lundi, 20 mai 2013
Une histoire sans parole (ou presque)
Hana no kage
aka no tanin wa
nakari keri
ISSA alias Kobayashi Issa. La traduction se trouve au terme de la balade. Si vous êtes trop pressés vous pouvez oublier le printemps et retrouver une saison (de saison), ICI.
À l’ombre des fleurs
même un parfait étranger
ne l’est déjà plus
Photo : Le dire avec des fleurs, dans un jardin, c'est mieux...
Là bas : © Frb 2013.
00:32 Publié dans Actualité, Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, De la musique avant toute chose, De visu, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
Commentaires
Merci pour ces fleurs Bonne journée amicalement
Écrit par : patriarch | jeudi, 08 août 2013
Renversons la proposition: un propriétaire terrien, à l'ombre de ses fleurs, que devient-il?
Écrit par : la bacchante | jeudi, 08 août 2013
"@la bacchante : c'est un vrai koan zen.
du genre "quel est le bruit d'une seule main qui applaudit ?
ps: normalement les commentaires devraient être fermés, mais sur ce coup, je ne regrette pas d'avoir distraitement dû les laisser ouverts. Votre question flottera dans l'air, et petit à petit,
elle ouvrira sur un sentier, (inconnu du propriétaire, of course :)
Écrit par : frasby | jeudi, 08 août 2013
@patriarch : Merci à vous pour la visite.
Belle journée à vous également.
Amitiés.
Écrit par : frasby | jeudi, 08 août 2013
pour commenter ce texte et ses photos un poéte aurait dit:
"Désobéir au goût de son temps, à la mode et écrire des vers qui chantent, sans étude préalable de l'oreille qui les entend" et montrer la nature fambloyante de beauté sous ses pieds.
Écrit par : alex-6 | jeudi, 08 août 2013
@ alex-6 : Cher Alex, on reconnaîtra ton style à mille lieues. J'aime beaucoup cette histoire d'oreille.
Le poète pourrait aussi être jardinier (ou jardiné)...
ta note me fait penser la définition du poème selon Paul Valery, on n'a pas trouvé plus concis :
"Le poème - cette hésitation entre le son et le sens".
Quand la beauté n'est pas en soi, elle doit être
forcément dehors:) flambloyante, un instant,
on suppose que ça emporte sur le reste (?) ou permet d'accepter
la durée ordinaire, qui elle, pèse.
Merci à toi, merci pour tes écrits par ailleurs, très beaux. je t'en reparlerai tôt ou tard... à bientôt.
Écrit par : frasby | jeudi, 08 août 2013
Les commentaires sont fermés.