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dimanche, 26 mai 2013

Loin de Lybie

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Cézanne peignait des pommes

Chaque jour en pantoufles.

Il descendait dans son atelier et

Il peignait des pommes...

Des pommes.

Jour après jour.

Encore des pommes.

Et il ne s'en lassait jamais.

 

 

http://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0708231832.html

http://www.atelier-cezanne.com/france/visite-pomme.htm

http://www.musee-orsay.fr/index.php?id=851&tx_comment...

 

Photo : Quartier de pomme blanche, sur nappe ronde en coton bleu uni cousue (de fil blanc) par la Céleste Nabirosinaise. (Décalage, contraste et antidate). Photographiés le mois dernier, loin de Lybie.

Commentaires

Mes pommes et les siennes

J’ai une bonne quinzaine de cagettes de pommes – méticuleusement triées il y a peu de temps –
Mais j’ai eu beau faire gaffe quelques unes sont quand même véreuses
Je vais les surveiller régulièrement
J’en remonte un panier , éliminant en priorité celles qui se gatent un peu
L’avantage avec les pommes de Cezanne c’est qu’elles ne seront jamais véreuses
Ni ne se gateront

L’inconvénient – mais majeur ! – on ne peut pas faire des compotes avec
En le mélangeant avec les dernières figues de la saison
Et hum que ça sent bon partout dans la maison
L’odeur de la compote de pommes et de figues

Je l’ai mise à froidir pour en manger ce soir

L’art n’a malheureusement jamais ni odeur ni saveur
Même les pommes de Cezanne
ce qui - tout vrai compte fait - est tout de même une sacrée limititation
(j'ai oublié : il y a aussi dans la compote le dernier bol des dernières framboises de l'année : un bon coup de gel ce matin a définitivement clos la saison : ne "remonteront" plus)

Écrit par : hozan kebo | samedi, 22 octobre 2011

par chez nous, cette année, c'est délicat les pommes, elles ont tendance à se gâter assez rapidement, elles ne passeront probablement pas l'hiver.

Écrit par : gmc | dimanche, 23 octobre 2011

@hozan kebo : une conclusion, en guise d'introduction : Vos pommes plutôt que les siennes
en évaluant à tâtons, au feeling, à la lecture, des votres sous réserve de panacée (de ma pomme) pas si universelle : une pomme même véreuse sera toujours moins ingrate que l'art qui n'a (sauf "in progress") ni odeur ni saveur ; "in progress" je veux parler de la bonne odeur fraîche de solvant sur sa pomme, ou de la douce amande à mini pelletée onctueuse de la Cléopâtre quand je m'en colle une (de pomme) sur le papier, à part ça : "sacrée limitation", oui, et surtout qui ne ne nourrit pas son homme (ou sa dame) qui en croquent à loisir... Heu-reuse la dame vivant avec ce preux galant qui lui ramasse quinze cagettes de pommes (par jour ?) et surveille le trésor... Comme je ne sais pas compter, tout cela me laisse rêveuse je me demande combien ça fait de pommes par cagette et combien ça en fait en tout , combien de bocaux de compotes ? Combien de figues on met pour une compote afin que la saveur (extra) de sa figue ne l'emporte point sur le goût de vos pommes et qu'elle en relève délicatement le goût sans devenir pour autant une compote à la figue avec un vague arrière goût de pomme, qu'on ne saurait plus trop si c'est de la pomme ou de la figue. Alors si cette chose là, savant dosage (cette alchimie) n'est pas de l'art, alors je ne sais pas ce que c'est que l'art (le saura t-on jamais ?)...
Un truc m'épate, ce sont les figues françaises, j'ignorais qu'il y avait des figues dans certains coins de France cad des figues qui murissaient jusqu'au bout autant 'à Charnay les Mâcon que chez nos amis du Sud ouest ou de la Provence ? Et je m'étonne que vos framboises soient si retardataires, celles des buis de ma grange furent liquidées (par nos mésanges, qui d'autre ?) dès la mi-Août... En tout cas, on savoure (en esprit) votre beau musée comestible, la prochaine fois, pensez à nous laisser votre adresse, on sera content de vous donner un petit coup de main pour piocher dans les 15 cagettes et tremper le doigt (un seul ! on n'est pas des ... !) dans vos grands compotiers, n'hésitez pas, et faites confiance... (que ne ferait-on pas pour rendre service ;-) . Quant à l' odeur de ces préparations , oui, je confirme y'a pas ça à Orsay et pas dans les tableaux quoique ...La volonté des artistes ne manquera jamais d'imagination, regardez ces filous ce qu'ils nous font !

http://videos.arte.tv/fr/videos/metropolis_web_cut_l_art_comestible-4044412.html

Écrit par : frasby | samedi, 22 octobre 2011

De l'imaginer en pantoufles, peignant des pommes, me rend Cézanne plus proche. Comme la lune quand elle s'allume. Comme Syrte quand elle s'apaise. Passer de l'une aux autres ici endimanche mon matin.

Écrit par : Marc | dimanche, 23 octobre 2011

@Marc : merci ! :) je vous ai répondu dès réception, ici, tôt, à la tombée de la nuit (via un envoi de carte postale, just for you) mais on dirait qu' il y a, à nouveau ici et là, des problèmes de courriers sur Hautetfort (plateforme injoignable, et ses fantômes...) le message semble s'être perdu. Mes excuses, donc, en attendant, on va attendre encore un peu, (bonjour madame syntaxe !) et si ce courrier s'est perdu au vent d'autan(t)... Je vous réécrirai dans un moment, le temps de re-glaner dans le ciel (indice!) la "fameuse" carte postale . A plus tard...

Écrit par : frasby | dimanche, 23 octobre 2011

@Marc : Je n'aime pas beaucoup les pantoufles mais comme je pardonne tout à Cézanne, c'est vrai que ça le rend beaucoup plus sympathique (plus humain) que le prix où sont vendues ses pommes de nos jours. Certes on attendait que Syrte s'apaise, pour ouvrir l'atelier et sortir un quartier de pomme blanche (comme un drapeau) que Cézanne nous fondrait de couleurs, de si loin, (aussi près ;-) par détours (toujours les mots) le SYRTE est aussi un observatoire (systèmes de référence temps-espace) et je tiens à remercier la dame du petit SYRTE (de certains jours) de nous avoir fourni un outillage tout à fait adapté pour ces allers retours du rivage apaisé à l'artiste en pantoufles...
Quand votre message est tombé, (je ne sais dans quel ordre il apparaîtra, ça risque d'être encore assez décalé), ici la nuit tombait mais chez vous peut être c'était le soleil qui se levait ? Quelle que soit l'heure, notre facteur sonnant toujours deux fois (sinon c'est pas un vrai facteur), voici la carte postale promise, just for you, de la part de la dame du Syrte, (en ouvrant votre fenêtre vous la verrez aussi, parfois on voit mieux dans la nuit ;-)
Belle nuit, Marc ou bonjour !

http://4.bp.blogspot.com/-eMno1p_bZcs/ThRs_8Q_MZI/AAAAAAAAAFY/VOWgfXDTjGw/s1600/le_voyage_dans_la_lune.jpg

Écrit par : frasby | lundi, 24 octobre 2011

@gmc : les pommes qui ne passeront pas l'hiver, c'est injuste ! est ce qu'on peut vous aider ? ... Lancer par exemple une pétition, contre l'hiver qui abîme nos pommes, un scandale ! (est ce l'hiver ? Le fautif ?) contre l'époque épique qui rend les pommes véreuses (est-ce la faute à l'époque ?) il y a bien des personnes amies, qui passent ici qui ont des vergers, on pourrait créer une chaîne de solidarité, vous pourriez joindre Hozan K au Babylone-St Point 35-35- numéro vert "SOS pommes, noix, mûrons", ou demander conseil à Marc : tapez étoile fruity-America (pommes poires, bleuets, framboises), ces gars là sont des spécialistes, y'a pas mieux, peut être ils répondront à vos questions, (sous réserve, car, je joue les entremetteuses, impunément, sans leur accord, quel toupet !) sinon aux pommes il faut leur chanter des chansons, des fois ça marche ! ;-)
http://www.youtube.com/watch?v=cjb5pfRvM2s&feature=related

Écrit par : frasby | dimanche, 23 octobre 2011

hola frasby, je vous vois venir de loin, encore une combine de citadins pour nous piquer nos pommes, un peu comme votre idée de famine en auvergne, non? seriez pas un peu sarkoziste sur les bords, vous? on n'a pas de pommes rolex ici, et on s'entremet qu'en dessert, pas question de laisser no pommes versifiées à n'importe qui, serait-il ami avec la reine des reinettes ou je ne sais quelle autre grenouille impudente.

http://youtu.be/PzlTvDD-7ws

Écrit par : gmc | lundi, 24 octobre 2011

@gmc : Quelle analyse ! malgré mes semblants d'humani(taritude ?) pour les pommes des Ardennes, vous avez su démasquer, enfin la vérité ! c'est vrai :je veux vous les piquer, vos pommes pour les manger les unes après les autres, ou les vendre aux chinois, démasquée mon immense bonté pour la famine auvergnate (la gourmande pomme d'amour aux yeux bleus contre la famine - dites moi, vous faites une fixette sur l'Auvergne ? :) Voulez vous que je vous offre un tour de manège à Vulcania, pour vous donner un aperçu de ce que peut être la famine des campagnes, de nos jours ? ) Sinon ! Très vrai (je dis bravo !) bien sûr que je suis sarkoziste, c'est évident ! pomme rolex, que je porte sur ma tête (comme un diadème) j'aime ce qui brille, (je suis fille !), enfant du Sarkozisme, sur les bords ? (vous rigolez ?) chui Sarkoziste de tous les bords de droite de gauche, à la fois poujadiste campagnarde et turbo-bécassine pluri-citadine (comme Joséphine Baker et cadet Roussel) ce qui fait que mes amis des villes ne m'emmènent plus dans leurs biennales (trop pecnaude) et mes amis des champs me trouvent trop snob, pour m'inviter au salon de la pomme rustique, ainsi je ne sais plus trop où est ma place, alors, je remercie Nicolas Sarkozy de m'avoir recueillie dans son orphelinat, même si ça me coûte en sacrifices, et que pour acheter ma compote je dois faire des campagnes de solidarité ramener des adhérents à l'UMP sinon le blog il meurt (envoyez vos dons !) d'ailleurs à quoi croyez vous que je passe mon temps ? A versifier ? Mais vous n'y êtes pas du tout, la versification c'est démodé ! c' est le pommier qui cache, qui cache euh... Qui cache pas grand chose, les combinards finiront sans culotte, je vous le dis (:O!)

http://www.youtube.com/watch?v=B6Ta3H-ck6s

com/ com :"laisser no pommes versifiées à n'importe qui" là, vous exagérez, mordicus je défendrai nos amis versés dans le bon soin des pommes, les petits et grands compotiers, ceux là ne font de mal à personne me semblent avoir peu d'accointances avec la grenouille impudente...

Écrit par : frasby | lundi, 24 octobre 2011

A TOUCH OF LACE

Tour de manège
Circonférence de pupitre
Des jongleurs et du bois
Pour les torchères du désert

Du pétrole au carbone
Qui épluche les pommes
Quand la langue s'envenime
En caresses et en string

L'insomnie goûte et goutte
Le fruit défendu et son vers
Qui infuse dans le catéther
Où se mire l'eau claire

Écrit par : gmc | lundi, 24 octobre 2011

@gmc

LIVE FOR THE TOUCH

Neiges de manouches
Pires conférences à Syrte
Gongs joueurs en ces bois
pour de trop chers desserts

Un cratère prés des pommes
Le peplum en peluche
Glisse dans la ventoline
Les caresses de meringues

Et ce nid goûte en gouttes
Ce que l'hiver fondu de fruits
Infuserait en cas de guerre
Pour endormir l'éclair

Écrit par : frasby | lundi, 24 octobre 2011

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