vendredi, 22 mars 2013
Les limites nous regardent (derniers jours sur le fil)
Un paysage, un habitant qui en explorent les bornes enclin à laisser le photographe se pencher par dessus son épaule...
Les limites nous regardent
Ceci n'est pas une simple phrase, c'est une tentation.
C'est aussi le thème d'un très beau projet de Ernesto Timor, photographe excellent, dont j'ai découvert récemment les multiples travaux et autres ramifications.
Ernesto Timor expose en ce moment à l'Antre Autre, (chez Maguelone), jusqu'au 30 Mars 2013.
http://www.ernestotimor.com/irregular/expositions/les-lim...
Pour une fois j'étais à jour mais loin de l'heure, malgré une folle course entre villes, il est trop tard pour déjouer d'autres limites technologiques § co, (mes excuses à Ernesto), trop tard pour annoncer une soirée ERNESTO § FRIENDS, qui a eu lieu ce soir, terminée depuis quelques heures, il y avait au programme des projections, échos/ rebonds littéraires et sonores (les limites nous écoutent) + d'autres surprises... Je n'en dis pas davantage puisque que je n'ai pu m'y rendre c'est un regret, mais ça donne une idée du projet et de ses fines correspondances. J'apprends pour consolation, que "Radio Quenelle" "the" web radio lyonnaise a enregistré l'émission "je suis venue vous dire", ce 21 Mars à l'Antre Autre au coeur même des limites de Ernesto Timor.
L'artiste y parle lui-même de son projet, de ses photos, le podcast est écoutable sur le site de Radio Quenelle, je vous glisserai le lien très bientôt afin de ramener un petit aperçu sonore sur cette page.
Pour l'instant je sais déjà qu'il vaut le coup, d'aller faire un tour du côté de l'Antre Autre, l'endroit est coloré, convivial, et les photographies d'Ernesto Timor y sont encore visibles quelques jours.
N'ayant pu rencontrer l'artiste in situ, je publie l'évènement sur le fil d'un échange généreux déjà riche en couleurs, Ernesto Timor a eu la gentillesse, d'offrir des limites inédites à certains jours, je l'en remercie elles sont au chaud pour l'heure, il serait bon d'y revenir... Je ne doute pas que nous pourrons aborder encore le thème des limites vues par Ernesto Timor, peut-être, prochainement. J'ouvre la perspective selon les évènements ou sur un mode impro, on en reparlera tôt ou tard.
Pour l'instant, nous suivrons l'actualité d'Ernesto Timor de très près, puisque le projet Les limites nous regardent se présente sur un mode évolutif, il s'étoffe, il s'expose entièrement ou par bribes et en divers lieux, il trouve aussi ses échos en musiques, poésies, se remixe en explorations sonores et de fait, suscite des rencontres avec d'autres créateurs. C'est en ce moment sur la dernière ligne de Mars, un monde aux vastes imaginaires, et dyptiques assez rares. Courons ! Il n'est jamais trop tard...
Nota :
L'Antre Autre, est situé au 11 de la rue Terme dans le 1er arrondissement de Lyon.
Si vous désirez découvrir Ernesto Timor en multi-pistes, je dépose quelques liens, tout de quoi savourer et le reste à venir...
http://www.ernestotimor.com/malaxe/
http://www.ernestotimor.com/irregular/
Photos: © Ernesto Timor (extraits du dossier "Les limites nous regardent").
mercredi, 27 juillet 2011
Partir tout en restant
Nous fondons de bonté dans l'atmosphère de ces romances, le monde nous semble sympathique et rempli de bonnes intentions.
ROBERT DESNOS, extr. "Paris, l'été", in "Récits, Nouvelles et Poèmes", éditions Roblot, 1975.
Photos : Partir au Parc de la tête, (Tête d'Or, exactement), tout en restant en plein centre ville ou presque. Le corps de Lyon dans une forme éclatante, (courant après les écureuils), huit coureurs et un petit cycliste adorable (j'aurais pu vous faire croire que c'était moi sur le vélo (puisque grosso-modo c'est mon vélo) mais jamais je n'aurais osé porter de telles chaussures en été, (on ne peut donc pas mentir tranquille dans ces internettes sans qu'un infime détail etc etc...). Billet light, pendant les préparatifs de départ, certains jours on se met en mode dilettante. "Quand on écrit on écrit quand on fait sa valise, on fait sa valise" (a dit Homère). Les "partis" ont été photographiés ces derniers jours dans la grande allée du parc donc de la Tête d'Or, on a dit, (ouvert since 1857) et on a croqué la bicyclette en revenant du même parc, Cours Vitton ou Zola dans ces coins là, et, euh... Vu la photo, il me semble que ça n'a pas énormément d'importance :)
© Frb 2011