dimanche, 01 février 2015
La modification
Saisie dans un espace de temps probablement trop court pour la moindre pensée
Marcheurs au fil du temps, aperçus du dimanche 11 Janvier au dimanche 1er Février 2015, à Lyon.
vendredi, 14 septembre 2012
La naissance du modèle (II)
Je lui disais "regarde comme on peut bien marcher sur deux jambes. N'est ce pas merveilleux ?"
Un équilibre parfait. Je déplaçais le poids de mon corps d'un pied sur l'autre, faisant brusquement demi-tour sans perdre l'équilibre. C'est quand même quelque chose d'extraordinaire.
GIACOMETTI parlant à son modèle, extr. du livre de Anne MORTAL "Le chemin de personne - Yves Bonnefoy Julien Gracq ", éditions l'Harmattan, 2000.
Il marchera dix heures par jour pour parcourir une moyenne quotidienne de 35 km entre sa cabane et son île, il rêvera de partir en sandales sur les chemins de Compostelle.
Il marchera sur un manège par des tapis roulants à travers des clôtures incassables, il n'aura pour ami qu'un tricycle à bagages, une trousse de premiers soins, une tente, peut-être un sac, il achètera tout à la boutique du "campeur" de la rue des écoles.
Lien : http://youtu.be/F72jPxRCR7c
Nota : Augurant le thème de la marche et des forces motrices dont aucune n'est à suivre, strictement, (quoique)... parmi des propositions multiples et les vagues à venir, vous trouverez un fragment des dérives du modèle en cliquant dans l'image.
Photo : La naissance du modèle sur les chemins de la vie, (pas encore buissonniers), pas encore Homme qui marche, filliforme et précaire, dépouillé de ses accessoires, tel que l'avait imaginé Giacometti, occupé à le faire, le défaire en multiples versions jamais achevées selon l'artiste, foulant l'équilibre de l'homme et de son vide. Le modèle 2012 aura coûté moins cher, (détail mesquin, le cartable coûte un bras, car aujourd'hui hélas, on ne peut plus naître sans rien), le modèle 2012 trace humblement son rêve en habits de gala, il chemine pas à pas, patience ! laissons-le naître... Photographié loin des écoles entre deux rives, sur la Presqu'île exactement.
Lyon. © Frb 2012.
mardi, 08 novembre 2011
Le premier mouvement de l'automne (par Paul and me)
Avant l'hiver ...
Quelques bonnes lectures pour adorer les heures d'hiver:
Chemins de traverses :
http://souriredureste.blogspot.com/2011/11/rien-et-nu.html
http://epistolaire.hautetfort.com/archive/2011/10/11/anti...
Feuilles immortelles :
http://henrychiparlart.blogspot.com/2009/09/blog-post.html
http://henrychiparlart.blogspot.com/2009/08/art-maladif.h...
Belles lettres et fleurs des champs :
http://gros-buveur.over-blog.com/article-madame-bovary-88...
Un conte d'automne + un domaine à découvrir, "Jetz Happening"
http://ici-ou-la-cela.blogspot.com/2011/11/de-la-soupe.html
1er mouvement de l'automne, (et autres feux paillassons bio)
http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/08/29/le...
Photo § nota : Fugue bienheureuse (juste un extrait). Là bas près de la cabane du pêcheur de l'étang des clefs. Nabirosina à ses plus belles heures. Photographiée il y a un instant. Il ne voulait pas que je le dise, mais cela m'ennuyait beaucoup de ne pas rendre à César (sauf que c'est pas César) c'est Paul, le pêcheur de carpes malines (tout au Nagra) et surtout le photographe du jour, un ami ou frère de longue date (écrivain trop secret, preneur de sons) osera-t-il ? Avec quelques incorruptibles - (Vincent, François ?) et les autres... Des amis, ça c'est sûr, qui ont écrit beaucoup là bas ou commenté ici, encouragé, (ils se reconnaîtront) et puis, etc... qu'on choisira, ou plutôt s'inviteront, (s'ils le désirent) bien sûr au fil à fil pour prendre la suite de Certains jours d'où je me retire momentanément, le temps de créer autre chose ailleurs. Passer la main, ouvrir à d'autres voix, un certain temps n'est qu'une autre manière de retrouver le jeu, (le goût du jeu), la volupté d'y revenir. Cela ne regarde au fond que le thème de la fragilité (thème central du bidule), qui se perd parfois dans cet amalgame entre les mots (certains mots) et un langage (toujours incertain), une intention par ironie, un peu confondue. J'assurerai encore un instant, (techniquement) le passage et (ponctuellement) le courrier (de) certains jours, (fermé aujourd'hui exceptionnellement). Histoire à suivre ici et ailleurs, peut-être.
Merci à vous.
©Paul / Frb 2011
06:41 Publié dans Actualité, Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, De la musique avant toute chose, De visu, Impromptus, Mémoire collective, Tapis rouge ! | Lien permanent