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samedi, 15 novembre 2008

Sacre bleu

revol.pngCalligraphie pastelle sur les pentes. La révolution de novembre appliquée aux couleurs tendres... Sur les pavés, le bleu du ciel. La plage est encore loin, mais les cerises du septième sel, elles, ne sont pas bleues. A VOIR ICI

Photo: Montée de la Grande Côte, Pentes de la Croix-Rousse à Lyon. Novembre 2007 ©.

Autres temps, music and words: ICI

Autres couleurs, un extrait du "Fond de l'air est rouge": ICIUn extrait de rétrospective, (du rouge encore, avec peut -être, rêve de maison bleue) : ICI

Commentaires

Pris à l'envers, le terme est encore plus beau.

Écrit par : Léopold | dimanche, 16 novembre 2008

@Leopold : Oui, absolument
à l'envers et en bleu , c'est troublant (si j'ose dire )

Écrit par : frasby | dimanche, 16 novembre 2008

CIRCUS

A l'endroit sans couleurs
Où les absences de saveurs
Peuplent l'espace de merveilles
Et de pépites au chocolat
Comment tourner les périphrases
Sans renverser la mayonnaise
Se demande le funambule
Du haut vertigineux de son fauteuil
Accoudé nonchalamment
Sur un rai déchaussé

Écrit par : gmc | dimanche, 16 novembre 2008

@gmc : Incredible magic circus... au péril d'une phrase renversée
les poings levés s'enfilent dans les pavés,
il est bien beau le funambule, à les regarder tomber dans la mayonnaise
en cherchant le passage
clouté.

Écrit par : frasby | dimanche, 16 novembre 2008

OUVERT D'OZ

Passage clouté
Aux bandes fluorescentes
Comme un gangbang
D'Hell's Angels assoiffés
Par la poussière des pardessus
D'il était une fois dans l'ouest
Cheyennes déjantés
Dans les mondes sans attrait
Des consommations gratuites
Où d'énormes soleils
Fondent dans la main
Du sucre psychédélique

Écrit par : gmc | dimanche, 16 novembre 2008

@gmc: Herbes bleues des vieilles poses castanédiennes, rêves aux lésions bleues acier, la maison de verre dans la veine, la revolution chienne et les converses usées, une dose d'harmonica à l'ouest , l'eden est un verset. Sur la tête du coka-cheyenne, on fait pousser des champs
de mayonnaise.

Écrit par : frasby | dimanche, 16 novembre 2008

CUISINE INTIME

Les chants de la mayonnaise
Aiment les jungles nocturnes
Où règne la discrimination
Du vinaigre et de l'huile

Sel et poivre au balcon
Population libérale
Au mix éblouissant
Propulsé par des DJs sans scrupules

Peler les oignons
Tout un programme de charmes
Pour les lames de sang
Aux larmes de glace

Écrit par : gmc | dimanche, 16 novembre 2008

Sous la pelure d'oignon, une autre pelure d'oignon, sous l'autre pelure d'oignon, une pelure encore, sous la pelure encore toujours une pelure. Ainsi toute la nuit sans la moindre rupture; sel et poivre se font des ampoules au balcon,
tandis qu'en bas pendues au cou d'un jambon blanc, des tranches de poitrine fument les soupirants
Dj pelure aux platines pèle
ses rouleaux de zan
dans sa paume,il entend des racines
vertes et comestibles...
http://fr.youtube.com/watch?v=ar-Z_l907DY

Écrit par : frasby | dimanche, 16 novembre 2008

VERMICELLE

Verser de l'eau
Comme un mantra sans fin
Qui carillonne silencieusement
Dans les yeux sans fard away

Verset de l'eau
Comme un neverending slow
Genre de Californie
A l'hôtel bleu comme la nuit

Vert c'est de l'eau
En un surf halluciné
Assis sous une tombe
En souriant à l'aurore

Écrit par : gmc | dimanche, 16 novembre 2008

beaux versets d'aube, recto ,verso, deux ondes chaudes.
versant de l'eau, au saut de raie manta .
Bleu c'est alone, poor lonesome co -eau boy, berçé de ces slows là, krupa épaule, ce tempo down ,à l'heure où verbe a soif. vert c'est de l'haut, mis au tombeau ,à la sève qui boit. Vernis de saule, zèle de poids, mer c'est deux mondes, sel qui gronde le bouillon plat. Mère c'est miss monde, deux miches rondes,entre deux bras, amère niche vernie de celle qui a perdu son chat...

Écrit par : frasby | dimanche, 16 novembre 2008

HISTOIRE DE DANSER

Laisse aller
Dit la valse au tango
Les enfants naissent par la fenêtre
Quand la main suit le regard
Du vent qui sculpte l'écume
D'un revers de la langue
Laisse aller
Au bout du monde
Pas plus loin que la pointe acérée
D'un téton durci par la forge
Qui invente les caresses
Des buccalités sylvestre

Écrit par : gmc | dimanche, 16 novembre 2008

let's dance ,valse des brumes ne lèse personne, tango funèbre
slow mon automne,trousse l'étoffe, tresse des jazz,aux plissement des fusions molles. caveaux et moites épousailles
le bout des doigts, une tenaille, déhanche les douces indolentes.
l'imprenable coeur en demande. Folle et vieille poire couchée
sur son vieux roi du charleston,caresses de la jupe plissée ,le tempo des 5 Jacksons, glisse à ce monde, le cavalier.
mot de passe,monde passé
Ils boivent le vison bien frappé, avec les femmes vert-luisées.

Écrit par : frasby | dimanche, 16 novembre 2008

CABALLEROS DE NOCHE

Des cavaliers venus du Rohan
Comme les highlanders du glen
Des claymores sur le bout de la langue
Des cavaliers aux senteurs d'orage
Moissonneurs du rêve
Qui peignent les mondes
Tels d'arrogants dragons
Aux genoux écorchés
Par le sable des nuages
Et le laser de leur regard
Poignardé de nulle part
D'un pur et délicieux venin

Écrit par : gmc | dimanche, 16 novembre 2008

bel échange ! :o)

Écrit par : uhsn | lundi, 17 novembre 2008

De nuit, noyé de blanche à Bruges la belle
Caballero, compagnon,ta misère tire au flanc
des clefs de voûte à l'édifice,tu tangues...
à l'air libre,couché contre les corps
les oiseaux de ces mondes
plaident sur tes genoux, et ta bouche à la mousse blanche
bave arrogante, d'un mot peint à la lame sur
les pierres opaques.
Voilà l'heure des geais. Le serment de la belle
toise l'hideux poignard.
Tu dors à cet endroit,un joli lieu, nulle part.

Écrit par : frasby | lundi, 17 novembre 2008

CIRCUIT COURT

Repose en paix
Dit la chanson souriante
Du parachutiste élégiaque
Qui tangue comme un jus de fruit
Dans un mixer débranché
A l'énergie statique d'une fantasia
Aux coloris rébarbatifs
De coucher de soleil
Ebloui par une overdose
D'étincelle atomique

Écrit par : gmc | lundi, 17 novembre 2008

@uhsn : Merci d'apprécier ... c'est ping pong non prémédité with gmc, ... words words § words
(Vous pouvez aller faire un tour chez gmc si ce n'est pas fait , le concept est très fort !
;-)

Écrit par : frasby | lundi, 17 novembre 2008

@Ci gît les vols. L'homme s'entoile, para para, sur le grand pré gelé. Paravodka frappée de gin , herbe de bison grisée dans les plaisirs de la vallée, paratéquila bleue,semi-énergétique .
coup de grisou paramétrique,aux heurts des barbes hâtives couchers de paragrill, baiser évangélique parasolaire.
overparachevée la flamme parachimique , du très charismatique ParaWalt.. walk on the parawildside...

Écrit par : frasby | lundi, 17 novembre 2008

BAR A PLUIE

Côté sauvage des villes, les troïkas laissent des traces évanescentes sur le velours de la neige qui bondit de cloche en cloche pour respirer l'odeur de 365 fromages de la république, histoire de raconter à ses arrières-petits-enfants l'auguste geste du semeur d'épouvante le soir au coin d'arbre qui peuple les veillées des murs de poussière dans le friselis étincelant d'une auberge espagnole où le portugais moyen n'hésite plus à trouver une intraveineuse dans une meule poussée par un barbare en mal de gloriole qui renverse les remparts des forteresses sans défense car pasteurisées depuis au moins Mathusalem dans un maelström de funiculaires sans scrupules qui débattent, non sans grâce, des merveilles d'un temps où jadis n'était pas né et où demain se demande encore pourquoi on l'a sorti de son réfrigérateur dont la température monte tel un écureuil dans un séquoia qu'aurait oublié de répertorier le garde-champêtre des enfants du paradis qui n'est autre que le loustic à l'eustache, persévérant du sourire dont les hallucinations thérapeutiques requinquent n'importe quel infirme du ciboulot, sans travail depuis la dernière place de grève recensée au carrefour des odéons de la nouvelle stalagtite fulgurante qu'ait jamais inventée la poudre à récurer les méninges que tout un chacun peut trouver en vente libre et gratuite chez son dealer de merveilles.

Écrit par : gmc | lundi, 17 novembre 2008

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