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mercredi, 16 novembre 2011

Rien à personne

(ainsi le spectacle s’annonce-t-il)

chien nb.jpg

Nous n'avons jamais été accordés à cette authentique mégalomanie qui transformait les hommes comblés par la nature en forcenés de la pêche et de la cueillette.

"Keep up with the Joneses"

veut dire "faire toujours mieux que le voisin", c'est l'expression anglo-saxonne (humour anglais), elle signifie : amasser, amasser sans cesse, veiller avec un soin jaloux, à son rang à ses droits, ses propriétés.

Ailleurs, sur une "grande-montagne-qui se tient-sur le bord-" rien de cette terre d'abondance ne peut appartenir à personne, trop giboyeuse, si immense qu'elle est à tout le monde, "une plage à crustacées, une baie à flétans, un grand cèdre". Il n'y a qu'un chef pour autoriser à pêcher l'eulachon, choisir ceux qui en seront dignes, repousser ceux qui ne respectent pas le domaine. Et pour cela, il faut un chef, non pour dominer autrui selon ses caprices, mais pour protéger, prendre garde, veiller à la fertilité ou mener la bataille si un jour, un clan rival venait pour dévaster les lieux. Alors, dans ce pire cas, comme il n'est pas digne de se battre avec des armes, il faudra se battre avec des biens.

La guerre on l'appelle donc POTLATCH

Ce qui veut dire : donner. Mais donner pour obliger à donner en retour. Donner en signe de puissance. A l'adversaire de relever le gant. A lui de donner plus encore. S'il le peut, s'il a des biens. Sinon il devra courber le front et accepter l'opprobre.

Ainsi de l'enfance à l'âge d'homme, tout au long de sa vie, celui qui recevra un nom (souvent un nom de lieu, sacré, aux yeux des hommes) sera voué, en risquant tout, à jouer le rôle d'un homme-serpent ; à muer sans cesse dans une peau plus large, plus éclatante, ou à mourir de honte, de ce défi non relevé.

Dans une société sans écriture, ni archive, le rang de chacun sera déterminé sur ce potlatch. Cela donne l'occasion de proclamer à la face de tous, un changement de nom, de statut, et d'enregistrer en quelque sorte, une documentation de référence.

Chez les Kwakiutl - tribu la plus ostentatoire de ces Peaux Rouges - il existait autrefois des titres et des positions dans toutes subdivisions locales. L'un s'appelait : " Qui-crée-le trouble-autour- de lui", un autre prenait pour nom : "qui-donne- la richesse", un autre était nommé "qui-gaspille", enfin un autre : "satiété".

Qui que ce soit, nul n'était seul dans son pays.

Hormis cela, on y martellait le cuivre comme partout.

 

Texte et photo : © paul 2011.

 

Petite présentation du premier qui...   (by frasby)

Paul a choisi pour nom de plume le prénom de son chien (paul, donc)  en ce seize Novembre deux mil onze, ce sera, un versant de petit monde à l'envers jamais trop loin du vrai monde qui lui "tourne toujours dans le même sens", (eh oui ! on l'oublie trop souvent), relire, le livre peut-être de Galilée ? Perdu puis retrouvé là bas : "Coaticook".

Merci à Paul qui s'y colle, et nous offre son premier billet (de toute sa vie) bien qu'il n'en soit pas à  ses débuts, quelquepart mais ailleurs. Puissiez-vous lui réserver ici, un accueil un petit peu euh, accueillant (mais pas trop non plus, c'est pas la peine, on a déjà fait fabriquer dans les studios de Pierre Boulez une bande son d'applaudissements, (ça rassure), comme à la radio, où se trouvent à présent des rieurs professionnels, (le rire "pro", ça rapporte), alors au point où on en est, (on peut s'offrir, une petite bande-son je crois), surtout pas d'ovation, (c'est la seule chose dont Paul a vraiment peur, alors que son chien adore ça), alors soit ! Paul l'a voulu ainsi, ovation à la bête plutôt qu'à l'homme mascotte, vestale de certains jours son oeil sioux, à l'affût, la truffe humide protégera le domaine des rhinocéros, requins,  paons, chenilles etc... Tout ça pour dire qu'on va tenter d'ouvrir à d'autres voies, ou voix (pas toutes, evidemment), juste pour voir, les rôles seront déplacés, un instant, le temps que ça nous plaira, aucune place assurée, et plus rien à personne. Le début de la décadence, tout pareil que dans la vie (la vraie), remember  "travailler plus etc... ", (5 ans de détresse), c'est toujours la même chose, à d'infimes détails près, puisqu'ici sans détresse tout le monde sera payé avec des clopinettes (une belle monnaie d'avenir, de nos échanges aussi, qui sait ? Monnaie de la dernière chance qui nous restera peut être à partager ici ou là), on essayera...

Cousu au jour le jour. C'est du wip 100% on reste snob (ni trop ni pas assez) snobs des campagnes ou snobs des villes. Les dames de la tour (excellente adresse) ont cousu des martingales à nos redingotes en peau de serpent c'est à ça que vous nous reconnaîtrez dans la rue, vous touchez c'est du tweed, la magie, (un nom qui viendrait d'une rivière). Certains jours, deviendrait mégalo ? Oui bien sûr ... Mais pour rire. (On précise au cas z'où).

Merci à ceux qui ont adressé -dans l'entretemps- des courriers épatants, mes excuses de n'avoir pu répondre, je le ferai, se connecter, au hameau est un peu difficile, parfois. Merci à "Raidi pour" (ça c'est son vrai prénom, écossais) il a son rond de serviette à certains jours (since 2008), c'est lui qui dans l'ombre a écrit mes discours. Mais c'est fini, cette époque là, y'a plus de vedettes ! tout fout le camp, et tant mieux, je passe à la tourniquette un peu, je garde mon électrophone (personne n'en veut, quoique...), et des bricoles, je descends dans la soute à charbon, salle des machines, et remets mon salaire, pour la beauté du geste, (je ne vous dis pas combien, là, ça me gêne) à la grenouille de la collectivité (informelle), avec Paul, (un début) une douce arrière-pensée désir d'avenir si vous voulez :  revendre la maisonnette à Kofandbroad dès que la grenouille (nous bouffant la laine sur le dos), exprimera l'ambition  de (nous faire) devenir aussi grosse que le ... 

Allez ! c'est mon jour de bonté, de beauté peut être ? Lire ↓ Regarder.

http://www.bm-lyon.fr/decouvrir/fables_images/affichage_i...

A suivre, "comme l'eulachon" (aura dit monsieur Paul). Comme l'eulachon, c'est pourtant bien la vérité.

Commentaires

c'est pas évident d'applaudir sans les mains collées sur le clavier mais bon, ça fait plaisir de voir que le chemin n'est pas déserté. On a confirmation que la certitude est engénéral limitée et étroite dans la mesure où elle échoue sur la réalité des us et coutumes extérieures. J'aime cette façon de rationaliser ses parcours confondues de possibilités logiques dans la vie qui fait qu'on se demande si c'est bien logique de se soucier d'expliquer pourquoi certaines choses nous plaisent avec une sorte de conventionnisme qui ôte tout serieux quand on a conscience que son petit savoir se trouve dans l'élaboration de critères de jugement avec cette tendnce à la classification logique.
a+

Écrit par : alex | samedi, 26 novembre 2011

@Alex : Je sais qu'il sera compliqué de vous répondre, en applaudissant avec toutes les touches du clavier, réparties également dans chaque main, alors qu'avec quatre bras, ou six, l'azertyuiop multiplié par autant de pensées, offre au mille pattes plus de 1000 façons de s'envoler, autant d'y réfléchir.
Ca fait plaisir, de s'en remettre à vos chemins.

Écrit par : Paul | samedi, 26 novembre 2011

Je pensais que 'certains jours' allait disparaître avec le départ de Frasby mais hier, tard dans la nuit, le vent s'est levé, des arbres ont été déracinés, les chiens ont commencé à aboyer. La Terre s'est mise à trembler et des profondeurs a surgi Paul, chevauchant un grand boeuf bleu.

http://www.youtube.com/watch?v=J3pvMTGJQZs

PS : coucou et merci à Frasby pour son oeuvre et sa sympathie !

Écrit par : Fernand Chocapic | samedi, 26 novembre 2011

@Fernand Chocapic : Tout devait disparaître, puis la terre a tremblé, les arbres, dérive des continents, fonte des neiges, il fallait vite arrêter ça. C'est à ce moment, que surgi des entrailles de la terre je suis arrivé sur mon boeuf bleu avec mes gars, j'ai enlevé mon chapeau, j'ai dit "ho la !" et voilà.
frasby s'est recentrée, elle s'occupe aux travaux d'aiguilles, elle repasse les chemises de mes gars, on ne peut pas tout à fait appeler ça un départ...

Le temps d'un rodéo dans l'Ohio, [with bobby bare]. Je transmets qu'elle vous répondra.

Votre accueil est très sympathique, cadeau ci-dessous:

http://www.youtube.com/watch?v=kEeo8muZYJU

Écrit par : Paul | dimanche, 27 novembre 2011

Plus je regarde cette photo, plus elle me fascine. Dans l'argot ancien "brocant" signifie "bijou" (1450). Cette photo est un bijou, une pièce d'art.
Il est dit aussi dans le dictionnaire historique de la langue française que "brocante", outre l'action de brocanter désigne un petit travail d'occasion fait en plus d'un travail régulier.

En fait de "potlatch", on peut imaginer que nos échanges sur les blogues, participent de ces dons réciproques d'attentions. A contre-courant de la société pourrie que nous avons fabriquée, nous nous donnons de notre temps les uns aux autres :)
Nous enregistrons réciproquement ce que nous avons de plus précieux : l'amitié, la sincérité.

Un premier commentaire d'il y a deux ou trois jours est parti dans les limbes. Je ne le regrette pas, il était maladroit, c'est pas facile de parler dans ce même lieu à une personne différente. Pas facile mais sympathique et au diable le confort des habitudes :), hé hé !

Écrit par : Michèle | mardi, 29 novembre 2011

@ Michèle : Bien accueilli, je survolerai [en bout de ficelle] l'origine du mot [-bijou-] issu du breton ["bizou"],
si vous me permettez, sans familiarité, rien qu'amical, ne suis pas voyou ni coucou aussi malpoli que mon chien, je ne suis même pas photographe, mais me voici aussi content que paul [the dog] aussi cancre car j'ignorais l'origine de ce mot, argot ancien ["brocant-] -celle de 1460- étonnante.

[Bizou]= un anneau, pas un joug est encore un symbole un lien, ”bague ou jonc où il y a un fil d'or”, cela engage la convivialité, le sens, offre la suite, quand bien même vous parlez à une personne différente, oui, mais encore sous l'enseigne de la même brocante [signifie via dico qu'on y trouve des objets sans valeur-entendez, sans la valeur -marchande-], peut être interchangeables, pour peu que l'intention s'y retrouve.

Ce n'est pas facile, hein ? Je vous rassure, nous sommes au moins deux, parfois plus, pas trop seuls. On aura réfléchi, à "déplacer les lignes". Sinon, exit, "le confort des habitudes",
un petit peu, ce sera "glaner" autrement, mais au fond, vous l'écrivez vous même, votre sens du "potlatch"se lie absolument au notre, et je vous en remercie.

Pas facile, pour vous, je reconnais, merci multiple, c'est de ma part un premier essai, pas facile, hé hé ! (on continue ? :-)

Écrit par : Paul | mardi, 29 novembre 2011

je suis très perturbée j'avoue!! bonjour à Paul oui certains jours c'est encore Frasby mais c'était plus qu'une "habitude!!"un besoin une envie ....bon si c'est sa décision je la respecte...

Écrit par : catherine L | vendredi, 02 décembre 2011

@ Bonjour catherine L : Perturbée, ce n'est pas le but même
si votre message est incroyable de sympathie.
Vous avez lâché le mot: l'envie, plus amusante que l'habitude. Pourquoi ne pas trocanter l'habitude ? la décision est réversible, frasby vous écrira ici dès qu'elle le pourra.
En attendant à moi de vous accueillir du mieux possible,
ce que je souhaite, bien qu'étant, sans malice, pour l'heure,
à vous le prouver, disons que par affinité [in your eyes] et envie,vous êtes la bienvenue ici aujourd'hui comme hier...

Écrit par : Paul | vendredi, 02 décembre 2011

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