainsi, les ouvriers n'ayant que ces pierres là pour exprimer leur rancoeur, pouvaient encore façonner à leur guise leur créditeur en le ridiculisant. Une fois que la pierre était posée à 15 ou 20M de hauteur, il était difficile de l'en déloger. Il y eût sans doute des modillons obscènes issus de quelques bonnes blagues de chantier comme à Chambonas en Ardèche l'un des modillons de l'église romane représente une belle paire de fesse, que des mains écartent pour afficher un anus sans défaut, (hélas pour vous, je n'ai pas d'image, tant pis ! hé hé !). Si la blague n'est pas historiquement prouvée, elle est assez probable. J'espère que nous trouverons matière à développer tous ces sujets, l'été prochain, si quelque épidémie de peste nouvelle ou autres démons bleus ne nous emportent pas.

Pour revenir au pays qui nous tient, il y a en cette merveilleuse petite Eglise de Bois- Ste-Marie, certains vestiges d'inspiration païenne (difficiles à photographier), comme ces modillons trop haut perchés. Celui qui ouvre cette page étant sage comme une image sainte, je refermerai ce billet sur la terrible figure d'un modillon moins catholique : on peut dire un démon. (Mais à Nevers, on a vu pire). On raconte qu'il mange les livres, qu'il ronge l'écran liquide, et qu'il transforme en pierre celui qui le regarde, (on vous aura prévenus). Sur cette pierre, (où reposera ton âme, ô lecteur adoré), je construirai une autre église ! (c'est ma folie en ce moment !), j'y scellerai des modillons et ainsi de suite... L'Histoire n'étant qu'éternel recommencement. A moins que par une flemme assez contemporaine, je sois tentée par le très bas, l'argent facile, qui consisterait à faire fabriquer à la chaîne, (en sous-traitance, bien sûr), des bougies-modillons, des cales-livres en balsa (merci Sophie K.) à simili têtes de dragons, et pourquoi pas ? des modillons un peu coquins en médaillons. Il ne me resterait plus qu'à les vendre (très cher) pour que vous en orniez vos rayonnages. Ainsi tirant par les cheveux mon petit homme vert jusqu'au bureau de tri de l'ami Perec, pourrais-je ajouter ces babioles à votre catalogue d'échos et tenter d'épuiser sous le poids de cette poussière nos esprits compactés du très haut au très bas. L'autre sens étant obsolète voire impensable...

modillon16.JPG

Maudits liens : http://chantecoucou.over-blog.com/article-28883031.html

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/09/15/co...

Photo 1 : Modillon à figure d'ange ou veilleur de troupeau et son chou (?) merveilleux quasi miraculeux vus sur la façade de l'église romane du village de Bois Ste Marie.

Photo 2  : Zoom sur un modillon végétal orné d'une tête de démon (?) ou d'animal (?). Mais je ne crois pas que ce soit "Green man". Vu à l'Eglise romane de Bois Ste Marie. Nabirosina. Août 2009. © Frb.

Commentaires

Ventre saint-gris et pâle sang bleu, encore heureux que vous n'êtes pas avare de tels échos. Sait-on notre bonheur ?
Au nombre de ces "sculpteurs jugés artistiquement naïfs", certains n'étaient-ils pas un rien plus de gauche que gauche ? A ne pas prendre au mot (dit) sous peine évidemment d'anachronisme.

Écrit par : Mot d'Odilon-Jean Perrier | lundi, 17 août 2009

@Mot d'Odilon -Jean Perrier :

Les boséchomariens
Sont en Phrance
Et point n'avares
De bécots ni d'échos
Les démons font
La rumeurs pour
Les petits hommes
Verts de demain.
Les récits
N'engagent que ceux
Qui, (les croix de bois St marie,
S'en souviennent), les croient ;-)
Mais vos mots sont utiles
Car peut être ces sculpteurs
Etaient ils déjà, des artistes
A la noix
De coco.

Écrit par : Modillon chimérique | lundi, 17 août 2009

Les gargouilles de certaines cathédrales sont parfois tout ce qu'il y a de plus païen et même parfois obscène !

Bon après midi.

Écrit par : patriarch | lundi, 17 août 2009

@patriarch : Oui, ce billet le confirme, mais vous avez raison d'employer aussi ce mot de "gargouilles", certaines sont clairement exhibtionnistes
Oserait-on aujourd'hui (sous l'oeil sévère de Benoit "16"), édifier de telles sculptures aux vues de tous, en nos lieux saints ? :
http://d4.diff.missglad.com/4/1/1/4117668717a0be446fe22b4f244d33acfull.jpg
Il est permis d'en douter...

Bon lundi à vous, Patriarch !

Écrit par : Frasby | lundi, 17 août 2009

Le nez en l'air, j'ai lu ce billet aux images très sages. Je repasserai avec une paire de jumelles.

Écrit par : la bacchante qui met ses livres sur un escabeau de bibliothèque | lundi, 17 août 2009

@La bacchante qui met ses livres sur un escabeau de bibliothèque

Si je vous lis bien ,vous avez regardé les nuages, (c'est sage !) mais si vous revenez (cette nuit) avec une paire de jumelles vous aurez peut être une chance de voir la lune (pouf pouf)

Écrit par : Frasby qui met ses livres sur le bord de sa fenêtre | lundi, 17 août 2009

Grâce à mes jumelles capables de voir le caché, voici ce que j'ai découvert comme morillons mémorables:
http://viadrina.euv-frankfurt-o.de/~lange/claudio/images/titel.jpg
Sauront-elles me dévoiler la face cachée de la lune????

Écrit par : la bacchante qui aime vivre toutes fenêtres ouvertes et ne met pas de livres en dessous | lundi, 17 août 2009

@la bacchante qui aime vivre toutes fenêtres ouvertes et ne met pas de livre en dessous

Ce lien est cité ici il me semble... (d'une façon moins explicitement lien ;-) Peut être c'est ça que vous êtes en train de me dire... (Il fait si chaud !)
sinon vous avez quelques botillons sous votre nez dans ce même sous sol à la réponse du patriarch (si je puis vous faire l'article, c'est gratuit et ça mange pas de pain,)

La face cachée de la lune ??? mais c'est de la gourmandise !

Le problème à Bois Ste Marie,( j'ai pourtant tenté de grimper sur les corbeaux ), c'est qu'il n'y a pas de botillons coquins (donc mémorables - à mon grand désespoir -)
Quelques uns sont seulement cruels, mais il me faudrait un escabeau... A qui puis je en emprunter un ???
(? ;-)( ? ;-)( ?;- )

Écrit par : Frasby qui met ses livres sous ses pieds ça évite de prendre les patins | lundi, 17 août 2009

Chère Frasby merci pour cette balade en chemins romans. Quand vous construirez votre église en Nabirosina, nous vous offrirons les modillons les plus ingrats (rime oblige) !
Merci aussi de m'avoir fait redécouvrir ce chapitre perecquien de "Penser / classer" sur "l'art et la manière de ranger ses livres" ; j'avais en mémoire surtout "les chambres", travaillées pour des ateliers d'écriture. J'aime ce Perec-là, celui "d'Espèces d'Espaces" et de "L'infra-ordinaire".
Bonne nuit Frasby, en vos enivrantes terres romanes...

Écrit par : Michèle qui met ses livres au pied des grandes goules des églises édifiées en Nabirosina par la dame Brysfa | mardi, 18 août 2009

@Michèle qui met ses livres au pied des grandes goules des églises édifiées en Nabirosina par la dame Brysfa :
Ravie de vous retrouver ici Dame Chimèle, le modillon ingrat ouhla ! ça sent la rentrée hein !!! ;-)
"Le modillon ingrat c'est le modillon des villes !
le modillon bien gras c'est le modillon des bois !
Thibault de Brampun de Vosgoules (XI e,s.)
En voilà un, qui ne viendra jamais à vos ateliers d'écriture même pas pour un S+7médiéval
Vous n'aimez pas "tout Perec" semble -t-il ...Vous n'aimez pas "la disparition" ? 'les choses"? j'ai redécouvert "penser classer" à propos des modillons ( quel rapport ! ;-)) Et, j'avais complètement oublié "les chambres"; très bien oui. "Espèce d'espaces" c'est magnifique, et l'infra-ordinaire, je ne dirai pas mes préférés mais des révélateurs. Merci d'apprécier les terres romanes... Brûlées ces jours par la chaleur. Enivrantes ??? Vraiment ??? Votre adjectif va ravir Dame Nabirosina. Je transmettrai !!! A bientôt, belle fin d'été !

Écrit par : Dame Brysfa, qui met ses livres dans les bras d'un modillon bien gras | mardi, 18 août 2009

@Dame Brysfa, qui met ses livres dans les bras d'un modillon bien gras :
Mâ Dâme, me voilà enivrééé de l'écho de vos pas. Savez-vous que nous, gargouilles du onzième, tremblons lorsque vous approchez avec votre sténopé, ou autre boîte noire, Nikon ou Hasselblad ? mais vous nous parlez si gentiment...

Ah chère Frasby, m'extrairai de la peau de Brampun du XIe pour celle de Chimèle. Vous avez raison, le modillon Un'gras, ça sent la rentrée et c'est pas des odeurs que j'aime.

Pour Perec (dont j'aime aussi bien sûr Les Choses et La Disparition - jamais lu Les revenentes, vais me l'acheter), si j'ai parlé d'atelier d'écriture, c'est parce que ses livres sont une mine. Le seul intérêt que je voie dans les ateliers (j'en raffole pas) c'est de faire lire des textes littéraires. D'éprouver que lire c'est écrire et vice et verso :) Et puis tout le monde n'a pas votre talent pour transformer les modillons en bottillons, bouvillon, faucon niais, oisillon couvant son nid...

Belle fin d'été à vous aussi. Que vos terres de feu vous gardent le plus long possible, loin de ce Lion qu'on cependant vous envie.

Écrit par : Brampun de Vosgoules (XIe) | mardi, 18 août 2009

Je passe en vitesse...
Et apprécie beaucoup la touche de verdure qui vient s'incruster là-haut et donne un peu de vie et de folie à la sublime austérité de la pierre ! Et un peu de folie, en ces temps de sérieux, ça ne fait pas de mal, bien au contraire.

Bon j'avoue honteusement (si si), je n'ai pas pris le temps de lire. Je suis passé ici comme on lit une bande dessinée (j'ai regardé les belles images et ai (hé hé !) survolé le texte). Mais ne nous affolons pas, je reviendrais !!! (D'autres auraient dit "I'll be back", mais voyez-vous, je ne suis pas "les autres")

A bientôt !

Écrit par : liam | mardi, 18 août 2009

@Liam : Pour sûr vous n'êtes pas "Les autres" (Tout comme les autres ne tiennent pas à ressembler aux " autres" ;-))
Mais vous êtes encore moins "les autres" que ce que tout ce que "les autres" pourraient en dire, si on les laissait dire !!! Faudrait beau voir, à quelles genre de fadaises on s'exposerait
Heureusement, y'a le bon grain qui veille...
Pardonnez moi, c'est le soleil (d'un Satan nabirosinais qui dégouline sur les pierres, il va falloir se mettre au vert)
Point de honte à ne pas s'enfouir dans les mots, si j'exigeais (drastiquement) que mon lecteur soit attentif à ma bonne parole, je n'aurai certes pas l'outrecuidance de le distraire avec des images. Et ça me plaît assez que vous passiez ici comme on lit une BD, c'était un petit peu mon idée de départ, que le lecteur puisse toujours, à sa guise choisir son mode de promenade. et "Survoler le texte", les mots ne sont pas si omnipotents, (enfin ici ... Chez moi quoi ;-))
"Les autres" auraient dit "I'll be back" , et je n'aurais pas compris, je ne comprends pas très bien l'anglais (ah ! ah !)
Merci pour cette belle envolée, vous survolez avec panache à nul autre pareil et ça me plaît (sans rire !!! )
tanquiou Liam( vely meutch)
See iou nesque taillme...

Écrit par : Frasby | mardi, 18 août 2009

@Brampun de Vosgoules (XIe) : Diable ! sous ces nobletraits de galant, une dame s'était cachée ! Hola ! c'est donc vous chimèle ! bravo ! le subterfurge était parfait ! j'ai bien failli me faire prendre (si j'ose dire) dans la côte de maille de Brampun le vaillant (et nous aurions eu fière allure vinzeux ;-) c'eût été fort embarrassant , sachant que moults genlts du royaume de Phrance et des naplettes environnantes, nous regardent. Gargouilles tremblez ! je puis bien révéler que j'attaque vos corbeaux et autres murpignons à coup de Canon Mais pour vous inviter en Nabirosina je vous réserverai un petit canon plus avenant que je vous ofriroye volontiers, sur la margelle, à la bonne franquette du côté de Bois Ste marie. La cuvée de Brysesoif se partage sans vergogne et gouleye bien l'esprilt. (D'autant qu'à la rentrée il faudralt étudier l'ancien charmillon, un gros vatrail ! je compte sur votre coballoratoin, et sur le retour du prince Sokol), en attendant trinquons.
Me pliât beni l'idée qu'un même livre peut tout à fait devenir autre en fonction du lecteur (par la grâce de la Hautevoix ). Est ce ainsi que les ateliers de lecture vivent ? (ou vive ;-) mais parlons de l'automne, va pour le modillon ingrat, je garde le botillon gras pour la suite, l'automne étant à Lyon, ma saison préférée, quand la ville se couvre de taches de rousseurs... Enfin pour en revenir à Gresoge Crepe, je n'ai pas lu "les revenentes" et je n'ai jamais réussi à aller courageusement au bout de "la vie mode d'emploi" sans doute parce que l'ouvrage est bien trop grand pour moi...
J'aime beaucoup la manière dont vous évoquez les ateliers... Merci pour vos appréciations ici, elles sont bien agréables, j'ose espérer que nos roux de Lyon et le pourpre de nos brésars vous feront un petit peu aimer la rentrée... (c'est très présomptueux de ma part) mais Septembre est un mois si tendre... je vous le souhaite , en attendant, profitez bien de cette fin d'été. Merci pour vos savoureuses visites.

Écrit par : Brysfa de la Gargouylle (Nabirosina XIIe) | mercredi, 19 août 2009

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