vendredi, 23 mai 2014
Métaphore filée
Tout ce que nous ne voyons pas est immense.
Rouletabille in "Le mystère de la chambre jaune" par G. LEROUX.
Adolphe essaie de cacher l'ennui que lui donne ce torrent de paroles, qui commence à moitié chemin de son domicile et qui ne trouve pas de mer où se jeter (*)
Nota (*) : extrait des "Petites misères de la vie conjugale" de Balzac.
Photo: Tout est là.
Aux champs © Frb 2013
20:36 | Lien permanent
lundi, 04 juillet 2011
Oublier DSK
Il se pourrait
Qu'à un certain moment
Rien ne bouge,
nulle part
E. GUILLEVIC , extr. "Du domaine", éditions Gallimard 1977.
Photos : Du domaine clos assez proche, aux domaines aussi vastes que lointains, quelques lignes de fuite pour s'extraire. Se défaire. Ou se refaire sans s'occuper de rien. "Pas de destin, pas de tragique" écrivait encore Guillevic. A la recherche d'un espace plus lucide plein d'interrogations, de négations et de silence. On parle si peu du vent. "Moteur d'une perturbation possible" et toujours invisible au monde comme les larmes de Tchekhov. Un peu de vent sur la pierre, exacte, concise, comme la vigilance"... Comme le vent qui n'écrit que l'histoire du vent.
Les billets passent à l'éphémère une langue d'outre pierraille" (dixit Eugène)... Passer entre, passer outre. Et pour les autres, passez de bonnes vacances.
© Frb 2011
05:20 Publié dans A tribute to, Actualité, Arts visuels, Balades, De visu, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent