Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 14 septembre 2012

La naissance du modèle (II)

Je lui disais "regarde comme on peut bien marcher sur deux jambes. N'est ce pas merveilleux ?"
Un équilibre parfait. Je déplaçais le poids de mon corps d'un pied sur l'autre, faisant brusquement demi-tour sans perdre l'équilibre. C'est quand même quelque chose d'extraordinaire.

GIACOMETTI parlant à son modèle, extr. du livre de Anne MORTAL "Le chemin de personne - Yves Bonnefoy Julien Gracq ", éditions l'Harmattan, 2000.

l'enfance du poète,enfances,marcher,l'homme qui marche,yves bonnefoy,julien gracq,promenade,anne mortal,modèles,vieux campeur,école buissonnière,éloge de la marche,décalage,rêverie,rue des écoles,septembre,pérégrinations,mémoire,avant,après,rue,rentrée,bagages,aventures,errances humanités,poème,ville

 

Il marchera dix heures par jour pour parcourir une moyenne quotidienne de 35 km entre sa cabane et son île, il rêvera de partir en sandales sur les chemins de Compostelle.

Il marchera sur un manège par des tapis roulants à travers des clôtures incassables, il n'aura pour ami qu'un tricycle à bagages, une trousse de premiers soins, une tente, peut-être un sac, il achètera tout à la boutique du "campeur" de la rue des écoles.

 

Lien  : http://youtu.be/F72jPxRCR7c

Nota : Augurant le thème de la marche et des forces motrices dont aucune n'est à suivre, strictement, (quoique)... parmi des propositions multiples et les vagues à venir, vous trouverez un fragment des dérives du modèle en cliquant dans l'image.

 

Photo : La naissance du modèle sur les chemins de la vie, (pas encore buissonniers), pas encore Homme qui marche, filliforme et précaire, dépouillé de ses accessoires, tel que l'avait imaginé Giacometti, occupé à le faire, le défaire en multiples versions jamais achevées selon l'artiste, foulant l'équilibre de l'homme et de son vide. Le modèle 2012 aura coûté moins cher, (détail mesquin, le cartable coûte un bras, car aujourd'hui hélas, on ne peut plus naître sans rien), le modèle 2012 trace humblement son rêve en habits de gala, il chemine pas à pas, patience ! laissons-le naître... Photographié loin des écoles entre deux rives, sur la Presqu'île exactement.

 

Lyon. © Frb 2012.

Commentaires

Quel est donc ce départ qui se prépare?

Écrit par : la bacchante | mercredi, 19 septembre 2012

Très peu pour moi, aujourd'hui... C'est bien d'avoir le tram à porter demes pieds...

bele journée Amicalement

Écrit par : patriarch | mercredi, 19 septembre 2012

@Patriarch ... Si vous avez le tram à vos pieds, évidemment, ça se comprend... :) les marcheurs ne s'opposent pas au tram, enfin, moi je les aime bien, les marcheurs et les trams,
alors je vous souhaite un bon voyage
et aussi une très belle journée, à bientôt...

Écrit par : frasby | mercredi, 19 septembre 2012

@ la bacchante : ça, c'est une question ! ... :)
Le départ, tu veux dire, le dur, le vrai ? :)
En réalité, celui-ci nécessite, il me semble, une certaine radicalité. Quand on part, est-il besoin de s'éterniser en préparatifs ? A moins que ce soit grave, d'ordinaire quand on part, on le dit une seconde ou on ne dit rien et basta, ensuite on n'est plus là :)
Enfin, personnellement, je n'ai aucun don ni goût pour les préparatifs de départs qui risquent de s'alanguir et deviendraient sûrement à force un désaveu de départ + qu'un départ en réalité... (un élément de réponse, peut-être ? ;-)

La réalité croisant la virtualité, on peut encore broder,
il y a ici, toujours un balancement entre les thèmes, quelque chose qui oscille entre la force d'inertie et le mouvement, explorer cela me semble intéressant, sans aucune certitude de tenir à l'épreuve du temps, le thème du départ est si vaste. Par contre si je ne prépare pas le départ, je prépare plus sûrement la thématique (ou son terrain :) de fait, "la naissance du modèle" ouvrirait plutôt le sujet de la marche, du marcheur, sur un mode doux, toujours valdingué entre le principe de réalité et la rêverie, ce mouvement du corps, (cet état de présence-absence) qui s'impose au marcheur, est très particulier,
le départ, ou la marche c'est aussi la modification, difficile d'incarner cela sur un blog, alors ça peut être le monde où l'on brode ? (-que- l'on brode ? :) pardon, c'est un peu long...
j'espère je n'ai pas mal saisi la question :)

Écrit par : frasby | mercredi, 19 septembre 2012

Ce qui ma plait dans tes commentaires c'est que maintenant tu leurs colles une petite musique qui ouvre les voix de l'imaginaire , si en plus tu prends ALBERTO GIACOMETTI pour modèle (un de mes artistes préféré) l'homme qui marche peut toujours courir...
pour mon nouveau blog, j'aimerai donner envie de resortir ces objets pleins de vie oubliés ou qi'on ne remarque plus dans son quotidien et pas pour seulement participer aux "vide grenier"; on parle toujours de remettre la morale au goût du jour dans les écoles mais peut être que ça serait pas mal si chez soi on expliquait aux enfants le sens des objets qui les environnent.
Prochainement, je vais mettre le livre de grammaire de 1910 avec lequel ma voisine, trés agée, qui me gardait quand ma mère allait faire les courses m'a appris à lire (elle avait été la cuisinière de l'écrivain Henri BARBUSSE mais été restée très croyante). Pour en revenir à ta naissance du môdele j'ai parfois l'impression qu'on doit encore apprendre à marcher toute sa vie et des blog comme le tiens y contribuent.

Écrit par : alex | mercredi, 19 septembre 2012

@Alex : merci pour ton commentaire ! en tout cas, il est très encourageant, on a besoin d'échos, autant d'états de grâce, comme écrit Atsuko du blog "Jetz Happening" = un bel endroit de cheminements, qui a aussi tenu le fil du sujet ici comme ce texte de Jean "Notes sur un plateau, une forêt, une vallée" que je relierai en parallèle prochainement, et les voyages de Marc dont même les silences écrivent encore la partition de l'homme qui marche, une grâce à travers temps d'affiner nos échanges... Nous parlons encore d'Hommes qui marchent au pluriel :) j'ajouterai tes domaines et ne citerai pas tous ceux qui ont inspiré de près ou de loin ce thème, personnellement je suis fascinée par cette idée de chemin au fil du temps (ô bon grain !) l'homme qui marche n'est jamais rendu, ni satisfait de lui, si tu lis "La presqu'île" de J. Gracq, tu trouveras encore matière à relier très différemment cette mémoire du marcheur et les"filages" de la modification échapperont aux plans de nos puissantes comètes :) tant semblent innombrables ces possibilités que nous avons de décaler les sujets, de nous rendre disponibles aux expériences des autres, on s'inspire toujours les uns des autres enfin je crois, pour dire que j'ai adhéré tout de suite à ton parti-pris des choses,(mieux que du Ponge !) en découvrant ta collection de curiosités telle que tu l'as imaginée, on parlait de stock, hier, il parait infini, d'autant que tu ne montres pas tes propriétés tu les offres, ton intention me rappelle celle de Perec élaborant ses listes de "je me souviens"qui poursuivent encore sous d'autres plumes aujourd'hui des explorations réelles et imaginaires, toutefois le sujet intrigue puisque les objets sont destinés à nous survivre, et ce genre d'idée a besoin de contribution ( toute petite, hein !:) ça tient à notre échelle, dans une sorte d' équilibre quasi miraculeux même si je ne suis pas aussi croyante que la cuisinière de Henri Barbusse ! parbleu ! la douce mémoire croise ces hauts lieux* là où je t'écris je suis à deux minutes de l'avenue Henri Barbusse quartier de sublimes gratte ciel* où repose la statue du "répit de l'agriculteur"de Jules Pendariès qui était pote avec Rodin = lui même créateur d'un célèbre "homme qui marche", ça fait désordre à lire mais si on tire toutes sorte de fils, on verra surgir une pelote :) je ne le ferai pas, pour l'instant on va apprendre à marcher déjà sur un fil, comme tu dis, on apprend... j'admire aussi Giacometti (modèle, certes, un de mes préférés aussi), l'homme est aussi fascinant que l'oeuvre et l'homme qui marche les pieds rivés sur terre dans un décor totalement effacé, est justement l'homme qui ne sait pas courir, je crois, qu'il ne court après rien, moi ça me va... A part ça, j'attends le livre de grammaire de 1910, avec une impatience non dissimulée (sourires)...

Écrit par : frasby | mercredi, 19 septembre 2012

Oui, marcher sert à trouver l'équilibre ou au moins à nous en rapprocher. C'est fou ce qu'on peut faire avec la tête - avec ce qu'il y a dedans, je veux dire - quand on fait fonctionner nos jambes. Il doit y avoir un lien, mécanique j'entends, entre ce haut et ces bas.
N'étant pas du tout bricoleur ni connaisseur de moteurs, mon avis n'est que celui d'un usager des transports que j'évoque, soumis donc à caution. Mais tout de même, marcher fait tourner la tête dans le bon sens, je dis (et les autres jours aussi).

Écrit par : Jean | mercredi, 19 septembre 2012

@Jean : Vous avez des antennes ? =(:))!
parce que je parlais de vous - (talk of you :) juste avant de recevoir votre commentaire ici, j'évoquais justement, ce texte que vous avez publié il y a peu que je trouve merveilleux,
je ne peux hélas, toujours pas vous le dire chez vous donc je vous commente ici, (quel toupet ! :) ce texte s'appelle :
"Notes sur un plateau, une forêt, une vallée",
j'en savoure chaque mot et d'ailleurs j'aimerais beaucoup le mettre en lien ici prochainement, avec votre permission of course...

votre note me fait penser aux théories de la dérive des situationnistes, ces déambulations qui duraient parfois un temps soit court, très délimité soit plusieurs jours à marcher au hasard dans des villes, au final l'expérience réelle dépassait complètement les expérimentateurs,là pour rebondir avec cet aspect "mécanique" je cite Guy Debord (de la route, hi hi) grand marcheur devant l'éternel, un extrait de "la théorie de la dérive" :

"Il est vrai que dans le cas d’une succession de dérives pendant une assez longue période, il est presque impossible de déterminer avec quelque précision le moment où l’état d’esprit propre à une dérive donnée fait place à un autre. Une succession de dérives a été poursuivie sans interruption notable jusqu’aux environ de deux mois, ce qui ne va pas sans amener de nouvelles conditions objectives de comportement qui entraînent la disparition de bon nombre des anciennes."

ce qui nous rapproche de votre réflexion

"C'est fou ce qu'on peut faire avec la tête - avec ce qu'il y a dedans, je veux dire - quand on fait fonctionner nos jambes"

ce qui est fou c'est qu'on ne peut absolument pas l'anticiper,
si on ne le fait pas, au moins une fois, on peut concevoir du point de vue intellectuel que le marcheur immobile qui s'y connait en mécanique s'exprimerait encore très bien parce que l'imagination pourra toujours envisager, l'illusion du mouvement, en donner un rendu précis mais si on ne le fait pas, on ne sera jamais dans la "brutalité" de cette sensation, je dis -brutalité- un peu exprès, pour ce côté "mécanique" que vous évoquez, je n'y connais rien non plus, mais on m'a expliqué des histoires pas romantiques d'endorphine et de béta endorphine, un truc fabriqué au niveau de l'hypophyse, qui posséderait des vertus du genre de la morphine quand on fait marcher la mécanique, mais j'ai jamais essayé la morphine, par contre des jours sans marcher oui, et ce sont -plutôt des jours où il manque quelque chose, ce qui n'a pas de rapport avec le sport et sa volonté de "bonne santé", c'est un truc encore différent, quand à partir d'un certain seuil d'efforts il n'y a plus d'effort à fournir, on a les pieds sur terre, la mécanique fait son boulot, on peut s'absenter on est pourtant très présent "on" à prendre au sens subjectif, c'est ça que je dis (et les autres jours aussi enfin certains jours! :))

Écrit par : frasby | mercredi, 19 septembre 2012

Pas des antennes mais la ouifi, ça j'ai.

Quant à la théorie de la dérive que vous mentionnez, je la potasse à fond en ce moment :(

Et pour le lien, c'est comme vous voulez, inutile de demander, servez-vous :)

Écrit par : Jean | jeudi, 20 septembre 2012

@Jean : merci pour le lien :)

théorie et dérive sont deux mots qui a-priori ne semblent pas trop aller ensemble, mais sans a-priori, il y a dérive :) et dérives :(

Peut-être que pour l'échappée (belle et souple) c'est plus cool de potasser Cendrars ou Nicolas Bouvier, mais c'est pas le même humour :) ...

Écrit par : frasby | jeudi, 20 septembre 2012

ce marcheur écoute peut être Johnny Cash sur son nipode


http://grooveshark.com/#!/search?q=JOHNY+CASH+WALK+THE+LINE

et il imagine qu'il a des bottes en croco
et une winchester à canon scié planquée dans sa sacoche
et il a envie de hurler tout d'un coup
YOU OUOUH OUH RINTINTIN

mais il ose pas

Écrit par : hozan kebo | dimanche, 23 septembre 2012

@hozan kebo : Tout marcheur écoute Johnny Cash, sur un nid de podes ou non, même si par principe (de dézontologie ?) on n'obligera jamais le marcheur à marcher avec un nid de poddes ou un sound system dans l'oreille mais s'il n'écoute pas Johnny Cash c'est pas un vrai marcheur, à ce sujet nous n'avons jamais des roger, (enfin si :)
et tout marcheur qui n'écoute pas JOhnny Cash aura la tête tranchée, supplice doux qui ne l'empêchera pas de marcher

"Walk the line" excellent ! je n'avais pas pensé à celle là, je vous l'accorde, elle est idoine (comme la scie ? La scie idoïne ? journée de la bricoleuse alzheimer oblige :)

après pour les accessoires, si vous voulez qu'on lui mette des bottes en croco avec des bouts pointus, des bottes avec des bouts pointus ? Moi j'appelle ça des ...(ah la la !) j'appelle ça des santiags ? (Aaargh ! au secours !)
donc s'il porte des santiags en croco faudra aussi qu'il se promène avec une cadillac blonde à franges à son bras et la winchester à canon scié (dans la quoi ? Une sacoche ? Santiag's man en sacoche ? Mais qu'est ce que c'est que cette histoire ? Décidément il n'a peur de rien votre marcheur, et, euh...a little suggestion, elle ne pourrait pas être pendue au ceinturon la winchester ou à un mousqueton (avec une tête de mort un truc comme ça) ? parce que sacoche + santiags j'ai peur que ça fasse un peu chargé sur mon gentil petit blog (de fille :) songez au désarroi de mes lectrices si votre gars, se met à hurler
YOU OUH HOUH RINTINTIN ?

Quant à scalper les marcheurs, c'est non !
il peut tout leur faire, les attraper au lasso, les attacher à un lampadaire, leur marcher sur le nez (avec les santiags, rires et fous rires garantis) il peut tirer les cheveux mais pas trop mais PAS LES SCALPER, ok coyote ? :)
ici nous défendons (houel)bezcs et onglkrrr (enfin moi) : le capilo training, le capilo footing le capilo hirsuting, le capilo dancing et le capilo-tracté qui est notre ami autant qu'une ligne de vie. En tout cas votre bonhomme il est plus rigolo qu'André Breton qui voulait tirer au hasard dans la foule mais qui n'aurait jamais osé mettre des santiags en croco ni écouter Johnny Cash, peut-être il avait une sacoche en vachette ? de toute façon la Winchester
d' André Breton dans la sacoche en vachette, je sens que ça devient hors sujet ou alors qu'on touche un sommet je ne sais lequel :) ...

Écrit par : frasby | mardi, 25 septembre 2012

et si ce "marcheur" était en train d'écouter "I walk the line" de Johnny Cash sur son nipode ?
et qu'il se rêvait avec des bottes en croco à bouts très pointus ?
et s'il avait une winchester à canon scié dans sa sage sacoche (celle en plastoc qu'il garde depuis son nenfance sage) ?
et s'il avait une véhémente envie de hurler YOU OUHOUH RINTINTIN et/ou de scalper tous les marcheurs de ses alentours ?

Écrit par : hozan kebo | lundi, 24 septembre 2012

non je ne suis pas atteint d'Altzeimer du commentateur !

Écrit par : hozan kebo | mardi, 25 septembre 2012

@Hozan : la réponse à ce commentaire ci a été scalpée concassée puis engloutie par l'autre plus haut...
Comprend qui peut ... :)

Écrit par : frasby | mardi, 25 septembre 2012

@Hozan Kebo : le neu(neu)rologue étudie votre dossier :)

à vol de pinson, je confirme, que ça n'a pas l'air :)

Mais voilà ce qu'il faudrait souffler dans l'oreille de notre Kamarade Eric Dejaeger de "Court toujours" s'il n'y a pas déjà songé

-La journée de l'alzheimer du commentateur-

Entre nous, je suis pas contre :)

Écrit par : frasby | mardi, 25 septembre 2012

EUH ? ré-expliquez moi dear Frasby , qu'est ce qu'un "commentaire" ? et qu'est ce qu'un blog ? et dites moi la truth ne me faites pas marcher !
un deux gauche droite non droite gauche non merde gauche
raaah je m'emmêle les pinceaux (et pourtant point peintre ne suis)
mais qui suis je ? un deux groite dauche ... ah fuck !

Écrit par : hozan kebo | mardi, 25 septembre 2012

@hazon Kobo : Quel blog ? A qui parlez vous ?
Pourquoi vous voulez que je vous dise la trousse ?

D'où viens tu étranger ? ! :o ???

Écrit par : Sarbyf | mardi, 25 septembre 2012

L'homme qui marche, déplacé, un pas perdu après l'autre, de la rue des archevêques à la rue des commères, trouvant la rue morte au croisement des points cardinaux. Au commencement de sa fin de parcours, il regarde des deux côtés de la route, suit le chemin de la rage qui raconte. Des heures de marche à distance respectable, s'arrêtant aux pas de portes, se cognant aux murs qui barrent la direction générale. Ici le mort saisit le vif qui l'amène dans un cul-de-sac. Trente mille kilomètres carrés de désolation, de volets fermés, de rues haut perchées à voir grandir la fatigue. L'hôpital public en des temps records. Marche arrière dans le labyrinthe des chambres, pyjama garanti sur fond d' excès de sommeil. L'homme qui dort marche dans sa tête...

Écrit par : Michèle | dimanche, 30 septembre 2012

Coucou, chère Frasby !
Je ne sais pas si je deviens churchillienne, mais j'aime beaucoup le "Churchill en marche" de Jean Cardot, statue qu'on voit près du Grand Palais à Paname. (Sa seconde oeuvre, un de Gaulle en marche itou, n'est pas mal non plus.) Marrant comme l'idée de la marche est associée au pouvoir d'action et de créativité d'un humain, justement...

Écrit par : Sophie K. | lundi, 01 octobre 2012

hasard : sur le site d'une grand'amye je lis ça à la rubrique "éclats de lire" http://www.lieux-dits.eu/ :

Marcher, pour un citadin, c'est courir après son ombre multipliée dans les miroirs de la ville. Une quête absurde dont on ne sort qu'épuisé, rempli de rage, avec le sentiment de n'être, au bout de la rue, qu'une ombre anonyme de plus s'ajoutant à toutes celles, sans visage et sans nom, que l'on a croisées et qui rejoignent l'immense foule des condamnés à la marche forcée pour tenter de trouver enfin une raison à tout ça. Comme s'il était encore possible d'échapper au désastre final, comme si l'on pouvait trouver des raisons de vivre dans le chaos ordinaire des jours, jusqu'à la mort."
SYLVIE DURBEC
"Un bon Indien est un Indien mort"

Écrit par : hozan kebo | mardi, 02 octobre 2012

@ A ceux qui sont passés ces derniers jours ici,

une réponse hélas groupée exceptionnellement; je préférerai répondre à chacun en prenant le temps de bien personnaliser et tout et tout (à chacun son rectangle :) mais pour l'instant mon temps de connexion est trop limité, tout limité, j'y reviendrai...

Avant tout je vous remercie infiniment pour vos propositions, je découvre avec vos interventions des textes magnifiques, autant de chemins étonnants, bifurcations, variations et prolongements sur un thème qui semble inépuisable...
C'est une très belle surprise, de voir le petit blog "marcher" on ne dit pas "fonctionner" dans ce cas il s'agit bien d'une marche sans ma présence et grâce à vous, avec toutes ces nuances, ces couleurs et ces passages, j'adore le rythme singulier que donne cet ensemble et toutes les explorations qui pourraient faire suite, il y a là une source d'une rare densité, bravo !

Mes excuses pour ce contretemps, je tâcherai de répondre à chacun z'et chacune dès que je le pourrai pour l'instant, je suis virtuellement, techniquement, empêchée...
l'ironie du sort s'acharnant au moment où j'augurais précisément ce thème de la marche, c'est comme s'il était écrit que je doive l'expérimenter sous son aspect le plus brut (cad du bout de la semelle sans y mêler ni littérature, ni pohaisie, les univers numériques étant + ou - suspendus pour l'instant) les trous noirs virtuels n'étant pas toujours franchissables, j'aborde la petite ruelle et ses cheminements, déambule à la vogue aussi ça se retrouvera ici un jour de toute façon, l'homme qui marche mangera des pommes d'amour, un jour peut-être je vous montrerai cela...

le défi pour l'heure étant d'abord de retrouver une passerelle connectible connectable, à noter que cette "suspension" est tout à fait involontaire, et qu'il est impossible (ou si peu) pour l'instant de consulter ni poster ni répondre à vos messages , évidemment je le regrette, ceci dit les pages restent ouvertes ici sans limitation, en free style, si ça vous inspire...
je serai juste par avance désolée de les faire apparaître avec un petit retard, et de ne pas pouvoir toujours répondre, en espérant que vos messages ne se perdront pas en chemin comme cela est hélas (trop) souvent arrivé m-a-t-on dit.
Merci encore, en attendant...

Écrit par : Frasby | mercredi, 03 octobre 2012

pour ma part j'apprécie beaucoup les disfonctionnements divers et variés de ce blog
j'aime beaucoup l'image de "marge de navigation"
(un peu comme une "navigation à l'estime" , non ?)
la peste soit des connections en ce faux temps dit "réel"
l'idée qu'un "commentaire" sur un "billet"
arrive deux jours plus tard (ou pas)
m'est plaisante
ralentissons le temps dit "réel"
I have a dream : poster un commentaire sur Nenet et il arrive trois jours plus tard (si le blog est à moins de 100km "rééls") voire deux semaines

(une voix dit : "eh ducon ! ça s'appelait une lettre dans les temps préhistoriques)
(MOI : vous avez dit préhystériques ?)

Écrit par : hozan kebo | mercredi, 03 octobre 2012

coucou Frasby me revoilà !!très occupée depuis mon retour par évacuations et expulsions en tout genre; certains avancent à pas de Guéant on dirait !!mais j'ai pris enfin un peu de temps du côté des Batignolles dimanche allez donc voir chez moi: du Giacometti humide!!!je sens que ça va vous plaire
j'ai des épisodes à rattraper chez vous!!!ouh llala!!
bises

Écrit par : catherine L | mercredi, 03 octobre 2012

@Catherine L ! Salut la belle ! oeil de lynx affûté
désolée je n'ai pas de connexion à volonté pour l'instant mais je suis ravie de vous retrouver j'ai fait un tour chez vous, disons par le dernier billet effectivement la photo est sublime : du très beau très bien vu...
Giacometti humide oui, on y pense :) du côté des couleurs et du mouvement on pensera aussi à un certain tableau j'ai oublié son nom, c'est d'emblée évident... ça me plait beaucoup bien sûr, et plus que ça, j'y reviendrai,
pour l'instant je ne peux pas trop j'ai aussi j'ai un sacré retard à rattraper dès que j'aurai plus de marge de navigation, une connexion disons à moi, j'espère pouvoir me balader, sans limite chez vous et sur les blogs amis mais puisque vous parlez d'évacuations expulsions, si vous avez des trucs à dire n'hésitez pas à faire passer, j'ajouterai dans la suite logique, la liquidation... (avec fantômes solides) j'assiste à ça, destruction des mémoires, mais à choisir, s'il faut choisir je préfère vos fantômes liquides, à suivre de près tout ça :)
à bientôt ! bises itou...

Écrit par : Frasby | mercredi, 03 octobre 2012

@hozan Kebo : Merci d'apprécier les dysfonctionnements, décidément, vous êtes gentil :) et très indulgent et pis quand je dis "gentil", c'est pas péjoratif...
grosso modo ça dysfonctionne mais ce n'est pas une cause informatique de box etc... (où il faudrait appeler Dubaï d'abord 3H00 en temps réel pour obtenir au bout de 3 semaines une musique d'attente pendant 48H pour apprendre trois mois après en temps réel que vous n'étiez pas au bon numéro de la hotte line alors que du temps du général avec le 22 à Asnières on les avait tout de suite les gars des internettes)
,
là, non, ce serait plutôt la conséquence, d'un dysfonctionnement urbain, on va le dire comme ça : imaginez que John Deere teste ses machines dans votre jardin, et les fasse rouler sur votre potager, c'est un truc du genre, et pour l'heure c'est loin de s'arranger...

Une navigation à l'estime alors là...si je commence à faire les calculs avec un compas à mon avis, vaudrait mieux que je vous laisse direct ma nouvelle adresse du côté du triangle des Bermudes et si vous voulez poster un commentaire écrivez plutôt à Frasby, 1 triangle des Bermudes (c'est plus sûr :)

ps: je kiffe vos "temps préhystériques" !

Écrit par : Frasby | vendredi, 05 octobre 2012

Les commentaires sont fermés.