mercredi, 26 janvier 2011
Piquants
La vieille fée se pencha vers le berceau et dit :
"Tu te piqueras le doigt avec un fuseau et tu en mourras !"
Et elle disparut aussitôt.
La dernière des fées sortit alors de sa cachette :
"Tu te piqueras le doigt avec l'aiguille d'un fuseau, mais au lieu de
mourir, tu t'endormiras. Ton sommeil durera cent ans. Et à la
cent unième année, le fils d'un roi viendra te réveiller."...
CHARLES PERRAULT in "La belle au bois dormant"
Vous pouvez cliquer sur l'image, mais vraiment, vous n'êtes pas obligés...
Le temps à l'état pur disperse les cendres du hérisson. J'ai erré dans la ville, au coeur des quartiers riches jusqu'au parc de la Tête d'Or, j'ai adoré m'obnubiler derrière une vitre du déjeûner des animaux, du porc-épic, surtout, ce rongeur gros comme un petit ours, de nature myope et solitaire qui limite sa vie sociale aux capacités de la reproduction. Ce monstre errait ici dans la même ville que moi, à quelques mètres de ma maison, et c'était bien la première fois, que j'en supposais l'existence, la volumineuse toison, (environ 30 000 poils piquants sur le dos et la queue) son effrayante gueule sans affection, ne m'inspira que des questions, celles ci à ce jour me hantent encore. Ce monstre m'aidait pourtant à devenir plus étrangère à mon espace, étrange aux univers crées en voie de transformation. Il n'y avait pas de piquants sur les "trois grâces" de dos, (je vous les montrerai un jour), mais près des serres majestueuses, d'énormes cactus ou plantes succulentes, des euphorbes cactiformes au suc laiteux comme l'euphorbe réveille-matin et des hommes poussant des landaus, l'air si las des pères de famille qui rêvaient à perdre la boule devant l'épurge (ou herbe à la taupe), jusque là, le monde était assez lisse... Un groupe de vieux messieurs riait autour d'un aquarium où nageait tranquillement leDiodon holocanthus, une espèce de poisson ayant la capacité de gonfler pour effrayer son agresseur jusqu'à prendre une forme sphérique mais aussi qui posséde des piquants, ce qui le distingue comme chacun sait du Tetraodontidaé, qui lui n'en n'a jamais porté. Et puis, j'imaginais les femmes sillonnant en Janvier la ville dans des manteaux cousus de piquants, cueillant à pleines mains des bouquets de chardons ou Carduus (chardons proprement dits) aux bras des éminents, on croiserait l'érudite avec une étole parsemée de Chardons Roland (Drachons Drolan, drapon). Ce nom vient de "Chardon roulant", car en hiver, les pieds morts de l'ombellifère bien ramifiés vaguement anordis sont facilement emportés par le vent, ce qui aide à la dispersion des graines, (merci ouiki), ne pas confondre avec les belles fleurs pourpres à réceptacle charnu appelées "Chardon Hozan", Chardon aux ânes, dont la bordure épineuse (appelée parfois "Baiser barbu") se prolonge à la base le long de la tige. On pourrait vous faire un dessin, mais on va faire mieux, on va vous montrer une photo de la capitule de la plante. Ainsi je traversais les mondes tout piqués de partout. Baisers d'oursins, butinements d'hyménoptères, feuilles du pissenlit, hantise des futurs nuits d'été et son moustique piqueur, suceur, becs d'oiseaux, aiguilles des conifères puis je piquais du nez en terrasse au Rive gauche, bistro de Vitton près d'une citronnade amère flottant sur des glaçons, je goûtais tout l'âcre de l'agrume qui me piquait les lèvres. A la table à côté, La piquante Michèle P. me présenta Pennequin (Charles), l'écrivain et non Maurice (Pennequin), l'acupuncteur inconnu, au cheveux raides (comme des picots), Charles, un auteur pas piqué des vers, tandis que (dernier coup de balai des soldes oblige !), un Valet de coeur me révélait son As de pique, délaissant l'amie picassée dans le lisier de ses acides (ça pique assez, pour le bon mot) ô vexation force, tyrannie. Piquée au vif, je me consolais dans les bras de Patrick, (marmiton rue Lepic, rendez-vous à Picpus), il avait un corps olympique, et une barbe de trois jours, il me murmura à l'oreille "ça pique ?" "Oui, mais j'aime bien", puis nous partîmes escalader le pic St loup bras dessus bras dessous (inutile d'ajouter que l'expédition fût épique). En parlant de foutraque As de pique, faut savoir qu'au XVII em siècle l'expression très péjorative désignait (chez Molière entre autres) un personnage stupide ou mal bâti, au XIX em siècle, la ressemblance très approximative du pique à un croupion de poulet, fît naître en argot l'as de pique" pour signifier l'anus. Quelqu'un qui se faisait traiter ainsi était grosso modo un trou du cul. Dans mon histoire (Il n'y a pas que Molière), le Roi de coeur remplaça le Roi de pique, qui est aussi la plus forte carte de l'enseigne des piques, les joueurs de cartes n'ignorent pas que l'enseigne désigne originellement non la couleur mais la marque des reconnaissances des quatres séries elle représente pour le Roi de pique la pointe d'une hallebarde ou de la lance, au Moyen Âge cela renvoyait aux groupe sociaux, le pique représentant l'épée ou le métier des armes, le Roi de Pique s'appelle David et le Roi de coeur s'appelle Charles, l'un se rase l'autre pas. Mais pour moi c'est celui qui pique qui tirera toujours mieux son épingle du jeu que celui qui pique pas. Et... (admirez l'enchaînement) avant de retourner à mes travaux d'aiguilles, (fille oblige) pour terminer je poserai à ces dames lectrice de Certains jours une question qui ne me laisse aucun répit :
Existe-t-il une opposition diachronique entre l'aiguille qui a cousu le chaperon et l'épingle qui permettra de le fixer ?
J'ai bien reçu une réponse du petit chaperon rouge qui nous a écrit du Forez, c'est ce qu'elle dit au loup :
"J'aime mieux le chemin des épingles avec lesquelles on peut s'attifer que le chemin des aiguilles avec lesquelles il faut travailler".
Ainsi, nous lirons le contraste entre les deux versants de la vie féminine, le "côté des aiguilles" et "le côté des épingles", comme le dit proustiennement une version ardéchoise de cet univers, lieu d'apprentissage et de transmission d'un savoir spécifique où l'homme demeurera exclu :
Needles and pins, needles and pins,
when a man marries his trouble begins. (1)
Sur ce, une très vieille fée m'apparait, tandis que j'ai mis mon doigt bien distraitement sur un fuseau, et maintenant j'ai les yeux qui piquent, le fait est que j'ai drôlement sommeil, (pas vous ? :)
Dans cent un ans, je vous raconterai la vie affective de Nestor, mon hérisson préféré, à condition qu'un monsieur, pas moins que prince et pas trop vilain (s'il vous plaît, faites un effort, messieurs!) ni trop pauvre (les princes en Twingo, j'en ai marre), ni trop glabre, daigne me réveiller par un baiser, (le plus doux, je l'épouse, merci d'avance, dans cent un an j'y serai, même endroit même heure.) Je cède ce blog à ma remplaçante, double et mauvaise rep(l)ique, sans coeur, sans âme, méduse, ortie, rose, aragonite, stibine même un peu quartz, pis que clone donc, qui paraitra grâce à la seringue et la micropipette, née d'une rencontre improbable avec un porc épic et quelques pages des Tropiques du capricorne ou du Cancer :
"Je ne peux me sortir de l'esprit l'incohérence qu'il y a entre les idées et la vie. Une dislocation permanente, même si nous essayons de les dissimuler sous une bâche. Et cela ne s'en ira pas"
Même sous une toison d'environ 30 000 poils ça ne s'en va pas, la dislocation. Alors hein, bon. Zut.
Source (1) : Extrait de Les deux chemins du Petit Chaperon rouge. Frontières du conte. CNRS, 1982.
Photo : The beast. Porc-épic véritable, la photo est ratée, sorry, mais c'est normal, la bête est très difficile à saisir surtout à l'heure de sa gamelle (remarquez, il y a des gens comme ça aussi, on ne va pas critiquer les animaux, ça serait le pompon !), photographiée un jour de Janvier au Parc de la Tête D'Or à Lyon avec une sorte de furet dont j'ai oublié le prénom. © Frb 2011.
02:57 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, De la musique avant toute chose, De visu, Impromptus, Mémoire collective | Lien permanent
Commentaires
Deux proberbes ardennais :
- "Quand une carte annonce un chemin en épingles, attendez-vous à devoir le monter."
- "Sur le chemin des aiguilles, ne mange pas de ce pin là..."
Écrit par : JEA | jeudi, 10 février 2011
Ah Frasby, en un mot comme en mille et comme le dit la comptine: "Papa pique et maman coud"!
Écrit par : Sophie | jeudi, 10 février 2011
Ah ces aiguilles ! J'en ai retiré des douzaines des museaux de mes chiens. Parfois, il a même fallu aller chez le vétérinaire. Il faut les retirer. D'abord parce que ça fait mal. Autour de la langue et des gencives ça coupe l'appétit pour longtemps. Mais surtout parce que le flux sanguin fait en sorte qu'elles rentrent de plus en plus profond dans le corps de la victime. Entre la gueule et le cerveau d'un chien par exemple, il y a la longueur d'une aiguille de porc-épic.
Écrit par : Marc | jeudi, 10 février 2011
@JEA : Ah merci ! Je prends les deux proverbes et les glisse dans mon baluchon pour la route ( via chemins). Le proverbe du "chemin des aiguilles" je vais me l'écrire sur le front en lettres lumineuses (desfois que j'oublie ;-) quoiqu'il n'est pas besoin de lettres lumineuses, tant il est éclairant, n'est ce pas ? J'éviterai le chemin des aiguilles, et en trouverai d'autres (de chemins. (J'ai ma petite idée). Un proverbe du haut-nabirosinais dit :
"Le chemin de Pichelotte autant que tu t'y frottes
ne piquera ni comme pin ni comme porc epic" ;-)
Écrit par : Frasby | jeudi, 10 février 2011
@Sophie : Evidemment ! j'ai aussi pensé à cette chanson tout le temps en regardant le porc épic je me disais que ça ferait une jolie pelote pour ma maman, elle qui perd toujours ses aiguilles !"
Comme j'ai hésité à la coller sur le billet, allez ! pourquoi pas ici ? a very special dédicace ! :)
http://www.deezer.com/listen-309329
Écrit par : Frasby | jeudi, 10 février 2011
@Marc : Aïe ! A vous lire, ça fait mal,
cet extrait : "Entre la gueule et le cerveau d'un chien par exemple, il y a la longueur d'une aiguille de porc-épic."
je n'avais pas pensé à ça, j'ignorais, c'est terrible ! Pardonnez ma réaction et question de candide : Les aiguilles sont-elles si méchantes et longues en Amérique ? Ou bien les chiens ont ils un museau particulièrement doux ?:) Je vous demande cela car je me suis beaucoup baladée en forêt avec feu mon petit chien à travers broussailles sous les pins, et hormis les sangsues (affreux tics) jamais une aiguille n'est venue torturer à ce point mon animal, (mais je vous crois hein ! je suis juste très impressionnée par votre commentaire)
Écrit par : Frasby | jeudi, 10 février 2011
Une grande chienne Husky, un grand chien Golden, des museaux doux oui. Des penchants doux, téméraires et imprudents aussi. Les anciens disaient qu'il ne faut pas chasser le porc-épic. Ce monstre est lent, donc facile à tuer si on se retrouve affamé, perdu dans la forêt ; et sa viande est comestible. Jamais goûté.
Écrit par : Marc | vendredi, 11 février 2011
@ Frasby
En un Condroz provisoire, la Pichelotte s'écrivait au XVe : "Pisselotte".
On imagine l'illustration dans un bestaire : un porc épique qui levant la patte, libère un océan de poissons frétillants...
Écrit par : JEA | jeudi, 10 février 2011
@JEA : Je vais finir par croire que les Ardennes sortent d'un conte de fée, tant vos chemins y vont au delà du réel, quoique la "Pisselotte" c'est assez réaliste, il nous faudra des grandes bottes en cailloux de choux pour aller pêcher les poissons frétillants, en suivant le bestiaire ardennais... Permettez moi de vous dire que monsieur porc épic est un mal poli (:-O!) j'espère que les frétillants ne sont pas des Diodons holocanthus dont on faisait les casques à pointe du corps des dragons en Prusse (j'ai lu ça dans l'almanach des armes et cycles de Picardie ;-)
Écrit par : Frasby | jeudi, 10 février 2011
Si l'on considère la touffe, il existe des pinceaux de blaireau, de putois, de martre, en soies de porc ou de sanglier, en poils de chèvre ou de chevreuil, voire en bœuf brun ou en mangouste, mais il n'y a pas de pinceaux de porc-épic :)
Les pinceaux possèdent des tailles, des longueurs et des textures variées selon l'usage auquel on les destine. Ainsi les pinceaux du piquant Pennequin selon qu'il poche, chiquète ou badigeonne. Il peut aussi s'emmêler les pinceaux quand ils sont à plusieurs mèches et l'on dit alors : ceux-ci ne sont pas des pinceaux.
Écrit par : Michèle | jeudi, 10 février 2011
@Michèle : Quel exposé ! Vous me claquez la bugne
(le baigné ?), -ça mériterait d'être embilleté aux sommets, c'est un stum ! une question à dix sous (en petites coupures de Voltaires psychédéliques),
Connaissez vous les peintures de pinceaux d'Arman ?
http://www.armanstudio.com/fernandez-arman-porc_epic-695-3-51-fr.html
Enfin, nous allons prendre très sérieusement en considération cette lacune de l'instrument du peintre qui devrait être comblée par la grâce de l'entrée du porc-épic à longue queue dans le monde des Beaux arts, figurez vous que le "PELQ" (porc epic à longue queue, donc) est né avec un pinceau derrière l'oreille, plus besoin d'acheter des pinceaux, ni d'en fabriquer, ni de tuer des mangoustes, offrez un porc épic à longue queue à vos peintres préférés, et amis qui s'essaient aux joies de la peinture et je suis sûre que vous ferez des heureux l'histoire de la peinture en sera complètement bouleversée d'ici peu, en plus c'est écolo, ça va donner un coup de jeune au pochage et booster le badigeon regardez moi ça Michèle si le bon dieu n'a pas bien conçu les choses (on se demande pourquoi on détruit des forêts pour fabriquer des pinceaux), (êtes vous prête ? Sauf le respect que je vous dois, accrochez vous à vos poils de sanglier (!:-O) j'enlève l'échelle :
http://planet-mammiferes.org/drupal/node/27?indice2=Photos%2FRongeur%2FCaviomo%2FPorcEpic%2FTricFas1.jpg
Pour votre dernière phrase, j'approuvassais :-) masi Winrnag Chimèle ! vasez vosu uqe Lachers Qeuninpen ste jéda sapsé pra cii ? Te li y a sopé nu tipet pouc de capuine variment marchand, uio, cii ! il était tout luse et c'est comme un gérautopha sètr évoumant (ej vuso el sido)... Et ej puxe ride onn snas méotoin :
uceli ci ste un capuine ! ;-)
Écrit par : Frasby | vendredi, 11 février 2011
@marc : husky c'est très beau ! des chacals aux yeux bleus c'est ça ? Je crois que c'est le genre de chien qui a besoin de courir beaucoup, il me semble, me trompe je ?
Chasser le porc-épic pour le manger ? Mais quelle horreur ! :) ils sont complètement inoffensifs ! très maladroits j'ai bien connu un hérisson qui s'appelait Nestor, il était affectueux, tout fragile il ne m'a jamais traversé l'esprit que sa viande pouvait être comestible, (gloutons que nous sommes! pourvu qu'un éminent chef cuisinier ne lance jamais la mode !)
Écrit par : Frasby | vendredi, 11 février 2011
Je comprends l'origine de votre intérêt pour les hérissons même si je n'ai pas le temps de suivre tous vos liens.
Pour ma part je préfère d'ailleurs le hérisson au porc-épic : d'abord parce qu'il est de chez nous et me rappelle des souvenirs d'enfance à la campagne. Mais aussi parce que je trouve attendrissante cette boule semblable à une bogue de châtaigne qui montre à quel point il se sent fragile.
Quant aux autres piqueurs, ce n'est pas mon truc...sauf peut-être les cardons qui ne piquent pas vraiment.
Écrit par : Rosa | mardi, 15 février 2011
@Rosa : Merci, votre visite (passage) me fait plaisir. Ravie de vous retrouver, ici. J'ai pensé à vous, ce petit blog est toujours en mouvement et il y a un lien (de hérissons) que je rajouterai volontiers car je me souviens de vos belles attentions et d'une histoire de hérissons chez vous très belle (et triste) accompagnée de photos magnifiques et "craquantes" malgré les piques (les picots:), je vous rejoins sans réserve, réellement c'était la première fois que je voyais d'aussi près le porc epic du parc (Tête d'Or), il est peu attrayant. Comme vous (y 'a pas photo), pour les mêmes raisons, (et aussi d'enfantines), de loin je choisis l'option-hérisson (qui parait tendre par comparaison mais les piques (picots) sont nettement moins longs (ça joue, non ? :-) que ceux du porc épic sans aucune forme attendrissante pourtant il est fragile, le moindre éclat de voix le met en sursaut, il est d'une réactivité affolante mais sa fragilité ne colle pas avec son physique (!) que je trouve pas moins que monstrueux, il y a comme un hiatus, c'est injuste, cette difformité pour une fragilité qui est peut être la même (?)qui sait ? Mais nous autres gens des villes, nous ne pouvons nous offrir le luxe de faire connaissance avec le porc epic, ça demanderait temps et patience, un effort aussi pour surmonter une sorte de répulsion, pour un résultat sans doute peu évident (?), le hérisson malgré sa timidité (?) "naturelle" est un gentil petit ours à côté ceux qui ont des jardins savent comment les apprivoiser (n'est ce pas Rosa ? Je me souviens de votre feuilleton un must anthologique, je doute que le porc epic aurait autant capté notre attention, ou invité tout "l'émouvant" ) Le côté bogue de châtaigne du hérisson, très juste ! cet "apeurement" n'est il pas tout à fait "transférable" à l'humain ? Les natures farouches s'y "comparent", sous la carapace on ne trouverait que du "fondant", je crois qu'il y a de cela un peu, et rien chez le porc épic ne saurait susciter cet "effet- disons-" miroir" je suppose que nous fonctionnons un peu comme cela avec les animaux (?) sinon, moi non plus, les piqueurs ce n'est pas mon truc sauf les tailleurs un métier en voix de disparition, les couturières, dont le don me fascine, les gens qui maîtrisent les travaux d'aiguilles, je fuis les piqûres mais j'ai aussi une admiration pour les infirmières, et puis il y a les buissons de mûres irrésistibles, dans lesquels se cachent peut être des hérissons etc ... Sans oublier qui ne piquent pas vraiment, exquis à Lyon, les chardons à la moelle, les cardons sauce piquante :-), et le piquant tout naturel de certaines personnes qui rajoute un charme qu'on ne saurait trop définir... :)
Écrit par : Frasby | mardi, 15 février 2011
Merci pour cette photo, digne des premiers explorateurs... exilée au bord d'une autoroute de banlieue, quelques rêves anciens ou fortuits me tiennent lieu de parapet.
Écrit par : Lola | samedi, 26 février 2011
@Lola : Je suis très heureuse de vous lire, "digne des premiers explorateurs" ça me fait rire mais c'est, drôle aussi parce que c'est ça ! :-)
c'était ma première porc epic party ! :) et avec mon petit canon au péril de ma vie... :)
autant les hérissons sont mes amis mais là, vinzou !
Pauvre Lola ! seule par cet orage tonnant en plein hiver au bord d'une autoroute de banlieue, non, c'est intolérable ! je vais de ce pas alerter le père Panier vous savez qu'il a crée récemment une structure d'accueil pour les porc epics sans colliers dans le jardin du presbytère de la rue Jacquard ? Des cabanons très simple avec de la paille et des coussins, c'est très sympa, (quoique je ne sais si je ne suis pas en train de faire une gaffe) ... (???)
Vous aimez les coussins ? :)
Écrit par : Frasby | samedi, 26 février 2011
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